- Sélection des meilleures GeForce GTX 1080 Ti
- Performances en jeu : Battlefield 1, Doom
- Performances en jeu : GTA V, Hitman
- Performances en jeu : The Witcher 3, Ghost Recon Wildlands
- Résultats : conso, bruit, températures
- Nvidia GeForce GTX 1080 Ti Founders Edition
- Aorus GeForce GTX 1080 Ti Xtreme Edition 11G
- EVGA GeForce GTX 1080 Ti FTW3 Gaming
- KFA2 / Galax GeForce GTX 1080 Ti EXOC
- MSI GeForce GTX 1080 Ti Gaming X 11G
- Zotac GeForce GTX 1080 Ti Amp! Extreme Edition
- MSI GTX 1080 Ti Lightning
- Asus GTX 1080 Ti Poseidon Platinum
- Palit GTX 1080 Ti Super Jetstream
- KFA2 GTX 1080 Ti HoF (Hall of Fame)
- Asus GTX 1080 Ti ROG Strix OC
- MSI GTX 1080 Ti Gaming X Trio
Sélection des meilleures GeForce GTX 1080 Ti
Pour cette mise à jour, nous avons ajouté quatre importantes cartes dans ce comparatif, avec plusieurs modèles majeurs, notamment le modèle de luxe de MSI, excellent en tout point :
- Asus GTX 1080 Ti ROG Strix OC
- MSI GTX 1080 Ti Gaming X Trio
La GeForce GTX 1080 Ti est la carte graphique grand public la plus puissante du moment (considérons que la Titan Xp, vendue plus de mille euros, et uniquement chez Nvidia, ne rentre plus dans la définition “grand public”). Malgré son tarif stratosphérique, sa vitesse la rendra irrésistible pour nombre de joueurs et passionnés.
Or, quand on investit plus de 800 euros, toute imperfection devient inacceptable. Nous avons donc passé au crible de notre protocole super exigeant onze GeForce GTX 1080 Ti “custom”, en plus de la Founders Edition de Nvidia, avec son radiateur classique ainsi qu’avec un watercooling spécialisé.
Les meilleures GeForce GTX 1080 Ti de ce comparatif
Fréquence base | 1582 MHz |
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Fréquence boost | 1696 MHz |
Dimensions | 32 x 13 x 5,8 cm |
Poids | 1684 g |
Fréquence base | 1544 MHz |
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Fréquence boost | 1657 MHz |
Dimensions | 32,5 x 14 x 4,8 cm |
Poids | 1484 g |
Fréquence base | 1569 MHz |
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Fréquence boost | 1683 MHz |
Dimensions | 30 x 12,5 x 4,8 cm |
Poids | 1263 g |
Fréquence base | 1569 MHz |
---|---|
Fréquence boost | 1683 MHz |
Dimensions | 32 x 14,5 x 5,4 cm |
Poids | 1689 g |
Fréquence base | 1607 MHz |
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Fréquence boost | 1721 MHz |
Dimensions | 29 x 13,5 x 5,5 cm |
Poids | 1443 g |
Fréquence base | 1569 MHz |
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Fréquence boost | 1683 MHz |
Dimensions | 30,2 x 14 x 3,5 cm |
Poids | 1348 g |
Fréquence base | 1544 MHz |
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Fréquence boost | 1658 MHz |
Dimensions | 27,9 x 13,5 x 4,57 cm |
Poids | 1253 g |
Fréquence base | 1645 MHz |
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Fréquence boost | 1759 MHz |
Dimensions | 31 x 13 x 5,3 cm |
Poids | 1568 g |
Fréquence base | 1595 MHz |
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Fréquence boost | 1709 MHz |
Dimensions | 30 x 14.5 x 4,3 cm |
Poids | 1936 g |
Fréquence base | 1557 MHz |
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Fréquence boost | 1671 MHz |
Dimensions | 29 x 12,5 x 5,5 cm |
Poids | 1329 g |
Méthode de test
Le tout nouveau système de test et la méthodologie employée ont déjà été traités en détail. Vous pouvez tout savoir en consultant notre article sur nos nouvelles méthodes de test des cartes graphiques.
Nous avons tout de même apporté quelques modifications à notre configuration d’origine. Afin d’éviter autant que possible que le CPU soit un goulet d’étranglement pour les cartes graphiques les plus rapides, nous avons remplacé le Core i7 5930K (à 4,2 GHz) par un Core i7-6900K (à 4,3 GHz). Le watercooling CPU utilisé a lui évolué.
Configuration de test | |
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Composants | Intel Core i7-6900K @4,3 GHz MSI X99S XPower Gaming Titanium Corsair Vengeance DDR4-3200 1x 1 To Toshiba OCZ RD400 (M.2, OS) 2x 960 Go Toshiba OCZ TR150 (Données) Alimentation Be Quiet Dark Power Pro 11, 850 Watts Windows 10 Pro (à jour) |
Watercooling CPU | Waterblock Alphacool Eisblock XPX Radiateur Alphacool Eiszeit 2000 Chiller 2x be quiet! Silent Wings 3 PWM Thermal Grizzly Kryonaut |
Boîtier | Lian Li PC-T70 avec kit d’extension et modifications |
Performances en jeu : Battlefield 1, Doom
Inutile de tester les GTX 1080 Ti en Full HD, ce GPU est bien trop puissant pour une telle résolution. Les tests deviennent intéressants à partir d’une définition WHQD, soit 2560 x 1440 pixels. La plupart des jeux sont aussi confortablement jouables en Ultra HD, parfois au prix d’un ou deux réglages graphiques.
Battlefield 1 (DX12)
Doom (Vulkan)
Quelle que soit la résolution testée, il y a clairement deux groupes de cartes. La Founders Edition d’un côté. De l’autre, toutes les cartes custom, à l’exception notable de la KFA2 EXOC. Les custom sont systématiquement de 10 à 15 % plus performantes.
Performances en jeu : GTA V, Hitman
GTA V (DX11)
Hitman (DX12)
GTAV V et Hitman confirment le verdict posé par Battlefield 1 et Doom. Les GTX 1080 Ti custom de MSI, Zotac, Aorus ou EVGA se détachent des GTX 1080 Ti FE d’un peu plus de 10 %. Le modèle KFA2 reste en retrait, mais tout de même un poil plus rapide que la FE.
Performances en jeu : The Witcher 3, Ghost Recon Wildlands
Ghost Recon Wildlands
The Witcher 3
Pas de surprise dans Ghost Recon: Wildlands ou The Witcher 3. DirectX 11 ou DirectX 12, WQHD ou UHD, l’écart d’environ 10 % est immuable.
Résultats : conso, bruit, températures
Consommation électrique
Récapitulons tout d’abord la consommation des cartes en jeu, en stress test et au repos. On remarque des variations qui ne s’expliquent pas toujours par les limites de consommation (Power-Target) différentes.
On constate également que les cartes avec un Power-Target plutôt modeste ont une consommation en baisse lors du stress test, en raison principalement d’une baisse de la fréquence. Ces baisses de régime n’auront en pratique pas d’impact significatif en jeu, elles simulent seulement la réaction de la carte dans le pire cas de figure possible.
Températures
Pour ce comparatif, on compare la température maximum relevée au niveau du GPU en jeu et lors du stress-test, mais aussi la température maximale relevée au niveau du PCB, dans la plupart des cas, au niveau des convertisseurs de tension. Les courbes d’évolution de la température sont à retrouver dans l’article dédié à chaque carte.
À la demande des lecteurs, nous présentons côte à côte les résultats obtenus sur la table de benchmark et boîtier fermé. Ce surcroît de travail vaut la peine, puisqu’on voit ainsi que les cartes sont loin de réagir de la même manière à ce changement d’environnement !
Nuisances sonores
Pour finir, nous comparons le niveau de nuisances sonores relevé sur chaque carte en jeu et lors du stress-test. Il faut pourtant bien garder à l’esprit que ces mesures ne reflètent pas la perception subjective du bruit émis, certains bruits étant bien plus désagréables que d’autres. Pour une meilleure appréciation du bruit, nous publions sur la page consacrée à chaque carte le spectre sonore complet.
Nous présentons les valeurs obtenues dans notre chambre anéchoïque, selon que la carte se trouve sur la table de benchmark ou dans le boîtier fermé.
Comme toutes les cartes sont pourvues de la fonction d’arrêt des ventilateurs lorsque la carte n’est pas sollicitée, les mesures au repos sont identiques, nous ne les présentons donc pas.
En résumé
On voit bien, à l’aune de ces différentes mesures, les choix effectués par chaque constructeur, là où on a fait particulièrement attention, et aussi là où on a voulu économiser. Ces trois aspects ne suffisent bien évidemment pas à se faire une idée définitive de chaque carte, mais avec les tests de performance et les articles détaillés consacrés à chaque carte, vous avez toutes les cartes en mains pour un achat en connaissance de cause.
Nvidia GeForce GTX 1080 Ti Founders Edition
Lire nos tests complets de la GeForce GTX 1080 Ti Founders Edition :
– Test : la GeForce GTX 1080 Ti cartonne le haut de gamme
– Test : la GTX 1080 Ti FE sous watercooling, un monstre à 2,1 GHz !
- Performances inégalées
- Rapport performance/prix
- PCB soigné
- GPU bridé par le radiateur
- Ceux qui ont acheté une Titan X vont pleurer
Aorus GeForce GTX 1080 Ti Xtreme Edition 11G
Aorus GTX 1080 Ti Xtreme Gaming 11G
Entre les Windforce, G1 Gaming, ou Xtreme Gaming il n’est pas évident de s’y retrouver dans la gamme des cartes graphiques de Gigabyte.
L’Aorus GTX 1080 Ti Xtreme Gaming 11G est aujourd’hui le fleuron de la marque.
Présentation
L’Aorus GTX 1080 Ti Xtreme Gaming 11 réussit l’exploit d’être encore plus grosse que la Gigabyte GTX 1080 Xtreme Gaming.
Elle pèse la bagatelle de 1,443 kg, sa longueur atteint 29 cm, sa hauteur 13,5 cm et au total, elle est épaisse de 5,5 cm (2,5 slot), dont 0,5 cm à l’arrière à cause de la plaque dorsale.
Sa plaque dorsale ainsi que le refroidissement des VRM ont été redesignés. Le radiateur compte 5 caloducs de 8 mm et un sixième caché de 6 mm, qui traversent des ailettes à la verticale.
Attention au BIOS
L’Aorus Xtreme Gaming réserve une surprise au niveau de sa connectique. Elle possède en effet un port DVI-DL, trois DisplayPort 1.4, et deux HDMI 2.0.
Tous ne sont pas utilisables en même temps, le circuit vidéo de la GTX 1080 Ti ne gérant que six sorties au maximum.
Gigabyte distribue donc deux séries de BIOS. Les BIOS AD activent un port HDMI et le port DVI, alors que les BIOS AH activent les deux ports HDMI – pratique pour utiliser un casque de VR, par exemple.
Composants et alimentation électrique
Le PCB est extrêmement bien rangé, tous les condensateurs et les VRM étant alignés en parfaits rangs d’oignons.
Le GPU est alimenté par six phases réelles, contrôlées par un uP9511, et doublées par un uP1911R pour obtenir les 12 phases annoncées.
Les bobines de ferrite sont des Magic Coils de Foxconn, des composants courants et fiables, qui peuvent cependant se montrer bruyants.
Les modules de GDDR5X sont fournis par Micron (les MT58K256M321-Ja110), ce qui n’est pas surprenant Nvidia impose désormais les puces de RAM à utiliser avec ses GPU. Ces 11 puces sont alimentées par vraies phases distribuées par un uP1666 de uPI Semicoductor.
Consommation et respect des normes
La carte a une limite de puissance très raisonnable de 250 W. Il est possible de l’augmenter via des utilitaires comme MSI Afterburner jusqu’à 350 W environ au maximum.
Nous devons souligner que notre carte de test est un exemplaire exceptionnel. La tension d’alimentation du GPU est inférieure à la moyenne de près de 80 mV. Sa fréquence maximale est normale, en revanche. Nos résultats de performances sont donc représentatifs, mais nos tests de consommation et de températures sont “trop” bons.
Il ne s’agit pourtant pas d’une carte “de presse”, mais bien d’un exemplaire du commerce. Nous avons simplement eu de la chance (pour une fois !).
Malgré une consommation totale importante, la carte respecte parfaitement les normes du PCI-SIG et ne posera aucun souci aux cartes mères.
Système de refroidissement et températures
Le dissipateur est d’une conception inédite, mais très efficace. Premier bon point, la plaque dorsale participe activement au refroidissement. De manière inhabituelle, elle est percée d’un large trou au niveau du GPU. Dans cette ouverture prend place un gros bloc de cuivre, en contact avec le PCB via des pads thermiques et vissé dans le radiateur principal. Grâce à ce bloc, le GPU pourra rester très frais, même lorsque le reste de la backplate dépassera les 80 °C !
Le radiateur principal est une sacrée bestiole. Il se compose d’une base en cuivre est relié à deux blocs d’ailettes par cinq caloducs de 8 mm plus un de 6 mm. Une seconde base, plus modeste vient se placer au-dessus de l’étage d’alimentation GPU.
Aorus a en outre disposé avec grand soin des pads thermiques sur les modules mémoires, les VRM, les condensateurs et les bobines.
La ventilation est assurée par trois ventilateurs de 95 mm “superposés”. Ce système, bizarre au premier abord, a fait ses preuves en minimisant les zones mortes sur dissipateur.Ce système de refroidissement fonctionne remarquablement. L’Aorus GeForce GTX 1080 Ti Xtreme Edition 11G est capable d’atteindre une fréquence boost de 2012 MHz, mais dans une session de 30 min de jeu, elle ne dépasse plus 1911 MHz en pointe et 1873 MHz en moyenne.
La carte est capable de fonctionner beaucoup plus rapidement. Notre exemplaire a tenu 2067 MHz stables. Pour ce faire, il nous a suffi d’augmenter la limite de consommation “Power Target” à 150 % (entre 135 et 150 % suffisent pour atteindre les 350 W maximum) via l’utilitaire MSI Afterburner Extreme. Aucune augmentation de la tension ne fut nécessaire, mais nous avons ajouté un petit overclocking manuel de 50 MHz.
Puisque la plaque dorsale participe au refroidissement, nous avons réalisé nos mesures infrarouges avec. Au préalable nous l’avions percée de trous au-dessus des points chauds sur les VRM ou les modules mémoires.
En jeu, le GPU ne dépasse pas 71 °C dans un boîtier ouvert ou 75 °C boîtier fermé. Le reste des composants demeure aussi à des températures très raisonnables.
En stress-test, le mercure monte sur la mémoire. Toutefois, rien d’alarmant, même dans un boîtier fermé.
Ventilateurs et nuisances sonores
Dans le pire des cas, en jeu, dans un boîtier fermé, les ventilateurs tournent au maximum à 1900 tr/min. Notre sonomètre mesure au maximum 37,6 dBA, ce qui est une très bonne valeur pour une carte consommant pas loin de 300 W. Malheureusement, cette valeur cache un vilain pic dans les aigus à 6 kHz. Il n’est pas dû au sifflement des bobines, comme on pouvait le supposer, mais au ventilateur central !
Conclusion
- Performance du refroidissement
- PCB de qualité
- Look
- Réglages d'OC par défaut
- Encombrement
EVGA GeForce GTX 1080 Ti FTW3 Gaming
EVGA GTX 1080 Ti FTW3 Gaming
À contre-courant de ses concurrents comme Aorus ou Asus, EVGA n’adopte pas un format 2,5 slots sur sa GeForce GTX 1080 Ti mais conserve un radiateur double-slot. Voilà donc une véritable alternative à la Founders Edition de Nvidia, que l’on espère moins chaude, moins bruyante et globalement moins limitée que le modèle de référence !
Présentation
La carte a beau ne pas dépasser d’un second slot PCI, elle présente des dimensions généreuses. Son poids atteint 1,348 kg, sa longueur est de 30,2 cm et sa hauteur 14 cm. Comptez 3,5 cm d’épaisseur, plus 0,5 cm au dos à cause de la backplate.
Cette plaque dorsale fait office de radiateur passif. L’apparence de la carte est flatteuse, même si le capot est en réalité construit dans un plastique imitant l’aluminium.
En observant la carte de côté on voit les deux connecteurs d’alimentation à 8 broches et surtout les ailettes du radiateur à la verticale. On s’aperçoit aussi que le radiateur ne touche pas directement les VRM qui ont leur propre plaque de dissipation.
On observe aussi deux caloducs de 8 mm et trois de 6 mm de diamètre. Un dernier caloduc de 8 mm se cache à l’intérieur.
La connectique est classique : trois DisplayPort, un HDMI et un DVI-DL.
PCB et composants
Jetons un oeil au PCB nu.
Ce qui saute aux yeux, c’est la rangée de 10 bobines des 10 rails d’alimentation du GPU (plutôt 5 phases réelles doublées). On remarque aussi rapidement cet espace vide derrière les bobines. À quoi sert-il ? C’est ici qu’EVGA vient poser le radiateur dédié à ces composants, un caloduc se chargeant de faire le lien (sur l’image de droite, nous avons superposé les images du PCB nu et du radiateur).
L’alimentation du GPU est assurée par un contrôleur ON Semiconductor NPC81274, qui peut piloter jusqu’à 8 phases en les équilibrant de manière dynamique (toutes à fond, toutes partiellement chargées, ou seulement une ou deux, pour les périodes de repos du GPU). Il en contrôle ici cinq, qui sont chacune doublées via une puce NPC81162 de ON Semi également.
Sur chacune des dix phases, EVGA place ensuite deux MOSFET, des AOE6930 de Alpha & Omega Semiconductor. Pourquoi une telle débauche ? Parce qu’ainsi les 5 x 40 A d’origine sont répartis sur 20 x 10 A par MOSFET, ce qui distribue l’énergie plus équitablement, évite la formation de points chauds et optimise le rendement du circuit.
Un total de neuf capteurs de température sont répartis sur la carte. Ils sont pilotés par un microcontrôleur 8 bits à mémoire flash fournit par Sonix. Ces capteurs fonctionnent avec le logiciel EVGA Precision Tool. Pour plus d’informations à ce sujet, nous vous invitons à relire notre test de la EVGA GeForce GTX 1080 FTW2.
Les bobines utilisées par EVGA sont de qualité moyenne, mais elles remplissent parfaitement leur rôle – du reste, beaucoup de concurrents y ont recours, y compris Nvidia via PNY.
Pour la mémoire, on retrouve les modules Micron MT58K256M321-Ja110 de GDDR5X. L’alimentation de la mémoire est confiée à un NPC 81278 de ONSemi qui fournit deux phases.
Enfin, la carte est équipée d’un double BIOS (maître/esclave) ; un interrupteur permet de basculer de l’un à l’autre au besoin.
Consommation et respect des normes
La carte est réglée en usine avec une limite de consommation de 280 W, assez raisonnable. Ce budget de puissance est évidemment complètement consommé durant les phases de jeu ou les tests de torture.
Il est possible de manuellement le régler à 350 W via un outil comme MSI Afterburner. En pratique, la consommation sera moindre, 330 W environ, car la fréquence sera abaissée automatiquement dès que le GPU dépassera sa limite de température.
Le GPU de notre carte de test est inférieur à la moyenne. Il parvient tout de même à tenir 1949 MHz à froid avec 1,062 V. Dès que la température atteint 50 °C, la tension est réduite à 1,012 V en moyenne, voire 1 V par moment.
La carte respecte par ailleurs parfaitement la limite de courant fixée par la norme PCI, en ne pompant que 3 A environ sur le slot de la carte mère, pour 5,5 A maximum.
Système de refroidissement et températures
L’arrière de la carte est couvert par une plaque de renfort très discrète. Cette backplate largement ajourée, est composée de deux parties, qui participent toutes deux au refroidissement des composants.
Le radiateur principal ne touche que le GPU. Le reste des composants est refroidi par une seconde plaque, qui, avec la plaque dorsale, prend le PCB en sandwich. Comme nous l’avons déjà expliqué, les bobines ont même droit à leur caloduc et à leur insert de cuivre. EVGA fait un usage intensif des pads thermiques, placés sur tous les composants critiques.
Le dissipateur est traversé de cinq heatpipes, trois de 8 mm et trois de 6 mm. Remarquez comme les ailettes sont coudées à 90° aux endroits où les VRM et autres viennent appuyer, afin d’augmenter la surface de contact.Les trois ventilateurs mesurent 85 mm de diamètre et comptent 11 pales.
En pratique, ce dissipateur permet à l’EVGA GeForce GTX 1080 Ti FTW3 Gaming de maintenir son GPU à une fréquence d’environ 1860 MHz en jeu (sur un test de 30 minutes). Les premiers instants sont bien effectués à 1974 MHz, mais la chute est forte ensuite.
Les fréquences sont encore plus faibles en mode torture, à cause de la limite de consommation assez basse.
La carte a une marge d’overclocking assez faible. On peut très facilement la maintenir à 1974 MHz de manière stable en jeu : il suffit pour cela de monter la limite de consommation (Power Target) à 120 %. On peut ensuite allez encore plus haut : 2037 MHz stables en jeu dans nos essais. Cela impose malheureusement de pousser les ventilateurs à leur vitesse maximum, avec le bruit très fort associé.
Pour réaliser nos mesures de température par infrarouge, il nous a fallu à nouveau sortir la perceuse, puisque la plaque dorsale participe au refroidissement.
En jeu, dans un boîtier ouvert, nous mesurons 71,4 °C sous le GPU, et aucune température ne dépasse 80 °C. Dans un boîtier fermé, la chaleur est nettement plus forte, avec presque 78 °C pour le GPU et 82 °C pour la GDDR5X. Heureusement, on est encore loin des limites de ces composants, certifiés pour 95 °C.
Quand la carte est torturée, les températures sont en fait plus faibles. Seule la mémoire est très fortement sollicitée, mais encore une fois, sans danger.
Globalement le refroidissement est bon. On peut même le qualifier d’excellent pour un système double-slot ; il n’est pas physiquement possible de faire mieux dans un encombrement aussi restreint.
Ventilateurs et bruit
La différence entre boîtier ouvert ou boîtier fermé est prononcée. Au pire, les ventilateurs tournent à 1900 tr/min environ.
La carte émet 41 dBA en jeu et le spectre sonore est agréablement diffus. Aucun bruit de roulement ou aucun sifflement électronique n’est présent. Lorsqu’on pousse les ventilateurs à 100 % pour atteindre le maximum d’overclocking, le bruit monte à 44 dBA, à la limite de l’acceptable.
Conclusion
- PCB de qualité
- Faible épaisseur
- Potentiel d'overclocking une fois watercoolée
- Overclocking difficile d'origine
KFA2 / Galax GeForce GTX 1080 Ti EXOC
KFA2 / Galax GTX 1080 Ti EXOC
Seulement deux ventilateurs ? Au royaume des GTX 1080 Ti, la KFA2 GeForce GTX 1080 Ti EXOC détonne. Son apparence très sobre, et son radiateur double slot en font une carte bien modeste par rapport aux créations d’Aorus ou Zotac.
Présentation
Le poids de la KFA2 GTX 1080 Ti EXOC surprend : avec seulement 976 g elle fait gagner un demi-kilogramme par rapport à la carte la plus lourde de ce comparatif.
On est aussi surpris par ses faibles dimensions : 27,8 cm de long, 11,5 cm de haut et une épaisseur “double-slot” de 3,5 cm, plus 0,5 cm à l’arrière.
On remarque aussi les deux connecteurs d’alimentation : un à 8 broches, l’autre à 6 broches.
En observant la carte de côté, on voit les ailettes orientées verticalement et on devine un radiateur dédié au VRM.
De l’extérieur, quatre caloducs de 8 mm de diamètre apparaissent. Un cinquième se cache à l’intérieur, nous en reparlerons. La connectique est limitée à trois DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.0. L’équerre PCI est très ajourée.
PCB et alimentation électrique
Oh, un vieil ami ! Le PCB est tout simplement celui de la Founders Edition, il porte même le marquage Nvidia. Voyons s’il y a eu des changements par rapport à la Founders Edition.
Comme sur la FE, c’est un contrôleur uP9511 de UPI Semiconductor qui pilote l’alimentation. Ses huit sorties sont toutes occupées par des convertisseurs LM53603. Mais pourquoi, alors que la carte n’utilise que sept phases ?
L’astuce est simple : une des sept phases alimentant le GPU utilise deux paires de VRM. KFA2 l’utilise pour protéger la carte mère. Sur l’image ci-dessous, voyez les deux paires de VRM. En bleu, ils reçoivent le courant du slot PCI-Express de la carte mère, en jaune du connecteur de l’alimentation. Cette phase mixte peut gérer la répartition et ainsi s’assurer que la carte mère ne soit pas surchargée.
Les autres phases sont équipées de deux VRM, des AOE6930 de Alpha & Omega Semiconductor. C’est une des différences avec le design de référence de Nvidia.
Les puces mémoires GDDR5X sont les mêmes que sur les autres GeForce GTX 1080 Ti, onze Micron MT58K256M321-Ja110.
La GDDR5X est alimentée par deux phases, pilotées par un uP1660, un LM53603 et deux AOE6930.
Au final, la seule modification est le recours à des VRM AOE6930 de Alpha & Omega Semiconductor au lieu de Fairchild D424.
Consommation et respect des normes
Décidément très inspirée du modèle de référence, la KFA2 Galax GeForce GTX 1080 Ti EXOC est bridée par une Power Target de 250 W. Il est possible de relever cette limite jusqu’à 300 W, mais alors la carte butte rapidement contre la limite de température de 80 °C et ne consommera guère plus que 287 W.
La puce de notre carte de test était moyenne et demandait 0,975 V pour atteindre 1772 MHz.
La carte ne tire que 4,4 A au maximum sur le port PCI-Express, bien en deçà de la limite autorisée.
Système de refroidissement et températures
La plaque dorsale ne participe pas au refroidissement, mais elle est généreusement ajourée. Le dissipateur en lui est composé d’une base en cuivre traversée par quatre caloducs de 8 mm de diamètre, plus un court caloduc de 6 mm. Une base secondaire est prévue pour les VRM. Les transistors, les bobines et les condensateurs sont tous généreusement couverts de pads thermiques pour un refroidissement optimal.
Sans surprise vu ses limites, la KFA2 GeForce GTX 1080 Ti EXOC démarre à 1845 MHz à froid, mais elle ne tient pas cette fréquence et descend à 1772 MHz à long terme.
L’overclocking est possible. En relevant la limite Power Target à 116 % et la vitesse des ventilateurs à 70 %, nous avons pu atteindre 1845 MHz de manière stable.
Nous avons réalisé nos mesures infrarouges sans la backplate. La température de la carte est très homogène. En boîtier fermé et en jeu, le GPU dépasse à peine 80 °C quand la mémoire atteint 83 °C. Ce sont de bons résultats.
En stress-test, le GPU refroidit mais la mémoire s’échauffe. Toutefois, même les 90 °C relevés au point le plus chaud ne posent pas de danger sur la fiabilité à long terme de la carte.
Le système de refroidissement est donc parfaitement dimensionné… pour 250 W. Il ne laisse pas vraiment de marge d’overclocking.
Ventilateurs et nuisances sonores
Les ventilateurs tournent relativement lentement même à pleine charge. En revanche, leur démarrage est assez chaotique.
Notre sonomètre enregistre 38,4 dBA ce qui est bon, surtout pour un design double-slot. Cependant, rappelons qu’il s’agit d’une mesure boîtier ouvert et qu’elle serait d’environ 40,9 dBA dans un boîtier fermé – toutes choses égales par ailleurs. On remarque aussi à l’oreille des bruits légers de vibration et du moteur, peu gênants, mais pas inaudibles.
Conclusion
- Faible encombrement
- Bon refroidissement
- Silence de fonctionnement
- Performances
- Overclocking impossible
MSI GeForce GTX 1080 Ti Gaming X 11G
Lire le test complet de la MSI GTX 1080 Ti Gaming X 11G :
– Test : MSI GTX 1080 Ti Gaming X 11G, du lourd !
- Silence
- Puissance
- Refroidissement
- Poids
- Epaisseur
- Dissipation de la phase mémoire
Zotac GeForce GTX 1080 Ti Amp! Extreme Edition
Zotac GeForce GTX 1080 Ti Amp! Extreme Edition
Le succès de Zotac depuis 10 ans s’explique non seulement par ses prix souvent les plus bas du marché, mais aussi par l’existence de modèles très haut de gamme de qualité, dont la Zotac GTX 1080 Ti Amp! Extreme Edition est la dernière représentante en date.
Présentation
Cette carte est énorme, tout simplement. Flanquée de trois ventilateurs, elle culmine à 31 cm de longueur, 13 cm de hauteur et 5,3 cm d’épaisseur. Son poids ? 1,568 kg !
Le capot fait principalement appel au plastique, mais dans une finition soignée. La plaque dorsale ne participe toujours pas au refroidissement, mais elle est recourbée sur l’arrière et le haut de la carte.
Sur le haut de la carte, on distingue un logo Zotac illuminé et deux connecteurs d’alimentation à 8 broches.
Les ailettes du radiateur sont alignées à la verticale. Les VRM ne semblent pas couverts par le radiateur principal, mais par une simple bande d’aluminium. Nous verrons tout à l’heure si cela suffit à les refroidir correctement.
Par l’arrière on voit deux heatpipes de 8 mm et trois de 6 mm. Un quatrième 6 mm reste caché à l’intérieur. La connectique comprend trois DisplayPort 1.4, un HDMI 2.0 et un DVI-DL.
Composants et alimentation électrique
Au premier regard sur le PCB, le nombre de bobines surprend. Il est pourtant vrai que Zotac annonce fièrement 16 phases d’alimentation pour le GPU. C’est bien sûr un abus de langage, puisqu’il n’y a que huit phases doublées. Il y a bien, toutefois, 16 convertisseurs de tensions.
La hauteur de la carte ne suffit à caser que 14 bobines, la dernière phase se retrouve reléguée à l’arrière du PCB.
Le contrôleur PWM est encore un uP9511, associé au uP1961 pour dédoubler les phases.
La mémoire est la même GDDR5X Micron que sur les autres GTX 1080 Ti. Zotac est toutefois le premier constructeur à overclocker d’usine ces modules, jusqu’à 1400 MHz. L’alimentation de la mémoire utilise deux phases gérées par un uP1660.
Consommation et respect des normes
La carte est réglée d’origine avec une limite de consommation élevée : 300 W. Il est possible de la monter encore à 330 W. Au-delà, il n’y a aucun gain significatif à espérer.
Le GPU de notre carte de test n’est pas exceptionnel, mais nous avons réussi à le pousser juste au-dessus de 2 GHz avec 1,062 V.
La carte pompe au pire 4,8 A sur le port PCI-Express de la carte mère, ce qui est bien dans la norme.
Système de refroidissement et températures
La plaque dorsale ne refroidit pas composants. Elle est simplement ajourée de grandes ouvertures qui devraient au moins laisser l’air frais circuler sur le PCB.
Le dissipateur est un mastodonte d’aluminium et de cuivre. La base en cuivre est en contact avec le GPU. Elle est entourée d’un cadre en aluminium touchant les puces mémoires ainsi que l’alimentation de la mémoire.
L’alimentation du GPU, bizarrement, ne bénéficie pas du gros radiateur. Les convertisseurs de tensions sont surmontés de leur propre petite plaque d’aluminium.
Les trois ventilateurs mesurent 85 mm de diamètre et sont conçus pour maximiser le débit avec leurs 9 pales à forte incidence.
Grâce à la Power Target généreuse, la carte peut maintenir sa fréquence à 1974 MHz pendant notre test de 30 minutes en jeu. La stabilité est exemplaire.
Du coup, la marge d’overclocking n’est pas énorme. En repoussant la limite de consommation, puis en overclockant manuellement de 50 MHz et en accélérant les ventilateurs au prix d’un bruit très présent, nous avons pu jouer à 2050 MHz voire 2067 MHz !
Notre caméra infrarouge relève 73,7 °C sous le socket GPU en jeu et 75,5 °C boîtier fermé, des températures tout à fait acceptables. Le reste des composants est bien refroidi également. Le point le plus chaud est situé dans les VRM dédiés au GPU.
Au pire, en stress test et boîtier fermé, ces VRM atteignent 91,8 °C. Ces températures restent acceptables pour ces composants, mais elles montrent bien que le petit radiateur réservé aux VRM n’est pas une solution optimale.
Ventilateurs et nuisances sonores
Les ventilateurs de précédente Zotac GTX 1080 Amp! Extreme Edition nous avaient posé problème. Ils étaient incapables de tourner à moins de 650 tr/min et passaient donc leur temps à s’arrêter puis redémarrer, puis s’arrêter, puis redémarrer durant la phase de chauffe de la carte.
Zotac utilise toujours les mêmes ventilateurs sur la GTX 1080 Ti Amp! Extreme Edition, mais avec une parade : dès que la carte atteint 50 °C, elle maintient ses ventilateurs allumés, au minimum à 800 tr/min. C’est uniquement lorsque la température redescend sous les 49 °C que les ventilateurs s’arrêtent.
Le niveau sonore global de la carte en jeu est de 38,5 dBA, ce qui est faible pour une carte aussi gourmande et rapide, mais cette mesure brute cache quelques subtilités.
Par exemple, nous avons aussi enregistré le spectre sonore pendant les phases d’accélération des ventilateurs. Il est frappant de voir que les basses fréquences sont presque les seules présentes. On remarque aussi un pic entre 8,2 kHz et 16 kHz. D’habitude, les MOSFET sont audibles vers 16 kHz. Pourquoi plus bas ici ? Notre hypothèse est que Zotac utilise des MOSFET moins performants, dont la fréquence de fonctionnement est inférieure, et qui créent donc des harmoniques plus basses et plus audibles.
Conclusion
- Fréquence de base elevée
- Performances
- Réserve d'overclocking
- Finition
- Encombrement !
- Mauvais refroidissement des VRM
- Bruits de bobines
MSI GTX 1080 Ti Lightning
Lire le test complet de la carte sur cette page :
– Overclocking : la MSI GTX 1080 Ti Lightning Z sous air, eau et azote !
– Test MSI GTX 1080 Ti Lightning : la meilleure du moment
- Haute fréquence Boost
- Excellent refroidissement
- Ventilateurs silencieux
- Effets RGB réussis
- Prix élevé
- Poids élevé
- Gestion du démarrage des ventilateurs
Asus GTX 1080 Ti Poseidon Platinum
Lire le test complet de la carte :
– Test : Asus GTX 1080 Ti Poseidon Platinum, du watAIRcooling !
- Flexible pour l'OC
- Système de refroidissement air-eau acceptable
- Connecteurs pour ventilateurs externes
- Connexion RGB Aura
- Réduit beaucoup le débit d'eau
- Tarif très élevé
- Bruit de roulement en basse fréquence
- Caloducs de qualité moyenne
Palit GTX 1080 Ti Super Jetstream
La Geforce GTX 1080 Ti Super Jetstream de Palit est moins haut de gamme que la Rock Premium Edition, mais son PCB est identique. Seul le dissipateur se voit privé des ventilateurs Vortex. Reste à savoir si ce détail va l’handicaper ou si cette carte reste performante dans tous les domaines.
Première remarque : la carte est compacte en longueur et en largeur, mais pas en épaisseur, puisqu’elle dépassera les deux slots PCI.
Présentation
Le bundle de la carte est plutôt léger : quelques CD et un adaptateur 8 broches pour l’alimentation. La carte fait 28,6 cm de long sur 12,5 cm de large, pour une épaisseur de 5,5 cm. Et elle reste plutôt légère : 1329 grammes. La carte est plutôt classique à première vue, avec des couleurs sobres, mais un logo RGB que l’on pourra configurer par voie logicielle.
Détails du PCB et alimentation
On compte un total de 6 phases doublées pour le GPU et 2 phases non doublées pour la mémoire. Les phases du GPU sont réparties en deux lignes parallèles à droite de la carte, une disposition peu commune. Les deux phases mémoire sont juste en haut du GPU.
Consommation et respect des normes
La carte est réglée par défaut à 300 W, et on pourra augmenter ce Power Target à 350 W pour les plus aventureux. Par défaut, elle consomme plus de 300 W, et jusqu’à 334 W en overclocking maximal (augmentation du PT).
La tension du GPU commence à 1,05 V et se stabilise à 1,012 V après quelques minutes de chauffe.
Aucun risque du côté de la carte mère, la carte restant dans les normes PCI SIG, mais elle se sert tout de même abondamment, comme presque toutes les 1080 Ti.
Voici les graphiques de consommation sur le temps pour les plus curieux :
Dissipateur
Palit a apporté de nombreux et importants changement dans la conception de ses dissipateurs (et nos tests n’y sont pas étrangers !). Ici, on se retrouve avec un bon gros bloc avec des ailettes horizontales, une plaque arrière qui participe à la dissipation via des pads thermiques sur les zones des VRM. On trouve un dissipateur annexe juste pour l’étage d’alimentation… On compte 2 caloducs de 8 mm, un de 6 mm et deux de 4 mm. La base de contact avec le GPU est en cuivre. Les deux ventilateurs font 10 cm de diamètre, avec 15 pales.
Températures et fréquences
Côté overclocking, nous sommes tombés sur un GPU assez moyen, qui est monté à 2000 MHz seulement, malgré la consommation élevée de la carte dont le PT est réglé à 300 W. D’autres cartes peuvent aller plus loin, tout dépend si vous êtes chanceux ou pas !
Etat de départ | Etat stabilisé | |
---|---|---|
Config ouverte | ||
Température | 40 °C | 73-74 °C |
Fréquence | 1962 MHz | 1898 MHz |
Température ambiante | 22 °C | 22 °C |
Config fermée | ||
Température | 42 °C | 76 °C |
Fréquence | 1962 MHz | 1872 – 1885 MHz |
Température ambiante | 25°C | 42°C |
OC (boîtier ouvert) | ||
Température (ventilateur à 2500 tpm) | 28 °C | 57 °C |
Fréquence | 2012 MHz | 2000 MHz |
Température ambiante | 22°C | 22°C |
Rien à signaler du côté de ces courbes, le comportement de la carte est on ne peut plus classique.
Les températures des composants restent étonnamment homogènes, notamment pour les VRM. C’est assez excellent de ce côté, rien à redire. Notez que le petit composant qui chauffe un peu plus juste au dessus du point de mesure mémoire, est une diode : aucun risque, selon nous.
Ventilateurs et nuisances sonores
Les ventilateurs s’allument quand le GPU dépasse les 60°C et restent assez calmes autours de 1500 tpm.
Résumé des chiffres | |
---|---|
Config ouverte : maximum | 1495 tpm |
Config ouverte : moyenne | 1471 tpm |
Config fermée : maximum | 1611 tpm |
Config fermée : moyenne | 1589 tpm |
Bruit maximal | 40,3 dB(A) |
Bruit moyen | 39.8 dB(A) |
Bruit au repos | 0 dB(A) |
La carte dépasse les 40,3 dB : rien de catastrophique, mais d’autres cartes concurrentes sont nettement plus silencieuses.
Conclusion
- Pas trop longue ni large
- Bon refroidissement des VRM
- Un peu bruyante
- Cible de puissance trop élevée (Power Target)
- Consommation
KFA2 GTX 1080 Ti HoF (Hall of Fame)
Cette KFA2 GeForce GTX 1080 Ti HOF (Hall Of Fame) est la carte de luxe du fabricant, et forcément, son packaging est plutôt soigné, tout comme son bundle. On y trouve même des gants pour manipuler le bijou.
Présentation
Parmi les accessoires, on compte de nombreux câbles d’adaptation pour brancher les trois connecteurs 8 broches de la carte. Pas de DVD cette fois, on trouve plutôt une clé USB, qui contient notamment le logiciel pour piloter l’écran LCD intégré à la carte.
La carte est lourde et massive : 1,689 kg, 31,8 cm de long, 14,5 cm de large, et 5,4 cm d’épaisseur. Elle occupera donc plus de deux slots PCI. Le cache du radiateur est en plastique, mais sa couleur blanche devrait plaire à certains. La plaque arrière est en aluminium brossé.
L’écran affiche une définition assez grossière, mais suffisante pour afficher le logo, les températures, ou même le calendrier et d’autres informations, grâce au logiciel fournit avec la carte.
Les lamelles du dissipateur sont orientées à la verticale, ce qui va évacuer la totalité de l’air chaud dans le boîtier du PC, qui devra donc être bien ventilé.
PCB et alimentation
On remarque tout de suite un nombre très important de bobines et de condensateurs, pour un étage d’alimentation très chargé. Le marketing annonce 16 phases pour le GPU, mais il y a en fait 8 phases réelles, chacune dédoublée (deux convertisseurs de tension en parallèle pour chaque phase). On compte aussi trois phases pour la mémoire, à gauche de la rangé des 8 phases GPU.
L’arrière du PCB montre bien l’alignement des composants, conçu ici pour faciliter leur refroidissement secondaire par la plaque arrière (voir plus bas).
Consommation
Le fabricant a choisi le juste milieu en termes de puissance. La cible de puissance (Power Target) est fixée à 275 W, et il est possible de l’augmenter à 350 W par voie logicielle, de quoi assurer de l’overclocking, si vous tombez sur le bon GPU.
Notre GPU se stabilise à 1,05 V après quelques minutes de chauffe.
Voici les consommations sur le temps, dont les variations sont assez prononcées, mais sans danger aucun.
Du côté de la carte mère, les normes sont respectées, la carte consomme même relativement peu sur le slot PCIe, moins que ses concurrentes.
Dissipateur
La plaque arrière participe à la dissipation de l’ensemble de l’étage d’alimentation via des pads thermiques.
La dissipation des VRM n’est pas directement prise en charge par le radiateur principal, ce qui va forcément perdre en efficacité. Nous sommes ici en présence d’une plaque de refroidissement frontale, sous le radiateur principal, qui va profiter du flux d’air des ventilateurs, mais pas des ailettes de refroidissement. Notez que cette plaque ne touche pas les phases d’alimentation mémoire, uniquement dissipées par la plaque arrière.
Pour le GPU en revanche, on est en présence d’un énorme dissipateur en cuivre, avec quatre caloducs de 8 mm et un de 6 mm. Le tout est surmonté de trois ventilateurs 90 mm à 9 pales, dont la gestion de la vitesse est perfectible (voir plus bas).
Fréquences
Les fréquences finales du GPU dépendent tout d’abord de sa qualité. Certaines cartes seront donc plus rapides, d’autres moins. Nous sommes tombés sur un modèle qui monte à 1974 MHz, puis se stabilise à 1936 MHz à plus haute température. C’est plutôt pas mal pour une carte dans un boîtier fermé, surtout que la carte tient les 1747 MHz en test de torture !
Overclocking
Voilà une idée de ce que l’on peut obtenir avec cette carte (dépendant de notre GPU évidemment). Pour overclocker la carte, monter le Power Target est fortement conseillé, au prix d’une forte augmentation de la consommation.
Réglage d’horloge | Power Target | Réglage tension | Fréquence Boost constatée (moyenne) | Tension constatée | Consommation |
---|---|---|---|---|---|
Aucun | 100% | Standard | 1936 MHz | 1,050 V | 278.2 W |
Aucun | 100% | Maximum | 1962 MHz | 1,062 V | 287.8 W |
+30 MHz | 128% | Maximum | 2067 MHz | 1,075 V | 343,9 W |
Encore une fois, tout dépendra du GPU, mais nous avons obtenu ces fréquences moyennes avec une température de 65°C en jeu. Pour la mémoire, il faut plus de patience pour trouver des réglages vraiment stables. Nous avons pu l’augmenter de 300 à 350 MHz dans les jeux les plus exigeants comme Witcher 3 ou Metro LL.
Analyses infra-rouge
Notez que ces températures sont prises sans la plaque arrière de refroidissement. Les VRM seront donc un peu moins chaud avec cette plaque installée, surtout du côté des VRM mémoire, qui ne sont dissipés que par la plaque arrière. Ici, les températures restent acceptables, seule la température du module mémoire le plus chaud, à côté de VRM mémoire, est un peu limite. Quoi qu’il en soit, il n’y a rien de dangereux, les modules de RAM ayant une limite de température de 95°C, il reste de la marge.
Sur cette superposition, vous pouvez voir que les VRM mémoire ne sont pas dissipés par la plaque frontale. Ce sera la plaque arrière qui prendra le relais dans une dissipation passive qui restera limitée.
Ventilation et bruit
Les ventilateurs commencent à tourner à 50°C, mais jusqu’à 60°C, leur vitesse est géré par une pulsation ON-OFF, avant de tourner plus normalement à partir de 60°C. Ce mode de pulsation rajoute un peu de bruit, mais rien de bien gênant.
Les ventilateurs tournent nettement plus vite dans un boîtier fermé, mais ils ne font pas beaucoup plus de bruit : 40,4 dB, c’est audible, mais raisonnable. Dans une configuration ouverte, il sont à 38,7 dB.
Conclusion
- Charmante avec son écran LCD
- Rapide
- Marge pour l'overclocking
- Bundle généreux
- Prix contenu
- Un peu grande
- Troisième connecteur 8 broches superflu
- VRM mémoire chauffant le module RAM le plus proche
Asus GTX 1080 Ti ROG Strix OC
Après une version Poseidon Platinum qui ne nous avait pas entièrement convaincus, Asus revient aux fondamentaux avec la ROG Strix GeForce GTX 1080 Ti OC, une carte haut de gamme sans heatpipe de watercooling, mais avec un véritable bloc de refroidissement.
Cette carte reprend le PCB de la carte hybride ROG Poseidon Platinum avec de légers changements au niveau des condensateurs. Ici, le système de refroidissement Strix utilise de manière optimale la surface à disposition en reprenant les lignes classiques de la série tout en y apportant quelques améliorations.
Le système DirectCU a en effet été revu et nous incluons ici le schéma éclaté de la carte fourni à la presse. Nous reviendrons bien sûr en détail sur certains aspects.
Présentation
La ROG Strix GeForce GTX 1080 Ti OC est une carte plutôt imposante, cela saute aux yeux au déballage. Dans la boite, on retrouve les accessoires de base à savoir DVD, notice d’utilisation et adaptateur à 8 broches.
La carte mesure 30 cm de long pour 12,5 cm de haut et 4,8 cm d’épaisseur (envergure de 2,5 slots, avec plaque arrière qui dépasse de 5 mm) et pèse 1263 grammes.
A l’avant, ce sont les trois ventilateurs de 9 cm de diamètre qui attirent l’attention. La coque de refroidissement en plastique noir est des plus classiques, bien construite, mais sans originalité ou application de couleur. Mais les effets LED devraient suffire.
La plaque arrière porte le logo ROG rétroéclairé. Les deux connecteurs d’alimentation 8 broches sont orientés vers le sommet de la carte, lequel est aussi pourvu du même logo rétroéclairé. Ces illuminations sont naturellement réglables avec le logiciel fourni.
On voit aussi que les lamelles du radiateur sont orientées à la verticale, la carte réchauffera donc la carte mère.
La connectique de l’équerre est classique à savoir deux connecteurs DisplayPort, deux HDMI bien pratiques pour la VR et un port Dual Link DVI qui commence un peu à dater. Sur la face opposée, on retrouve deux connecteurs d’alimentation pour ventilateurs et un pour gérer un éclairage LED.
Les specs
On inclut ici simplement une copie d’écran de GPU-Z qui résume les données les plus importantes de la carte. On reviendra bien sûr en détail sur les fréquences véritables de la carte qui relativisent grandement ces données officielles :
PCB et alimentation
Le PCB de la carte a été réalisé par Asus lui-même. Les deux connecteurs d’alimentation sont accompagnés de bobines pour lisser d’éventuels pics de tension à l’entrée de la carte.
L’alimentation se compose de 5+2 phases. Les cinq phases du GPU sont cependant doublées : chaque phase possède deux régulateurs de tension travaillant en parallèle. Les phases mémoire se trouvent en haut à gauche de la carte.
Sur la face arrière du PCB généralement bien ordonné se trouve le contrôleur PWM de la mémoire.
Consommation
La consommation en jeu se situe pile poil au niveau fixé par Asus dans le BIOS comme cible de puissance (Power Target) : 275 W. En test de torture, la consommation baisse même légèrement. Si on relève le Power Target au maximum, la carte n’exploite pas tout le potentiel de courant qui lui est proposé ce qui signifie que c’est alors la tension qui devient le facteur limitant.
L’enregistrement de l’évolution de la tension en jeu et test de torture donne le graphique suivant, extrêmement régulier :
En tirant seulement 3,2 A sur le slot de la carte mère en test de torture et 2,6 A en jeu, la carte se place bien en dessous des 5,5 A maximum recommandés par la norme PCI SIG.
Dissipateur
Le système de refroidissement est équipé d’une plaque de stabilisation-refroidissement placée entre le PCB et le radiateur. Dommage qu’Asus n’ait pas directement intégré cette plaque au reste du bloc de refroidissement, ce qui aurait permis un meilleur refroidissement des VRM et de la mémoire. On soupçonne que le large et épais pad au niveau des VRM a été ajouté après coup afin de limiter la concentration de chaleur à ce point particulièrement chaud.
La plaque arrière ne participe pas au refroidissement et a une fonction purement esthétique puisqu’elle porte le logo ROG rétroéclairé.
Le bloc de refroidissement nickelé est surmonté de six caloducs en matériaux composites nickelés et d’une épaisseur de 6 mm. Leur large courbure permet une meilleure transmission de la chaleur vers le radiateur aux lamelles en aluminium orientées à la verticale. Les trois ventilateurs de 9 cm de diamètre possèdent 11 pales et s’arrêtent lorsque la carte est au repos.
Fréquences et overclocking
L’overclocking par air est plutôt limité, puisque malgré des ventilateurs poussés au maximum à 3500 tpm, nous ne sommes pas parvenus à atteindre les 2,1 GHz. Il y a bien sur la loterie de la qualité des chips, mais il ne faut pas trop espérer de record avec cette carte à air. On a aussi pu overclocker la mémoire, mais attention aux températures qui deviennent vite préoccupantes, particulièrement boitier fermé !
Ci-dessous le tableau récapitulatif des fréquences et températures obtenues :
Etat de départ | Etat stabilisé | |
---|---|---|
Config ouverte | ||
Température | 39 °C | 70 °C |
Fréquence | 1962 MHz | 1873 – 1887 MHz |
Température ambiante | 22 °C | 22 °C |
Config fermée | ||
Température | 41 °C | 73 °C |
Fréquence | 1936 MHz | 1860 – 1873 MHz |
Température ambiante | 25°C | 41°C |
OC (boîtier ouvert) | ||
Température (ventilateur à 2500 tpm) | 28 °C | 63 °C |
Fréquence | 2012 MHz | 2055 MHz |
Température ambiante | 22°C | 22°C |
Températures
Voici les graphiques d’évolution des températures et de la tension pendant la phase d’échauffement en jeu et en test de torture. Dans les deux cas, fréquence et température sont très réguliers :
Passons maintenant à l’analyse de la température des composants sur le PCB à l’aide de nos images infrarouges. On voit que ça chauffe au niveau des VRM et que la chaleur a tendance à migrer vers les modules mémoire voisins. Avec un refroidissement plus élaboré des VRM, cela aurait pu être évité.
Ventilation et bruit
La courbe d’évolution de la vitesse de rotation des ventilateurs est relativement classique et optimisée pour limiter les nuisances sonores. L’hystérèse n’est pas parfaite, mais elle ne se montre pas non plus particulièrement gênante.
Même chose en test de torture, on remarque que les ventilateurs tournent légèrement moins vite en raison de la consommation moindre.
Voici le récapitulatif du comportement des ventilateurs dans différentes situations et les nuisances sonores corollaires :
Résumé des chiffres | |
---|---|
Config ouverte : maximum | 1715 tpm |
Config ouverte : moyenne | 1702 tpm |
Config fermée : maximum | 1884 tpm |
Config fermée : moyenne | 1874 tpm |
Bruit maximal | 39,0 dB(A) |
Bruit moyen | 38.8 dB(A) |
Bruit au repos | 0 dB(A) |
Le bruit engendré par la carte provient principalement du brassage de l’air, même si on perçoit aussi des bruits de moteurs aux environs de 1 KHz. Comme les ventilateurs tournent à des vitesses différentes, on a parfois l’impression d’entendre une oscillation, ce qui peut devenir plutôt gênant. Les bobines sur notre exemplaire n’étaient pas audibles. Ci-dessous, le graphique détaillé du spectre sonore :
Conclusion
- Power Target bien réglé
- Relativement légère
- Silence
- Connecteurs pour ventilos externes syncrhonisés
- Prix élevé
- Overclocking peu élevé
- Ventilos irréguliers
- VRM un peu chauds
MSI GTX 1080 Ti Gaming X Trio
Toujours plus longue, plus lourde… et c’est tout ? Au premier abord, c’est la logique que semble suivre la GeForce GTX 1080 Ti Gaming X Trio de MSI, qui se place en pole position en termes de dimensions et de poids. Alors est-ce-que l’ajout d’un troisième ventilateur saura faire la différence ? C’est ce que nous allons voir.
Prenez une MSI GeForce GTX 1080 Ti Gaming X, agrandissez le radiateur de sorte qu’il y ait la place pour trois ventilateurs, adaptez le PCB en conséquence en choisissant cette fois de refroidir directement les convertisseurs de tension, et vous obtenez une Gaming X Trio, qui vient se placer dans le portfolio entre la Gaming X et les Lightning X et Z.
Pour la première fois, MSI renonce au design habituel avec plaque de maintien intégrale en sandwich et introduit un second bloc de refroidissement dédié aux VRM GPU. On verra plus tard ce que cela implique au niveau des températures.
Comme d’habitude, l’article se concentre sur la qualité de fabrication de la carte et pas sa performance dans les jeux qui dépend grandement de la qualité du chip embarqué, et que personne ne peut prévoir à l’avance. Les résultats en jeux sont consultables dans la partie dédiée.
Présentation
Dans la boite, on retrouve le DVD habituel, la notice d’utilisation, un adaptateur à 8 broches, et un pied VGA pour soutenir la carte, dont le poids pourrait sinon faire plier le slot de la carte mère. Mais commençons par une présentation en quelques chiffres :
Dimensions, connecteurs | |
---|---|
Longueur : | 33,0 cm (de l’extrémité du refroidisseur à l’équerre PCI) |
Largueur : | 13,5 cm (de l’extrémité de la fente PCIe au sommet du refroidisseur) |
Épaisseur : | 4,5 cm (format 2,5 slot) 0,5 cm (dépassement de la plaque arrière du PCB) |
Poids : | 1483 grammes |
Sorties : | 2x DisplayPort 1.4 2x HDMI 2.0 1x Dual Link DVI-I |
Autres connecteurs : | 2x connecteurs SLI |
Alimentation électrique : | 2x connecteurs 8 broches PCI-Express |
MSI a choisi de faire dans le classique puisque la coque du système de refroidissement est en plastique noir mat de bonne facture, mais qui ne la différencie guère de la concurrence elle aussi de noir vêtue. Le rouge vif, caractéristique jusqu’à présent des cartes MSI, n’est visible que dans certains détails, et seul l’éclairage RGB met un peu de couleur dans cette carte sinon assez austère.
La plaque arrière, qui ne participe pas au refroidissement, est pourvue d’un logo et de bords rétroéclairés. Les deux connecteurs d’alimentation à 8 broches sont orientés à 180°. Le logo sur le dessus de la carte est lui aussi rétroéclairé et on peut personnaliser sa couleur à l’aide du logiciel fourni.
Les lamelles du radiateur sont orientées à la verticale, ce qui dirige donc le flux d’air chaud vers la carte mère.
Les sorties ne réservent pas de surprise : deux DisplayPort et deux HDMI, pratiques pour jouer en VR. On retrouve aussi une sortie DVI Dual Link pour la compatibilité, mais qui commence à dater.
Les specs
Plutôt que de paraphraser inutilement, on inclut ici simplement une copie d’écran de GPU-Z qui résume les données les plus importantes de la carte. On reviendra bien sûr en détail sur les fréquences de Boost effectives qui relativisent ces données théoriques :
PCB et alimentation
Le PCB multicouches de la carte MSI est plutôt original et est conçu pour répondre adéquatement aux contraintes thermiques importantes. Ce PCB MSI est la 6ème version et reprend globalement le design de la version n° 2 que l’on retrouve sur la GTX 1080 Ti Gaming X classique. La position des trous a été revue et ici et là, on a déplacé quelques composants pour s’adapter au nouveau refroidisseur.
Le GPU est alimenté par huit vraies phases, gérées par un contrôleur PWM NCP81274 de ON Semiconductor. Sur chaque phase, un driver 53603 dirige les MOSFET. La mémoire possède elle deux phases.
La carte se ravitaille en courant via deux connecteurs d’alimentation PCIe à 8 broches. A leur entrée se trouvent des bobines pour lisser des pics éventuels de tension et des points de mesure directe de la tension.
Système de refroidissement
La nouveauté sur cette carte MSI vient du raccourcissement de la plaque placée en « sandwich » entre le PCB et le radiateur et qui sert à stabiliser l’ensemble. Ce nouveau cadre laisse la place au niveau des VRM GPU à un bloc de refroidissement véritable en contact avec le radiateur. Par contre, les VRM mémoire restent sous le cadre de maintien.
Le système de refroidissement en quelques infos | |
---|---|
Type de refroidissement | Refroidissement par air |
Bloc de refroidissement | Nickelés, l’un au-dessus du GPU, un second sur les VRM du GPU |
Ailettes | En aluminium, à la verticale, peu espacées. |
Caloducs | 2x 8mm, 4x 6 mm, nickelés |
Refroidissement des VRM | VRM GPU refroidies par un bloc dédié VRM mémoire refroidies via le cadre de maintien Seuls les MOSFET sont refroidis |
Refroidissement de la mémoire | Via le cadre de maintien et indirectement via le bloc de refroidissement du GPU |
Ventilateurs | 2x ventilateurs de 10 cm (pâles de 9,7 cm) 1x ventilateur de 9 cm (pâles de 8,5 cm) 14 pâles Arrêt des ventilateurs au repos |
Plaque arrière | En aluminium, de couleur noire, ne sert pas à la dissipation, Rétroéclairage RBG |
La plaque arrière ne participe pas au refroidissement et se démarque surtout par son éclairage RGB. Nous avons expliqué à notre ingénieur MSI de passage l’intérêt de l’application de pads thermiques à ce niveau.
Le cadre de maintien emmagasine la chaleur des modules mémoire et la transmet via des pads thermiques au bloc de refroidissement GPU.
Les VRM mémoire sont aussi refroidies par ce cadre. MSI a logé pas moins de six caloducs nickelés en métaux composites, et donc les larges courbures permettent un meilleur passage de la chaleur. Cela combiné à un diamètre réduit des caloducs augmente la performance de refroidissement.
Consommation
La consommation en jeu respecte scrupuleusement le Power Target fixé dans le BIOS par MSI à 285 W. En test de torture, on est même un peu en dessous. En augmentant le Power Target au maximum, la carte reste avec 320 W en dessous de la limite absolue fixée à 330 W. La carte est donc à ce moment limitée seulement par la tension et plus par le Power Target.
Voici le graphique de l’évolution de la tension en jeu et test de torture aux réglages d’usine :
En tirant au maximum 0,6 A sur le slot de la carte mère en test de torture ou en jeu, la carte se place bien en dessous des 5,5 A maximum recommandés par la norme PCI SIG. MSI a donc choisi de se ravitailler la carte exclusivement ou presque via les connecteurs d’alimentation externes. Une sage décision.
Fréquences et overclocking
L’overclocking par air est modéré : même si on pousse les ventilateurs à 2500 tpm, leur maximum, on n’est pas parvenu à atteindre les 2,1 GHz. Il y a bien sur la loterie de la qualité des chips, mais il est en général très difficile d’atteindre les 2,1 GHz par air et surtout de pouvoir les maintenir boitier fermé. La mémoire se laisse aussi légèrement overclocker, mais attention aux températures qui deviennent vite préoccupantes !
Voici le tableau récapitulatif des fréquences et températures obtenues en début et fin de test dans différents scénarios :
Début de test | Fin de test | |
---|---|---|
Sur table de benchmark | ||
Température GPU | 39 °C | 66 °C |
Fréquence GPU | 1974 MHz | 1911-1923 MHz |
Température de la pièce | 22 °C | 22 °C |
Boitier fermé | ||
Température GPU | 40 °C | 73 °C |
Fréquence GPU | 1974 MHz | 1898-1911 MHz |
Température au sein du boitier | 22°C | 40°C |
Overclocking (sur table de benchmark) | ||
Température GPU (à 2530 tpm) | 28°C | 63 °C |
Fréquence GPU | 2068 MHz | 2055 MHz |
Température de la pièce | 22°C | 22°C |
Températures
Voici les graphiques d’évolution des températures et de la fréquence pendant les 15 premières minutes d’échauffement en jeu et en test de torture.
Pour finir, analysons les températures à la surface du PCB dans différents cas de figure. Pour mieux comprendre, nous montrons tout d’abord la phase d’échauffement puis de refroidissement.
Échauffement et refroidissement
Nous plaçons nos points de mesure sur le GPU, quelques modules mémoire, les VRM du GPU (en ligne à gauche) et les VRM mémoire (en haut, légèrement à gauche). Ce qui nous intéresse par la suite, c’est la manière dont la température se répartit et migre d’un point à l’autre.
En phase de refroidissement, on voit ainsi que le GPU absorbe la chaleur autour de lui.
Après 30 min de fonctionnement
On voit que les VRM de la mémoire chauffent fortement et que la chaleur se déplace vers les modules mémoires adjacents. Cela est dû en partie au fait que les modules mémoire et les VRM mémoire ne sont toujours pas inclus dans le refroidissement principal et doivent se contenter d’une plaque isolée du radiateur. Nous avons montré ce comportement à un ingénieur MSI qui était venu dans notre labo et nous espérons que nos découvertes permettront de remédier à ce problème dans une prochaine révision.
On voit aussi que les températures à l’arrière du package GPU sont supérieures à celles communiquées par la sonde interne. Cela signifie que le GPU refroidit le PCB indirectement. Rien de dramatique, mais c’est clairement identifiable.
En test de torture, la chaleur se concentre au niveau de la mémoire et des VRM de la mémoire.
Après 30 min de test de torture, le module mémoire le plus chaud boitier fermé atteint 98 °C, c’est à dire 3 degrés de plus que la température maximale recommandée par le fabricant de modules mémoire. Ce n’est pas dramatique, mais c’est tout de même assez limite.
Ventilateurs et nuisances sonores
La courbe d’évolution de la vitesse de rotation des ventilateurs illustre le comportement relativement discret des ventilateurs. L’hystérèse est parfaitement maitrisée, l’impulsion de départ est suffisante pour éviter un effet yoyo sans se faire pour autant remarquer.
Même chose en test de torture, où les ventilateurs tournent légèrement moins vite en raison de la consommation moindre. En général, la carte fait tout pour maintenir le niveau sonore le plus bas possible, malgré les trois ventilateurs.
La carte dispose en tout cas de bonnes réserves pour faire tourner les ventilateurs plus rapidement dans qu’elle ne devienne pour autant bruyante.
Nuisances sonores et comportement des ventilateurs | |
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Config ouverte : maximum | 1159 tpm |
Config ouverte : moyenne | 1130 tpm |
Config fermée : maximum | 1255 tpm |
Config fermée : maximum | 1236 tpm |
Bruit maximal | 33,2 dB |
Bruit moyen | 30,9 dB |
Bruit au repos | 0 dB |
Impressions sonores | Roulements à bille très discrets Ronronnement du moteur aux environs de 1KHz Très peu de bruits de bobine Flux d’air discret |
Voici le graphique détaillé du spectre sonore réalisé dans notre chambre anéchoïque qui vient renforcer nos impressions subjectives :
Conclusion
- Power Target bien réglé
- Toujours silencieuse
- Potentiel d'overclocking
- Prix honnête
- Trop longue
- Trop lourde
- VRM et mémoire trop chauds
EVGA GeForce GTX 1080 Ti SC2 Hybrid Gaming ICX – 11 Go. Cette carte de chez EVGA , représente sans doute possible I UNE très très bonne carte qui selon moi aurait du figurée dans votre comparatif.
. Dommage pour ce manque de jugement. S.P
“ce manque de jugement” ???? Vous savez comment on travaille ou pas ?