[MAJ] Freebox Revolution : les Freeplugs, la télécommande et le gamepad
La Freebox. Troisième.
MAJ : 5 mois après, nous avons fini par recevoir le gamepad. L’occasion de le rajouter dans cet article.
Après le boîtier Serveur et le boîtier Player, nous allons nous intéresser aux accessoires de la Freebox Révolution. Ces derniers — par leurs fonctions — font autant partie de l’offre que les deux box. Il s’agit des nouveaux boîtiers CPL et de la télécommande. La manette de jeu n’a pas pu être analysée, car Free ne l’a pas encore envoyée aux utilisateurs.
Les boîtiers CPL
Les nouveaux boîtiers CPL sont presque identiques aux modèles de la seconde génération : assez compacts, ils passent à une robe noire pour la nouvelle version et — bonne nouvelle — sont associés en usine. Ce dernier point permet en fait aux appareils de fonctionner dès le branchement : pas besoin de jumeler les boîtiers.
A l’intérieur
Une fois ouverts, les deux boîtiers sont encore très proches : la partie qui alimente la Freebox, à droite, ne change pratiquement pas, la seule différence étant la forme du connecteur d’alimentation — en bas dans la partie de droite — qui a été modifiée.
Une puce Intellon
Dans les anciens boîtiers (gris), on trouve une puce Intellon INT6400A1G. La puce est un contrôleur CPL de troisième génération, capable d’atteindre 200 mégabits/s en HomePlug AV et de chiffrer les transferts en AES 128 bits. C’est la puce la plus couramment utilisée dans les adaptateurs CPL sortis en 2010.
La partie CPL
Le PCB de la partie CPL du boîtier.
Une puce Atheros
La puce utilisée pour le CPL est une Atheros INT6400A1G. La même référence que la puce Intellon ? Oui, car Atheros a racheté Intellon en 2009 et a gardé les références. Les fonctions sont identiques : CPL à 200 mégabits/s, chiffrement en AES 128 bits, etc.
La seconde puce Atheros
Seconde partie de la plateforme d’Atheros, la INT1400 est la puce qui va effectuer la liaison entre le réseau électrique et le PHY INT6400, le véritable contrôleur. L’INT1400 fait la conversion entre les DAC et les ADC de la puce INT6400 et les fréquences envoyées sur le réseau.
Une mémoire cache
Comme cache pour le contrôleur CPL, Free utilise une puce EtronTech de SDRAM à 166 MHz. La puce a une capacité de 128 mégabits, soit 16 Mo, et est interfacée sur un bus 16 bits.
Une puce Ethernet 100 mégabits/s
Comme toujours avec les adapteurs à « 200 mégabits/s », n’espérez pas dépasser les 100 mégabits/s : la puce qui effectue la liaison entre le contrôleur CPL et votre ordinateur limite à 100 mégabits/s. C’est ici une puce SMSC 8710A qui est utilisée, un modèle « Fast Ethernet » assez classique et capable de croiser automatiquement les câbles Ethernet s’ils ne le sont pas.
La télécommande
La fameuse télécommande. Dessinée par Starck, elle est bien plus esthétique que celle de l’ancien modèle de Freebox, et surtout plus sobre.
La télécommande, ouverte
Une fois ouverte, on remarque les boutons, l’emplacement pour les trois piles AAA et une pièce en métal qui sert à alourdir artificiellement la télécommande, pour améliorer la prise en main.
Vers le PCB
La plaque intégrant les boutons est fixée au cadre avec trois vis.
Un PCB minuscule
Le PCB de la télécommande est minuscule (en vert), les deux pièces en métal ne sont pas des antennes mais les contacts pour les piles.
Le PCB
Le PCB a été fait pour la Freebox et est assez simple. Comme prévu, pas d’infrarouge, la télécommande se limite à une communication par radio.
Le gyroscope et l’accéléromètre
Les deux puces sur cette image (PY410A et R82CX) sont a priori les puces qui gèrent l’accéléromètre et le gyroscope de la télécommande. A priori car nous n’avons pas pu trouver d’informations sur le fournisseur des puces et leurs caractéristiques exactes. Rappelons que le gyroscope permet de définir une position dans l’espace, indépendamment du mouvement, alors que l’accéléromètre mesure uniquement les mouvements de l’appareil. Un exemple simple pour comprendre la différence est celui d’une personne tenant la télécommande qui tourne en utilisant une chaise de bureau. L’accéléromètre ne détectera pas le mouvement de rotation, le gyroscope le prendra par contre en compte.
MAJ : le gyroscope est un modèle LPY410AL de chez ST-Micro.
Une puce ZigBee
La CC2530 est une puce ZigBee de chez Texas Instrument. C’est la même que la puce utilisée dans la Freebox Player et elle permet une liaison radio entre les deux boîtiers, ce qui permet de commander la Freebox à travers les obstacles, contrairement à une liaison infrarouge. Il est techniquement possible de proposer des télécommandes universelles en ZigBee, mais elles sont rares.
La manette de la Freebox
La manette de la Freebox est proposée dans une boîte blanche avec une photo (floue) de l’objet.
Les différents boutons
Complète, la manette est dotée de sticks analogiques, d’un moteur de vibration et de tous les boutons nécessaires. Le design est très proche des modèles OEM proposés en Chine et on peut supposer que Free achète un modèle de référence avant de placer son logo dessus.
La manette, ouverte
On remarque les moteurs pour les vibrations au niveau des poignées. Le PCB reste très simple, peu chargé. La manette utilise un protocole de communication standard : la norme USB. Tous les systèmes d’exploitations qui reconnaissent les périphériques HID (Human Interface Devices) devraient pouvoir utiliser la manette de Free.
Les moteurs de vibration
Les moteurs de vibration sont basés sur un moteur qui va faire tourner une masse répartie de façon asymétrique. Assez bizarrement, les moteurs ne sont pas identiques de chaque côté : on retrouve cinq poids d’un côté (sur la photo) et seulement trois de l’autre côté.
Le PCB
Le PCB montre les points de contact pour les sticks analogiques et aussi la référence : BL-USB-262-B.
La manette nue
La manette nue. Le contrôleur USB est a priori sous le rond noir au milieu du PCB. Nous n’avons pas réussi à retirer ce dernier. On remarque les zones de contact pour les différents boutons ainsi que les moteurs et les sticks analogiques. Avec cette manette, nous avons démonté tous les accessoires fournis avec la Freebox Révolution, en attendant le modèle V7 ou le boîtier femtocell…
Les derniers articles