NVIDIA pourrait acquérir ARM pour 40 milliards de dollars dans les prochains jours

Selon le Wall Street Journal, le deal doit être confirmé en début de semaine.

Mise à jour : c’est désormais officiel, NVIDIA a confirmé sa volonté d’acquérir dans un communiqué il y a quelques heures. Le montant de la transaction s’élèverait à 40 milliards de dollars.

Le feuilleton concernant le rachat d’ARM, qui a débuté en juillet dernier, touchera bientôt à sa fin selon le Wall Street Journal. Le dénouement ne devrait pas surprendre grand monde, avec une offre de rachat par NVIDIA. Le montant : 40 milliards de dollars.

Image 1 : NVIDIA pourrait acquérir ARM pour 40 milliards de dollars dans les prochains jours

Cela représenterait une belle plus-value pour l’actuel propriétaire SoftBank. La société japonaise a fait l’acquisition d’ARM en 2016 pour 32 milliards de dollars. Toutefois, certains estiment que d’ici 2025, la valorisation d’ARM pourrait avoisiner les 68 milliards de dollars. Toujours selon le Wall Street Journal, l’accord devrait officiellement être annoncé en début de semaine.

Pour Hermann Hauser, co-fondateur d’ARM, le rachat de la société par NVIDIA serait ‘un désastre’

NVIDIA prépare son avenir

Toutefois, les lois antitrust pourraient venir contrecarrer cet accord. Pour s’en prémunir, un règlement imposerait à NVIDIA de continuer à céder des licences ARM à d’autres entreprises.

L’intérêt d’un tel rachat du côté de NVIDIA est d’obtenir l’accès à un véritable trésor en matière de propriété intellectuelle ; trésor qu’elle mettra sans aucun doute à profit pour asseoir sa position sur le secteur des centres données en élargissant son portefeuille via des solutions CPU.

En effet, si les GPU de l’entreprise excellent sur plusieurs secteurs, notamment celui de l’IA, NVIDIA a parfois du mal à décrocher certains gros contrats face à Intel et AMD, surtout pour les supercalculateurs. Ces deux firmes ont l’avantage de proposer des systèmes associant GPU et CPU. Par exemple, dans le cadre du supercalculateur El Capitan, la technologie Infinity Fabric 3.0 d’AMD, synonyme de mémoire unifiée entre GPU et CPU, a été un argument décisif dans l’obtention du contrat.

Ainsi, avec l’acquisition d’ARM, qui ferait suite à celle de Mellanox il y a quelques mois, NVIDIA aurait toutes les armes en sa possession pour proposer des solutions complètes pour les centres de données ; voire même, pourquoi pas, s’attaquer à de nouveaux marchés.