Prouesse technique totale
Crackdown 3 serait peut être le premier jeu à atteindre le Graal de la gestion de la physique, avec un en environnement totalement destructible, et une gestion des débris totalement naturelle. Une vraie prouesse technique, qui exploite quelques astuces pour gérer l’immense puissance de calcul et la quantité de mémoire nécessaire à la simulation de tous ces dégâts. La vidéo date de 2015, lors de l’annonce officielle du jeu prévu en 2016, puis 2017, puis 2019 désormais… Et on comprend facilement pourquoi. De nouvelles vidéos sont à prévoir la semaine prochaine.
Techniquement bluffant
La vidéo mérite chaque seconde de visionnage, tant les effets physiques sont poussés. Et comme le jeu va tourner sur Xbox (exclusivité Microsoft), il fallait compenser la pauvre puissance de la console. Ainsi, tous les effets physiques sont calculés en priorité sur le processeur de la console, et dès que plus de puissance est nécessaire, le calcul bascule en Cloud, sur le serveur du jeu, de manière totalement dynamique.
Autres astuces : pour répartir la charge, plusieurs serveurs vont gérer un même environnement dans la même partie, en se partageant les éléments de décors destructibles et les calculs à effectuer, et en assurant l’interaction entre tous les débris. Vous pouvez voir la charge en temps réel sur les barres en haut à gauche de l’écran de jeu, qui monte jusqu’à 11 serveurs !
Pour tout vous dire, nous pensions cela totalement impossible… Cette technique ouvre la voie à des jeux au gameplay révolutionnaire, que nous avions déjà pu goûter (partiellement) avec Battefield : Bad Company 2.