15 produits chinois qu’il ne fallait pas acheter !

Un disque dur à écrous

Quand vient le moment d’acheter du matériel informatique, tout le monde cherche la meilleure affaire. Parfois, on tombe vraiment sur une perle. Mais bien souvent les prix records cachent des contrefaçons loin d’offrir la même qualité que l’original.

Prenons par exemple ce “disque dur” externe, une merveille d’ingéniosité. Aucune mécanique à l’intérieur, une simple clé USB. Pour cacher la supercherie, des gros boulons donnent le poids nécessaire.

La CG qui cache bien son jeu

Parfois, il faut se méfier des affaires qui ont l’air trop belles pour être vraies. Imaginez que, durant vos pérégrinations sur eBay, vous tombez sur la carte graphique de vos rêves, vendue à un prix défiant toute concurrence… par un vendeur venu tout droit de Chine. Prenez le temps d’y réfléchir à deux fois, car il est fort probable que ladite carte graphique ne soit pas ce qu’elle prétend être.

De nombreux internautes ont en effet déchanté après un achat de ce type en se rendant compte que la 750ti ou la 1050 de leur rêve était en réalité une bonne vieille 550ti sous stéroïde, dont le BIOS a été flashé pour donner de fausses informations. Une bonne manière d’écouler les stocks de vieilles cartes graphiques en somme. Pas sûr en revanche que cela vous permette de faire tourner tous vos jeux en qualité ultra…

Des processeurs pas « cool »

S’il faut bien reconnaître une chose à nos amis fabricants de contrefaçon, c’est l’ingéniosité qu’ils mettent en œuvre pour tenter de tromper le client sur la marchandise. Mettre des boulons dans un disque dur pour lui donner plus de poids ou incorporer une simple prise USB dans une coque de clef USB, cela demande tout de même une sacrée imagination non ? Et bien avec cette contrefaçon de processeur, on franchit aisément un nouveau palier.

L’emballage à lui seul vaut le détour. Comme le souligne l’auteur de ce post sur Overclockers, les auteurs de ce faux Core i7 ont tout simplement imprimé le « factory seal » directement sur la boite, sous l’emplacement du ruban adhésif. Du grand art non ? Mais la meilleure partie est à l’intérieur : si de loin le processeur peut sembler réel (il ne l’est pas), que dire du ventirad fourni ? Ce dernier est en réalité un gros bloc de plastique de mauvaise qualité, et le ventilateur que l’on peut apercevoir n’est rien de plus qu’un autocollant… 

Les chargeurs Apple brûlants

Apple vend le moindre de ses chargeurs 25 €. Une somme qui paraît injustifiée quand on regarde le petit bout de plastique blanc. Mais gare aux imitations au tiers du prix : nos tests ont montré que leur conception électrique pouvait être dangereuse. Pire, nos confrères de Canard PC Hardware ont révélé que leur plastique est trop inflammable. Préférez les chargeurs de marque, ou une bonne assurance…

La clé Bluetooth sans antenne

D’autres produits sont à la limite entre la contrefaçon et la simple incompétence technique. Ce dongle Bluetooth contient ainsi bel et bien une carte électronique. Mais elle n’est absolument pas reliée à l’antenne dépassant de la clé. La qualité de la réception risque de ne pas être tout à fait satisfaisante.

Quand l’armée américaine se fait avoir

Acheter des contrefaçons, cela peut arriver à tout le monde. C’est ennuyeux, cela fait perdre de l’argent, mais ce n’est au final pas si grave. Enfin ce n’est pas grave si l’acheteur en question n’est pas le gouvernement américain, et que le produit contrefait n’est autre qu’un stock de puces destinées à équiper du matériel militaire sensible. C’est pourtant ce qui s’est passé il y a quelques années.

Après une longue année d’investigation, un comité a en effet découvert que nombreuses pièces électroniques contrefaites avaient été utilisées pour l’assemblage d’avions-cargos, hélicoptères de combats, avions de surveillance voire même certains missiles. Au-delà des simples problèmes liés à la mauvaise qualité des pièces, occasionnant des incidents, certaines de ces pièces facilitaient le hack de certains équipements sensibles. 

Les batteries à prix explosifs

Puisque les smartphones n’ont jamais assez d’autonomie, les batteries externes sont devenues le meilleur ami des utilisateurs. Mais gare ! Comme pour les chargeurs, les batteries proposées à des prix défiants toute concurrence sont bien souvent de très mauvaise qualité. Leurs fabricants font l’impasse sur des circuits de protection anti court-circuit ou antisurchauffe, ce qui peut mener droit à des catastrophes. En outre, ces batteries sont souvent d’une capacité inférieure à ce qu’annonce leur emballage.

Le SSD à boulons

Nous avons déjà croisé le disque dur à écrous, voici la version moderne : le SSD à boulons. Le principe est le même, seule la réalisation change : une petite clé USB, pour faire illusion électroniquement, et du lest. L’histoire ne dit pas si les performances sont meilleures…

La clé USB, juste USB

Certains contrefacteurs ne s’embarrassent même pas d’astuces pour camoufler l’arnaque. Dans cette « clé USB »  il y a certes le connecteur adéquat, mais derrière… rien. Pas une petite LED, pas le moindre montage électrique pour faire semblant, juste un bout de câble coupé à la pince.

La carte SD… qui cache une micro SD

Parmi toutes les contrefaçons que nous vous avons présentées dans ce dossier, nombreuses sont celles qui touchent aux périphériques de stockage. Disques durs externes, clefs USB et autres carte SD sont un sujet de prédilections pour les contrefacteurs de tous poils. Si la plupart des produits de ce type mentent sur la capacité de stockage, ce qui est intéressant, c’est de voir la méthode utilisée pour tromper l’acheteur potentiel.

Dans ce cas précis, il est intéressant de noter que cette carte SD qui affiche une capacité de 8 Go contient en réalité une carte micro SD de 128 Mo. Une contrefaçon pour le moins ingénieuse donc, qui offre même un petit bonus pour les acheteurs. En effet, si cette carte SD ne possède pas du tout la bonne capacité de stockage, elle peut tout de même faire office d’adaptateur pour carte micro SD. Et c’est déjà pas mal. 

Les cartes sans mémoire

Après les disques durs ou les SSD, voici les cartes mémoire chinoises. Comme d’habitude, leur prix n’a aucun rapport avec les autres cartes de même capacité. Extérieurement, il est bien difficile de remarquer les petits défauts qui trahissent les copies. Mais dès qu’on les utilise, les problèmes commencent : la plupart du temps, le fabricant n’installe qu’une puce de mémoire de petite capacité et truque le contrôleur pour qu’il annonce une capacité deux, quatre ou dix fois plus élevée.

Les câbles USB sans données

Un câble USB 1 ou 2, c’est quatre fils : deux servent à l’alimentation électrique, deux au transport des données. Pour certains c’est trop : bien des batteries ou des chargeurs USB sont livrés avec des câbles “bêtes” contenant uniquement les fils d’alimentation. Bien sûr, ne vous en servez pas pour autre chose.

Le SSD Samsung qui n’en était pas un. Ou peut-être que si ?

L’apparition des SSD sur le marché du hardware a fait énormément de bien à nos confins. Ces disques durs offrent en effet des possibilités à des années-lumière de celles de nos bons vieux HDD. Avec la hausse de la demande pour ce type de produits, il est « normal » que le marché des contrefaçons ait lui aussi explosé. L’une des cibles privilégiées des contrefacteurs : le Samsung 850 EVO. Comme toujours lorsque l’on parle de ce type de périphérique, la contrefaçon contient en réalité une banale clef USB de faible capacité, mais cela n’a rien d’étonnant.

Ce qui l’est plus en revanche, c’est que certains acheteurs, ayant acquis leur supports à bas prix, et l’ayant reçu dans des conditions un peu étranges (sans boite, dans un simple sac antistatique), ont eu la bonne surprise de découvrir que leur appareil était tout à fait légitime, en dépit de numéro de série bizarre. Il s’agissait en réalité de modules extraits de SSD externes, et vendus comme des SSD classiques. Un faux SSD, qui est en réalité un vrai SSD, voilà qui est loin d’être banal…

Un composant peut en cacher un autre

Chez nos amis les contrefacteurs, la grande mode consistent à duper l’acheteur en enfermant de petits périphériques dans des périphériques plus grands. C’est le cas pour des cartes SD ou des disques durs, mais c’est tout aussi vrai pour des composants électroniques de base, comme des condensateurs ou des LED.

De nombreux amateurs d’électroniques, après avoir acheté en ligne des composants à un tarif étonnamment bas ont en effet eu la curieuse surprise de découvrir qu’ils avaient été trompés sur la marchandise. Comme vous pouvez le voir sur l’image d’illustrations, ces condensateurs renferment en réalité un autre plus petit (et de capacité moindre), ce qui peut s’avérer problématique lorsque l’on décide de réaliser un montage. Le même problème a été découvert avec des LED de 10 mm qui n’étaient autres que des LED de 5 mm recouvertes d’une coque de plastique moulée. 

Des batteries vraiment pourries

Avec l’essor des smartphones, et les problèmes de batteries qui vont avec (comme nous l’avons souligné dans notre RP sur les fails de la tech), les batteries externes sont devenues un produit pour le moins commun, dont la demande ne cesse d’augmenter. Une aubain e pour les contrefacteurs qui se sont lancés bille en tête dans la fabrication d’ersatz à leur sauce. Comme d’habitude, ces produits sont bien loin de proposer les services promis.

Bien souvent, ces contrefaçons contiennent des batteries de basses, voire de très basse qualité qui ne tient pas la charge. Dans le pire des cas, elles peuvent aussi prendre feu ou exploser, même si cela demeure au final assez rare. Certains contrefacteurs vont cependant un peu plus loin, comme le démontre cet utilisateur de YouTube qui a décidé de remplacer les batteries du chargeur externe de son beau-frère. En étudiant les batteries contenues à l’intérieur, qu’il trouvait assez étranges, il a tout simplement découvert que certaines d’entre elles n’étaient autre que des tubes emplis de terre. Pas sûr que ces modèles en particulier tiennent bien la charge…