La Freebox Player
Chose promise, chose due : après avoir exploré les entrailles du boîtier Server de la Freebox Révolution, voici notre reportage au coeur du boîtier Player. Découvrira-t-on des surprises, des indices de nouveautés à venir, des puces masquées ? Réponse en images dans les pages qui suivent.
Un lecteur Blu-ray
Nous n’allons pas revenir sur la procédure d’ouverture de la coque du boîtier, elle est strictement identique entre le Server et le Player. L’intérieur lui est évidemment différent. Il est dominé par le lecteur Blu-ray, ici à gauche.
Une carte compacte
La carte mère, comme dans le Server, est semi-passive. L’ensemble des composants, surtout celui camouflé par le grand radiateur au centre, est refroidi par le même ventilateur Sunon (silencieux : 18,2 dB) que dans le Server, monté là aussi dans une gaine souple pour atténuer ses vibrations.
Le démontage
Le démontage du lecteur Blu-ray nécessite quelques coups de tournevis. Il faut également dévisser la carte mère pour libérer le lecteur. Ce dernier est un modèle OEM fabriqué par « Hotlink Corporation ». Certains boîtiers multimédia comme les Dune HD Prime utilisent aussi des lecteurs de cette marque.
Un cache pour le SATA
Un cache de protection clipsé à l’arrière du lecteur permet d’accéder aux connecteurs SATA et d’alimentation. Sur cette trappe se trouve une étiquette devant faire office de scellé. On peut néanmoins démonter le boîtier sans la briser, nous nous interrogeons donc encore sur son utilité.
Une carte mère compacte
Voilà la carte mère. Le circuit imprimé est d’un format carré, de 13 cm de côté. Mais que peut bien cacher ce gros radiateur ?
Un Atom CE !
Xavier Niel avait raison, la puce centrale ne porte en effet aucune indication. Son identification ne pose cependant pas de problème majeur : il s’agit du SoC Atom CE4100, la puce dont M. Niel a révélé l’existence et a vanté la puissance lors de la présentation de la Freebox Revolution. Ce SoC réunit sur un même die les fonctions d’un CPU, d’un GPU et d’un chipset (contrôleur mémoire DDR2/DDR3, contrôleur mémoire NAND, SATA, USB, etc.).
Le CPU est un Atom à 1,2 GHz gravé en 45 nm (monocore, single thread). Le GPU est dérivé sur le PowerVR SGX535 que l’on trouve habituellement dans les smartphones tels que les iPhone 3GS et 4. Le SoC consomme entre 7 et 9 W. Il existe en trois versions, CE4100, CE4130 et CE4150. Free aurait choisi la dernière, dotée d’un GPU à 400 MHz (200 MHz sur les autres).
De la mémoire
À côté du SoC se trouvent huit puces de mémoire Nanya DDR3-1333 de 128 Mo chacune. L’Atom CE peut donc piocher dans un tampon de 1 Go de RAM, ce qui suffit à un système d’exploitation complet.
Un hub USB interne
La SMSC USB2514B est une puce utilisée dans les hubs USB, elle permet à la Freebox de prendre en charge les trois ports USB externes et la puce TNT. Elle prend en charge les spécifications destinées à la charge d’appareils mobiles, avec la possibilité d’envoyer 1 A voir 1,8 A à certains appareils, mais Free n’utilise visiblement pas cette fonction.
Pour l’image
La TS5V330 de chez Texas Instrument est une puce dédiée à la vidéo analogique, présente sur la Freebox Revolution. Elle prend en charge le PAL sur la sortie Peritel.
Pour le son
La PCM1781 de chez Texas Instrument est un DAC stéréo, utilisé aussi a priori pour la sortie analogique de la Freebox. Elle dispose d’un rapport signal/bruit de 106 dB et peut monter à 192 kHz.
La gestion des ventilateurs
La ADT7473ARQZ de chez On Semiconductor est une puce destinée à la gestion de la température et des ventilateurs. Visiblement — au vu des premiers retours — Free la maîtrise mal.
Un tuner TNT USB
La DiBCom DIB7770PA est une puce de réception capable de recevoir les signaux hertziens en DVB-T, norme plus connue en France sous le nom TNT. La puce est interfacée en USB en interne et elle est utilisée dans la Freebox Revolution, mais aussi dans beaucoup de tuners USB.
Une puce Ethernet
Comme dans la Freebox Server, on a une Marvell 88E118R. Cette puce de la famille Alaska permet au boîtier Player de se connecter au boîtier Server, en Ethernet à 1 gigabit/s.
Encore de l’Ethernet
En plus de la puce Marvell (qui est un transceiver) on trouve une 24HSS1041A, qui prend en charge l’Ethernet.
Une puce NAND
Le firmware de la Freebox Player est — comme sur la Freebox Server — stocké sur une puce de mémoire flash. De 128 Mo (1 gigabit) sur le premier boîtier, on passe ici à 256 Mo (2 gigabits).
Un modem 56K
Un connecteur RJ11 au dos du boîtier ? Normal, il y a un modem V92 dans la Freebox…
Encore le modem
Cette second puce Conexant est aussi dédiée au modem, dont l’utilité est inconnue dans un boîtier multimédia !
Une puce ZigBee
Pour la communication avec la télécommande, Free utilise la norme ZigBee RF4CE, alias 802.15.4-2003. C’est une puce Texas Instrument CC2530 qui est utilisée.
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