Rebondissement de dernière minute dans le rachat de SanDisk par Western Digital

Par l’intermédiaire d’un communiqué de presse, le groupe américain Western Digital annonce qu’il continue le rachat de l’entreprise SanDisk. Un rachat qui a bien failli ne pas se faire suite au retrait d’un investisseur chinois qui faisait l’objet d’une enquête en relation avec ce rachat.

Image 1 : Rebondissement de dernière minute dans le rachat de SanDisk par Western Digital

Pour signer son arrivée sur le marché des SSD, Western Digital s’est lancé dans le rachat de SanDisk, l’un des spécialistes américains de la mémoire flash. L’information avait fuitée en octobre dernier avant d’être rapidement confirmée par Western Digital. Le rachat, d’un montant de 19 milliards de dollars devait se faire à l’aide d’un investisseur chinois qui devait mettre sur la table pratiquement 4 milliards de dollars. Malheureusement pour Western Digital, le département de la trésorerie américaine a lancé une enquête sur l’investisseur chinois, ce qui a poussé ce dernier à retirer son offre.

L’action dévisse


Western Digital va donc passer par la voie alternative, c’est-à-dire un mélange d’argent et un échange d’action. Le coût serait de 15,8 milliards de dollars, en baisse face aux 19 milliards initiaux, à cause de la chute vertigineuse (plus de 40%) du titre de Western Digital lors de l’annonce du rachat. Mais le géant américain des disques durs ne veut pas jeter l’éponge et vient de faire savoir par l’intermédiaire d’un communiqué de presse sa volonté de continuer le processus du rachat en espérant le conclure au cours du second trimestre.

Le rachat de la dernière chance


Western Digital compte énormément sur SanDisk pour mettre un pied dans le domaine des SSD et de la mémoire flash pour éviter de rester sur le seul segment des disques durs classiques, de plus en plus remplacés par les SSD. Ses autres concurrents sont déjà sur ce marché, notamment Seagate avec le rachat d’Avago en 2014 et le rachat d’OCZ par Toshiba la même année.