Non, les disques durs ne sont pas encore totalement morts ! Pour stocker en masse et compléter efficacement un SSD, vous aurez peut-être besoin d’un volumineux disque dur mécanique. Voici notre sélection des meilleurs modèles de HDD.
- Notre top 3 des meilleurs disques durs internes
- Disques durs internes : pour quels usages ?
- Seagate BarraCuda Compute : le disque dur le moins cher
- Toshiba X300 : les performances à moindre coût
- WD RED Pro : pour du stockage de masse
- Seagate IronWolf Pro : pour les pros, comme son nom l’indique
- Toshiba MG10 : performant et fiable
- Seagate EXOS X20 : pour les applications Cloud
- HDD : quelles sont les caractéristiques les plus importantes ?
- Attention à la comptabilité des HDD avec les notebooks
Notre top 3 des meilleurs disques durs internes
Les SSD ont désormais définitivement supplanté les disques durs en matière de stockage grand-public, mais il reste tout de même encore une poignée de cas d’usage où les disques mécaniques peuvent se montrer plus intéressants que leurs cousins à mémoire flash.
Pour bien choisir le disque dur le mieux adapté à vos besoins, la rédaction de Tom’s Hardware a donc comparé les meilleures références du marché. Découvrez notre sélection des meilleurs disques durs SATA du moment, selon votre budget et vos besoins en capacité.
Disques durs internes : pour quels usages ?
Les SSD bénéficient de vitesses de transfert largement plus élevées et de temps d’accès sans commune mesure avec ceux des disques durs, mais ils souffrent de capacités de stockage moins importantes (à prix équivalent) et d’un prix au Go globalement plus élevé que leurs cousins à plateaux, même si la différence de prix entre ces deux technologies s’amenuise peu à peu.
Il est ainsi facile de trouver des HDD de 6 To ou 8 To pour un prix correct, et même plus de 20 To pour les modèles les plus récents. Les constructeurs parlent déjà de la commercialisation prochaine de disques durs atteignant une capacité vertigineuse de 30 To !
Les SSD ont vu leur tarif considérablement descendre ces dernières années, aucun d’entre eux ne peut rivaliser – cela changera probablement tôt ou tard – lorsque l’on parle de tels volumes de données. Si vous avez de gros besoins de stockage, pas d’alternative abordable : vous devez pour le moment envisager une solution hybride, avec un SSD réservé au système d’exploitation et aux applications les plus utilisées, et un disque mécanique pour l’archivage pur.
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Il existe plusieurs formats de disques durs ; on les différencie essentiellement par la taille de leurs plateaux. Dans les ordinateurs de bureau, on utilise des disques durs 3,5 pouces, alors que dans les ordinateurs portables — plus compacts — et les mini-PC, on utilise des disques durs 2,5 pouces. Évidemment, qui peut le plus peut le moins : les tours des PC de bureau sont également capables d’accueillir ces unités plus compactes, dans des paniers prévus à cet effet ou à l’aide d’accessoires.
Seagate BarraCuda Compute : le disque dur le moins cher
Pas le plus rapide, le Seagate BarraCuda est en revanche le disque dur qui prendra le mieux soin de votre portefeuille. C’est en effet l‘un des moins chers sur le marché, tout en conservant des débits convenables (jusqu’à 190 Mo/s) grâce à ses 256 Mo de mémoire cache, et ce malgré sa vitesse de rotation de seulement 5400 tours par minute. Attention, les modèles avec les plus grosses capacités sont parfois compliqués à trouver en stock !
Toshiba X300 : les performances à moindre coût
Le X300 de Toshiba dans sa déclinaison de 8 To est l’un des disques les plus recommandables si vous êtes à la recherche d’un certain volume de stockage accessible avec les meilleurs performances (mécaniques) possibles grâce entre autres à une vitesse de rotation des plateaux de 7200 tours par minute.
Les versions d’une capacité inférieure à 10 To embarquent 256 Mo de mémoire cache, tandis que les modèles affichant une capacité supérieure profitent de deux fois plus de mémoire tampon. On regrettera juste que la garantie ne soit que de deux ans.
WD RED Pro : pour du stockage de masse
Si la capacité est la caractéristique la plus importante à vos yeux et que vous cherchez des disques durs pour remplir votre NAS sans vous ruiner, quoi de mieux que la gamme RED Pro de WD. Ses performances sont honorables (de l’ordre de 270 Mo/s au maximum) grâce à une vitesse de rotation de 7200 tours par minute et un cache de 512 Mo, et rien ne vous empêche d’utiliser les disques durs de cette gamme au sein d’un PC bien qu’ils soient à l’origine conçus pour un usage dans un NAS. Gardez tout de même en tête qu’il est déconseillé d’installer le système d’exploitation dessus, les RED Pro étant tout de même étudiés pour du stockage pur et dur.
Seagate IronWolf Pro : pour les pros, comme son nom l’indique
Proposé dans des capacités allant de 2 To à 20 To, l’IronWolf Pro de Seagate cible les petites et moyennes entreprises et propose donc une meilleure fiabilité que sur les modèles grand-public (d’où le tarif plus élevé), sans toutefois trop compromettre les performances qui restent honorables, de l’ordre de 270 Mo/s en lecture comme en écriture selon nos mesures.
Les HDD de cette gamme bénéficient par ailleurs d’une garantie produit limitée de cinq ans, et surtout des services Rescue Data Recovery pour la récupération des données pendant trois ans en cas de problème. L’IronWolf Pro trouvera parfaitement sans place dans une grappe RAID, peut-être un peu moins en tant que disque solitaire.
Toshiba MG10 : performant et fiable
Jusqu’à 20 To d’espace de stockage, 512 Mo de mémoire cache, une vitesse de rotation de 7200 tours par minute (pour un débit maximum que nous avons mesuré à environ 275 Mo/s en lecture comme en écriture) et pourtant un MTBF plutôt élevé de 2,5 millions d’heures avec une garantie de 5 ans : le MG10 ne joue clairement pas dans la même catégorie que les modèles précédents.
La version 20 To bénéficie même du FC-MAMR (“enregistrement magnétique assisté par micro-ondes à contrôle de flux”), une technologie de pointe destinée à augmenter la densité de données sur les plateaux. Sans surprise, le tarif de ces HDD s’en ressent, mais associer bonnes performances et excellente fiabilité a forcément un coût, surtout lorsque l’on vise le marché professionnel (baies de stockage, archivage en entreprise, services critiques…).
Seagate EXOS X20 : pour les applications Cloud
La gamme EXOS X20 de Seagate est un peu à part dans notre guide d’achat : elle est initialement destinée aux centres de données et au stockage à haute densité sous forme de racks. De fait, le débit de transfert de données culmine à 285 Mo/s, pour un temps d’accès moyen typique inférieur à 5 ms.
Le constructeur a surtout implémenté nombre de technologies destinées à optimiser les performances (PowerBalance) et la consommation (PowerChoice) de ses disques durs EXOS X20 tout en maximisant leur durée de vie. Ainsi, les disques durs utilisent de l’hélium dans un boîtier scellé mais continuent d’utiliser un enregistrement magnétique conventionnel (CMR). De quoi permettre à Seagate d’annoncer fièrement un MTBF de 2,5 millions d’heures.
HDD : quelles sont les caractéristiques les plus importantes ?
La vitesse de rotation est un point important : un disque dur contient un ou plusieurs plateaux qui tournent et l’accès aux données dépend donc de la vitesse à laquelle un endroit précis du plateau peut être placé sous la tête de lecture. Plus il tourne vite, plus on accédera rapidement aux données. Revers de la médaille : il sera souvent aussi plus bruyant et plus gourmand en énergie.
Dans le monde grand public, on trouve essentiellement des disques durs qui tournent à 7 200 tpm (tours par minute) et à 5 400 tpm. Certains modèles sont annoncés à 5 900 tpm et quelques modèles rapides atteignent 10 000 tpm. Dans le monde professionnel, les modèles à 10 000 tpm et 15 000 tpm sont plus courants. Les anciens disques durs tournaient parfois à 4 200 tpm, mais ils ont été abandonnés, sauf dans des domaines particuliers.
La densité des plateaux est à prendre en compte, même si les constructeurs communiquent peu sur ce point. Un disque dur est composé de plusieurs plateaux empilés, et la densité des données sur le plateau est importante. C’est assez simple à comprendre : si on place plus de données sur la même surface, on pourra lire plus de données sur un seul tour de disque.
Les disques durs récents ont des plateaux de plus de 1 To, les anciens modèles ont des plateaux de 667 ou 500 Go (environ). Plus la densité est élevée et plus un disque dur sera rapide ; un modèle de 1 To composé d’un seul plateau sera plus rapide qu’un modèle de 1 To composé de deux ou trois plateaux.
Que penser des disques durs « Green » basse consommation ?
On trouve parfois des disques durs « Green », « ecoGreen » ou « LP (Low Power) » chez les différents fabricants. Il s’agit le plus souvent de modèles 3,5 pouces qui oscillent à 5 400 tpm. Avec la densité actuelle des plateaux, les performances en débit restent correctes — plus de 100 Mo/s — et la consommation est évidemment plus faible que celle d’un disque dur à 7 200 tpm.
Mais il faut bien retenir que la différence est négligeable pour un PC de bureau : avec une machine allumée 8 heures par jour toute l’année, la différence de consommation sur l’année représente quelques euros. Ils sont surtout intéressant dans les boîtiers externes ou dans un NAS : avec un NAS allumé en permanence et contenant plusieurs disques durs, la différence est un peu plus visible.
Des disques durs pour NAS et autres RED
Avec la démocratisation des NAS — des boîtiers qui se connectent à un réseau et permettent de partager et centraliser des données —, les constructeurs de disques durs proposent depuis quelques années des modèles dédiés à ce type d’usage. Les gammes dédiées aux NAS ont généralement quelques particularités et se concentrent sur la fiabilité. Typiquement, un disque dur dédié aux NAS a un MTBF (le temps moyen entre les pannes) plus élevé et est certifié pour fonctionner 24 heures sur 24, ce qui n’est pas toujours le cas d’un disque dur classique.
Il y a aussi deux différences mineures : le temps d’accès est souvent augmenté artificiellement pour limiter les nuisances sonores et certains paramètres liés au fonctionnement en RAID ne sont pas réglés de la même façon que sur un disque dur classique, pour éviter que le NAS considère défectueux un disque dur qui réagit trop lentement. Globalement, si vous comptez utiliser un disque dur dans un NAS ou un boîtier externe, nous vous conseillons d’utiliser un modèle dédié, même s’ils sont parfois un peu plus onéreux : c’est justifié.
Les disques durs hybrides ou SSHD
En quelques années, les disques durs hybrides, ou SSHD, se sont démocratisés : après l’essai désastreux de Seagate en 2007 (avec des disques durs dédiés à Windows Vista), les constructeurs ont proposé pendant un moment des solutions plus intéressante, couplant des plateaux de grande capacité avec une mémoire cache à base de mémoire flash. L’idée est simple : installer quelques gigaoctets de mémoire flash (typiquement 8 Go ou 32 Go) sur le disque dur, qui vont être utilisés comme une mémoire cache très rapide.
Les données souvent accédées (fichiers utilisés pendant le démarrage, programmes, etc.) sont stockées sur la mémoire flash, ce qui accélère l’accès à ces dernières. On a donc généralement des performances qui se situent entre celles d’un disque dur et d’un SSD avec l’avantage de la capacité du disque dur et un surcoût marginal. Cette solution technique a totalement perdu son intérêt avec la chute importante du prix des SSD.
Plusieurs marques pour un même disque dur
Il y a quelques années, de nombreux fabricants proposaient des disques durs. On avait Hitachi GST (ex-IBM), Fujitsu, Toshiba, Seagate, Western Digital et Samsung. Si tous les fabricants ne produisaient pas toutes les gammes (Western Digital a longtemps évité les modèles 2,5 pouces, Toshiba ne proposait que des modèles 1,8 pouce et 2,5 pouces), le choix était large.
Puis il y a eu des acquisitions en série : Toshiba a racheté la branche stockage de Fujitsu, Seagate a racheté la branche stockage de Samsung et Western Digital a racheté Hitachi GST. Les instances européennes et américaines, devant ces rachats, ont obligé Western Digital à céder une partie des usines de Hitachi GST à Toshiba, pour que la société puisse vendre des disques durs 3,5 pouces.
Les références Samsung (SpinPoint) sont depuis longtemps maintenant vendues sous la marque Seagate, et les références HGST sont vendues sous la marque Western Digital ou sous la marque Toshiba. Actuellement, on a donc des disques durs Seagate (les gammes Samsung sont vendues sous la marque Seagate), des disques durs Toshiba, des disques durs HGST — la société, filiale de Western Digital, ne peut plus utiliser le nom Hitachi — et des disques durs WD (Western Digital).
Attention à la comptabilité des HDD avec les notebooks
L’épaisseur est un problème essentiellement dans le monde 2,5 pouces, ou plusieurs modèles sont présents. Historiquement, les disques durs 2,5 pouces mesurent 9,5 mm d’épaisseur et la majorité des disques durs et des ordinateurs sont prévus pour ce format.
Il y a quelques années, pour augmenter la capacité, certains constructeurs ont proposé des modèles de 12,5 mm, ce qui permet d’intégrer plus de plateaux. Ces modèles existent toujours et on les retrouve dans les boîtiers externes et — parfois — pour les modèles de grande capacité. Tous les ordinateurs n’acceptent pas les disques durs de 12,5 mm et c’est un point à prendre en compte.
Dans certains cas, on trouve aussi des disques durs de 15 mm d’épaisseur. Ce sont des modèles dit SFF (Small Form Factor) et ils sont généralement destinés au monde professionnel et aux serveurs. Les modèles SFF ne rentrent pas dans les PC portables pour deux raisons : l’épaisseur mais aussi l’alimentation. Alors que les modèles 2,5 pouces sont alimentés en 5 V, les modèles SFF nécessitent du 12 V comme les disques durs 3,5 pouces.
Depuis 2010, on trouve aussi des disques durs et des SSD de 7 mm : ils sont souvent utilisés dans les ultrabooks et dans les appareils mobiles comme les tablettes. Ils se contentent d’un seul plateau, ce qui limite les capacités, et sont souvent plus onéreux que les modèles classiques. Un modèle de 7 mm rentre dans un emplacement classique (9,5 mm) mais il peut poser des problèmes dans certains portables, quand le disque dur est utilisé pour rigidifier la coque. Certains modèles sont d’ailleurs livrés avec une plaque à placer sur le disque dur pour le rendre plus épais.
Enfin, des modèles de 5 mm d’épaisseur sont disponibles depuis quelques années. Ils se déclinent en deux versions, selon le connecteur utilisé. On trouve des modèles dotés d’un connecteur SATA classique (notamment chez Seagate) et d’autres équipés d’une prise différente, utilisée essentiellement dans le monde de l’OEM et sur les disques durs de Western Digital.
Les disques durs de 5 mm sont dotés d’un seul plateau, ce qui limite la capacité, et sont destinés à des marchés particuliers. Ils sont vendus essentiellement comme solution d’upgrade pour de vieux ultrabooks ; si vous devez installer un disque dur dans une machine classique ou un boîtier externe, les modèles 7 mm et 9,5 mm sont plus adaptés.
Moi, j’attends beaucoup de l’intelligence artificielle dans les disques durs. Exemple, il y a une LED bleue, et quand on la regarde, hop, elle s’éteint pour éviter de faire mal aux yeux !
Ben quoi ? Ils inventent n’importe quoi en ce moment alors si je peux mettre un copyright sur mon invention, je ne vais pas me gêner.
J’ai d’autres idées comme graver sur les plateaux des chansons pour que le disque qui tourne émette un joli son.