Une architecture CPU Cypress Cove salvatrice pour les prochaines puces de l’entreprise ?
Peu de temps avant la présentation des Ryzen 5000 d’AMD, Intel avait rappelé ses prochains processeurs Rocket Lake-S à notre bon souvenir, en confirmant leur arrivée au cours du premier trimestre 2021. L’entreprise est revenue plus en détail sur cette onzième génération qui succédera naturellement à la dixième, à savoir Comet Lake-S.
L’objectif affiché, bien illustré par l’image de couverture choisie par Intel (ci-dessus) : ne pas perdre du terrain en matière de jeu vidéo sur les Ryzen 5000 d’AMD, présentés par la société comme les “meilleurs processeurs gaming au monde”. Pour y parvenir, Intel mise sur des fréquences en hausse associées à une architecture CPU Cypress Cove. Dérivée d’Ice Lake Sunny Cove, celle-ci représentera un tournant pour les solutions fixes : depuis 2015 et la sixième génération, chaque nouvelle génération s’appuyait sur une architecture Skylake. La promesse de Cypress Cove : un débit d’IPC (instructions par cycle) amélioré de deux chiffres selon Intel, soit d’au moins 10 %.
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DDR4-3200, PCIe 4.0 et iGPU Xe Gen 12
À cela s’ajoute une amélioration de la fréquence mémoire, avec un support de la DDR4-3200 en natif, contre de la DDR4-2933 pour Comet Lake-S. L’autre nouveauté, connue depuis plusieurs mois, est la prise en charge du PCIe 4.0, sur 20 lignes, par le CPU ; à condition d’avoir une carte mère et une carte graphique compatibles, les Rocket Lake-S seront ainsi en mesure de gérer cette interface. Ils bénéficient également des technologies Deep Learning Boost et VNNI.
En revanche, comme suspecté depuis longtemps, ces processeurs de onzième génération ne dépasseront pas les 8 cœurs / 16 threads ; pour mémoire, les Core i9 de la dixième montent à 10 cœurs / 20 threads et, chez la concurrence, on atteint du 16 cœurs / 32 threads.
Au sujet des TDP, une diapo indique un PL1 de 125 W, un PL2 de 250 W et Tau de 56 secondes ; des valeurs identiques à celles du Core i9-10900K, pourtant muni de deux cœurs supplémentaires. Conclusion : les Rocket-Lake-S fonctionnent à des températures plus élevées que leurs prédécesseurs. Plutôt logique puisque ces processeurs seront toujours gravés en 14 nm.
Pour le chipset, Intel mentionne une série 500. Pour le moment, nous ne savons pas si les cartes mères de série 400 seront combinables avec les processeurs Rocket Lake-S.
Enfin, terminons par la solution graphique. Les puces s’appuieront sur un iGPU Xe de 12e génération, aussi présents sur les processeurs Tiger Lake.
Source : Intel
Bonjour,
19% ? D’où sortez-vous ce chiffre ?
Bonjour,
Effectivement, Intel mentionne une amélioration à deux chiffres, soit d’au moins 10 %. C’était donc une erreur de ma part, désormais rectifiée.
quelles sécurités ont encore été enlevées ?
quelle sera la perte de performance pour les réactiver par patch logiciels ? -10% ? -50% ?
Bonjour,
10% ? Comme d’habitude depuis 10 ans.
Support de la mémoire DDR4-3200, New ?? really ? Vraiment ? Non mais lol, mdr, ptdr quoi !
et tjs du HDMI 2.0b, pas de HDMI 2.1 ??
ils sont vraiment grave en retard chez INTEL, c’est pas « retour vers le futur » mais « en avant vers le passé » !
Vive les nouveaux fours,
Un bon petit amd 5800x ira très bien sans devoir transformer mon bureau en sauna
Des IPC en hausse d’au moins 10%…oui mais les performances sont en hausse de combien ? C’est ce qu’on veut savoir mais comme Intel ne communique pas dessus on peut avoir des (mauvaises) surprises.