Introduction
Comme chaque année, voici le classement des flops. Cette prise de recul par rapport aux évènements qui se sont déroulés en 2013 permet de mieux comprendre où nous avançons et pourquoi certains produits ou certaines compagnies réussissent mieux que d’autres. C’est aussi un regard léger sur ce qui a marqué nos esprits. La liste n’a pas d’ordre spécifique. Elle montre néanmoins que certains flops persistent (OCZ, BlackBerry, Google TV, etc) et que les échecs d’aujourd’hui ont souvent été conçus il y a deux ou trois ans déjà.
Cette succession de flops ne doit pas être une raison de broyer du noir. Il existe aussi de nombreux succès que nous détaillerons plus tard. Ils sont par contre un témoin criant des changements qui ont lieu au sein du monde de la high-tech qui passe par une période charnière bouleversant ses habitudes et ses priorités.
Surface RT et Windows RT
Les débuts de Microsoft en tant que sur fabricant de tablettes sont très difficiles. Les Surface RT et Surface se vendent en quantités très limitées. En mars dernier, la firme n’en avait écoulé que 1,5 million, selon Bloomberg.
Nous avons néanmoins décidé de nous concentrer sur Surface RT et Windows RT qui sont les deux grands échecs de cette année. Surface Pro se vend peu, mais il satisfait au moins le marché de niche qu’il tente de viser. Surface RT a fait perdre 900 millions de dollars à Microsoft en raison d’un surplus important de stocks invendus (cf. « Microsoft aurait fabriqué trop de Surface RT »). Les ventes de Surface RT furent si mauvaises que certains actionnaires ont porté plainte contre Microsoft. Même avec une baisse des prix importante, la tablette se vend mal et la nouvelle édition ne va pas retourner la tendance.
Windows RT fut aussi la catastrophe de cette année. Il fut si impopulaire que Nokia, racheté par Microsoft, est le seul à encore commercialiser une tablette avec le système d’exploitation que tous les partenaires de Redmond ont déjà officiellement abandonné. Même les hauts responsables de Microsoft laissent sous-entendre que la fin de Windows RT est proche (cf. « On parle de la mort de Windows RT »).
BlackBerry
2013 était une année importante pour BlackBerry et le moins que l’on puisse dire est qu’elle est ratée. Elle a commencé par la sortie du BlackBerry Z10 qui était censé redorer le blason canadien. Le téléphone était facile à réparer et la firme a eu des commandes prometteuses (cf. « Qui a commandé 1 million de BlackBerry Z10 ? »). Néanmoins, le terminal était trop banal et trop peu performant pour renverser la tendance. En juillet, BlackBerry a réduit les livraisons de Z10 de moitié et le téléphone s’est très mal vendu.
Le Z10 n’est que le reflet d’une société en crise qui a perdu sa raison d’être. La firme a été embarrassée par les révélations affirmant qu’elle a acheté deux avions privés deux mois seulement avant l’annonce de pertes trimestrielles s’élevant à 1 milliard de dollars et le licenciement de 4 500 employés. Elle a finalement retourné les avions et s’est excusée.
La firme a décidé de se mettre en vente pour voir le gouvernement canadien s’opposer aux offres de rachat émises par Lenovo. Cela a aussi provoqué le départ soudain de Throsten Heins qui fut remplacé par John Chen qui s’occupe des affaires courantes en attendant un successeur.
OCZ
Il est difficile de faire un pire flop qu’OCZ, la firme ayant déposé le bilan puis ayant été racheté par Toshiba pour une bouchée de pain (cf. « OCZ met la clé sous la porte ; Toshiba rachète »). Il faut dire que la société a accumulé les ratés cette année. Ses contrôleurs étaient peu convaincants, ses produits étaient peu fiables, les retours étaient importants, de nombreux consommateurs se plaignaient du mauvais service après-vente et la firme a tout simplement perdu la réputation qu’elle avait acquise au fil des ans. En 2012, les SSD OCZ Octane et Petrol étaient des flops et en 2011 le 25 nm était le grand raté de la firme. Bref, les problèmes ne datent pas d’hier. 2013 a seulement été le coup de grâce.
On ne sait pas encore ce que Toshiba compte faire de cette acquisition. OCZ a une mauvaise connotation auprès de nombreux clients. Nous anticipons donc une utilisation des brevets, mais un abandon de la marque.
Chromebook Pixel
Pour la troisième année consécutive, Chrome OS et les Chromebook font partie de notre classement des flops. Nous avons décidé de porter notre attention sur le Chromebook Pixel, sorti en février 2013, qui est un flop particulièrement intéressant.
La machine en elle-même a de sérieux avantages. Son écran est superbe et le design est beau. Sa batterie est un peu faible, mais on pourrait le lui pardonner. Le problème est que personne ne veut de Chrome OS. Le système d’exploitation est si mal-aimé qu’en mars 2013, Google n’aurait vendu que 500 000 Pixel selon les analystes. En avril 2013, Chrome OS représentait 0,023 % des parts de marché. Comparativement, Windows RT, qui est un flop incontestable, détenait 0,12 % à l’époque.
Google n’a pas encore abandonné son système d’exploitation et il continue de travailler avec les fabricants pour sortir des machines moins intéressantes et toujours aussi délaissées du public (cf. « HP lance les Chromebook 11 »). La question est maintenant de savoir pendant combien de temps cela va durer.
Intel sur les smartphones
2012 était une année difficile pour les smartphones Intel et 2013 fut encore pire. L’an dernier, le smartphone Orange avec Intel Inside faisait partie de nos flops. On pouvait néanmoins donner le bénéfice du doute à Intel qui pénétrait à peine ce marché. Un an plus tard, les choses sont au point mort. Les smartphones intégrant une puce Intel ne se vendent pas et les constructeurs n’en sortent pas. C’est une des grandes raisons qui a poussé Paul Otellini vers la porte (cf. « Paul Otellini quittera Intel en mai 2013 »). Il fut remplacé par Brian Krzanich qui semble être conscient du problème, mais qui n’a pas encore trouvé de solution.
Le problème est que les puces d’Intel ont tendance à coûter cher, consommer beaucoup et à être délaissées par les développeurs. Les choses ne devraient pas s’améliorer en 2014 (cf. « De la roadmap mobile d’Intel pour 2014 »).
Les Tegra 4
Les Tegra ont été impopulaires cette année et NVIDIA l’a ressenti (cf. « Les résultats financiers de NVIDIA ont pris une belle claque »). Les Tegra 4 ont été annoncés en début d’année et les Tegra 4i pour smartphone se sont fait connaître un peu plus tard (cf. « Tegra 4(i) : consommation et date de sortie »).
Le problème est qu’ils n’ont pas été plébiscités par les fabricants. À part pour le Surface 2 et le Transformer Pad Infinity d’Asus, le SoC manque d’intégrer des produits populaires. Il y a aussi le fait que les produits Tegra 4i ne sont pas attendus avant le début de l’année prochaine. Bref, la demande fut très faible à cause d’une concurrence importante de Qualcomm et le catalogue fut pauvre, ce qui est une recette excellente pour faire partie de notre classement des flops.
Galaxy Gear
Malgré le budget publicitaire énorme de Samsung et une annonce en grande pompe, le Galaxy Gear est un gros raté et il reflète la tendance générale des smartwatches. Samsung s’est félicité d’en avoir livré 800 000 en deux jours, mais les taux de retour sont importants (cf. « Les Américains n’aimeraient pas le Galaxy Gear ») et les ventes aux consommateurs auraient principalement lieu en Corée du Sud.
Il faut dire que comme le reste des smartwatches, le Galaxy Gear a de sérieux défauts. Ses notifications sont souvent inutiles, les emails illisibles, les applications sont buggées, l’interface est maladroite, le design est inconfortable, l’autonomie est trop faible et le prix est trop élevé. Samsung a récemment baissé le prix, mais cela reste bien trop cher pour une expérience médiocre.
Cloud gaming
On parle de cloud gaming depuis plusieurs années maintenant (cf. « On a testé le cloud gaming par Onlive »), mais le fait est que le jeu sur le cloud n’a vraiment pas bouleversé le paysage du jeu vidéo. Les projets se multiplient et les systèmes s’améliorent, mais ils manquent de convaincre. Cette année, Big Fish Games a fermé son service de jeu sur le cloud et la situation est au point mort.
L’arrivée des consoles de salon de nouvelle génération pourrait changer la donne. Microsoft et Sony comptent utiliser le cloud pour améliorer l’expérience du joueur. Le Japonais a même racheté Gaikai, même si pour l’instant son offre manque de fonctionnalités. Bref, le cloud gaming a fait beaucoup de promesses qui restent encore insatisfaites. Reste à voir si les choses seront différentes en 2014.
Les annonces de lancement de la Xbox One et de la PS4
Les deux consoles ont eu des annonces de lancement difficile. Sony a ouvert le bal en février en donnant une conférence sur la PS4 sans daigner montrer la console (cf. « Pas de PS4 à la conférence PlayStation 4 »). Ce fut un faux pas important qui fut éclipsé par les erreurs et gaffes de Microsoft.
Lors de la présentation de la console en mai dernier, Microsoft a d’abord expliqué qu’il y aurait de nombreuses restrictions portant sur la vente des jeux et que la console demanderait d’être constamment connectée à Internet. (cf. « Xbox One : réponses sur la connexion obligatoire, les jeux d’occasion et la confidentialité »). De plus, ses propos étaient souvent flous et peu clairs, ce qui n’a fait qu’alimenter la frustration des passionnés qui suivaient l’actualité de la console de près. Le fait que la console soit zonée et qu’elle n’accepte pas de disques durs externes au moment de sa commercialisation n’a fait qu’aggraver la situation. Microsoft a finalement fait marche arrière. Il a retiré la nécessité d’être toujours connecté et il a relâché les restrictions autour des jeux d’occasion.
Nous tenons à préciser que nous ne portons pas de jugement sur les consoles en elle-même, mais seulement sur leurs annonces de lancement. Les premiers chiffres de ventes laissent penser que la PS4 et la Xbox One se vendent bien. Reste à voir si la tendance se maintiendra en 2014.
Les ventes de PC
En avril 2013, IDC annonçait la plus importante chute trimestrielle des ventes de PC jamais enregistrée (cf. « Les ventes mondiales de PC en chute libre »). En août 2013, la firme d’analyse a revu ses chiffres pour annoncer que la baisse des livraisons de PC serait plus importante que prévue. Il y a deux semaines, les mêmes analyses ont encore une fois revu leurs chiffres à la baisse (cf. « Le marché des PC dégringole »). Elle devrait atteindre 10,1 %.
Le PC a pris une sérieuse claque cette année par les tablettes qui dominent le marché. Au lieu d’un système Windows bon marché, les consommateurs se tournent maintenant vers une ardoise, souvent moins chère, disposant d’une plus grande autonomie et tout aussi adaptée à leurs emails occasionnels et le surf basique sur Internet. Le PC n’est pas mort et les chiffres montrent qu’il devrait se stabiliser à environ 300 millions d’unités (son niveau en 2008) au profit des tablettes qui devraient bientôt le dépasser (cf. « Les ventes de tablettes dépasseront bientôt celles de PC »).
Ouya et les consoles Android
Ouya était un projet de console qui a démarré sur Kickstarter. L’idée était intéressante. Les développeurs et les consommateurs avaient accès à une console de salon au système d’exploitation ouvert. Le but était de promouvoir plus facilement les titres de développeurs indépendants en utilisant un système permettant de concevoir des jeux à moindre coût.
Le lancement a souffert de quelques problèmes en raison d’un défaut au sein de la manette (cf. « La console Ouya : déjà démontée et repoussée au 25 juin ») qui au final a manqué de convaincre (cf. « La manette de la Ouya testée… et ce n’est pas brillant »). Le catalogue de jeu est limité et la console a finalement manqué de marquer les esprits. Elle est une représentation fidèle des consoles Android qui ont toute fait un flop en 2013. NVIDIA Shield, l’Xperia Play et l’Archos GamePad se vendent au compte-goutte ou plus du tout et la nouvelle console Mojo de Mad Catz annoncée la semaine dernière devrait avoir le même sort.
HTC First
Le HTC First était le smartphone Facebook que tout le monde attendait, mais que personne n’a acheté. Il est le premier smartphone Android à utiliser l’interface Facebook Home qui est censée permettre d’utiliser Facebook plus facilement et plus couramment.
Le résultat fut un smartphone avec un appareil photo exécrable et une interface qui n’a pas satisfait les fans du réseau social, deux gros problèmes pour un smartphone censé privilégier Facebook. Les ventes américaines furent si faibles (15 000 unités un mois après son lancement) que l’opérateur AT&T a simplement décidé de suspendre sa commercialisation.
Le WI-Fi 802.11 ac
La démocratisation du Wi-Fi 802.11 ac est lente et la technologie a connu des débuts difficiles. Les produits compatibles restent rares. Si l’on trouve des routeurs, les fabricants ont encore du mal à intégrer des modules compatibles avec le réseau dans leurs terminaux. Les débuts ont aussi été plombés par des problèmes de performances et compatibilités avec d’autres modules ac. Cela vient du fait que comme pour le Wi-Fi n, certains terminaux ac sont sortis avant la finalisation du standard, ce qui a parfois causé des problèmes.
L’annonce du départ de Steve Ballmer
L’annonce du départ de Steve Ballmer a été faite sous la forme d’un communiqué de presse qui a été suivi par une lettre du dirigeant lui-même envoyée aux employés de la société. Dans ce mémo, il explique qu’il avait planifié de prendre sa retraite plus tard, mais que la société a besoin d’un nouveau P.D.G maintenant. Le problème est que la société n’en a toujours pas, qu’elle est en plein milieu d’une transition importante de son organigramme, qu’elle vient de compléter le rachat de Nokia et qu’elle manque aujourd’hui d’un leader capable de formuler la vision de la société.
Le départ a vraiment eu l’air hâtif. Il est probablement le fruit de pressions internes au sein du comité de direction, ce qui expliquerait les rumeurs qui affirment que des forces internes souhaiteraient que Bill Gates quitte son poste de président du comité de direction. Cela expliquerait aussi pourquoi Steve Ballmer a annoncé son départ avant même que la firme ait eu le temps de chercher un remplaçant. Le problème est que cette annonce n’a fait qu’accentuer le sentiment que la société est en crise et qu’elle ne sait pas vraiment quoi faire pour répondre au flop de Windows RT et Surface ou au changement du paysage high-tech.
Le renommage des cartes graphiques
En debut d’année, AMD a renommé ses Radeon HD 7700M et 7800M en HD 8000 pour palier son manque d’innovation (cf. « AMD Radeon HD 8000 : la valse du renommage »). Quelques mois plus tard, c’était au tour de NVIDIA de faire la même chose avec ses GeForce GTX 760 (cf. « Nvidia prépare ses GeForce GTX 760 et 760 Ti »). Pourtant, les deux sociétés ont sorti des puces très intéressantes cette année. Nous continuons néanmoins de dénoncer cette pratique marketing qui ne sert qu’à impressionner le consommateur profane qui pense faire une bonne affaire en acquérant une carte graphique qu’il croit être d’une nouvelle génération.
Les serveurs en panne de SimCity
Le SimCity sorti cette année est un excellent jeu qui a souffert de gros problèmes de serveurs qui n’ont fait qu’exacerber le fait que le titre requiert trop souvent une connexion Internet. Les problèmes furent si importants qu’EA décida de désactiver les fonctionnalités non fondamentales comme les classements ou les accomplissements du jeu pour alléger la charge des serveurs. Il a dû même désactiver le mode cheetah pour essayer de limiter les problèmes. Et même la sortie de la version Mac du jeu en août dernier a connu des problèmes de serveurs.
Android TV
Après le gros flop du Google Nexus Q de l’an dernier, le moteur de recherche revient à la charge avec ses Android TV, des box qui se connectent à un téléviseur à l’instar de l’Apple TV ou d’un Roku. Le problème est que son offre manque de partenaires, de contenu et de cohérence. Chaque fabricant fait un peu ce qu’il veut, l’interface laisse souvent à désirer et les offres manquent de pertinence par rapport à la concurrence. Google lui-même, qui continue de promouvoir Google TV, semble avoir du mal à choisir une direction précise et cela se ressent.
Les prédictions qui annonçaient un iPhone pas cher
Avant le 11 septembre 2013, tous les analystes étaient convaincus qu’Apple allait sortir un smartphone bon marché destiné à séduire les pays émergents. Cet iPhone peu cher allait être vendu autour de 299 $ sans abonnement afin de concurrencer les smartphones Android d’entrée de gamme.
Après le 11 septembre, ces mêmes analystes se sont plaints parce qu’au lieu d’admettre qu’ils avaient commis une grave erreur de jugement, Apple avait tort de ne pas avoir suivi leurs avis et la firme était assurément sur le chemin de perdition. Aujourd’hui, nous savons que les téléphones à la pomme se vendent très bien. L’iPhone 5s se vend mieux que l’iPhone 5c qui s’écoule tout de même bien et qui plaît particulièrement aux femmes, selon une étude récente.
Nous comprenons que la philosophie d’Apple ne plaît pas à tous les consommateurs, mais cette année a clairement montré l’ignorance des analystes en recherche de visibilité. Apple n’a jamais fait dans l’entrée de gamme et il n’est pas près de commencer. Il n’en a pas besoin non plus puisqu’il continue de publier d’excellents résultats financiers.
Stephen Elop
Stephen Elop est passé de successeur probable à Steve Ballmer à dirigeant mal-aimé en très peu de temps. Tout a commencé lorsque Microsoft a décidé de racheter Nokia. Des questions ont plané parce que M. Elop, un ancien de Microsoft, n’avait pris la tête de Nokia que depuis trois ans et que cette acquisition signifiait qu’il retournait chez son ancien patron. Certains ont vu dans Stephen Elop une sorte de cheval de Troie. Il faut dire qu’il est responsable de la mise à mort de Symbian et MeeGo au profit d’une stratégie ratée se concentrant sur Windows Phone.
Les soupçons n’ont fait que s’accentuer lorsque la presse finlandaise a révélé que M. Elop avait touché un bonus de près de 20 millions d’euros suite au rachat de la société par Redmond. Enfin, lorsque l’opinion publique a dénoncé ce bonus, l’ancien P.D.G a expliqué qu’il ne pouvait pas retourner l’argent parce qu’il était en procédure de divorce, une excuse qui a été jugée peu convaincante.
La fermeture de Google Reader
En mars dernier, Google a jeté un pavé dans la mare en annonçant la fermeture de Google Reader. Les raisons derrière cette décision ont été décriées, car Google semble avoir été principalement motivé par le désir de forcer les internautes à utiliser Google +. Le service semble aussi avoir souffert de problèmes de politique interne. Ce flop a néanmoins donné naissance à de nouveaux services qui ont dignement pris la relève. On regrette néanmoins que Google n’ait pas fait preuve de plus de considération à l’égard de ses utilisateurs.
Mention honorable : la conférence du Galaxy S4
Nous terminons ce classement avec une mention honorable attribuée à la conférence de presse sexiste et misogyne de Samsung lors du lancement du Galaxy S4. Expliquer que les fonctionnalités de ses téléphones sont utiles pour qu’un groupe de femmes obsédées par la recherche d’un homme puisse se souler plus facilement n’est pas une bonne technique de vente.
Les révélations d’après la conférence ont expliqué que le script avait d’abord été écrit en Coréen, puis traduit en Anglais, ce qui pourrait expliquer certaines blagues ratées. Néanmoins, le ton était généralement de mauvais goût et ces maladresses expliquent la présence de cette conférence dans notre classement.
Les derniers articles