Alors le LaserDisc a été remplacé il y a déjà quelques années par le DVD (et que ce dernier a déjà un successeur en marche), Pioneer vient seulement d’annoncer l’arrêt de la production de ses derniers lecteurs, les DVL-919, DVK-900 et DVL-K88.
Un format analogique
Le LaserDisc utilise des disques, similaires aux CD, de 30 cm de diamètre, qui contiennent de la vidéo analogique et du son en analogique ou en numérique (certains LaserDics contiennent une bande-son en Dolby Digital 5.1 ou en DTS, comme les DVD). La résolution d’un LaserDisc PAL est de 576 x 450, contre 720 x 576 sur un DVD. Gros avantage du LaserDisc, l’image n’est pas compressée et il n’y a donc pas de macroblocs qui apparaissent comme sur les premiers DVD, à un moment où la compression MPEG2 était mal maîtrisée. De plus, en CAV (la meilleure méthode de codage), les arrêts sur image sont parfaits, ce qui n’est ni le cas des VHS ni des DVD dans la majorité des cas. Gros désavantage du LaserDisc, il n’est possible de stocker qu’entre 30 et 60 minutes par face, ce qui nécessite l’utilisation de disques double-face et ces derniers sont encombrants.
En pratique, il n’y a plus eu de sorties majeures en LaserDics depuis l’année 2000 et le format n’a jamais dépassé plus de quelques pour cent de parts de marché (environ 10 % au Japon).
Faux, un laserdisc PAL à une résolution de 720×576 et un laserdisc ntsc 720×480.