- Une jolie façade
- Un pied USB amovible
- Un pieds en métal
- Un haut-parleur et des vis
- Une carte mère compacte
- Un afficheur LCD
- Pas de disque dur
- La carte Wi-Fi
- Un haut-parleur
- Vu du dessous
- Un disque dur dédié au STB
- Un ventilateur silencieux
- La carte mère, à nu
- La carte Wi-Fi
- Une puce DECT
- Une puce ADSL et VDSL
- De la mémoire
- Une puce Ethernet gigabit
- Une puce pour la fibre
- Le processeur central
- 512 Mo de mémoire centrale
- Un doubleur de PCI-Express
- Une puce audio dédiée
- Une puce VoIP
- Un système sur mémoire flash
Une jolie façade
Comme promis, nous avons entrepris de démonter la dernière Freebox V6 afin de voir ce qu’elle avait dans le ventre. Nous étions un peu inquiets quant à l’ouverture du boîtier, Free ayant l’air de ne pas souhaiter que l’on admire les entrailles de son bébé. Nos craintes étaient vaines. Le boîtier noir se compose de deux parties dont l’arrière chasse dès que l’on tire dessus. Cet article est dédié au boîtier « Server » de Free, la Freebox « Player » fera l’objet d’un second article.
MAJ 19/01 : Pour le démontage du boîtier Player, c’est par ici.
Mise en garde : Nous vous rappelons que les conditions générales de vente d’un abonnement Freebox interdisent le démontage des équipements prêtés par Free à l’abonné, et donc de la Freebox Server et Player. En cas de dommage, chaque boîtier vous coûtera 200 €.
Un pied USB amovible
Avant de démonter la coque, il faut penser à dégager le cache en silicone rouge dans lequel circule le câble du port USB en façade. Ce bout de silicone cache aussi un solide pied métallique.
Un pieds en métal
Le pied métallique se retire ensuite très facilement.
Un haut-parleur et des vis
L’étape d’après consiste à faire coulisser le châssis rouge interne en dehors de la coque noire. Il faut pour cela soulever la coque de chaque côté pour la désengager des deux encoches.
Une carte mère compacte
Et voilà l’intérieur de la FreeBox Server ! On remarque tout de suite la taille compacte la carte mère, le disque dur et le grand logement vide.
Un afficheur LCD
Vue de face, avec le petit afficheur flanqués de ces boutons tactiles.
Pas de disque dur
Commençons par clarifier un point : le logement vide n’est pas destiné à accueillir un disque dur supplémentaire au format 3,5″. Il est tout simplement trop petit pour cela. Il est plus probable que Free l’ait réservé a un module femtocell.
La carte Wi-Fi
Zoom sur le fond du logement : on retrouve le port PCI-Express 1x que nous avions vu de l’exterieur (à gauche). Il est accompagné d’un jumeau (à droite) qui relie le PCB de la carte mère au PCB de l’afficheur en façade.
Un haut-parleur
Sur chaque flan de la Freebox Server, un petit haut parleur. N’en attendez pas de miracles, mais ils seront suffisants pour écouter une webradio.
Vu du dessous
La carte mère est solidarisée au châssis via deux vis. Celles-ci retiennent en fait le support du disque dur, qui prend en sandwich la carte mère.
Un disque dur dédié au STB
Le disque dur équipant notre Freebox Server est un Hitachi Cinemastar C5K500.B de 250 Go. Il s’agit d’un modèle mono-plateau prévu pour fonctionner 24h/24 au contraire des 5K500.B destinés aux ordinateurs portables. Les performances sont un peu en retrait avec un temps d’accès de 15 ms au lieu de 12 ms. Le disque dur est par contre un peu plus silencieux pendant les accès (25 dB contre 26 dB).
Un ventilateur silencieux
L’ensemble des composants est refroidi par ce petit ventilateur Sunon. Sa référence (HA40101V4) indique qu’il consomme 0,8 W (avec une tension de 12 V) et que ses nuisances sonores sont au pire de 18,2 dB (5,3 CFM). Notez son support spécial en caoutchouc assurant un montage souple, qui ne transmet pas les vibrations au châssis afin de limiter le bruit de fonctionnement.
La carte mère, à nu
La carte mère mise à nu. Beaucoup de puces la peuplent dont trois sont masquées par des radiateurs.
La carte Wi-Fi
La carte WiFi, d’origine Marvell (modèle 88W8366). Elle peut atteindre 450 mégabits/s en Wi-Fi 802.11n (en 3×3). Interfacée en PCI-Express 1x, elle fonctionne en 2,4 GHz ou en 5 GHz.
Une puce DECT
La puce PNX8019DEHND00 est un SoC intégrant un processeur ARM à 124 MHz (ARM968E-S). Elle est destinée à la gestion du DECT, une des « révolutions » de la Freebox.
Une puce ADSL et VDSL
La BCM6368 de chez Broadcom est la puce qui gère l’ADSL (à la norme 2+) mais aussi — surprise — le VDSL2, avec un débit descendant pouvant atteindre 100 mégabits/s. Elle possède un CPU MIPS 32 bits en interne, proche de celui qui était au cœur de la Freebox V5, mais il est a priori inutilisé ici.
De la mémoire
La puce Broadcom a besoin de mémoire et Free a donc intégré une puce K4H561638N de chez Samung. Cette dernière est en fait une puce de 32 Mo de RAM DDR PC3200 (400 MHz).
Une puce Ethernet gigabit
La Marvell 88E6161 est la puce qui gère les connecteurs Ethernet de la Freebox. Elle prend en charge six connecteurs Ethernet à 1 gigabits/s et quatre sont disponibles pour les utilisateurs, un cinquième étant lié à la gestion de la fibre optique.
Une puce pour la fibre
La Marvell 88E118R est une puce de la famille Alaska qui permet au système d’utiliser la fibre optique. Elle va en effet transformer le signal reçu à la prise en Ethernet pour l’interfacer avec le reste du système. Free propose actuellement de la fibre optique à 100 mégabits/s, mais la Freebox V6 est capable d’atteindre 1 gigabit/s.
Le processeur central
Le processeur central de la Freebox est un SoC ARM — 88F6281 — provenant de chez Marvell, de la famille Kirkwood. Ce modèle est doté d’un core ARMv5TE (ce qu’on retrouve généralement dans les ARM9) à 1,2 GHz et il prend en charge l’USB 2.0, le SATA 3 gigabits/s et le PCI-Express.
512 Mo de mémoire centrale
Pour la mémoire centrale, Free a installé de la mémoire RAM, quatre puces de 128 Mo de DDR2-800 provenant de chez Hynix.
Un doubleur de PCI-Express
Le processeur ne propose qu’une ligne PCI-Express en sortie et Free en a visiblement besoin de plus : la puce PI7COX20303SL de chez Pericom permet de séparer une ligne PCI-Express en deux lignes PCI-Express, dont une est utilisée pour la carte Wi-Fi.
Une puce audio dédiée
Peite nouveauté de la Freebox, des haut-parleurs. La puce CX20562 de chez Conexant est un contrôleur audio interfacé en USB 2.0, destiné à prendre en charge les haut-parleurs et les deux prises jack. Elle gère le 48 kHz en sortie.
Une puce VoIP
La puce Le89810BSC de chez Zarlink est utilisée pour la VoIP et va adapter le signal pour qu’il soit adapté à un téléphone RTC classique.
Un système sur mémoire flash
Le firmware de la Freebox n’est évidemment pas stocké sur le disque dur et une puce de mémoire flash (NAND01GW3B) de chez STMicro est utilisée. D’une capacité de 128 Mo, elle contient a priori un système Linux léger.
Bonjour je voudrais mettre le son de mon pc sur les haut parleurs de les box comment faire ?
Bonjour.
Ayant un problème sur l’afficheur de ma Freebox Revolution (comme beaucout d’autres), et avant de me résoudre à procéder à un éventuel échange avec le SAV de Free (l’affichage ne marchait déjà pas lors de la réception d’un précédent échange de Freebox !), j’envisage une autre solution:
Ayant acheté pour pas cher sur Ebay une autre Freebox dont je ne peux me servir car l’adresse Mac ne correspond pas à mon abonnement (combien se font avoir?), j’ai pensé que je pourrais démonter la carte LCD (qui fonctionne) de celui là pour la mettre à la place de l’autre qui n’affiche rien du tout.
Avant de me lancer, pensez-vous que c’est réalisable et que ça fonctionnera ?
Merci de vos conseils avisés.
oui,
j’aimerai connaître le résultat