Un impact non négligeable sur la disponibilité des cartes pour les joueurs.
La semaine dernière, l’institut Jon Peddie Research livrait un rapport sur l’état global du marché des cartes graphiques dédiées, dont le poids financier a augmenté de 370 % en l’espace d’un an, pour s’élever à 12,5 milliards de dollars au premier trimestre 2021. Dans un nouvelle étude, le JPR s’intéresse plus spécifiquement à l’impact des cryptomonnaies sur le marché des cartes graphiques. Selon leur modèle, au cours du premier trimestre 2021, les mineurs se sont accaparé 700 000 cartes graphiques haut de gamme et milieu de gamme, pour une valeur estimée à environ 500 millions de dollars.
Vous l’imaginez, à moins de traquer les faits et gestes du moindre acheteur, il est impossible de distinguer très précisément les clients qui acquièrent un GPU pour jouer de ceux qui achètent un GPU pour miner. Pour établir leurs estimations, les analystes du Jon Peddie Research utilisent le taux d’attachement des AIB ; forts de données remontant à 1985, ils calculent la différence entre le taux d’attachement “ordinaire” et le taux actuel pour déterminer la part d’exploitation minière des AIB. L’institut estime qu’en majorité, les mineurs achètent des cartes au détail plutôt que des systèmes complets. Le JPR reconnaît toutefois que son “modèle n’est pas aussi précis aujourd’hui qu’il ne l’était en 2017”, notamment à cause la pénurie et du recours massif à “des bots d’achat” susceptibles de fausser les estimations.
NVIDIA réajusterait sa production pour fabriquer davantage de RTX 3000
25 % des AIB expédiés au premier trimestre 2021
De fait, le JPR évalue que 25 % de l’ensemble des AIB expédiés au premier trimestre de l’année 2021 ont fini entre les mains des mineurs et des spéculateurs. Notez que ces estimations concernent les mineurs spécialisés. L’article stipule : “Le modèle du taux d’attachement ne permet pas de distinguer les joueurs ou d’autres personnes qui font occasionnellement du minage. Nous les considérons comme des mineurs occasionnels et les classons de la même manière que les joueurs ou les autres utilisateurs qui utilisent parfois un traitement de texte ou une application de photographie”.
Le rapport se conclut par les mesures prises par NVIDIA pour endiguer le phénomène : renouvellement progressif des cartes RTX 3000 par une série LHR (Lite Hash Rate) et lancement des GPU miniers CMP (Cryptocurrency Mining Processor) ; une gamme essentiellement basée sur des GPU de précédente génération et qui limite ainsi les risques pour NVIDIA en cas de crash semblable à celui de 2018. Quant à AMD, l’entreprise dirigée par Lisa Su avait affirmé en mars son choix de ne pas prendre de mesures contre le minage.
Pourquoi les fabricants des cartes devraient se soucier, franchement. Tant que cela se vend.
Quand un gars commande une centaine de carte c’est pas pour une collection.. Facile de savoir pour quoi s’est serieux
Les mineurs, cette sale race (pas toi Jean Paul, qui mine avec la carte avec laquelle tu joues, mais tous les autres)
Bisous
Gagner de l’argent en polluant, sans rien produire, être un parasite de l’humanité. Quand est ce qu’on interdira ces pratiques ? On emm. les honnêtes citoyens qui vont travailler en les forçant a changer de voiture (qui profite de ces lois ?) et on tolère et vante pour certains les monnaies virtuelles entièrement fabriquées par de la pollution…
bonjour,
A la fin du 1er paragraphe “pour une valeur estimée à environ 500 000 millions de dollars.” N’y a t il pas 000 de trop
Bonjour, en effet, c’est corrigé.
Miner avec la carte graphique qu’on utilise pour jouer, c’est risqué de nos jours : en cas de panne, difficile d’en retrouver une autre. Et une carte graphique qui finit par lâcher, c’est pas rare (28% perso)