La société propose désormais sa technologie BFB (Base Frequency Boost) pour les puces d’ancienne génération sur chipset 300.
Comme habituellement chez Intel, la gamme de processeurs de bureau de 10e génération, Comet Lake-S, renferme quelques pièces débloquées pour l’overclocking, affublées d’un suffixe K. Elles sont au nombre de six, dans les gammes Core i9, i7 et i5. Selon de précédentes informations, ASRock permet d’overclocker des processeurs Comet Lake-S non K sur des chipsets B460 et H470 grâce à sa technologie BFB (Base Frequency Boost). L’entreprise étend cette fonctionnalité aux processeurs d’ancienne génération, les Coffee Lake, sur les cartes mères sur chipset 300, en l’occurrence les Z390 et B365.
Pour rappel, cette technologie BFB consiste à augmenter le niveau de puissance 1 (PL1) du processeur, pour modifier son TDP nominal et l’autoriser à monter plus haut en fréquence. Ainsi, pour un modèle non-K, dont le TDP nominal est théoriquement de 65W, celui-ci passe à 125W, comme pour les puces K. Bien sûr, cette augmentation exige d’avoir une solution de refroidissement adaptée.
Une puce Jasper Lake à quatre cœurs identifiée sur 3DMark
Pour grappiller de précieux MHz
Dans les exemples donnés par ASRock, les Core i5-9600, i7-9700, i9-9900 voient leur fréquence de base passer de 3,2 à 4,3 GHz, 3 à 4 GHz et 2,9 à 3,9 GHz respectivement. Notez que selon les spécifications d’Intel, les Core i5-9600 et Core i9-9900 ont tous les deux une fréquence de base de 3,1 GHz.
ASRock assimile son BFB à la technologie Turbo Boost d’Intel, mais tenue sur une plus longue durée. Vous en conviendrez, il n’est pas question d’offrir des possibilités d’overcloking aussi étoffées qu’avec des processeurs K sur des chipsets adéquats, mais ce BFB peut néanmoins apporter un petit bonus non négligeable. Toujours en gardant à l’esprit que cela entraîne une consommation d’énergie accrue et donc plus de chaleur dégagée.
Pour le moment, on ne sait pas si d’autres marques proposeront le même type de fonctionnalités sur leurs cartes mères. Quant à la manière dont Intel considère tout ceci, cela reste également un mystère. Rien n’exclut que la société finisse par interdire ce procédé.
Source : ASRock