10 raisons de détester Snow Leopard

Image 1 : 10 raisons de détester Snow Leopard

Comme vous le savez, Snow Leopard, Mac OS X 10.6, est sorti vendredi. Nous allons aujourd’hui vous proposer deux actualités sur ce système d’exploitation, une (celle-ci) qui donne les points négatifs, une autre (10 raisons d’aimer Snow Leopard) qui donne les points positifs.

1 : Il ne fonctionne pas sur les PowerPC

Snow Leopard ne fonctionne que sur les processeurs Intel et fait donc l’impasse sur les processeurs PowerPC. Mais les machines en PowerPC ne sont pas si vieilles que ça : il y a encore 3 ans, Apple vendait des G5.

2 : OpenCL ne fonctionne que sur peu de cartes

OpenCL, une des nouveautés de Snow Leopard, nécessite une carte graphique compatible pour fonctionner. Et elles sont rares : les GeForce 8, les GeForce 9 et certaines Radeon HD (séries 48xx). En gros, des machines sorties depuis octobre 2008. Pour les modèles plus anciens, et en dehors des MacBook Pro dotés d’une GeForce 8 depuis juin 2007, il s’agit de cartes en option. Et bien évidemment, tous les Mac dotés d’un IGP Intel (une grande majorité des portables jusqu’il y a un an) sont incompatibles.

3 : L’accélération vidéo de QuickTime X

QuickTime X est capable de prendre en charge l’accélération vidéo des cartes graphiques, sauf qu’Apple limite cette fonction aux cartes GeForce 9 et uniquement en H.264 sous QuickTime. Les GeForce 8 et les Radeon HD, parfaitement capables de décoder du H.264, sont donc sur la touche. Et les autres formats (VC1, MPEG-2) ne sont pas accélérés, tout comme les conteneurs qu’Apple ne reconnaît pas (.avi, .mkv, etc.).

4 : Pas de Blu-ray

Snow Leopard ne prend pas en charge les Blu-ray, même via un programme tiers, alors que les machines sont parfaitement capables de lire ce type de médias.

5 : Le 64 bits du kernel

Snow Leopard est un système 64 bits, mais le noyau, par défaut, démarre en 32 bits sur la majorité des machines. Pire, une bonne partie des machines 64 bits ne supporte pas le kernel 64 bits parce que l’EFI (le firmware) est en 32 bits. Même si l’intérêt est limité, parler d’un OS 64 bits quand le noyau reste en 32 bits est pour nous inacceptable.

6 : Un simple Service Pack ?

Même si le système a été réécrit à 90 %, selon Apple, on ne le voit pas : les nouveautés sont cosmétiques et distinguer un OS 10.5 d’un 10.6 est difficile au premier coup d’oeil. Même si le système est plus rapide, rien ne justifie réellement de faire payer une mise à jour de ce type.

7 : Le 64 bits inutile

Les applications d’Apple sont réécrites en 64 bits, mais l’intérêt est faible : une partie des Mac (en Core Duo) sont incompatibles et le gain est finalement inexistant sur les autres machines. Globalement, le 64 bits apporte peu de choses et est surtout parfaitement utilisable sur Leopard.

8 : Un Finder toujours aussi mauvais

Le Finder a certes été réécrit pour Snow Leopard, mais son aspect et son interface sont identiques : il est toujours aussi mauvais. Dans les faits, on garde donc un outil à l’ergonomie discutable, avec tous ses défauts.

9 : Des bugs et mises à jour nécessaires

Comme toujours, il reste des bugs dans le système (dont des parties encore en anglais) et beaucoup de programmes nécessitent des mises à jour. Même s’il y en a peu, découvrir que son utilitaire préféré ne fonctionne pas est toujours une mauvaise surprise.

10 : Windows 7 arrive

Snow Leopard est une mise à jour mineure, finalement, et Windows 7 arrive en octobre. Quand on compare les nouveautés de Windows et celle de Mac OS X, le bilan n’est pas fameux pour le système de Steve Jobs. On peut se demander comment Apple va arriver à montrer que son OS a une avance sur celui de Microsoft tant Snow Leopard donne l’impression d’une non-évolution en deux ans.

Rappelons que nous avons publié une seconde actualité dédiée aux avantages de Snow Leopard.