Xilence Interceptor Pro
Présenté par l’assembleur Azza lors du CES 2011, ce boitier a enfin un nom : Fusion 4000, ou plus exactement en France Xilence Interceptor Pro. Signe particulier, son gabarit très imposant qui lui permet d’accueillir deux configurations: une en Ultra ATX/XL-ATX dans la partie inférieure et une en ITX dans la partie supérieure.
De la place pour deux
Le maître mot est la modularité vu que l’Interceptor Pro propose non seulement un panneau latéral par configuration, mais aussi des cages à disques durs, baies pour périphériques optiques et emplacements pour alimentation distincts pour la partie inférieure comme la partie supérieure. Cette dernière dispose tout de même de passe-câbles vers le bas afin de ne monter qu’une seule configuration au sein du boitier, ainsi qu’une plaque arrière supplémentaire pour installer une deuxième alimentation plein format au sommet. Ce ne sont donc pas les possibilités de montage qui manquent.
Vue arrière
Outre les deux emplacements pour alimentation (SFX avec possibilité d’installer une plaque compatible ATX au sommet, ATX à la base), l’Interceptor Pro propose quatre passe-tuyaux dans le sens vertical ainsi que trois passe-câbles à l’horizontale.
Quid du rangement interne ?
L’espacement entre le panneau de la carte mère et la porte droite du boitier est suffisamment important pour faire passer un câble ATX 24 broches sans problème. On note que Xilence a pris le soin de garnir les passe-câbles de caoutchouc afin d’éviter les dommages.
On pourrait penser au premier abord qu’il y a de l’espace perdu au sommet du boitier (à partir des périphériques optiques jusqu’à la cloison supérieure), mais les adeptes de watercooling y verront une zone très appréciable pour placer pompe et réservoir par exemple.
Ventilation supérieure à la carte
Un loquet permet d’ouvrir les grilles d’aération situées au sommet du boîtier. On aperçoit également une backplane permettant de connecteur deux périphériques de stockage au format 2,5 ou 3,5 pouces.
Connectique supérieure doublée
Afin d’exploiter pleinement les deux configurations, chacune d’entre elles dispose de connectiques et boutons dédiés au sommet du boitier. L’USB 3.0 reste le seul privilège de la configuration inférieure à l’origine, mais rien n’empêche d’assigner la prise USB 3.0 à la configuration supérieure.
Des possibilités de stockage généreuses
Grâce à un total de 4 backplanes, la configuration inférieure peut accueillir jusqu’à dix périphériques 2,5 pouces ou encore six 3,5 pouces assortis de quatre 2,5”.
Besoin de brancher/débrancher à chaud ?
Toujours au niveau de la configuration inférieure, le panneau frontal cache les racks dédiés aux périphériques de stockage : quatre d’entre eux se destinent spécifiquement à des SSD compte tenu de la faible ventilation à cet endroit, tandis que les six autres peuvent accueillir des disques durs 3,5 ou 2,5 pouces. La ventilation en façade est assurée par deux ventilateurs 120 mm.
Un boitier idéal pour le watercooling ?
Un des aspects les plus intéressants du Fusion 4000 est sa capacité à accueillir deux radiateurs : on peut faire rentrer un 4x 120 mm dans la partie inférieure ainsi qu’un 3x 120 mm au niveau de la séparation entre les deux étages ! Azza/Xilence inclut par ailleurs une plaque arrière pour la partie supérieure qui permet d’ajouter un ventilateur 120 mm supplémentaire.
Besoin de ventilateurs supplémentaires ?
Au cas où l’on trouverait les deux ventilateurs 120 mm en façade trop légers pour assurer l’aspiration, la porte latérale de la partie inférieure peut accueillir deux ventilateurs 140/120 mm ou encore un ventilateur 180 mm.
Plutôt bien équipé contre la poussière
L’Interceptor Pro embarque un filtre anti-poussières sous l’alimentation inférieure ainsi qu’un autre au niveau de la porte latérale. En revanche, les deux ventilateurs derrière la façade en grillage alvéolé nécessitent d’être démontés pour un nettoyage complet.
Enermax Fulmo GT
Si le Xilence Interceptor Pro est atypique, le Fulmo GT donne plutôt l’impression d’un boîtier traditionnel dopé aux hormones de croissance dont les panneaux alvéolés et les lignes argentées donnent une touche de finesse à une conception monolithique. Ses 66 cm de largeur interne lui permettent d’accueillir les cartes mères HTPX d’EVGA sans encombre ou encore d’offrir un espace conséquent après l’installation de modèles plus courants au format Ultra ATX/XL ATX.
A l’intérieur du Fulmo GT
Les entrailles du Fulmo GT sont assez conventionnelles si ce n’est la trappe d’accès au niveau du panneau de la carte mère: Enermax a choisi de voir grand, au point qu’il est possible de rajouter un ventilateur à cet endroit.
Un boîtier très grand format
La possibilité d’installer deux alimentations semble être une des caractéristiques de ces boîtiers gigantesques et font penser à d’anciens serveurs, tandis que les 10 slots permettent d’accueillir toutes les configurations extrêmes en matière de cartes graphiques comme de cartes mères. Enermax a fait le choix d’un emplacement pour ventilateur 80 mm au niveau de la zone d’alimentation supérieure et d’un ventilateur 140 mm pour extraire l’air à l’arrière du boitier. Les ouvertures passe-cloison ne manquent pas puisque l’on en trouve 5 alignées le long des slots ainsi que deux au-dessus du ventilateur 140 mm.
Gestion des câbles
Autre élément caractéristique du Fulmo GT, la plaque dédiée à la carte mère s’arrête au début du compartiment pour disques durs et permet ainsi de rendre le câblage de ces derniers vers la carte mère encore plus discret. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les passe-câbles sont légion.
Connectique frontale
Le logement pour périphérique de stockage au sommet du boîtier n’est plus une réelle nouveauté, mais il faut noter ici qu’Enermax a pris le soin de fournir un capuchon en caoutchouc pour protéger la connectique et que cet emplacement est tellement grand que l’on peut même y mettre un disque dur 3,5 pouces !
En outre, le Fulmo GT offre quatre ports USB 3.0 ainsi qu’un port eSATA pour offrir un débit optimal aux périphériques de stockage externes.
Un maximum d’USB 3.0
Nous apprécions tellement l’USB 3.0 qu’à chaque test de carte mère, nous ne pouvons nous empêcher de critiquer le positionnement de la prise interne si celui-ci n’est pas bien pensé. D’un autre côté, les cartes mères proposant deux prises USB 3.0 internes (de manière à distribuer la connexion sur 4 ports) comme la MSI Big Bang Marshal sont rares. On espère néanmoins voir un plus grand nombre de cartes mères moins élitistes proposer autant de prises internes à l’avenir.
Refroidissement supérieur
Si le Fulmo GT n’offre pas autant de possibilités que l’Interceptor Pro pour ce qui est des radiateurs pour watercooling dans sa partie supérieure, on apprécie tout de même la présence d’un ventilateur d’origine. Les possibilités de refroidissement sont par ailleurs plus riches puisque l’on peut installer trois ventilateurs 120/140 mm ou bien deux 230 mm.
Notons par ailleurs qu’Enermax a pensé à proposer plusieurs combinaisons de pas de vis afin d’installer un dissipateur processeur extra large.
Ventilation en façade
A l’image du sommet du boitier, la partie frontale offre plusieurs possibilités : un unique ventilateur 180 mm est préinstallé sachant que l’on peut le remplacer par deux ventilateurs 140 ou 120 mm. En revanche, si l’on est tenté de croire au premier abord qu’un radiateur 2x 120 mm trouverait sa place, ce n’est pas le cas: il faudrait retravailler l’intérieur pour tout simplement faire passer les embouts du radiateur.
Une ventilation latérale conséquente
Au cas où l’on trouverait les deux ventilateurs 180 mm un peu trop légers, la porte du Fulmo GT peut en accueillir jusqu’à quatre à ces dimensions. Tous les ventilateurs grand format livrés d’origine proposent un interrupteur pour contrôler les LED et peuvent eux-mêmes être régulés par le potentiomètre au sommet du boitier. Le 140 mm à l’arrière du boitier fait figure d’exception dans la mesure où il se raccorde sur une prise 4 points et ne comporte pas de LED.
Rosewill Thor V2
Rosewill nous a fait parvenir l’édition limitée de son Thor V2, qui se distingue par un coloris blanc idéal pour apprécier la conception extérieure mais nettement moins pour la prise de vue sur fond blanc. Quoi qu’il en soit, on distingue d’emblée l’angle qui accueille la connectique frontale et les potentiomètres, ainsi que le ventilateur 230 mm sur la porte gauche. Ce dernier peut être remplacé par un à quatre ventilateurs 120 mm.
Premier aperçu de l’espace interne
A l’image du Fulmo GT, on tient ici une conception assez proche de celle des boitiers au format midi-tour bien que le Thor V2 soit plus haut de 10 cm environ par rapport à ces derniers. Cette hauteur supplémentaire lui permet bien entendu de compter 10 slots, mais aussi d’accueillir un radiateur pour watercooling sous la paroi supérieure sans que celui-ci ne vienne buter sur la carte mère.
Vue arrière
Lorsque les évents supérieurs sont fermés, l’extraction d’air semble confiée au seul ventilateur 140 mm à l’arrière du boitier. Il existe en fait une grille d’aération au-dessus de ce ventilateur qui héberge un autre ventilateur que l’on verra plus loin, lequel joue pleinement son rôle lorsque les évents supérieurs sont ouverts. Les quatre passe-tuyaux permettront même d’utiliser un radiateur watercooling externe.
Stockage et gestion des câbles
L’espace entre le panneau de la carte mère et la porte droite du boitier est réduit, mais permet tout de même de faire passer un câble d’alimentation ATX 24 points. En revanche, l’extrémité du panneau de la carte mère étant recourbé, il est impossible de faire passer un câble à plus de quatre points jusqu’à la baie dédiée aux périphériques de stockage. Comme c’était déjà le cas pour le Fulmo GT et l’Interceptor Pro, les passe-câbles ne manquent pas.
Un des bons points du Thor V2 tient au système de fixation des disques durs : le fait d’avoir des attaches des deux côtés permet d’assurer un excellent maintien des disques durs et constitue une approche que l’on souhaiterait voir plus souvent.
Enfin, les évents d’aération supérieurs permettent d’améliorer considérablement l’extraction d’air chaud.
Un petit rhéobus embarqué
Chacun des deux potentiomètres en façade permet de contrôler jusqu’à trois ventilateurs sachant que ceux livrés d’origine ont tous une prise trois points et peuvent ainsi être branchés directement sur une carte mère. Le panneau frontal accueille également 2 ports UBS 3.0, deux ports USB 3.0 et une connexion eSATA en plus des jacks audio. Le logo Thor joue quant à lui le rôle de témoin d’alimentation.
Ventilation supérieure
Comme nous l’avons déjà évoqué le Thor V2 peut accueillir un radiateur watercooling en son sommet, mais il faudra se contenter d’un modèle 2x 120/140 mm. Le ventilateur 230 mm est livré d’origine.
Un boitier riche en ventilateurs grand format
Non content d’inclure deux ventilateurs 230 mm sur la porte droite et au sommet du Thor V2, Rosewill en a intégré un troisième au niveau de la façade. Ce dernier peut être remplacé par un 140 ou un 120 mm au besoin.
Une protection minimaliste contre la poussière
Pour éviter l’accumulation de poussières, il faudra se contenter d’un unique filtre positionné sous l’alimentation. S’il s’agit probablement du plus important de tous dans une configuration, il est évident que l’on en aurait voulu au moins deux de plus. Notons que ce filtre a tout de même le mérite de pouvoir être manipulé à l’extérieur du boitier contrairement à celui du Fulmo GT.
Le connecteur bleu que l’on voit sur la photo est l’extrémité d’un câble USB 3.0 interne tout à fait banal et qui fait pourtant défaut à l’Interceptor Pro.
Thermaltake Armor+ VH6000BWS
Des quatre boitiers du jour, le Thermaltake Armor+ VH6000BWS est sans aucun doute le plus tape à l’œil. On note les sept baies pour périphériques optiques 5,25 pouces et surtout sa porte latérale droite avec panneau en acrylique sur lequel est monté un ventilateur 230 mm transparent.
Au-delà des critères esthétiques, Thermaltake a probablement décidé de ne pas faire une porte pleine en façade afin de laisser un accès facile à toutes les baies tout en protégeant les périphériques optiques.
Vue intérieure
L’Armor + a officiellement sept baies dédiées aux périphériques de stockage, mais deux d’entre elles doivent être démontées avant installation d’une carte mère Ultra ATX/XL ATX. Le système de rétention des cartes filles par clip était autrefois courant dans les boitiers haut de gamme, mais seul le boitier de Thermaltake en est équipé parmi les quatre modèles présentés aujourd’hui.
Montage imposé de l’alimentation en haut du boitier
Signe d’une conception plus ancienne que celle des autres boitiers, on est contraint d’installer l’alimentation dans la partie supérieure de l’Armor +. Les possibilités de watercooling ne feront pas date non plus vu qu’il faut se contenter de quatre passe tuyaux primitifs: il faut soi-même casser les opercules en aluminium (en dessous du ventilateur 120 mm et à gauche de l’alimentation).
Compatible avec les cartes mères de serveurs …
Bien que le boitier de Thermaltake semble avoir été conçu pour les cartes mères XL-ATX, le panneau est tout à fait capable d’accueillir les standards propres aux anciens serveurs (SSI CEB). Il est possible d’installer des cartes mères Ultra ATX et XL-ATX, mais il n’y a pas d’entretoises pour les maintenir au niveau de leur partie inférieure.
… mais pas d’USB 3.0
Autant les quatre ports USB en façade nous semblent suffisants, autant on aurait apprécié en avoir au moins deux en révision 3.0. Une trappe coulissante abrite un espace de stockage sans connectique particulière.
Ventilation frontale
L’aspiration en façade est assurée par un ventilateur à LED 140 mm. Son accès est facilité du fait que la cage à périphériques de stockage est amovible et qu’il se trouve lui-même sur un berceau à clips, conception d’autant plus importante que le panneau frontal est difficile à désassembler. En revanche, la grille en tôle peu ajourée présente devant le ventilateur date d’une autre époque…
Un ventilateur supérieur en option
L’Armor + peut accueillir un ventilateur 120/140 mm au sommet, mais il faut démonter la partie supérieure de la tour pour pouvoir y accéder. De plus, les vis de cette partie supérieure sont inaccessibles si l’alimentation est déjà en place.
Niveau watercooling les possibilités sont donc très limitées puisqu’il faut se contenter d’un radiateur 120/140 mm sans oublier de tenir compte de la longueur de l’alimentation et du positionnement des câbles … on a déjà vu plus pratique.
Une carte à jouer ?
Parallèlement à ses restrictions en termes d’agencement et l’absence de connectique USB 3.0, l’Armor + dispose d’un argument à faire valoir par rapport à ses concurrents : le panneau de la carte mère est extractible.
Comparatif à suivre
Après ce tour du propriétaire, le comparatif à venir va nous permettre de voir dans quelle mesure il est possible d’installer un quad SLI et quels sont les performances de ces quatre boitiers dix slots au niveau du refroidissement et des nuisances sonores.
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