Après avoir testé plusieurs sièges gaming, et notamment le premier noblechairs Epic du marché, notre avis reste assez mitigé. Nous bloquons surtout sur la structure des sièges en question, trop classique. Mais ce nouveau fauteuil de jeu
- Le design qui change
- Emballage classique
- Montage nécessaire
- Accessoires classiques
- Finitions sans défaut
- Base aluminium
- Simili-cuir parfait
- Mécanisme classique
- Face à Ikea
- Des vis à serrer fort
- Des vis qui glissent
- Percer le simili-cuir ??
- Design final
- Accoudoirs ultra-mobiles
- LA difficulté
- Et voilà le travail
- Finition complète
- Coussins confortables
- Face au Speedlink
- Face à IKEA !
- Conclusion : la classe totale
Le design qui change
Après avoir testé plusieurs sièges gaming, et notamment le premier noblechairs Epic du marché, notre avis reste assez mitigé. Nous bloquons surtout sur la structure des sièges en question, trop classique. Mais ce nouveau fauteuil de jeu ICON est une petite perle de design, et pour cause, il est dessiné sur le modèle des sièges Porsche, comme nous avons pu le montrer dans notre actualité relayant le lancement de ce nouveau « throne of games ». Testons-le tout de suite !
Nos autres tests de sièges gaming :
– Test : Speedlink Regger, siège gaming toutes options à petit prix
– Test : Corsair T1 Race, le siège gaming de trop ?
– Test Nitro Concepts E220 Evo : fauteuil design, simple et efficace
Emballage classique
Le siège est livré dans un lourd carton tout ce qu’il y a de plus classique, emballé exactement comme les autres sièges gaming haut de gamme. On apprécie la présence de nombreuses couches de protection pour limiter tout risque de dégradation.
Montage nécessaire
Encore une fois, le montage du siège est on ne peut plus classique, comme les autres du marché, ce qui, on le verra, est un peu décevant pour une marque très haut de gamme. Reste que les pièces détachées seront très simples à monter dans l’ensemble, mis à part quelques réglages, que l’on vous détaillera par la suite.
Accessoires classiques
Ici encore, on reste très classique, avec des roulettes basiques en Nylon et polyuréthane (sans blocage automatique), deux coussins pour la nuque et les lombaires, et des caches en plastiques classiques.
Finitions sans défaut
C’est souvent sous l’assise qu’on peut voir la véritable finition du siège. Ici, aucun défaut à déplorer, c’est parfait et montre effectivement une fabrication soignée. Le pied ira se fixer non pas sur l’assise elle-même, mais sur une armature en acier pour plus de solidité et de stabilité. C’est le seul détail structurel qui distingue ce siège d’un fauteuil d’entrée de gamme.
Base aluminium
Autre bon point, la base du pied est en aluminium véritable, ce qui permet un bon gage de sécurité, sachant que nous avons déjà frôlé la mort après la casse d’une branche du pied d’un siège de mauvaise qualité il y a quelques années ! Cette base est l’un des éléments les plus importants d’un fauteuil : il faut absolument qu’elle soit massive en un seul bloc, évitez les branches à plusieurs pièces !
Simili-cuir parfait
Autant vous le dire tout de suite : nous pensions que ce siège était la version cuir jusqu’à ce que nous regardions sa fiche technique avant la rédaction du test ! Cette imitation cuir (en plastique, précise le fabricant !), est juste la meilleure que nous ayons jamais palpée ! Pour ceux qui seraient un peu refroidis, il existe une version cuir véritable pour environ 200 euros de plus… Mais le fabricant a trouvé l’argument marketing parfait pour ce simili-cuir : c’est du « 100 % vegan » !
Mécanisme classique
Concernant le mécanisme du pied, on reste dans le très classique, identique à ce que l’on retrouve chez tous les sièges gaming haut de gamme du marché. Notez que le vérin est haut de gamme, pour gérer des personnes très lourdes.
Face à Ikea
Le pied du siège de bureau Markus chez Ikea nous semble toutefois mieux conçu et plus solide : il ne craque ou ne grince pas lorsque l’on se penche sur le siège, et ses parties mécaniques sont garanties 10 ans, ce qui fait une forte valeur ajoutée… (attention, le vérin est d’entrée de gamme et n’est garanti que 6 mois, les roulettes ne sont pas garanti 10 ans non plus).
Des vis à serrer fort
Le dossier se visse de chaque côté par deux grosses vis et leur rondelle. Des vis, comme on va le voir, qu’il faudra serrer très fort… La bonne nouvelle, c’est que les bases d’accueil des vis, que nous avons longuement torturées, sont d’une solidité à toute épreuve.
Des vis qui glissent
Sur notre siège, impossible de fixer les vis de manière certaine. Dès qu’on appuyait notre dos sur le dossier, le couple appliqué faisait glisser les vis et leur rondelle… Même en serrant énormément, impossible de fixer ces vis définitivement. Il faudra donc faire avec, et redresser le dossier une fois que les vis ont glissé… On le verra pas la suite.
Percer le simili-cuir ??
Pour dissimuler les fixations du dossier, le cache en plastique se fixe à l’aide d’une vis à bois avec laquelle on devra percer le simili-cuir et rentrer dans l’armature du siège. C’est un peu limite, surtout si on doit démonter et remonter le siège…
Design final
Une fois les caches fixés, l’ensemble affiche une bonne finition, mais au prix de certains effort. Notez que cette manette permet d’incliner le dossier par cran, jusqu’à l’horizontale, ou presque.
Accoudoirs ultra-mobiles
On pourra régler les accoudoirs dans tous les sens. D’avant en arrière, rotation horizontale, réglage vertical et écartement. La surface supérieure des accoudoirs est souple, plutôt confortable, mais en polyuréthane classique.
LA difficulté
L’incertitude de ce siège, c’est la capacité à monter le dossier de manière bien droite. Car pour les personnes sensibles, le moindre décalage de quelques millimètres peut faire mal aux lombaires. Hors, le système de montage trop classique du dossier ne permet pas de garantir une parfaite mise en place, surtout si les vis des côtés glissent, comme nous l’avons vu avant.
Du coup, le seul moyen de régler le problème, c’est de passer beaucoup de temps à dévisser et revisser les fixations inférieures à la base du dossier (pourtant déjà pré-vissées), pour les ajuster afin d’obtenir un dossier bien droit. Cela nous a pris une dizaines d’essais avant d’arriver à satisfaction.
Et voilà le travail
Le design est à la fois original et ultra-classe. Ca change des fauteuils gaming plus classiques, et cette forme inspirée des fauteuils Porsche est un vrai plaisir pour les yeux !
Finition complète
Le simili-cuir recouvre toute la surface de l’arrière du siège, ce qui n’est pas toujours le cas. Ici, on reste dans la sobriété et le bon goût, la classe… Aucune couture ne dépasse, les finitions sont exemplaires.
Coussins confortables
Les deux coussins livrés avec le siège sont très confortables, dans un tissu très agréable au toucher, et qui ne tient pas chaud. Le seul problème se situe au niveau du coussin du bas pour les lombaires : ce dernier n’est pas sanglé au siège pour des raisons esthétiques, mais du coup, il va falloir le remettre souvent debout avant de s’assoir, ce qui est, à la longue, un peu lourd…
Face au Speedlink
Le fauteuil Speedlink Regger n’était pas très droit au niveau de son assise, nous avons depuis réglé le problème par un bricolage : ajouter deux rondelles sur les vis du côté le plus bas de l’assise pour rétablir l’équilibre. Le noblechairs ICON affiche une forme moins « baquet », mais rien de bien grave. Le pied de l’ICON est nettement plus haut de gamme et stable.
Face à IKEA !
Selon nous, l’un des plus gros concurrents de tous ces sièges gaming, c’est le simple MARKUS signé IKEA. Disponible pour 185 euros, il possède un pied dont le mécanisme est très solide et bien conçu, garanti 10 ans, avec des branches aussi en aluminium pour les roulettes. Son tissu est indestructible (même un chat n’y vient pas à bout), et son dossier est un modèle de confort avec un renfort pour les lombaires et une maille très aérée contre la transpiration. Mais ce n’est pas un siège « baquet » !
Conclusion : la classe totale
Les plus :
– Simili-cuir plus vrai que nature
– Finitions parfaites
– Design au top du top
– Confort une fois bien monté
Les moins :
– Montage du dossier hasardeux
– Structure trop générique
– Craquements du pied en inclinaison
– Coussin lombaires sans attaches
Verdict :
Soyons clair, la valeur ajoutée de ce siège, c’est d’abord son design hors pair et ses finitions. Un vrai plaisir pour les yeux, et pour la déco de son bureau, pour ceux qui y prêtent attention. La version simili-cuir fait parfaitement illusion à l’œil et même au toucher. Un fauteuil clairement haut de gamme, qui ne coûte finalement pas si cher face à la concurrence. On regrette juste que la structure de montage de son dossier reste trop similaire à la concurrence.