Le TOP 50 des personnalités les plus influentes de la High Tech

Introduction

Voici 50 personnalités du monde de la high-tech que nos meilleurs lecteurs sont censés connaître ! Cette sélection mélange les hommes d’affaires et les ingénieurs, les étoiles montantes et les vieux de la veille, ceux dont on parle tout le temps et ceux qui mériteraient plus d’attention.

Les femmes sont malheureusement trop peu nombreuses. Nous aimerions en présenter d’avantage, mais l’industrie ne leur est pas favorable. Pourtant la tendance se renverse petit à petit et elles sont maintenant à la tête de nouvelles microarchitectures, elles mènent des projets révolutionnaires et certaines sont attendues comme le Messie pour sauver des sociétés en crise.

Angela Ahrendts

Angela Ahrendts est une des pièces maîtresses du puzzle Apple Watch. Apple s’est lancé sur le marché du luxe avec une montre connectée en or 18K. Ahrendts venant du monde du luxe, c’est elle qui eut la tâche de mener la société sur ce marché en modifiant ses Apple Store, afin d’attirer les clients sont prêts à payer entre 5 000 € et 10 000 € pour un tel bijou. Toutefois, le lancement de l’Apple Watch Series 2 a marqué l’abandon des Watch Edition en or. L’Edition de 2016 a un boîtier céramique et ne coûte plus que 1249 dollars – un constat d’échec pour Ahrendts.

Avant son arrivée à Cupertino, elle s’était démarquée en popularisant la marque Burberry, en ouvrant de très nombreux magasins, dont plusieurs en Chine, et en devant la chef d’entreprise la mieux payée du Royaume-Uni en 2012. Elle semble donc être la candidate parfaite pour la mission que Tim Cook lui a donnée. Elle est aussi devenue la première femme vice-présidente au sein d’Apple.

Chekib Akrout

Chekib Akrout a fait ses études en France. Il est diplômé de l’Université Pierre et Marie Curie. Il est aujourd’hui le vice-président Chekib Akrout est le vice-président directeur Opérations mondiales et technologie de l’information d’AMD. Autrement dit, il a en charge les roadmaps à long terme et les méthodes de production chez AMD qu’il a rejoint en 2008. C’est un ingénieur dans l’âme. Il a un doctorat en électronique et en physique et a passé 23 ans chez IBM qu’il a rejoint en 1982.

Il a commencé par trouver des solutions aux problèmes des SRAM servant de cache au processeur. Il a ensuite travaillé sur les PowerPC des Macintosh, de la Xbox 360 et de la Game Cube. C’est aussi lui qui a mené le projet Cell, le processeur qui fut développé en partenariat avec Sony et Toshiba et qui se trouve, entre autres, dans la PS3. Il est aujourd’hui un des plus anciens directeurs d’AMD et il est courant d’entendre qu’il serait un excellent candidat pour le poste de P.D.G.

Jonah Alben

Jonah Alben a une maîtrise en ingénierie électrique de l’Université de Stanford et il occupe aujourd’hui la position de vice-président de l’ingénierie GPU chez NVIDIA. C’est lui qui mène le développement des prochaines architectures GPU de la société. Il a rejoint le père des GeForce en 1997 où il a commencé en tant qu’ingénieur pour les designs ASIC. Il occupait le même poste chez Silicon Graphics avant de rejoindre le caméléon.

Il a depuis écrit 34 brevets pour NVIDIA dont certains portant sur l’optimisation des bus utilisés par les GPU ou l’amélioration du traitement des informations calculées par la puce graphique. Il joue aussi le rôle de porte-parole de la société. Lors du lancement du Fermi en 2010, il travaillait avec Ujesh Desai, le vice-président marketing de NVIDIA, pour offrir les détails techniques à la presse spécialisée.

Genevieve Bell

Genevieve Bell a un parcours surprenant puisqu’elle est une anthropologiste australienne avec un doctorat de Stanford. On est donc très loin des études d’ingénierie ou d’affaires.

Elle a néanmoins intégré Intel en 1998 afin d’aider les laboratoires de la société à comprendre comment les peuples de différentes régions du monde utilisaient diverses technologies. Ses papiers ont impressionné la société qui l’a nommée Directrice du groupe de recherche sur l’expérience et l’interaction. Elle ne sera probablement jamais P.D.G de la société, mais sa contribution est importante, car elle tente d’aider Intel à s’adapter aux nouveaux usages et tendances.

Tim Berners-Lee

Tim Berners-Lee est l’inventeur du World Wide Web (WWW) et le créateur du premier navigateur qui tournait sur le système d’exploitation NeXTSTEP. Il est aussi derrière les premières caractéristiques techniques qui ont défini les URL et le HTML qui ont été repris par le consortium World Wide Web (W3C) dont il est le directeur.

Ce chercheur anglais a commencé à concevoir la Toile lors de son passage au CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire, aujourd’hui connu nous le nom d’Organisation européenne pour la recherche nucléaire). Il voulait améliorer la communication entre les chercheurs à l’aide d’un système global reposant sur des liens hypertextes. Il a conçu le premier serveur web (httpd ou hypertext transfer protocol daemon), et le premier client web (world wide web). Il est aussi l’auteur du premier site Internet au monde (http://info.cern.ch) lancé le 6 août 1991.

Jeff Bezos

Il y a quelques années, Jeff Bezos n’aurait jamais figuré dans notre classement, non pas parce qu’il n’était pas important, mais parce que les activités d’Amazon ne tombaient pas dans notre ligne éditoriale. Néanmoins, en l’espace de quelques années, M. Bezos a profondément élargi les activités de la société. La firme a des tablettes à son nom (cf. « Amazon lance une tablette Kindle Fire à 200 $ et un Kindle à 80 $ »), elle possède un studio de jeux vidéos, produits des séries et a fait ses premiers pas dans l’intelligence artificielle avec des enceintes et son assistant vocal Alexa.

Diplômé avec honneur d’une maîtrise en informatique de Princeton, il a d’abord travaillé sur les réseaux informatiques de Wall Street, ce qui lui a permis d’acquérir une expérience et une compréhension de ce milieu qui explique pourquoi il est le chouchou des marchés boursiers.

Andy Bryant

Andy Bryant a rejoint Intel en 1981 et il est aujourd’hui Président du Comité de direction. Il a commencé sur les chaînes de fabrication des mémoires après un passage chez Ford et Chrysler.

Diplômé d’une maîtrise en gestion des affaires avec spécialité en finance, il est devenu directeur des opérations financières de la société en 1994. Il apporte une expérience bien différente par rapport aux anciens présidents qui étaient tous des ingénieurs. Il a néanmoins une excellente maîtrise des ressources de la société et de ses activités.

John Carmack

John Carmack est le père de jeux qui ont bouleversé le monde des FPS à l’instar de Wolfenstein 3D, Doom, Quake ou Rage. Il a quitté la compagnie qu’il a fondée, id Software, pour rejoindre Oculus VR, qui fut rachetée ensuite par Facebook.

Nous savons aujourd’hui qu’il est parti parce que la firme ne souhaitait pas consacrer des ressources à la réalité virtuelle, la nouvelle passion du développeur. Son expertise et son aura sont des atouts importants pour la société, et la VR en général. Malgré tout, le devenir de la réalité virtuelle est encore très incertain.

Safra Catz

Safra Catz est devenue la co-P.D.G d’Oracle en septembre 2014 (cf. « Larry Ellison n’est plus le P.D.G d’Oracle »). Elle est membre du conseil d’administration depuis 2001 et le fait qu’elle remplace Larry Ellison n’est pas une surprise.

Diplômée en droit de l’université de la Pennsylvanie, elle a d’abord fait un tour par les banques avant de devenir vice-présidente d’une institution financière. Elle vient du monde des affaires et a mené avec succès le rachat par Oracle de PeopleSoft en 2005 pour 10 milliards de dollars (8 milliards d’euros). Elle va aussi mener l’effort d’expansion d’Oracle en Roumanie.

Morris Chang

Morris Chang est le fondateur et toujours président du comité de direction (malgré ses 85 ans) de TSMC. Diplômé de MIT et possédant un doctorat de Stanford, il a fait ses débuts dans une petite entreprise américaine de semi-conducteurs avant de passer chez Texas Instrument où il resta 25 ans et devint l’un des vice-présidents.

Pendant ce temps, il travailla en étroite collaboration avec IBM sur la fabrication de transistors. Il quitta la société quelque temps après et fut recruté par le gouvernement taïwanais pour promouvoir les développements industriels et technologiques au sein du pays. C’est alors qu’il fonda TSMC. Il reste un membre important de la société et l’un de ses plus fervents défenseurs (cf. « TSMC déclare la guerre à GlobalFoundries »).

Jason Chen

Jason Chen est le nouveau P.D.G d’Acer. Il a un parcours intéressant puisqu’il dispose d’une maîtrise en gestion des affaires et qu’il a travaillé comme vice-président ventes et marketing chez TSMC. Lorsqu’il a pris les rênes d’Acer, il a annoncé vouloir se concentrer sur les ordinateurs et plus particulièrement les Ultrabooks et les centres de données.

C’est une stratégie différente de celle de son prédécesseur qui a tenté, sans succès, de pénétrer le marché mobile. Néanmoins, la baisse du marché des PC n’est pas favorable à Acer. La société cherche donc à pénétrer de nouveaux marchés : elle s’est particulièrement intéressée à la VR et va produire le casque StarVR.

Tim Cook

À la tête d’Apple depuis août 2011 (cf. « Steve Jobs démissionne »), Tim Cook dirige les affaires de la compagnie depuis 2009 et le premier congé maladie de Steve Jobs (cf. « Steve Jobs malade quitte Apple pour un temps »). Évidemment comparé à son illustre prédécesseur, il a su imposer sa marque en n’hésitant pas à restructurer l’équipe dirigeante (cf. « Scott Forstall, le père d’iOS, quitte Apple »).

Il a une licence en ingénierie industrielle et une maitrise en administration des affaires. Il a d’abord travaillé pour IBM pendant 12 ans dans la fabrication et la distribution des PC de la société avant de rejoindre Compaq et de s’occuper des revendeurs. Il fut embauché par Apple en 1998 et il est derrière la stratégie de la firme auprès des fournisseurs qui a permis à l’iPod et aux autres produits qui ont suivi de profiter de composants à d’excellents prix et des chaînes de production de nombreux partenaires (cf. « La NAND en rupture de stock à cause d’Apple »).

Eddy Cue

Eddy Cue a pris un rôle plus important au sein d’Apple après le départ de Scott Forstall pour devenir vice-président des logiciels et services Internet. Il répond directement à Tim Cook, il a joué un rôle important dans la création de l’Apple Store en ligne, de l’iTunes Store, de l’App Store et de Siri. Plus récemment, on l’a vu chaperonné le lancement d’Apple Music, malgré les problèmes de jeunesse de ce service.

Diplômé en informatique et économie, il a rejoint Apple en 1990. Il a la réputation d’être le dirigeant capable de résoudre les problèmes de la société, ce qui expliquerait pourquoi il a été mis à la tête de Siri et Maps.

Michael Dell

Michael Dell est revenu sur le devant de la scène pour racheter et restructurer sa compagnie en 2013 (cf. « Dell sort finalement des marchés publics »). Soustraite à la pression et aux caprices du marché, Dell a su se redynamiser et relancer des innovations. Dell reste le troisième fabricant de PC au monde derrière Lenovo et HP avec une croissance solide (cf. « Petite baisse des livraisons des PC et Apple débarque »).

Michael Dell est l’une des grandes success-stories de l’ère informatique. Il a quitté l’université du Texas pour fonder Dell, une entreprise qui assemblait et revendait des kits de mise à jour pour ordinateurs personnels. À 27 ans, en 1992, il est devenu le P.D.G le plus jeune à la tête d’une des 500 firmes américaines les plus importantes. Il a rapidement compris l’importance d’Internet et fut l’un des premiers à vendre des machines en ligne en 1996. Il a par contre complètement raté le tournant mobile et souffrit beaucoup du déclin de la popularité de Windows.

Palmer Luckey

Palmer Luckey a, à lui tout seul ou presque, lancé une des plus grosses tendances de l’informatique pour les quelques années passées et à venir : la réalité virtuelle. Ce jeune gus s’est passionné pour la réalité virtuelle et a mitonné dans son garage les prototypes de ce qui allait de venir l’Oculus Rift.

La fortune voulut que John Carmack, autre grand fan de VR, eut vent de ces bidouillages et demanda à en tester un. Carmack fut tellement séduit qu’il montra l’Oculus Rift lors de l’E2 2012, donnant le coup d’envoi du renouveau de la VR. Oculus VR ayant été racheté par Facebook, Palmer Luckey est aujourd’hui salarié de Mark Zuckerberg.

Craig Federighi

Craig Federighi a travaillé pour NeXT où il a mené les développements des frameworks objets pour entreprise. Il a suivi Jobs au sein d’Apple où il a travaillé sur Mac OS X.

Il est généralement considéré comme le Monsieur système d’exploitation de la société et il a repris une grande partie des positions laissées vacantes par Scott Forstall et Bertrand Serlet qui s’occupaient respectivement d’iOS et OS X. Il détient une maîtrise en informatique de Berkley.

Bill Gates

Bill Gates (William Henri Gates III) a fondé Microsoft en 1975 avec Paul Allen et décida de quitter Harvard pour s’investir pleinement dans sa compagnie. Il est aujourd’hui directeur du comité de direction, mais à titre de conseiller, après avoir renoncé à un rôle décisionnel en 2008 pour pouvoir mieux s’occuper de la Bill & Melinda Gates Foundation (cf. « Bill Gates quitte Microsoft »), une organisation qui mène plusieurs projets humanitaires et éducationnels de par le monde.

Il est connu pour avoir appris le BASIC à 13 ans et développa un algorithme pour sa classe d’analyse combinatoire (mathématique) qui a tenu le record de vitesse pendant 30 ans et fut l’objet d’un papier scientifique. Le succès de M. Gates tient non seulement en ses facultés informatiques et mathématiques, mais aussi dans sa capacité à séduire. Il a convaincu MITS de travailler avec lui sur ses Altair avant de signer un contrat avec IBM pour le développement d’un interprète BASIC, puis un système d’exploitation. Gates signa un partenariat avec SCP pour utiliser 86-DOS. Le coup de génie fut de garder les droits d’exploitation qui ont permis à Microsoft de vendre le système à d’autres machines souhaitant copier les PC d’IBM, démocratisant ainsi son logiciel.

James Gosling

James Gosling est considéré comme le père du Java. C’est lui qui a créé le design originel et fait les premières intégrations dans un compilateur et une machine virtuelle durant son temps passé chez Sun entre 1984 et 2010. Il décida d’abandonner ses fonctions un an après le rachat de la société par Oracle (cf. « Adieu IBM : Sun est racheté par Oracle »), probablement en raison de différence importante de points de vue sur la gestion des produits en provenance de Sun et son rôle dans la nouvelle entité (cf. « Le fondateur de Java quitte Oracle »).

S’il est connu pour Java, il a aussi créé une version multiprocesseur d’Unix, plusieurs compilateurs, un gestionnaire de fenêtre et un éditeur de texte WYSIWYG. Il travaille aujourd’hui pour Liquid Robotics qui conçoit un robot capable de naviguer les océans.

Terry Gou

Terry Gou est le P.D.G de Foxconn qu’il a fondé en 1974. Les débuts de sa société étaient humbles, mais les choses se sont vite accélérées lorsqu’Atari lui a demandé de fabriquer les connecteurs de certains joysticks. Il décide alors de passer onze mois aux États-Unis à la recherche de clients. En 1996, il fabrique pour Compaq, IBM, HP et Apple.

Si Foxconn est l’empire que l’on connaît aujourd’hui c’est en grande partie parce M. Gou a toujours su anticiper les évolutions du marché. En 2006, il investit lourdement dans l’image numérique (cf. « Foxconn se met aux appareils photo numériques »), il continue d’optimiser ses chaînes de production (cf. « Foxconn remplace ses ouvriers par des robots »). Il envisageait également d’ouvrir une usine en Amérique du Nord (cf. « Foxconn pourrait ouvrir une usine aux USA »), mais rien n’est encore fait.

Kazuo Hirai

Kazuo Hirai est le P.D.G de Sony depuis 2012. Il a entamé un grand mouvement de restructuration de la société qui est passée par des licenciements (cf. « Kazuo Hirai (Sony) va virer 10 000 employés ») et la vente de la division VAIO, entre autres.

Il a démarré sa carrière chez Sony Music Entertainment Japan et a décidé de poursuivre cette voie en raison de son amour pour le monde du jeu et du divertissement. Sony l’a ensuite placé dans sa division Sony Computer Entertainment où il a travaillé sur la conception de jeux vidéo avant de prendre la tête du département en 2006, quelques semaines avant le lancement de la PS3. Il fut donc derrière les développements de la PS4 qui est sans doute le plus grand succès de Sony de ces dernières années(cf. « 35,9 millions de PS4 dans le monde »).

Nancy Hu

Nancy Hu est connue du public taïwanais pour avoir été une actrice de cinéma célèbre dans les années ’80. Peu de gens savaient néanmoins qu’elle a obtenu un MBA et un diplôme d’expert-comptable qui l’ont propulsée dans l’exécutif de diverses compagnies de télévision asiatiques.

Son arrivée en tant que directrice financière d’Acer en avril 2014 fut donc une surprise. Elle a quitté le monde du divertissement pour passer à celui des technologies. Néanmoins, la décision d’Acer semble judicieuse. En plus d’être une administratrice de talent, Mme Hu peut aider le fabricant d’ordinateurs à améliorer son image de marque en sérieux déclin depuis quelque temps. À l’heure où les marques de PC offrent aussi beaucoup de services multimédias, ses racines dans le show-business sont aussi perçues comme un très grand avantage pour la marque taïwanaise.

Jen-Hsun Huang

Jen-Hsung Huang a quitté Taïwan pour l’Oregon avec sa famille lorsqu’il était jeune. Il y est resté pour finir une licence en ingénierie électrique avant de faire sa maitrise à Stanford. Il a d’abord travaillé chez LSI Logic, un designer de processeurs pour AMD, avant de fonder NVIDIA, qu’il dirige en tant que P.D.G depuis 1993.

Il est à la tête de nombreuses innovations dans le monde des cartes graphiques et il a récemment réussi plusieurs transformations. La première est le passage à CUDA et sa démocratisation qui ont permis à la société de pénétrer en force le marché des supercalculateurs. NVIDIA est aussi devenu un fabricant de SoC ARM sous sa direction (cf. « Le Tegra transforme NVIDIA »). La dernière croisade de Jen-Hsung Huang est la création de puces capables de conférer une intelligence artificielle aux voitures, une de ses autres grandes passions (cf. Project Xavier : NVIDIA présente le futur de Tegra, un SoC avec GPU Volta !).

Elon Musk

Elon Musk est sans aucun doute la personnalité la plus fascinante dans le monde de la high tech. Ayant bâti sa fortune lors de l’explosion du web 1.0 avant l’an 2000 – il a notamment co-fondé PayPal – Elon Musk s’est transformé en visionnaire et sauveur volontaire de l’humanité.

On lui doit Tesla Motors, le plus emblématique des constructeurs de voitures électriques, SpaceX, dont les fusées réutilisables pourraient révolutionner le voyage spatial, mais aussi SolarCity, fournisseur d’énergie solaire aux USA ou encore HyperLoop, un train à ultra haute vitesse et lévitation magnétique.

Sa plus grande idée reste sa vision d’une colonie humaine autosuffisante sur Mars, qu’il envisage possible d’ici une centaine d’années.

Jonathan Ive

Jonathan Ive est la star des designers. Il est responsable du design des MacBook, iMac, iPod, iPhone et iPad et mène l’une des équipes les plus admirées de la société. Il devint un des vice-présidents d’Apple en 1996 à la demande de Steve Jobs et s’occupe maintenant du design des interfaces depuis le départ de Scott Forstall.

S’il est diplômé de l’école polytechnique de Newcastle, il tire ses premières expériences dans le monde du design de son père, un orfèvre qui enseignait à l’école technique de sa région et qui l’invitait dans son atelier pour concevoir et fabriquer des objets. Après s’être essayé à plusieurs disciplines, il trouva sa voie dans le design de produits. C’est ainsi qu’il rencontra Apple, d’abord en tant que conseiller, puis en tant qu’employé. Il a travaillé sur le Newton avant de prendre une place beaucoup plus importante au sein de la société lors du retour de Steve Jobs.

Satoru Iwata

Satoru Iwata fut le quatrième P.D.G de Nintendo. Il fut surtout l’artisan de quelques uns des plus grands succès de la société, comme la Wii, Zelda, Mario ou Kirby. Il a longtemps été employé par HAL Laboratory, mais a toujours eu des relations proches avec Nintendo pendant cette période et a travaillé à la création de titres cultes. Lorsqu’il prit la tête de la compagnie en 2002, il a cherché à optimiser ses opérations.

Depuis sa mort, en juillet 2015, Nintendo a légèrement infléchit sa stratégie en présentant notamment, son premier jeu Mario pour iPhone (cf. Apple : Nintendo lance Mario sur iOS, jouable à une main sur son iPhone !).

Phil Spencer

On peut présenter Phil Spencer en deux mots : il est Monsieur Xbox. Embauché chez Microsoft en 1988, il y est resté et a rempli différents rôles au fil des ans, dont responsable du lancement de MIcrosoft Encarta (une sorte de Wikipedia sur CD-ROM), directeur de Microsoft Game Studios EMEA jusqu’en 2008 puis directeur de Microsoft Studios, le studio de développement des jeux de l’éditeur.

En mars 2014, le nouveau PDG de Microsoft Satya Nadella l’a promu chef de la division Xbox, qui regroupe toutes les activités vidéoludiques, logicielles et matérielles de Microsoft. Il a donc supervisé le lancement de la Xbox One, de la Xbox One S et c’est lui qui a révélé l’existence du Projet Scorpio.

Mary Lou Jepsen

Mary Lou Jepsen est aujourd’hui connue pour Pixel Qi, la société qu’elle a créé en 2008 et qui fabrique des écrans du même nom (cf. « Pixel Qi : comment en est-on arrivé là ? »). Docteur en sciences optiques après une maîtrise en holographie, elle a d’abord passé un an chez Intel en tant que directrice technique de la division écran.

Elle est néanmoins devenue populaire en 2005 lorsqu’elle a rejoint le projet OLPC de Nicholas Negroponte et était la seule employée pendant un an. Elle mena le développement du prototype et signa un partenariat avec un fabricant pour la production en masse du XO–1 en 2007. Elle a pris certains des concepts qu’elle a développé lors de cette période pour les intégrer dans son Pixel Qi. Elle travaille aujourd’hui sur la réalité virtuelle au sein d’Oculus VR.

Brian Krzanich

Brian Krzanich est titulaire d’un diplôme en chimie de l’université de San Jose. Il a rejoint Intel en 1982 en tant qu’ingénieur. Il fut promu en tant que directeur des opérations en janvier 2012 et il passa P.D.G en 2013 remplaçant ainsi Paul Otellini qui quitte ce classement (cf. « Intel a un nouveau patron, Brian Krzanich »).

M. Krzanich est encore assez méconnu du public, mais il est conscient des défis qui se présentent à Intel. Il a récemment lancé Jarvis et il continue d’accentuer les développements technologiques (cf. « Pas de transistors en graphène chez Intel avant 2020 »). Il a eu le courage de reconnaître l’échec d’Intel dans les processeurs pour smartphones et a lancé la transformation de sa société en simple fonderie pour des clients tiers (cf. IDF 2016 : Intel va graver des SoC ARM en 10 nm).

Lee Kun-hee

Lee Kun-hee est responsable de l’immense succès de Samsung dont il a pris les commandes à la fin des années 80, deux semaines après la mort de son père qui était le fondateur de la société. C’est lui qui a transformé la petite compagnie coréenne en une multinationale. Il amorça un mouvement de restructuration exceptionnel demandant aux employés de tout changer à part leur épouse et leurs enfants. Il embaucha des talents étrangers et propulsa la Corée du Sud sur le devant de la scène, ce qui explique l’amour du pays pour cette entreprise, malgré les récents scandales.

Le P.D.G a été reconnu coupable de fraudes fiscales et détournement de fonds dans une affaire de corruption où Samsung aurait acheté le silence de juges et politiciens. Il quitta la société en 2008, mais fut pardonné de ses crimes par le gouvernement afin de pouvoir retourner au poste de P.D.G et mener le comité olympique du pays qui remporta les jeux d’hivers de 2018. Selon la tradition coréenne, le fil de Lee Kun-hee, Lee Jae-yong, se prépare à hériter du siège de son père. Il dirige la filiale Samsung Electronics, la plus connue du grand public, depuis 2012.

Jaron Lanier

Jaron Lanier est l’auteur du terme « réalité virtuelle » que nous utilisons si fréquemment aujourd’hui. Il est plus connu aujourd’hui pour ses travaux au sein de Microsoft Research et il fait partie de la liste de TIME des 100 personnes au monde ayant le plus d’influence.

Son parcours est pour le moins atypique. À 13 ans, il a réussi à convaincre l’université de l’État du Nouveau-Mexique de l’inscrire pour qu’il suive des cours universitaires de science. Il a reçu une bourse de la fondation nationale des sciences pour étudier les notations mathématiques, ce qui l’a amené à apprendre la programmation. Néanmoins, après ses études en informatique, après avoir travaillé sur la pédagogie des images numériques simulées et avoir fait un tour dans une école d’art, il est devenu sage-femme. Le père d’un des enfants qu’il a aidés à accoucher lui a donné une voiture en cadeau. Il l’a utilisé pour aller en Californie où il a d’abord travaillé pour Atari, avant de fonder sa propre société qui fut rachetée par Sun. En plus d’être un des génies de la science informatique de notre époque, il est un spécialiste des instruments asiatiques rares à vent à et à corde. Il compose aussi des symphonies et opéras qui ont été joués un peu partout dans le monde.

Julie Larson-Green

Julie Larson-Green est devenue populaire depuis le départ de Steven Sinofsky qu’elle a remplacé à la tête de la division Windows. Elle est depuis devenue directrice de l’expérience pour les applications et services de Microsoft. Elle a rejoint Microsoft en 1993, où elle a commencé par mener Visual C++ en 32 bits. Elle s’est spécialisée dans les interfaces utilisateurs et a travaillé sur Office XP, Office 2003 et Office 2007. Elle a aussi participé au développement d’Internet Explorer et SharePoint.

Elle est diplômée d’une licence en gestion des affaires et une maîtrise en ingénierie logicielle après avoir appris la programmation par elle-même. Plus récemment, elle était en charge des plannings dans le développement de Windows 8 et travaillait directement avec M. Sinofsky. Elle répond maintenant à Satya Nadella.

Chris Malachowsky

Chris Malachowsky est un des cofondateurs de NVIDIA et il est depuis la conception de la société l’homme en charge de l’ingénierie et des opérations. Il est la force derrière les nombreuses puces de l’entreprise (cf. « Nvidia : “attendez Kepler en 2012, pas avant” »), il a conçu les pipelines des premiers processeurs et c’est lui qui a mené la fabrication des premières cartes par SGS Thomson (aujourd’hui STMicroelectronics).

Titulaire d’une maîtrise en informatique et d’une licence en ingénierie électrique, il a d’abord travaillé comme ingénieur chez HP et Sun où il a coinventé l’architecture graphique GX avant de créer NVIDIA avec Jen-Hsun Huang. Il a commencé sa carrière en concevant des processeurs pour la firme de Palo Alto.

Fujio Masuoka

Fujio Masuoka est sans doute l’homme le plus méconnu de notre classement. Il est pourtant le père de la mémoire Flash. C’est lors de son passage dans les années 80 chez Toshiba qu’il travaillera dessus et développera les technologies qui permettront la commercialisation de la première puce de 256 Ko en 1998 (cf. « La mémoire flash a 25 ans (ou pas) »). Il travaille depuis 2005 en tant que directeur technologique chez Unisantis et il essaie de transformer le transistor (cf. « Des processeurs à 20 GHz, voire 50 GHz ? »). Il est aussi professeur à l’université Tohoku au Japon.

Pour la petite anecdote, Toshiba lui a donné un bonus pour avoir développé l’une des mémoires les plus utilisées aujourd’hui. Il fut seulement de quelques centaines de dollars. Il faut dire que Toshiba a complètement manqué le tournant de la mémoire Flash et sous-estimé la technologie, laissant à Intel le soin de prendre les devants et obtenir les brevets nécessaires aux États-Unis.

Marissa Mayer

Marissa Mayer a surpris l’industrie cette année en quittant Google pour devenir le P.D.G de Yahoo!. À 37 ans, elle devint le plus jeune P.D.G du Fortune 500. Diplômée d’une licence en système symbolique, elle a une maîtrise en informatique de Stanford avec une spécialité en intelligence artificielle.

Elle fut la 20e employée à être embauchée par Google en 1999. Elle occupa d’abord un poste d’ingénieur avant de passer designer, puis manager produits et directeur. Elle a eu un rôle important dans le développement du moteur de recherche et de ses services tels que Google Images, News, Maps ou Books. Elle a aussi supervisé le design simpliste de la page d’accueil à l’heure où les portails remplissaient chaque pixel avec une foule de contenu. Elle est aujourd’hui perçue comme la personne clé qui pourra donner un nouveau souffle à Yahoo!.

Steve Mollenkopf

Steve Mollenkopf a été jeté sur le devant de la scène depuis sa nomination au poste de P.D.G chez Qualcomm où il a commencé sa carrière en 1994. Il était auparavant directeur des opérations.

Diplômé d’une maîtrise en ingénierie électrique, il a vite grimpé les échelons au sein de la société. Il était l’un des candidats à la présidence de Microsoft (cf. « Un directeur de Qualcomm pourrait prendre la tête de Microsoft – démenti ») et il est difficile de savoir jusqu’à quel point Qualcomm ne lui a pas proposé le poste de P.D.G afin de le garder. Quoi qu’il en soit, il ne l’a pas volé puisqu’il a participé avec Paul Jacobs au mouvement d’expansion de la société.

Satya Nadella

Satya Nadella est la nouvelle star de la presse high-tech depuis qu’il a accepté le poste de P.D.G au sein de Microsoft. Responsable de la division cloud et entreprise de la société auparavant, il a l’honneur d’avoir mené l’une des opérations les plus populaires de Microsoft. Il a travaillé chez Sun avant de rejoindre Redmond en 1992.

Né en Inde, il déménage aux États-Unis pour obtenir une maîtrise en sciences informatiques et une autre en gestion des affaires. Il a un charisme et une manière d’opérer très différente de celle de Steve Ballmer sans pour autant bouleverser les traditions de la société, ce qui a probablement séduit le Comité de direction.

Gabe Newell

Gabe Newell est en train de mener Valve par une transformation intéressante puisque la firme n’est plus seulement un studio de développement de jeux vidéo, mais un fournisseur de services et un fabricant de consoles et plateformes (cf. « Steam Box : quand Valve unifie le mobile, le salon et le bureau »).

Admis à Harvard, il a décidé de quitter ses cours pour passer 13 ans chez Microsoft. L’argent qu’il a amassé durant cette période lui a permis de financier les débuts de Valves avec Mike Harrington durant les premières années de Half-Life. Les prochaines années devraient dire si sa nouvelle vision du monde du jeu vidéo est pertinente.

Larry Page

Larry Page est un des deux co-fondateurs de Google. Il a lancé la compagnie en 1998 pendant qu’il écrivait son doctorat en informatique qui portait sur les propriétés mathématiques du world wide web et plus précisément la nature qualitative et quantitative des liens hypertextes.

Il n’a pas terminé sa dissertation, mais ses travaux ont directement influencé le fonctionnement du moteur de recherche qui fut rapidement populaire en raison de sa rapidité et sa pertinence. Le nom Google est dérivé de la représentation décimale « googol » (10¹⁰⁰) qui symbolise l’immensité du web à répertorier.

Après avoir mené la compagnie avec Sergey Brin, l’autre cofondateur, il décida de donner les commandes à Eric Schmidt en 2001, ce qui n’a pas toujours été très bien perçu et a poussé M. Page à reprendre le poste de P.D.G en 2011 tandis que M. Schmidt devint le président du comité de direction. Larry Page est devenu PDG d’Alphabet lors de la création de la holding en juillet 2015.

Sundar Pichai

Sundar Pichai est encore assez malconnu, pourtant il est le PDG de Google depuis octobre 2015. Auparavant, il était responsable du développement d’Android (cf. « Le père d’Android abandonne son bébé »).

Né en Inde, il est diplômé de l’institut indien de technologie de Kharagpur. Il finit ses études aux États-Unis où il obtint une maîtrise en science et une en gestion des affaires. Il a ensuite rejoint Google où il a mené les développements de Chrome, Chrome OS et Google Drive. Il a aussi supervisé Gmail et Google Maps.

Mark Zuckerberg

Est-il encore besoin de présenter Mark Zuckerberg ? Le parcours du fondateur et visage public de Facebook est bien connu – Hollywood en a même fait un film (The Social Network). Initié à la programmation par son père alors qu’il avait à peine dix ans, Zuckerberg créa Thefacebook.com durant ses études à Harvard.

Le réseau social connut un succès fulgurant et évolua progressivement en une multinationale touche à tout, créant ses propres serveurs, rêvant à des moyens de connecter les zones les plus reculées de la planète et soutien principal d’Oculus VR. Zuckerberg ne se paie qu’un salaire annuel de 1 dollar en tant que PDG de Facebook, mais ses actions lui confèrent une fortune personnelle d’environ 55 milliards de dollars.

Virginia Rometty

Virginia Rometty est la première femme à la tête d’IBM. Elle a été promue à ce poste en 2011 et elle continue de jouir d’une cote de popularité élevée. Elle n’a pas eu la tâche facile, car elle remplaçait Samuel Palmisano qui a eu la présence d’esprit de vendre la division PC de la firme à Lenovo. Elle semble d’ailleurs vouloir suivre les traces de son aîné (cf. « Lenovo rachète les serveurs x86 d’IBM pour 2,3 milliards de dollars »).

Diplômée avec mention en ingénierie et sciences appliquées, elle a commencé chez General Motors. Elle a rejoint IBM en 1991 et s’est démarquée en menant le rachat de grosses sociétés de conseil. Elle a ensuite développé les divisions cloud et mené le projet Watson qui a été le premier ordinateur a gagné au Jeopardy (cf. « La machine plus forte que l’homme à Jeopardy »). Elle fut nommée la femme d’affaires la plus puissante du monde par Forbes en 2012.

Eric Schmidt

Eric Shmidt est le président d’Alphabet. Auparavant il fut le PDG de Google et apporta l’expérience nécessaire à ses co-fondateurs pour propulser l’entreprise vers de nouveaux sommets. En 2011, il redonna le poste de P.D.G à Larry Page, mais il a toujours un rôle très actif au sein de la société.

Docteur en informatique, il a fait ses débuts chez Sun, d’abord en tant qu’ingénieur logiciel, puis il a grimpé les échelons pour devenir l’un des directeurs technologiques de la société. Il a ensuite dirigé Novell pendant quelques années et a quitté l’entreprise après son acquisition par Cambridge Technology Partners. Il a rejoint Google après avoir impressionné ses cofondateurs lors d’un entretien.

Richard Stallman

Richard Stallman est le Président de la Free Software Foundation et il est le grand activiste de ce classement. Il fut derrière le mouvement du logiciel libre en 1983 avec son projet GNU qui tenta de créer un système Unix complètement libre. Il est aussi l’un des auteurs principaux de la licence libre GPL et le créateur d’Emacs.

Il a commencé ses études à Harvard et il les a terminés à MIT où il obtint un doctorat en physique. Cinq ans après il a commencé à se rebeller contre la culture des années 80 qui consistait à limiter l’usage d’un logiciel sans licence. Il s’est alors penché sur le développement de logiciels libres et a rallié de nombreux développeurs à sa cause.

Lisa Su

Lisa Su est devenue le nouveau P.D.G d’AMD il y un peu plus d’un mois. Ingénieur dans l’âme elle dispose d’un doctorat de MIT en ingénierie électrique et elle a démarré sa carrière dans les laboratoires de recherche et développement de Texas Instruments, IBM et Freescale.

Elle a une tâche très difficile, puisqu’elle remplace Rory Read qui est parti à cause des mauvais résultats d’AMD. Elle devra donc transformer la société pour la rendre à nouveau rentable et innovante. Elle semble vouloir chercher à concurrencer ARM sur les plateformes embarquées et des bruits affirment qu’elle chercherait aussi à faire de l’ombre à Intel sur le haut de gamme. Il faudra lui donner encore quelques années pour voir si elle arrivera à redorer le blason de la société.

Parisa Tabriz

Parisa Tabriz est surnommée la Security Princess chez Google. Elle est rentrée chez le moteur de recherche après avoir reçu sa maîtrise en science. Son rôle est de mener une équipe de « hackers » qui trouve les failles au sein des produits de la firme afin de conseiller les développeurs et accroître la sécurité des services de la société.

Elle est encore jeune puisqu’elle a moins de 30 ans, mais elle a déjà montré beaucoup de talents et son parcours s’annonce prometteur.

Linus Torvalds

Linus Torvalds est connu pour avoir créé Linux. Il est aujourd’hui l’architecte et coordinateur du système d’exploitation et est payé par la Linux Foundation pour travailler dessus à plein temps.

M. Torvalds détient une maitrise en informatique. Après avoir travaillé pour Transmeta, il a rejoint L’Open Source Development Labs qui devint la Linux Foundation. Il est un fervent défenseur du logiciel libre et n’hésite pas à dénoncer les fabricants qui ralentissent l’innovation dans ce secteur (cf. « NVIDIA répond au « f* you! » de Linus Torvalds »).

Margrethe Vestager

Margrethe Vestager a remplacé Joaquin Alumnia au poste de commissaire européen à la concurrence le 1er novembre 2014. Elle est connue pour avoir une opinion assez négative des activités de Google en Europe, ce qui donne encore plus de poids au nouveau projet des parlementaires (cf. « L’Europe voudrait scinder Google en deux ») et un style très différent de son prédécesseur qui a dû démissionné après avoir fait des commentaires inappropriés sur une affaire en cours.

Membre du parlement danois, Margrethe Vestager est diplômée d’économie de l’Université de Copenhague et elle a été ministre de l’Éducation en 1998 avant de devenir parlementaire entre 2001 et 2011 où elle est devenue vice-premier ministre, ministre de l’Économie et de l’Intérieur jusqu’à ce qu’elle devienne commissaire européenne. Les relations entre la Silicon Valley et la Commission européennes sont assez tendues, M. Aluminia ayant eu la réputation d’aggraver les choses avec son attitude souvent peu diplomatique, trop ouverte et très controversée. Margrethe Vestager a un style très différent, mais une politique qui pourrait être encore plus stricte que son prédécesseur.

Cher Wang

Cher Wang est la cofondatrice et présidente de HTC et VIA et l’une des femmes les plus puissantes de l’industrie. Son père est le fondateur du conglomérat qui a donné naissance à VIA.

Elle provient donc d’une dynastie taïwanaise puissante. Elle a su néanmoins se faire un nom en propulsant VIA et aujourd’hui HTC sur le devant de la scène mondiale. Elle a obtenu un diplôme en économie de Berkley et elle a fondé plusieurs écoles à Taïwan offrant des diplômes de type Bac +3 à moindre coût. Le projet a beaucoup de succès et elle a déjà annoncé qu’elle pensait multiplier ce type d’institution dans son pays.

Meg Whitman

Margaret Whitman est aujourd’hui le P.D.G de  Hewlett Packard Enterprise, et présidente de HP Inc. Elle a redressée la société en crise. Elle a obtenu une maîtrise en administration des affaires de Harvard et a travaillé dans de nombreuses grandes compagnies tels que Procter & Gamble (où elle a rencontré Steve Ballmer), Hasbro, Disney, DreamWorks, etc. Elle s’est démarquée par sa gestion d’eBay qu’elle a prise à ses débuts et transformée en une multinationale au chiffre d’affaires dépassant le milliard de dollars.

En 2009, elle était candidate aux élections californiennes pour le poste de gouverneur. Elle a dépensé 144 millions de dollars (110 millions d’euros) de sa poche pour sa campagne, ce qui est un record historique toute élection américaine confondue. Ses relations parfois floues avec Goldman Sachs et une controverse autour des irrégularité portant sur l’embauche de son aide ménagère ont beaucoup terni sa campagne. Elle s’est depuis retirée de la vie politique.

Sophie Wilson

Sophie Wilson a une maîtrise en informatique de l’Université de Cambridge. Elle a commencé sa carrière en concevant le premier ordinateur embarqué, l’Acorn System 1, qui fut utilisé pour gérer la nourriture donnée aux vaches de fermes anglaises. Ses travaux ont ensuite donné naissance à l’Acorn Proton qui fut très populaire en Grande Bretagne.

Elle est surtout plus connue pour avoir conçu le jeu d’instruction ARM en 1983 et avoir participé à la conception du premier processeur ARM (Acorn RISC Machine). La légende veut que ses facultés mentales lui permettent de simuler le code et le comportement du processeur sans avoir besoin de nécessairement passer par un simulateur. Elle est aujourd’hui un des directeurs de Broadcom et fut l’architecte en chef du processeur Firepath.