La tension monte…
Alors que de nombreux fournisseurs américains ont exclu le géant chinois Huawei de leur liste de clients, c’est Arm qui suit le mouvement. Une entreprise pourtant anglaise, mais détenue par le japonais SoftBank, dont le pays est plutôt favorable aux Etats-Unis, et surtout hostile à la Chine. Huawei, et sa filiale processeur HiSilicon, se trouvent virtuellement privés de licence ARM. C’est le coup le plus dur porté à Huawei, qui va avoir de réelles difficultés à contourner l’attaque.
A lire aussi : Liste des fabricants excluant ou non Huawei : AMD et NVIDIA restent silencieux
Coupure totale et brutale
Le journal EETimes a eu confirmation de la brutalité de l’arrêt des relations. Arm explique avoir pour instruction de stopper tous les contrats en cours, mais aussi le support et les engagements en cours, à la fois pour le matériel et le logiciel. Le mémo interne explique aux employés de “poliment décliner et stopper” toute discussion.
Pire encore, Huawei avait acheté un grand terrain à Cambridge en Angleterre, pour monter un laboratoire de développement de 400 employés, à 15 minutes du siège de Arm ! Cette acquisition de 223 hectares de terrain pour 47 millions de dollars est désormais sans fonction, le laboratoire devant ouvrir en 2021.
Quelle solution ?
Pour l’instant, c’est clairement un coup fatal pour Huawei, qui se trouve dans l’impossibilité de fabriquer de nouveaux processeurs. La question reste en suspend pour les processeurs déjà développés par HiSilicon ou déjà achetés auprès des partenaires comme Qualcomm ou Mediatek, aussi sous licence d’architecture Arm. Mais le retrait de la licence Arm pourrait bien avoir un effet guillotine…
Dans son communiqué, Arm semble toutefois peu à l’aise face à cette situation, et pour cause, Huawei-HiSilicon est un énorme client ! La firme anglaise explique avoir l’obligation de se plier aux restrictions américaines (certainement sous la pression de la maison mère SoftBank), et espérer que la situation s’arrange au plus vite.
c’est un article de boutonneux, vous connaissez très mal le groupe Huawei.
Cette société sait tout faire, le fait d’acheter les composants à des sociétés tiers est seulement un moyen d’avoir un écosystème, pas un manque de savoir faire !
Sans CPU ARM, pas de compatibilité avec les apps android sur leur OS custom
Faux, déjà la plupart de apps sont en java ou utilise des plateformes type électron (mini navigateur embarqué, pour apps web). Ces apps se foutent ainsi du CPU en dessous.
Ensuite, même pour les apps en natif (C/C++), il y a moyen d’avoir des couches de compat assez performantes. Intel avait fait ça pour les téléphone Android/x86.
Et finalement, si le back-end du CPU est déjà fait maison, changer d’ISA (arm,x86,MIPS,riscv…) n’est pas d’une grande complexité. Donc on ne parle pas non plus d’un re engineering complet et brutal.
Si tu fais une app en c++, c’est pour les perfs donc une couche de compat est un surcout malvenu. Et vers quoi ? Intel ? Meme probleme que pour arm… Blackberry a essayé de mettre en place un écosystème et même nokia et sans avoir à refaire un jeu d’instruction. A part se racrocher a mips, il ne doit pas y avoir beaucoup d’alternatives. Ca doit commencer à flipper du côté d’apple pour assurer sa production, et samsung peut commencer à monter ses prix des composants.. . Mais au pire la Chine peut même décider de régler la question du statut de Taïwan et de ce qui se trouve la bas…
Toi t’as rien compris, c’est l’ignorant qui traite les autres d’ignorants, on aura tout lu…
Je visitais le principal centre de R&D de Huawei en Chine avant même qu’il ne sorte leur premier smartphone “hype”, je sais très bien de quoi ils sont capables depuis plusieurs années.
Vous dites n’importe quoi sans aucun fait ni argument, surtout qu’en aucun cas l’article ne suppose ce que vous en avez retenu. La prochaine fois ayez un peu plus d’humilité avant de balancer un commentaire ridicule basé sur des préjugés qui déforment totalement votre lecture.
Bon article mais vous devriez un peu expliquez ce que fait ARM… En effet, elle ne fabrique pas elle-même des processeurs, mais concède, sous licence, ses technologies de semi-conducteurs à d’autres entreprises.
Dans certains cas, elle concède des licences uniquement sur l’architecture ARM qui déterminent comment les processeurs traitent les commandes. Cette option donne aux fabricants de puces une plus grande liberté pour personnaliser leurs propres conceptions.
Dans d’autres cas, elle concède des licences pour la conception du cœur du processeur ARM – qui décrit comment les transistors des puces doivent être disposés. Ces plans doivent encore être combinés avec d’autres éléments – comme la mémoire et les radios – pour créer ce que l’on appelle un système sur puce.
Par conséquent, lorsque vous entendez parler d’un appareil alimenté par un Exynos Samsung, un Snapdragon Qualcomm ou une puce Apple A11 – ou sur un smartphone Huawei – c’est toujours la technologie ARM qui est concernée…
Oui c’est exact. En quoi l’article dit le contraire ? En quoi ca change la situation pour Huawei ?
Pour info nous savons parfaitement ce que fait ARM, on peut même rajouter que HiSilicon reprend les coeurs Cortex sans coeur custom. On peut même aller un peu plus loin en imaginant une porte de sortie par le Risk V pour Huawei, mais ça demande encore tellement de développement que c’est pas pour maintenant…