Au fait, à quoi ressemble un PC à 13 000 € ?

Image 1 : Au fait, à quoi ressemble un PC à 13 000 € ?

Ça vous coûté… combien ?

Il y a deux mois, nous discutions avec des gens de Puget Systems pour la première fois. Au cours de cette conversation, nos interlocuteurs ont mentionné un système très haut de gamme sur lequel ils étaient en train de plancher. Curieux de savoir ce que cette société entendait par “vraiment haut de gamme”, nous avons voulu découvrir les trésors que cacherait cette machine.

Le projet démarrait à peine, et il semblait qu’il nécessiterait beaucoup de solutions originales. Au bout du compte, la machine devait coûter plus de 13 000 €.

Connaissant votre intérêt pour les grosses configurations, il était de notre devoir de vous rapporter un album photo complet de cette machine, deux fois plus couteuse que notre PC “Jeu sans compromis”.

Dans les pages qui suivent nous allons vous donner les caractéristiques complètes de l’engin, mais aussi vous expliquer les raisons pour lesquelles un client peut vouloir un PC aussi puissant ainsi qu’une collection complète de photos montrant tout ce que Puget Systems a dû faire pour la construire.

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Un petit quelque chose en plus

Nous avons demandé à Puget quels étaients leurs objectifs en construisant ce PC, et surtout, ce que le client espérait pouvoir en tirer. Leur réponse fut la suivante :

« Notre client vint nous voir avec une demande que nous entendons souvent : il voulait une machine très performante, mais il la voulait silencieuse. Bien sûr, « silencieuse » est une appréciation subjective… Assembler un PC de milieu de gamme silencieux n’est pas difficile du tout, mais avec une configuration haut de gamme le problème est plus délicat. Dans ce cas particulier, le PC contenait quatre Opteron quad core, 32 Go de mémoire, deux disques Velociraptor en RAID 1, et six disques de 1 To en RAID 5. Ce n’est pas une machine facile à rendre silencieuse ! Nous avons décidé de refroidir le tout grâce au watercooling et via un imposant radiateur monté sur le côté du boitier, qui nous donne une gigantesque surface d’échange thermique, et nous permet de faire fonctionner tous les ventilateurs en 5 V, pour un silence presque parfait. La température des CPU ? 36 °C au repos, 45 °C en charge.

Nous commencons par tester la carte mère avec les ventirads d’origine pour s’assurer que les processeurs, la carte mère et la mémoire fonctionnent sans défaut. Avec 32 Go de RAM, une passe de Memtest dure une demi-journée ! »

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L’art de la préparation

Pendant que les composants sont testés sous refroidissement à air, le boitier est préparé en vue du montage à refroidissement à eau.

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Toujours de la préparation

Le radiateur choisi pour refroidir l’ensemble du système acceuillera neuf ventilateurs de 12 cm. Avec une telle surface d’échange, on peut utiliser les ventilateurs à leur vitesse minimale, et tout de même conserver une capacité de dissipation de la chaleur suffisante.

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Du matériel de watercooling professionnel

Puget utilise des water block CPU de marque Koolance. “Non seulement ils fonctionnent bien” estime Puget, “mais leur finition polie a belle allure. Comme le boitier a une fenêtre, nous devons nous assurer que le plumage se rapporte au ramage.”

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Installation des water blocks

Vue sur le montage d’un water block. Chacun des quatre Opteron 8350 dissipe 75 W à 2 GHz. Individuellement, ils ne seraient donc pas trop difficile à refroidir. Mais à eux quatre, ils représentent un plus gros défi.

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Que la bidouille commence

Une partie du travail de personnalisation des composants est très artisanale et nous rappellent les premières heures des case mods. Ah, travailler un panneau latéral en acier bien épais à la Dremel…

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Le radiateur… à monter soi-même

Afin de laisser suffisamment d’espace entre le radiateur et la paroi du boitier, des entretoises ont dû être créées, à partir de chutes de tuyaux en cuivre. De cette manière Puget peut obtenir exactement l’espace garantissant le meilleur refroidissement. L’air utilisé pour refroidir le radiateur viendra ainsi de l’extérieur et ne proviendra pas du boîtier où il se trouve réchauffé par les composants internes.

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Zoom sur les entretoises

Les bouts de tuyaux en cuivre maintiennent le radiateur éloigné de la paroi du boitier Cooler Master Stacker 810, ce qui augmente la circulation d’air. Puget a choisi le radiateur MagiCool Xtreme Nova 1080 et neuf ventilateurs de 12 cm de diamètre.

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Fixer le radiateur sur le panneau


Le  circuit de water cooling est constitué de quatre waterblocks CPU Koolance CPU-340, du réservoir et de la pompe Koolance RP-1000BK et de liquide fournit par la même marque.

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Préparer le passage des tuyaux

Des trous sont percés dans les paroi latérales du boîtier afin de laisser passer les tuyaux conduisant le liquide de refroidissement.

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Des trous, encore

Ces orifices sont recouverts de gomme qui évite que leurs lèvres coupantes n’endommagent les tuyaux.

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Ça vient

Une fois le radiateur monté, il ne reste qu’à faire passer tous les tuyaux.

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Passer les tuyaux

La carte mère au coeur de cette bête est la Tyan Thunder n6550EX. On la voit ici avec ses processeurs et leurs waterblocks installés. Les tuyaux de watercooling sont en train d’être passés.

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Le monstre, avec plus de composants

Autre vue de la mise en place des tuyaux. Sur cette image vous pouvez voir l’alimentation, une Corsair HX 1000 W, et la carte graphique, une Asus Geforce 8800 GTS 640 Mo. A l’évidence, le client n’est pas à la recherche de la puissance graphique maximum, mais au contraire a besoin de la plus grande puissance de calcul.

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Couper à la longueur

Le monteur de chez Puget coupant les tuyaux à la longueur adaptée.

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Derniers tours de vis

Voilà à quoi ressemble le côté du PC une fois le radiateur installé. Le monteur est en train de raccorder les tuyaux venant de l’intérieur de la tour. Remarquez que le radiateur a été monté sur le panneau droit du boîtier qui n’a que rarement besoin d’être déposé. Il demeure donc très facile d’ouvrir la tour pour la nettoyer ou installer de nouveaux composants.

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Soigner le look

Des raccords coudés aident à dissimuler les tuyaux de watercooling.

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Sous un autre angle

Voilà, tout est maintenant monté et le circuit de refroidissement est fermé.

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Faire fonctionner le tout

Les composants, les tuyaux étant maintenant en place, il ne reste plus qu’à remplir le tout de liquide.

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Faire le plein

Puget nous a indiqué : « Nous avons choisi une unité Koolance pompe + réservoir combinés dans une seule baie CD-ROM. Nous sommes très satisfaits de cette unité, car nous pouvons moduler la vitesse de la pompe selon la demande en performance et le niveau de bruit désirés. »

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Garder le silence

« Dans cet exemple, nous avons pu abaisser la vitesse de la pompe à 30 % de son maximum, ce qui est très silencieux. ! »

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Un côté très sobre

Vu sous cet angle, il est difficle d’imaginer que cette tour Cooler Master renferme 16 coeurs et 32 Go de DDR2-667 Registered ECC.

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Et un autre plus révélateur

De ce point de vue, on commence à se douter que le boitier cache quelque chose de spécial. En plus des composants dont nous avons déjà parlé, cette machine renferme une carte son Asus Xonar DX PCI Express, une carte contrôleur RAID 3Ware 9550SX-8LP SATA 3 Gb/s, deux disques durs Western Digital Velociraptor 300 Go en RAID 1, deux disques Samsung SpinPoint F1 1 To en RAID 1 également, et quatre SpinPoint F1 1 To en RAID 5. On voit aussi en façade deux graveurs de DVD Pioneer 20x SATA.

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L’addition s’il vous plaît !

L’acheteur de ce système très particulier a commandé sa machine sous Windows Server 2008 Standard. Puget a ajouté une garantie de 1 an sur les pièces et une garantie à vie sur la main d’oeuvre, ce qui a gonflé le prix à très exactement 16 338,89 $, soit 12 892,07 € à l’heure où nous écrivons ces lignes. 

« C’est un choix. Si vous avez les moyens, je vous recommande chaudement cette bête. » — Ferris.