Introduction
Consultez notre tout nouveau comparatif de plusieurs dizaines de claviers gaming, tous testés.
Bien que le choix d’un clavier soit particulièrement important, c’est un périphérique qui est trop souvent négligé. Nous prenons par exemple bien plus de soin à choisir une souris.
Cet article étant dédié aux claviers mécaniques, nous commencerons par passer en revue les 6 interrupteurs les plus courants, ainsi que l’usage auquel ils sont principalement destinés. Avant d’attaquer le comparatif à proprement parler, il nous a semblé nécessaire de clarifier quelques points :
- Quels sont les différents types d’interrupteurs ?
- USB ou PS/2 : quelle est la meilleure interface ?
- Anti-ghosting : entre marketing trompeur et réelle solution
Nous passerons ensuite au comparatif, pour lequel nous avons employé une méthodologie particulière : chacun des cinq modèles réunis a été utilisé durant 5 heures de jeu, de même qu’une secrétaire a pu évaluer leur potentiel en saisie. Chacun a des besoins particuliers et s’il est relativement facile de trouver un clavier qui puisse y répondre, ce même clavier ne sera pas nécessairement agréable à l’utilisation pour autant.
Petit rappel initial : les claviers mécaniques, malgré leur prix et leur bruit importants, disposent de nombreux avantages sur les claviers à membrane classiques. Citons notamment la durée de vie sans commune mesure (et la possibilité de remplacer chaque touche individuellement en cas de panne), la précision (un bruit permet de comprendre à quel moment exactement la pression de la touche est prise en compte), le retour des touches à vitesse plus rapide et variable suivant la proximité avec la main, et le plus important : le confort ! Si la plupart sont antédiluviens (les modèles IBM notamment), il reste encore possible à l’heure actuelle de se procurer de nouveaux modèles, moyennant parfois quelques efforts.
Interrupteurs: Cherry MX Black et MX Red
Cherry MX Black | ||
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Type: | Linéaire | |
Retour: | Insensible | |
Distance d’activation | 2 mm depuis l’interrupteur | |
4 mm depuis la base | ||
Activation: | Silencieuse | |
Pression nécessaire: | 60 g en moyenne | |
Fiche produit: | Lien | |
Type d’usage | Ces interrupteurs sont purement linéaires, ce qui en fait un choix idéal pour les FPS : vu que l’on a alors tendance à beaucoup utiliser les touches (et souvent de manière intense), il n’est pas nécessaire de sentir un point d’activation qui peut même se montrer handicapant dans certains cas. Les Cherry MX Black sont également indiqués lorsque l’on a tendance à faire des fautes de frappe, vu que la pression nécessaire pour activer une touche permet d’éviter la saisie accidentelle. Bien que les touches à membranes présentes sur bon nombre de claviers pour joueurs s’en rapprochent au niveau de la conception, on ressent plus de sécurité et de confort sur les Cherry MX Black. Enfin, signalons que ce modèle est assez silencieux à l’échelle des interrupteurs mécaniques. |
Cherry MX Red | ||
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Type: | Linéaire | |
Retour: | Insensible | |
Distance d’activation | 2 mm depuis l’interrupteur | |
4 mm depuis la base | ||
Activation | Silencieuse | |
Pression nécessaire: | 45g | |
Fiche produit: | Lien | |
Type d’usage | Les Cherry MX Red sont une déclinaison des MX Black qui nécessitent une pression moins importante pour activation. Ces interrupteurs sont très rares vu que très peu de claviers en sont équipés. Vu l’absence de clic et la pression nécessaire à l’activation, le risque de faute de frappe est considérable. |
(Source: Cherry ; gifs: “Lethal Squirrel” sur geekhack.org)
Cherry MX Brown et MX Clear
Cherry MX Brown | ||
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Type: | Tactile | |
Retour: | Sensible | |
Distance d’activation | 2 mm depuis l’interrupteur | |
4 mm depuis la base du clavier | ||
Activation: | silencieuse | |
Pression nécessaire: | 45 g | |
Pointe à environ 55 g juste avant activation | ||
Fiche produit: | Lien | |
Type d’usage | ||
Les MX Brown constituent un compromis idéal pour une utilisation traitement de texte et jeux. On sent une légère résistance à l’activation qui se traduit par un retour sensible. Parce que l’on ressent clairement les deux positions, la frappe est plus rapide et l’on peut actionner plusieurs touches en simultané tout en économisant des mouvements. Par rapport aux MX Black, les MX Brown sont plus reposants du fait que la pression nécessaire à l’activation est moindre. |
Cherry MX Clear | ||
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Type: | Tactile | |
Retour: | Sensible | |
Distance d’activation | 2 mm depuis l’interrupteur | |
4 mm depuis la base du clavier | ||
Activation: | silencieuse | |
Pression nécessaire: | 55 g | |
Pointe à environ 65 g juste avant activation | ||
Fiche produit: | Lien | |
Type d’usage | Les MX Clear sont une déclinaison des MX Brown nécessitant plus de force. Les claviers qui utilisent ces interrupteurs procurent une sensation assez proche de celles d’autres modèles munis de dômes en caoutchouc, ce qui explique leur rareté vu que les MX Clear sont autrement plus onéreux. |
(Source: Cherry, gifs: “Lethal Squirrel” sur geekhack.org)
Cherry MX Blue et autres interrupteurs
Cherry MX Blue | ||
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Type: | Tactile avec clic d’activation prononcé | |
Retour: | à peine sensible | |
Distance d’activation | 2 mm depuis l’interrupteur | |
4 mm depuis la base du clavier | ||
Activation: | silencieuse | |
Pression nécessaire: | 45 g | |
Pointe à environ 55 g juste avant activation | ||
Fiche produit: | Lien | |
Type d’usage | Les MX Blue sont des interrupteurs tactiles très sensibles dont le point d’activation est aussi précis qu’audible. C’est un choix idéal lorsque l’on est particulièrement à l’aise avec un clavier et que l’on a beaucoup de saisie à faire vu que la frappe n’est pas fatigante. Il faut par contre un temps d’adaptation lorsque l’on veut utiliser une touche de façon répétée, de même que l’activation est assez bruyante. Ceci dit, il est vraiment difficile de retourner aux touches à membranes une fois que l’on a pu se faire la main. |
Le Xarmor U9BL associe des touches lumineuses aux interrupteurs Cherry MX Blue. C’est un clavier sur lequel la frappe est très rapide, mais il est également connu pour être bruyant, cher et introuvable en Europe, ce qui ne l’empêche pas d’être un premier choix pour du traitement de texte intensif ainsi que les joueurs semi-professionnels.
Autres types d’interrupteurs mécaniques
Bien entendu Cherry n’est pas le seul fabricant d’interrupteurs mécaniques, mais les modèles qui suivent sont encore moins distribués que les MX qui ne sont déjà pas tous courants.
(Source: Cherry, gifs: “Lethal Squirrel” sur geekhack.org)
PS/2 Vs USB
Avant de comparer directement les deux interfaces, rappelons quelques notions essentielles pour mieux comprendre les deux technologies.
Rebond et latence
Tous les claviers, qu’ils soient mécaniques ou non, sont affectés par ces phénomènes : la résistance de contact étant inférieure à 100 %, elle entraine des symptômes d’ouverture-fermeture-ouverture rapides. En conséquence, les fabricants induisent délibérément une latence pour prévenir des séquences d’activation/désactivation parasites, laquelle varie de 2 à 50 ms suivant la qualité du contact.
Sachant que les Cherry MX ont par exemple besoin de 5 ms pour assurer une frappe propre, on peut toujours discuter sur le lag et l’échantillonnage, mais la latence est de toute façon acquise. Les contacts plaqués or dont on lit souvent les bienfaits supposés permettent de réduire légèrement la latence, mais pas de l’éliminer complètement. En revanche, les prises USB plaquées ne sont ni plus ni moins que des sirènes marketing.
NKRO ?
Le N-key rollover est la capacité d’un clavier à prendre en compte la frappe simultanée de plusieurs touches sans perte d’information. D’un point de vue strictement technique, seuls les modèles en PS/2 en sont capables.
Il ne faut pas confondre cette capacité avec l’anti-ghosting qui est souvent mis en avant de façon abusive par les fabricants, puisqu’ il s’agit d’une technologie permettant de prévenir les erreurs qui n’a rien à voir avec la frappe simultanée de plusieurs touches.
3KRO et 6KRO
Comme on peut le deviner, ces abréviations renvoient au nombre maximal de touches que l’on peut frapper en simultané sur un clavier USB sans rencontrer de problème. La limite est généralement de trois (3KRO), mais certains claviers dédiés aux joueurs (abusivement vendus comme modèles anti-ghosting) permettent d’aller jusqu’à 6 touches en plus de celles qui servent aux combinaisons courantes (Shift, Control, Alt, Alt Gr …).
Key Blocking et 2KRO
Dans le cas du Key Blocking, le contrôleur limite le nombre de touches pouvant envoyer une commande en simultané. C’est la forme d’anti-ghosting la plus simple qui soit. Bon nombre de claviers l’associent à une limite de 2 touches en plus des touches Shift et Fonction.
PS/2 ou USB ?
C’est un débat récurrent qui fait le jeu des équipes marketing, alors que les deux interfaces sont difficilement comparables tant elles sont différentes :
On voit déjà que les deux interfaces sont bien isolées. Si le standard PS/2 est encore assez populaire chez les joueurs, c’est notamment en raison du NKRO qui n’est techniquement pas possible en USB. Pour mieux comprendre cette limitation, il est nécessaire de distinguer deux variables : l’accès et le taux de transfert.
Parce que l’USB fonctionne en mode scrutation (attente active), il n’interrompt pas le fonctionnement d’un périphérique contrairement à l’interface PS/2. Cependant, un clavier USB filaire envoie un paquet d’interruption lorsqu’une commande doit être traitée : celui-ci est immédiatement transmis à l’hôte après réception d’un paquet jeton IN (le périphérique est informé que l’hôte USB veut lire les informations). L’hôte répond par un ACK (valide la bonne réception du paquet) et exécute l’interruption. Dans le cas ou l’interruption n’est pas traitée, la réponse est un NAK (le périphérique USB ne peut alors ni envoyer ni recevoir de données). Le problème survient lorsque de nombreux paquets sont envoyés sur un laps de temps réduit, ce qui est précisément le cas lorsque l’on frappe plusieurs touches en simultané. Un vrai NKRO en USB n’est donc pas possible.
En théorie, les performances de l’USB peuvent pâtir lorsque plusieurs périphériques sont actifs en même temps. Admettons par exemple qu’une imprimante, un scanner et une webcam nécessitent des transferts de données en simultané : il leur faudra partager la bande passante disponible, ce qui peut aboutir à des erreurs.
On dénombre quatre types de transfert de données :
- Transfert de contrôle (faible quantité de données, corrections d’erreur possible)
- Transfert en masse (forte quantité de données. Utile pour la copie de fichiers, l’impression ou le scan, utilisation du bus jusqu’à 100%)
- Transfert d’interruption (faible quantité de données, faible latence. Notamment utile pour les périphériques de saisie)
- Transfert isochrone (forte quantité de données en temps réel. Utilisé pour la vidéo, le multimédia ou encore le langage, utilisation du bus jusqu’à 80 %)
D’un point de vue purement technique, il devrait donc être possible de garantir une bande passante exclusive ainsi qu’une latence minimale pour les transferts d’interruption. Malheureusement, cette capacité n’est pas gérée au cas par cas avec les contrôleurs USB standards et nécessiterait donc le développement d’une solution alternative. Le port PS/2 reste donc en théorie le plus adapté pour les claviers, mais qu’en est-il en pratique ?
Le premier schéma était basé sur le hardware, tandis que celui-ci se situe au niveau logiciel et l’on décèle un nouveau problème : une commande en USB passe bien plus d’étapes qu’une commande en PS/2. En admettant que le système soit en pleine charge, on pourrait donc avoir ici un autre goulet d’étranglement, mais ceci reste à prouver.
En dépit des avantages de l’interface PS/2 (NKRO, communication plus rapide), l’USB n’est pas vraiment pénalisant dans la pratique : a priori nous sommes peu nombreux à lancer une impression en pleine partie. La seule combinaison qui puisse réellement poser problème serait de relier un clavier et un périphérique de stockage nécessitant une forte bande passante sur la même racine USB vu que l’utilisation du bus peut alors grimper jusqu’à 100 %. Ceci dit rien n’empêche de déconnecter les périphériques USB à forte bande passante lorsqu’ils ne sont pas sollicités.
L’interface PS/2 s’apparente à un chronographe : ses qualités ne seront pas utiles à tous, puisqu’il faut non seulement avoir besoin de frapper 6 touches ou plus en simultané et posséder un clavier qui permettre réellement de tirer parti de la connexion PS/2. L’USB est presque aussi valable pour l’immense majorité d’entre nous.
Anti-Ghosting : entre réalité et marketing
Le ghosting se manifeste par des raccourcis claviers qui ne fonctionnent plus lorsque l’on utilise une combinaison de touches en simultané. C’est un problème purement logique pour les claviers qui emploient une matrice d’interrupteurs en lignes/colonnes : certaines touches semblent ne plus marcher, répondent lentement voir fonctionnent sans avoir été sollicitées.
Prenons un exemple : on fait un mouvement oblique de A vers W (sur un clavier QWERTY) tout en voulant utiliser Q, qui ne répond pas ou bien se trouve reconnu comme un S. Soit les touches semblent inopérantes, soit on se retrouve avec des commandes indésirables.
Les claviers dits anti-ghosting peuvent aussi être touchés !
Un clavier a beau être vendu comme étant anti-ghosting, cela ne veut pas dire pour autant que toutes les touches marcheront en simultané sans problèmes. Bien souvent, ce ne sont que certaines touches qui sont gérées par l’anti-ghosting (le block WASD et/ou les touches directionnelles par exemple). Ce choix est tout simplement plus simple et moins couteux à mettre en œuvre, sachant qu’une majorité d’utilisateurs s’en contentera. Ainsi, les problèmes commencent dès que l’on utilise d’autres combinaisons que les blocs protégés.
Pourquoi les commandes se perdent ?
On identifie trois causes : incapacité matérielle à gérer les commandes (ghosting), insuffisance logicielle pour prendre en compte les frappes simultanées ou encore limites de l’interface (USB vs PS/2).
Pourquoi un clavier est-il incapable de gérer certaines combinaisons ?
Le problème tient au fait que les contacts d’un clavier ne sont pas pris en compte individuellement, mais plutôt dans leur configuration de commutation suivant une sorte de matrice en lignes et colonnes (cf. schéma ci-dessous). Ceci permet de faire l’économie d’un raccord par touche, les frappes étant alors reconnues suivant le motif de lignes et colonnes interconnectées. Prenons quelques exemples pour illustrer cette approche :
Pour prendre en compte S, le conducteur de la colonne X est mis en circuit avec le raccord de la ligne Y :
Le contrôleur du clavier reconnait alors le signal sans problème vu que chaque touche est associée à une combinaison unique.
2. Frappe simultanée de deux touches (ou plus) dans différentes lignes et colonnes
Tant que les lignes et colonnes sont différentes, aucun problème puisque la logique est la même qu’avec une seule touche.
3. Frappe simultanée de deux touches sur la même ligne ou colonneLa matrice peut encore identifier chaque touche sans erreur : les touches ont beau être adjacentes sur la même colonne, les lignes les distinguent. Notons que l’on parle ici de raccords colinéaires vu que trois d’entre eux et non quatre sont employés du fait de la colonne en commun.
4. Frappe simultanée de trois touches au sein d’un même bloc
C’est ici que la logique tient ses limites. Le contrôleur gère maintenant deux lignes et deux colonnes communes et la combinaison n’est plus unique, puisque l’on aurait très bien pu activer les quatre touches du même bloc. Le contrôleur se retrouve donc dans une situation ou cinq combinaisons lui semblent identiques :
Si l’on utilise par exemple W, S et D en simultané (sur un clavier QWERTY), la touche E apparaitra comme fantôme vu que le clavier ne distingue plus de combinaison unique. Encore une fois, ce n’est pas un problème inhérent à l’USB contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là, mais au câblage du clavier. Certaines marques assurent l’intégrité du block WASD, les touches avoisinantes et celles de direction, tandis que d’autres garantissent un vrai NKRO sur tout le clavier.
Le NKRO et l’interface PS/2 sont idéaux sur le papier, mais encore faut-il que le clavier suive, c’est-à-dire que le contrôleur soit en mesure de gérer individuellement toutes les touches et non pas le seul block WASD.
Certains préfèrent utiliser le block ESDF (et reconfigurent donc leur clavier en conséquence) et risquent donc d’être déçus avec les claviers ne garantissant pas un NKRO intégral. Dans le pire des cas, il est toujours possible d’assigner les commandes aux seules touches disposées de manière à générer des combinaisons lignes/colonnes bien distinctes.
(Graphiques: Microsoft)Configuration du test
Les jeux ont été choisis pour leur popularité : Doom 3, Half Life 2, Crysis 2, WoW, Need for Speed, Duke Nukem, Wolfenstein et Jack Jazzrabbit (les trois derniers ont été testés avec une machine sous DOS). Enfin, l’aptitude au traitement de texte a été évaluée sous Word 2007.
Configuration n°1 (2011) | |
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CPU & dissipateur | Intel Core i7 2600K (Sandy Bridge) @ 4,5 GHz, Prolimatech Genesis, 2 x Vertex Blue |
Carte mère and DRAM | Gigabyte Z68X-UD7B3, 8 Go Kingston HyperX 1600 Genesis |
Carte graphique | Gainward GeForce GTX 580 Phantom |
Stockage | Samsung SSD 470-Series, WD Caviar Blue 1 To |
Interfaces | PS/2 et USB |
Os | Windows Ultimate 64 bits |
Configuration n°2 (1992) | |
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CPU | Cyrix 386 DX40 |
DRAM | 8 Mo |
Carte graphique | Tsenglabs ET3000 |
Disque dur | IBM, 500 Mo |
Interface | PS/2 (via adapteur Cherry PS/2 vers DIN ) |
Os | MS-DOS 6.1 |
Claviers testés | |
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SteelSeries 6Gv2 | |
Ione X-Armor U9BL | |
Ione X-Armor U27 (Gemini) | |
Zowie Celeritas | |
Razer BlackWidow |
SteelSeries 6Gv2
Fiche technique | |
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Dimensions clavier: | 448 x 135 x 38 mm |
Dimensions repose-poignets: | / |
Poids: | > 1,2 Kg |
Anti-Ghosting: | NKRO, limité à 6KRO en USB |
Interrupteurs: | Cherry MX-Black Durée de vie : 50 millions d’activations |
Connexion: | USB ou PS/2 (via adaptateur) |
Prix moyen: | 80 € |
(Source: Steelseries, Cherry)
SteelSeries 6Gv2 (suite)
(source diagramme: Cherry)
Ione Xarmor U9BL
Ione X-Armor U9BL
Fiche technique | |
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Dimensions clavier: | 448 x 150 x 35 mm |
Dimensions repose-poignets: | 446 x 63 x 18 mm |
Poids: | > 1,3 kg |
Anti-Ghosting: | NKRO, limité à 6KRO en USB |
Interrupteurs: | Cherry MX-Blue |
Durée de vie | 50 millions d’activations |
Connexion: | USB ou PS/2 (via adaptateur) |
Prix moyen: | 140 $ (malheureusement quasi-introuvable en Europe) |
(Source: Ione, Cherry)
Ione X-Armor U9BL (suite)
(Diagram Source: Cherry)
Ione X-Armor U27 Wireless
Ione X-Armor U27 Wireless (Gemini)
Fiche technique | |
---|---|
Dimensions clavier: | 448 x 150 x 35 mm |
Dimensions repose-poignets: | 446 x 63 x 18 mm |
Poids: | > 1,3 kg |
Anti-ghosting: | 6KRO en USB/Sans fil |
Interrupteurs: | Cherry MX Blue Durée de vie : 50 millions d’activations |
Connexions: | Sans fil ou USB |
Caractéristiques connexion sans fil: | Clavier et souris sans fil |
RF, 2,4 GHz, actif à 10 mètres maximum | |
Adaptateur USB | |
Résolution souris: | 1000 DPI |
Prix moyen: | 130 $ |
(Source: Ione, Cherry)
Ione Xarmor U27 Wireless (suite)
(Source diagramme: Cherry)
Zowie Celeritas
Fiche technique | |
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Dimensions clavier | 400 x 162 x 27 mm |
Repose-poignets | Simulé par la hauteur du clavier |
Poids: | < 1 Kg |
Anti-Ghosting: | NKRO, limité à 6KRO en USB |
Interrupteurs: | Cherry MX-Brown Durée de vie : 50 millions d’activations |
Particularités: | La technologie ZOWIE RTR permet de modifier le temps de répétition d’une touche (1x,2x,4x ou 8x le délai normal). Touches multimédia émulées par la touche Fn. |
Connexion: | USB ou PS/2 (via adaptateur) |
Prix moyen: | 120 € |
(Source: Zowie, Cherry)
Zowie Celeritas (suite)
(Source diagramme: Cherry)
Razer BlackWidow Ultimate
Fiche technique | |
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Dimensions clavier: | 475 x 171 x 30 mm |
Dimensions repose-poignets: | Intégré |
Poids: | Environ 1,5 Kg |
Anti-Ghosting: | 6KRO |
Interrupteurs: | Cherry MX Blue Durée de vie : 50 millions d’activations Rétro-éclairage réglable |
Particularités: | Touches multimédia émulées par la touche Fn 5 touches paramétrables (via les pilotes) Macro (via les pilotes) 10 profils utilisateur (via les pilotes) Hub USB, sortie casque & micro |
Connexion: | exclusivement USB |
Prix moyen: | 125 € |
(Source: Razer, Cherry)
Razer BlackWidow Ultimate (suite)
(Diagram Source: Cherry)
Conclusion
Tous les claviers testés aujourd’hui sont bons, ce qui est un moindre mal vu le marché de niche auquel ils s’adressent. On s’attendait à un sans faute en termes de qualité de fabrication, ce qui a bien été le cas voir même au-delà de nos espérances. Il faut également souligner la qualité constante des interrupteurs Cherry quelque soit leur couleur et le clavier dans lequel ils sont intégrés.
Quel clavier choisir ?
Il est difficile de trancher parce qu’aucun clavier n’est en retrait. Nous avons délibérément testé suffisamment de modèles pour représenter les trois principaux interrupteurs de Cherry, sachant que chacun est orienté en fonction de certaines utilisations. Le premier facteur discriminant est finalement la disponibilité chez nous : les deux claviers Ione sont (à ce jour) difficilement trouvables hors des USA, sans même parler d’une éventuelle disposition en AZERTY.
On insistera par contre sur le fait qu’il n’y a pas d’utilisation particulière pour laquelle un de ces claviers pourrait être déconseillé, vu qu’ils oscillent tous entre « satisfaisant » et « excellent » sachant que nous ne les avons pas uniquement évalués dans une perspective de jeu. Il faut aussi admettre une part de subjectivité, surtout pour un périphérique aussi personnel qu’un clavier. De plus, nous n’avons pas tous les mêmes mains.
A défaut de pouvoir vraiment départager les 5 modèles testés, les interrupteurs Cherry nous ont par contre semblé nettement supérieurs aux traditionnels membranes en caoutchouc. Ceci vaut aussi bien pour le ressenti que pour leur durabilité. On peut trouver encore plus cher, mais en dehors du cas particulier des interrupteurs Topre, les prix montent du fait de fonctions/gadgets supplémentaires et non pas de la qualité de fabrication ou encore de l’adaptabilité.
PS/2 ou USB ?
En principe il faut privilégier le PS/2 dans la mesure du possible, mais il faut vraiment être ultra rapide pour faire la différence avec l’USB sachant qu’elle ne se fait que dans des cas exceptionnels. C’est probablement la carte mère qui risque de trancher vu que les ports PS/2 ont tendance à disparaitre.