En conservant la solution de refroidissement d’origine, pas grand-chose !
Avec son TGB de 450 W, la Galax GeForce RTX 3090 HOF Extreme Limited Edition en a déjà sous le capot. Sa fréquence Boost monte à 1 860 MHz, soit 160 MHz de plus que la RTX 3090 Founders Edition. Une utilisatrice a toutefois tenté une petite expérience : elle a poussé la limite de puissance de sa carte à 1 000 watts.
Ainsi libérée, sa RTX 3090 est capable d’atteindre une fréquence de 2 010 MHz et d’engloutir jusqu’à 630 watts ; 200 watts pour 140 MHz grappillés, on aura vu mieux en matière d’efficacité énergétique ! Mais le véritable problème est la température. Logiquement, ce surplus de puissance génère plus de chaleur. Avec le BIOS d’origine, le GPU, bien refroidi par la solution à trois ventilateurs, n’excède pas les 69°C. Or, il monte à 96°C dans le test à 1 000 W.
Brancher une RTX 3090 au port M.2 d’un PC portable, c’est possible et efficient
Un GPU en surchauffe
Sans surprise, le GPU Ampere de la RTX 3090 n’est pas très à l’aise à une température aussi élevée ; logiquement, cela se ressent dans ses performances. Sur 3DMark Fire Strike Ultra et Time Spy, cette RTX 3090 avec son BIOS modifié se montre à peine 3 % supérieure à la version d’origine. Idem dans des jeux comme Cyberpunk 2077 ou Shadow of the Tomb Raider, où elle offre un gain d’images par seconde d’environ 2 %.
Bref, pour tirer le maximum de ce regain de puissance, une solution de refroidissement plus performante comme de l’azote liquide s’impose. Les overclockeurs OGS (HwBox Hellas OC Team) et Rauf (Alza OC) l’avaient d’ailleurs prouvé. Ils avaient poussé leur exemplaire HoF à 3 GHz et établi plusieurs records du monde.
Source : Tom’s Hadware US