La Chine, eldorado asiatique des employés qualifiés.
Au cours des derniers mois, les États-Unis ont pris diverses mesures visant à entraver les capacités de production des entreprises chinoises. L’une des conséquences les plus emblématiques est sans doute la fin des contrats commerciaux entre TSMC et Huawei dès septembre prochain, qui risque de poser de sérieux problèmes d’approvisionnement à la firme chinoise : en l’état, aucun fondeur du pays n’a les compétences pour graver en 7 nm et encore moins en 5 mm. Mais la Chine compte bien rattraper son retard dans ce domaine et débauche de nombreux salariés de chez TSMC.
Ainsi, selon un rapport de Nikkei, plus d’une centaine d’ingénieurs expérimentés ont quitté le fondeur taïwanais pour des sociétés chinoises depuis 2019. En l’occurrence, dans ce cas précis, cette fuite des cerveaux profite principalement à deux entreprises, la Quanxin Integrated Circuit Manufacturing (QXIC) et la Hongxin Semiconductor Manufacturing Co (HSMC). Ces deux firmes sont cotées en bourse depuis 2017. Elles sont pour l’instant en mesure de produire en 14 nm FinFET, au mieux.
Le fondeur chinois SMIC a commencé la production de puces en 14 nm pour Huawei
Du débauchage orchestré à grand renfort de fonds publics
À l’instar d’autres entreprises chinoises, QXIC et HSMC bénéficient de fonds publics importants. En effet, le gouvernement du pays n’hésite pas à injecter de l’argent dans des sociétés afin d’accompagner leur développement. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre d’un plan ayant pour objectif l’indépendance totale en matière de développement et de production de produits électroniques d’ici 2025.
En tout, toujours selon Nikkei, en un an, plus de 3 000 ingénieurs taïwanais ont intégré des start-ups chinoises. Le journal rapporte que des sources internes à TSMC lui ont fait part de leur inquiétude à propos de cet exode. Pour l’instant, ces sources estiment que la situation n’est pas hors de contrôle. Néanmoins, elles aimeraient que d’autres pays asiatiques prennent des mesures incitatives pour se montrer plus attractifs et ainsi contrebalancer l’hégémonie de la Chine en la matière.
Quand est-ce que l’Europe et plus précisément la France opteront pour une telle démarche avant que nous nous retrouvions dans une telle situation de dépendance incontrôlable ?
A mais non c’est vrai, nous devons nous agenouiller devant la loi du marché et ne surtout pas protéger nos industries…
Bonjour,
Il reste encore le problème de se procurer les plus récentes machines à graver, machines que les USA ont interdits de vendre à la Chine.
Les USA font tout pour qu’ils restent N1 , la Chine est toujours deuxième mais s’approchait trop de la première place , Mr Trump use de stratagèmes discutables pour tenir en laisse le reste du monde , kit à détruire tout l’économie d’un pays, la france n’est un gentil petit toutou .
en plus , la russie leur coupe l’herbe sous le pied en validant le vaccin …
il faut prendre des mesure de rétorsions contre ces ingénieur en leur tapant au porte monnaie , les USA savent faire !!!!
ils ne resteront pas longtemps en CHINE quand leurs avoir seront bloqués ! les traitres , on les soignent !