DisplayHDR 400, 600, et 1000 : nouvelles certifications pour les vrais écrans HDR

Il y a le bon HDR et le mauvais HDR…

Image 1 : DisplayHDR 400, 600, et 1000 : nouvelles certifications pour les vrais écrans HDR

La Video Electronics Standards Association (VESA) vient de publier trois nouveaux standards destinés à reconnaître les capacités HDR d’un écran : le DisplayHDR 400, 600, et 1000. En effet, tous les écrans capables de décoder un signal HDR10 ne se valent pas et il est évident qu’un modèle offrant 384 zones de rétroéclairage indépendantes et une luminosité très élevée, à l’instar du PG27UQ d’Asus, n’offre pas le même HDR que le U2518D de Dell, même si les deux sont officiellement des moniteurs HDR.

Au moins 8 bits sinon rien

Les trois nouveaux standards ont plusieurs points communs, le principal étant qu’ils demandent tous une gestion des couleurs sur 8 bits. Aujourd’hui, de nombreux modèles offrent une dalle 6 bits + FRC qui simule une dalle 8 bits, mais ce type de système n’est pas suffisant pour obtenir la certification DisplayHDR. Selon l’association, seuls 15 % des moniteurs vendus aujourd’hui satisferaient ce critère. Enfin, les dalles doivent être suffisamment rapides pour ne pas avoir besoin de plus de 8 images pour passer du noir à la luminosité la plus élevée.

DisplayHDR 400

Image 2 : DisplayHDR 400, 600, et 1000 : nouvelles certifications pour les vrais écrans HDR

Les nouvelles normes sont donc censées aider les consommateurs à s’y retrouver. DisplayHDR 400 signifie que l’écran a une luminosité moyenne de 320 cd/m2 et peut atteindre des pics de 400 cd/m2. La dalle doit aussi avoir plusieurs zones de rétroéclairage pour pouvoir abaisser la luminosité à seulement 0,40 cd/m2, tandis que le reste de la dalle est illuminé. Enfin, elle doit pouvoir couvrir 95 % de l’espace BT.709 qui est très proche de l’espace sRGB. DisplayHDR400 représente donc le minimum nécessaire pour offrir un HDR passable.

DisplayHDR 600

Le DisplayHDR 600 requiert quant à lui une luminosité moyenne de 350 cd/m2, mais un pic de 600 cd/m2 et suffisamment de zones indépendamment rétroéclairées pour offrir une luminosité minimum de 0,10 cd/m2. De plus, la dalle doit couvrir 90 % de l’espace DCI-P3, la certification visant les professionnels et les gamers.

DisplayHDR 1000

Enfin, le DisplayHDR 1000 ne sera compatible qu’avec les écrans les plus haut de gamme puisqu’ils doivent avoir une luminosité moyenne de 600 cd/m2, et un maximum de 1000 cd/m2 en pic, pour des noirs à 0,05 cd/m2, ce qui va demander un rétroéclairage très précis. La dalle doit aussi pouvoir couvrir 90 % de l’espace DCI-P3.