Les cartes graphiques les plus étonnantes

Image 1 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Sony et Light Peak

Dans le monde des cartes graphiques, il y a les design de références fournis par les fabricants de GPU. Et puis il y a les cartes que certains constructeurs imaginent dans un coin et décident parfois de vendre. Des choses atypiques, des cartes graphiques externes, des hybrides contre-nature. Dans ce dossier, nous allons vous présenter quelques modèles de ce type.

Commençons par Sony et son PowerMedia Dock. Cette solution très récente utilise la technologie Light Peak d’Intel à travers un port UBS modifié et permet de déporter une Radeon HD 6550M. La carte est un peu bridée par la bande passante, équivalente au PCI-Express 4x, mais l’idée est intéressante.

Image 2 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une GeForce sans mémoire

En 2005, on espérait remplacer la mémoire vidéo par de la mémoire vive, en utilisant l’AGP ou le PCI-Express pour y accéder rapidement. Et il y a donc eu des cartes totalement dépourvues de mémoire, comme cette GeForce 6200 AGP. Pour les personnes voulant tout de même de la mémoire dédiée, un emplacement SO-DIMM permet d’utiliser de la DDR provenant d’un PC portable…

Image 3 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une Voodoo 2 dans un interface atypique

Apple, dans les premiers iMac, avait laissé un connecteur interne issu du développement sur la carte mère, le Mezzanine. Ce connecteur est techniquement un bus PCI classique et donc une société a proposé une Voodoo 2 de chez 3Dfx (nous sommes en 1998…) pour ce connecteur. Original.

Image 4 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une GeForce 7600GT « X2 »

En 2006, NVIDIA lançait une carte dotée de deux GPU, la GeForce 7950 GX2. Et Galaxy a cru bon de proposer une autre carte dotée de deux GPU, avec des puces de 7600GT. On avait donc une carte dotée de la puissance théorique d’une GeForce 7900GT mais plus onéreuse et qui chauffait plus. Et certains jeux n’aimant pas le SLI, la carte était parfois au même niveau d’une simple GeForce 7600GT. Mauvaise idée, donc.

Image 5 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une GeForce 8 en PCI

Dans les années 90, le PCI était l’interface la plus utilisée pour les cartes graphiques, ses 133 Mo/s étant parfait pour les cartes « 3D » de l’époque. Mais en 2008, c’est le PCI-Express et ses 4 Go/s qui est la norme. Mais Albatron a décidé de jouer le trouble-fête : la société a proposé une GeForce 8600GT (32 unités de calcul) en PCI, avec un pont PCI-Express vers PCI intégré. Les performances diminuent évidemment, mais pour ceux qui n’ont ni PCI-Express ni AGP, ça peut servir.

Image 6 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Du MXM en SLI

Présentée par MSI au CES 2006, cette carte graphique est en fait un berceau pour des cartes MXM, le format utilisé dans certains PC portables. Chaque carte est interfacée en PCI-Express 8x, un bridge permet d’interfacer le tout en PCI-Express 16x et le SLI est pris en charge. Reste l’intérêt limité : les cartes ne sont que rarement vendues au détail, elles sont chères et surtout moins rapides que les versions classiques.

Image 7 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

La XG Station d’Asus

Asus, en 2007, proposait un boîtier étrange, le XG Station. Ce boîtier contient en fait une carte graphique (GeForce 7900GS lors de l’annonce) et se relie à un PC portable via un connecteur ExpressCard. L’intérêt reste assez limité : le prix est élevé (600 $ lors de l’annonce), les performances bridées par l’interface ExpressCard qui utilise un lien PCI-Express 1x à 250 Mo/s et il est impossible de rediriger l’image vers l’écran interne du PC portable.

Image 8 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une GeForce « sans fil »

Galaxy a présenté l’année dernière une carte intéressante : cette GeForce GTX 460 est en effet dotée d’un émetteur UWB (Ultra Wide Band) qui permet d’envoyer l’image générée par la carte graphique sur un boîtier externe, le tout sans fil. La partie sans fil est optionnelle et s’active en intégrant une carte Mini Card (PCI-Express) sur la carte graphique.

Image 9 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Des cartes « ION » de bureau

Dans les netbooks, NVIDIA avait fait sa notoriété avec ION, une plateforme composée d’un CPU Atom et d’un chipset NVIDIA intégrant un GPU. Mais avec la seconde génération d’Atom, la société n’a plus pu faire de chipsets. Et donc « ION 2 » est une simple carte graphique en PCI-Express 1x (une limitation de l’Atom). Et comme la marque marchait bien, NVIDIA a donc sorti des cartes « ION » pour les PC de bureaux, soit des GeForce G210 en PCI-Express 1x. Les personnes voulant travailler avec plusieurs écrans sont aux anges, les autres peuvent passer leur tour…

Image 10 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une carte graphique PC Card

Envie d’une carte graphique pour un vieux PC portable ? Il y a une solution. La société VillageTronic propose une carte graphique en PC Card. La carte travaille donc en CardBus (32 bits, 133 Mo/s) et offre une sortie DVI classique. Le « GPU » est un Trident XP2, aidé par 32 Mo de mémoire, ce qui limite les performances, mais pour ceux qui ont besoin d’un écran en plus, c’est une solution originale.

Image 11 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une Voodoo 2 AGP

Encore une 3DFx Voodoo 2 dans une interface atypique : l’AGP. C’est étonnant sur plusieurs points. Première chose, la Voodoo 2 ne s’occupant que de la 3D, il faut donc une carte 2D en PCI pour faire fonctionner l’ensemble. Deuxièmement, la Voodoo 2 n’est pas capable de tirer parti de la bande passante supplémentaire de l’AGP (266 Mo/s dans sa version de base) et se comporte donc comme une carte PCI.

Image 12 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Carte graphique et carte réseau

La Killer NIC, la carte réseau des joueurs, vous intéresse mais vous n’avez plus de connecteurs PCI-Express ? Il y a une solution. Visiontek propose une Radeon HD 5770 intégrant directement une carte Killer NIC sur le PCB. Reste un problème : si on veut changer de carte graphique, on perd la carte réseau.

Image 13 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une Radeon HD 2600 X2

En 2007, certains constructeurs ont décidé de proposer des Radeon HD 2600 X2. Comme les GeForce 7600GT X2 et tous les essais de cartes graphiques composées de deux GPU milieu de gamme, l’intérêt est faible : les cartes haut de gamme sont pratiquement aussi rapides, il y a des jeux qui n’apprécient pas le SLI/CrossFire et la consommation monte en flèche. De plus, le prix est souvent élevé, car il faut installer le double de mémoire.

Image 14 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Cinq sorties sur une Radeon

Si la Radeon 5870 « Eyefinity » et ses six sorties était trop onéreuse pour vous, PowerColor a une solution : une Radeon HD 5770 dotée de cinq sorties Mini DisplayPort. On a les limitations habituelles, qui obligent à utiliser des adaptateurs actifs sur trois des sorties (ou des écrans en DisplayPort), mais l’idée est intéressante et permet de faire des murs d’écrans à moindres frais.

Image 15 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une carte mère 3dfx

A un moment ou les IGP se limitaient à des puces Via, SiS et Intel très peu efficaces, MSI a proposé aux OEM une solution efficace : la MSI 6168. Cette carte mère pour processeurs Intel en Slot 1 (Pentium II et Pentium III) intègre en effet une Voodoo 3 2000 directement sur le PCB de la carte mère. Il n’y a que 8 Mo de mémoire et les fréquences sont faibles, mais l’ensemble reste plus rapide que ce qui existait.

Image 16 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Trois écrans sur une GeForce

Cette GeForce GTX 560 Ti de chez Zotac est intéressante : elle intègre trois sorties vidéo alors que les GeForce se limitent traditionnellement à deux sorties. En fait, une des sorties est une sortie DVI classique, via la puce, et les deux autres sont gérées par une puce placée sur la carte qui va transformer une sortie DisplayPort en deux sorties HDMI.

Image 17 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

XGP, le PCI-Express externe d’AMD

En 2008, AMD présentait le XGP : un système permettant de déporter une carte graphique en externe via un connecteur transportant du PCI-Express 8x. La solution a eu peu de succès, car à l’époque les plateformes mobiles d’AMD étaient perfectibles, mais quelques modèles sont tout de même sortis. Fujitsu a notamment proposé une Radeon HD 3870 externe en XGP, qui offrait la possibilité de jouer sur un écran externe, mais aussi — avec une petite perte de performances — sur l’écran interne.

Image 18 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

La Trinity

Avec le concept Trinity, Asus réutilise le format MXM : il s’agit d’une carte qui intègre trois Radeon HD 3850 Mobility MXM sur le même PCB, le tout relié en CrossFire. La carte est imposante, les fréquences assez faibles et l’intérêt pratique difficile à trouver. Une jolie démonstration technologique.

Image 19 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une carte mère avec une Radeon HD

Un peu avant la sortie des APU Llano, Asus a proposé (en juin 2010) un concept de carte mère intégrant une Radeon HD 5650 directement sur la carte mère. La carte mère pour processeur Intel intègre aussi une puce Lucid Hydra, ce qui permet d’utiliser la Radeon HD intégrée en parallèle avec une autre carte graphique. Un concept intéressant mais sans intérêt actuellement, les processeurs intégrant maintenant souvent un IGP.

Image 20 : Les cartes graphiques les plus étonnantes

Une GeForce avec PhysX

Terminons avec la GTX 275 Co-op de eVGA. Cette carte graphique intègre une GeForce GTX 275 pour l’affichage et une GeForce GTS 250 (G92b) pour les effets PhysX. La seconde puce ne sert que pour les calculs physiques (et pour CUDA) et ne propose pas de sortie vidéo, même si elle a évidemment sa propre mémoire, 384 Mo de GDDR3. La carte valait à peu près le même prix qu’une GeForce GTX 275 classique et une GTS 250 séparée, mais permettait d’économiser un connecteur PCI-Express 16x.