Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

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Image 1 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Une jolie façade

Comme promis, nous avons entrepris de démonter la dernière Freebox V6 afin de voir ce qu’elle avait dans le ventre. Nous étions un peu inquiets quant à l’ouverture du boîtier, Free ayant l’air de ne pas souhaiter que l’on admire les entrailles de son bébé. Nos craintes étaient vaines. Le boîtier noir se compose de deux parties dont l’arrière chasse dès que l’on tire dessus. Cet article est dédié au boîtier « Server » de Free, la Freebox « Player » fera l’objet d’un second article.

MAJ 19/01 : Pour le démontage du boîtier Player, c’est par ici.

Mise en garde : Nous vous rappelons que les conditions générales de vente d’un abonnement Freebox interdisent le démontage des équipements prêtés par Free à l’abonné, et donc de la Freebox Server et Player. En cas de dommage, chaque boîtier vous coûtera 200 €.

Image 2 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Un pied USB amovible

Avant de démonter la coque, il faut penser à dégager le cache en silicone rouge dans lequel circule le câble du port USB en façade. Ce bout de silicone cache aussi un solide pied métallique.

Image 3 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Un pieds en métal

Le pied métallique se retire ensuite très facilement.

Image 4 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Un haut-parleur et des vis

L’étape d’après consiste à faire coulisser le châssis rouge interne en dehors de la coque noire. Il faut pour cela soulever la coque de chaque côté pour la désengager des deux encoches.

Image 5 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Une carte mère compacte

Et voilà l’intérieur de la FreeBox Server ! On remarque tout de suite la taille compacte la carte mère, le disque dur et le grand logement vide.

Image 6 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Un afficheur LCD

Vue de face, avec le petit afficheur flanqués de ces boutons tactiles.

Image 7 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Pas de disque dur

Commençons par clarifier un point : le logement vide n’est pas destiné à accueillir un disque dur supplémentaire au format 3,5″. Il est tout simplement trop petit pour cela. Il est plus probable que Free l’ait réservé a un module femtocell.

Image 8 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

La carte Wi-Fi

Zoom sur le fond du logement : on retrouve le port PCI-Express 1x que nous avions vu de l’exterieur (à gauche). Il est accompagné d’un jumeau (à droite) qui relie le PCB de la carte mère au PCB de l’afficheur en façade.

Image 9 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Un haut-parleur

Sur chaque flan de la Freebox Server, un petit haut parleur. N’en attendez pas de miracles, mais ils seront suffisants pour écouter une webradio.

Image 10 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Vu du dessous

La carte mère est solidarisée au châssis via deux vis. Celles-ci retiennent en fait le support du disque dur, qui prend en sandwich la carte mère.

Image 11 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Un disque dur dédié au STB

Le disque dur équipant notre Freebox Server est un Hitachi Cinemastar C5K500.B de 250 Go. Il s’agit d’un modèle mono-plateau prévu pour fonctionner 24h/24 au contraire des 5K500.B destinés aux ordinateurs portables. Les performances sont un peu en retrait avec un temps d’accès de 15 ms au lieu de 12 ms. Le disque dur est par contre un peu plus silencieux pendant les accès (25 dB contre 26 dB).

Image 12 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Un ventilateur silencieux

L’ensemble des composants est refroidi par ce petit ventilateur Sunon. Sa référence (HA40101V4) indique qu’il consomme 0,8 W (avec une tension de 12 V) et que ses nuisances sonores sont au pire de 18,2 dB (5,3 CFM). Notez son support spécial en caoutchouc assurant un montage souple, qui ne transmet pas les vibrations au châssis afin de limiter le bruit de fonctionnement.

Image 13 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

La carte mère, à nu

La carte mère mise à nu. Beaucoup de puces la peuplent dont trois sont masquées par des radiateurs.

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La carte Wi-Fi

La carte WiFi, d’origine Marvell (modèle 88W8366). Elle peut atteindre 450 mégabits/s en Wi-Fi 802.11n (en 3×3). Interfacée en PCI-Express 1x, elle fonctionne en 2,4 GHz ou en 5 GHz.

Image 15 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Une puce DECT

La puce PNX8019DEHND00 est un SoC intégrant un processeur ARM à 124 MHz (ARM968E-S). Elle est destinée à la gestion du DECT, une des « révolutions » de la Freebox.

Image 16 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Une puce ADSL et VDSL

La BCM6368 de chez Broadcom est la puce qui gère l’ADSL (à la norme 2+) mais aussi — surprise — le VDSL2, avec un débit descendant pouvant atteindre 100 mégabits/s. Elle possède un CPU MIPS 32 bits en interne, proche de celui qui était au cœur de la Freebox V5, mais il est a priori inutilisé ici.

Image 17 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

De la mémoire

La puce Broadcom a besoin de mémoire et Free a donc intégré une puce K4H561638N de chez Samung. Cette dernière est en fait une puce de 32 Mo de RAM DDR PC3200 (400 MHz).

Image 18 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Une puce Ethernet gigabit

La Marvell 88E6161 est la puce qui gère les connecteurs Ethernet de la Freebox. Elle prend en charge six connecteurs Ethernet à 1 gigabits/s et quatre sont disponibles pour les utilisateurs, un cinquième étant lié à la gestion de la fibre optique.

Image 19 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Une puce pour la fibre

La Marvell 88E118R est une puce de la famille Alaska qui permet au système d’utiliser la fibre optique. Elle va en effet transformer le signal reçu à la prise en Ethernet pour l’interfacer avec le reste du système. Free propose actuellement de la fibre optique à 100 mégabits/s, mais la Freebox V6 est capable d’atteindre 1 gigabit/s.

Image 20 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Le processeur central

Le processeur central de la Freebox est un SoC ARM — 88F6281 — provenant de chez Marvell, de la famille Kirkwood. Ce modèle est doté d’un core ARMv5TE (ce qu’on retrouve généralement dans les ARM9) à 1,2 GHz et il prend en charge l’USB 2.0, le SATA 3 gigabits/s et le PCI-Express.

Image 21 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

512 Mo de mémoire centrale

Pour la mémoire centrale, Free a installé de la mémoire RAM, quatre puces de 128 Mo de DDR2-800 provenant de chez Hynix.

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Un doubleur de PCI-Express

Le processeur ne propose qu’une ligne PCI-Express en sortie et Free en a visiblement besoin de plus : la puce PI7COX20303SL de chez Pericom permet de séparer une ligne PCI-Express en deux lignes PCI-Express, dont une est utilisée pour la carte Wi-Fi.

Image 23 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Une puce audio dédiée

Peite nouveauté de la Freebox, des haut-parleurs. La puce CX20562 de chez Conexant est un contrôleur audio interfacé en USB 2.0, destiné à prendre en charge les haut-parleurs et les deux prises jack. Elle gère le 48 kHz en sortie.

Image 24 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Une puce VoIP

La puce Le89810BSC de chez Zarlink est utilisée pour la VoIP et va adapter le signal pour qu’il soit adapté à un téléphone RTC classique.

Image 25 : Freebox Revolution : ce qui se cache dans le serveur

Un système sur mémoire flash

Le firmware de la Freebox n’est évidemment pas stocké sur le disque dur et une puce de mémoire flash (NAND01GW3B) de chez STMicro est utilisée. D’une capacité de 128 Mo, elle contient a priori un système Linux léger.