Via veut consommer moins
Actuellement, la consommation d’énergie est un sujet à la mode. Consommer le moins possible est devenu le Saint Graal pour certains alors que la majorité des plateformes informatiques nécessitent de plus en plus d’énergie. Pourtant, une petite société résiste encore et toujours à la démesure de consommation : Via. Le C7 et la plateforme associée consomment très peu, bien moins que les plateformes Intel et AMD équivalentes. Par contre Via n’a pas de potions magiques et, c’est de notoriété publique, les C7 consomment peu mais ont surtout des performances exécrables.
La carte mère Via PC3500G
Pour vérifier si la consommation de la plateforme était si faible qu’annoncée, et pour voir par nous-mêmes si les performances étaient si mauvaises qu’on peut le lire, nous avons testé la carte mère Via PC3500G. Point intéressant, et contrairement à la majorité des plateformes miniITX, cette carte mère au format microATX dispose d’un emplacement PCI-Express 16x, ce qui nous a permis de tester d’autres cartes graphiques que l’IGP de Via.
Le processeur C7 : la consommation en ligne de mire
Le processeur C7 est un CPU dérivé du C3, lui-même un reliquat des anciennes équipes de Centaur rachetées par Via en 1999. Réputé pour être lent, ce processeur a surtout l’avantage de consommer assez peu comparativement aux autres processeurs x86.
Une architecture assez simple
Le C7 est un processeur équipé d’une architecture in-order (il exécute donc les instructions dans leur ordre d’arrivée) et est équipé d’un pipeline de 16 étages. La FPU, contrairement aux modèles C3, fonctionne à la même fréquence que le reste du CPU, mais ça ne l’empêche pas d’être très faible. Le processeur supporte les instructions MMX, SSE, SSE2 et SSE3 et ses 26 millions de transistors sont gravés en 90 nm. Notre modèle de test utilise un C7 de type C5J (un des derniers modèles de C7).
Peu de cache
Contrairement à Intel et AMD, qui proposent des mémoires cache de plus en plus grosses, le C7 est assez pingre sur ce point : on retrouve 2x 64 Ko de cache de niveau 1 (données et instructions) et 128 Ko de cache de niveau 2, à comparer aux 6 Mo des derniers modèles Intel.
Un processeur compact et économe
Le C7 est très compact, grâce à son faible nombre de transistors, et son package est petit : seulement 21 mm de côté pour le packaging et 30 mm² pour le CPU en lui-même. Point intéressant, le changement de fréquence est pratiquement instantané avec le C7, alors que les CPU Intel et AMD nécessitent plusieurs milliers de cycles pour modifier la fréquence : Via utilise deux PLL (générateur de fréquences). Le premier, intégré à la carte mère, permet d’utiliser la fréquence maximale et le second, intégré au CPU, permet d’utiliser la fréquence minimale. Le passage entre les deux est très rapide, alors que le changement de multiplicateur utilisé par les concurrents est lent. Le TDP du processeur utilisé est de 11 W pour la version 1,5 GHz, sachant que les versions mobiles consomment moins.
Chiffrement et AES
Une particularité des C7 est d’intégrer un moteur de chiffrement au niveau matériel. Le processeur de Via peut donc accélérer les calculs utilisés quand on travaille avec les algorithmes AES, SHA et RSA. Avec un programme optimisé (ils sont rares), le C7 peut être parfois 100x plus rapide que les implémentations logicielles classiques. En pratique, ces fonctions sont surtout utiles dans les serveurs, pas pour le grand public.
Pour ceux que ça intéresse, le score PCMark 05 de ce CPU est de 927, à comparer aux 5000 points (environ) d’un Athlon X2 4600+ ou aux 10 000 points d’un Core 2 Extrême QX9775. D’autres résultats sont disponibles dans nos charts.
La carte mère PC3500G : intéressante
La carte mère PC3500G est intéressante : au format microATX, elle propose un processeur intégré et peut recevoir une carte graphique, contrairement aux modèles miniITX classiques. Analysons cette carte mère et ses avantages (et inconvénients). Notons que la dénomination de la carte (GA-7CN896MH) semble montrer que la carte est construite par Gigabyte.
Une carte complète
La carte mesure 190 x 228 mm, soit un peu moins que le standard microATX : une carte peut mesurer au plus 240 x 240 mm avec cette norme. On retrouve un connecteur ATX (24 broches) bien placé, deux connecteurs IDE classiques (40 pins), deux connecteurs SATA (1,5 gigabit/s), deux emplacements DDR2, un connecteur PCI (32 bits) et un connecteur PCI-Express 16x pour une carte graphique. La connectique est classique : deux ports PS/2 qui servent de moins en moins, un inutile connecteur parallèle, quatre ports USB 2.0 et une prise RJ45 (interface Ethernet 100 mégabits/s). Au niveau audio, on retrouve la gestion du 5.1 à travers 3 sorties analogiques, une entrée ligne, une sortie ligne et une entrée micro. Enfin, une prise VGA est de la partie, pour l’IGP. En dehors d’une des prises SATA qui est condamnée quand on utilise une grande carte graphique, rien à redire, le design est correct.
Plus en détail, le chipset
Via utilise ici un chipset CN896 couplé à un VT8237A. Le CN896 est équivalent au P4M900, mais est dédié aux processeurs de Via : c’est un chipset qui gère le bus 400 MHz (100 MHz QDR) des derniers CPU VIA. Il prend en charge la mémoire DDR2 (entre 400 et 667 MHz), avec un maximum de 2 Go (sur cette carte mère). La mémoire ne fonctionne que sur un seul canal, dommage. Le PCI-Express est pris en charge, et le chipset gère 17 lignes (16 utilisées dans ce cas-ci). Le CN896 intègre un contrôleur vidéo, nous allons le voir. Notons que CPU-Z reconnaît ce chipset comme un P4M900.
Un Southbridge ancien
Le Southbridge utilisé, le VT8237A, est ancien. Il prend en charge l’IDE (Ultra DMA 6, 133 Mo/s), le SATA (1,5 gigabit/s) et l’Ethernet (100 mégabits/s). Le son est pris en charge par un composant Realtek, l’ALC883. Enfin, le Southbridge gère aussi les ports USB 2.0 (4 à l’arrière et 4 autres sur les headers de la carte mère).
Le Chrome 9 HC
Le contrôleur graphique de Via, le Chrome9 HC, est compatible DirectX 9 et prend en charge Aero. Il utilise entre 64 et 256 Mo de mémoire RAM comme mémoire vidéo. Cadencé à 250 MHz, il décode le format MPEG2 en matériel mais ne prend pas en charge les formats MPEG4. Ce contrôleur graphique est très peu performant, même pour de l’intégré, nous allons le voir. De plus, le fait que la mémoire ne soit gérée que sur un canal grève les performances déjà faibles de cet IGP.
Quelques défauts
Au niveau des défauts, comme expliqué, une des prises SATA est inaccessible avec une grande carte graphique. On peut aussi noter qu’intégrer un port parallèle est une drôle d’idée en 2008 (un port COM aurait été plus intéressant en pratique). Dans les autres défauts, il y a le ventilateur du couple chipset/CPU, un peu inutile (le C7 pourrait parfaitement se contenter d’une ventilation passive) mais qui a l’avantage d’être discret : son bruit est couvert par le bruit d’une alimentation classique. Notons l’absence de DVI, qui remplace pourtant pratiquement totalement le VGA à l’heure actuelle. Enfin, la gestion du dual-channel aurait été un plus pour le Chrome9 HC.
Nos déboires avec cette plateformes
Avant de commencer, nous ne pouvons passer sous silence les problèmes que nous avons eus avec cette plateforme. Mélange de malchance et de bugs, ce test n’a pas été une sinécure.
Impossible d’installer sur une carte Compact Flash
Notre première idée était d’installer le système sur une carte Compact Flash, pour limiter la consommation au maximum. Le mode TrueIDE des cartes Compact Flash (qui permet d’utiliser une carte comme un disque dur avec un simple adaptateur) est dans la norme IDE et nous avions déjà effectué ce genre d’installations à maintes reprises. Avec la carte mère PC3500G, impossible. Passons sur les deux nappes IDE défectueuses que nous avons utilisées et concentrons-nous sur le reste : installation très lente, problème de détection dans le BIOS (pas de nom) et corruption du système de fichier avec les pilotes Hypérion. Une fois Windows XP installé sur la carte (après plusieurs problèmes de détection et d’impossibilité d’écrire sur la carte), nous avons installé les pilotes Via. Bien mal nous en a pris, le système de fichier (NTFS) a été corrompu au démarrage suivant. Deuxième installation, même chose. Nous avons donc abandonné les Compact Flash pour un disque dur, qui n’a posé aucun problème.
Problème(s) de cartes graphiques
Deuxième problème, l’IGP. Le Chrome 9 HC est peut-être compatible DirectX 9 et capable d’activer Aero (l’interface de Windows Vista), il n’en demeure pas moins très lent. De plus, les pilotes ne sont pas matures et posent des problèmes. Dans l’ordre, nous avons eu un indice Vista de 1.0 (le minimum), l’impossibilité de lancer Crysis et l’impossibilité de lire un HD DVD (après environ 15 minutes d’attente). De plus, quand on utilise une carte graphique un peu longue, un des deux connecteurs SATA est inutilisable.
Déboires en vrac
En dehors de nos problèmes de Compact Flash, notons (en vrac) : une barrette de mémoire (Crucial Ballistix) détectée seulement au troisième essai (aucun problème ensuite) et une installation des pilotes HD Audio impossible sans réinstallation du système. Enfin, un de nos disques durs a décidé d’arrêter de fonctionner un peu avant la fin des tests. Même si la carte mère n’est pas en faute sur ce dernier problème, cela montre que la malchance a décidé de nous suivre.
Certains des problèmes viennent de Via, d’autres du design de la carte graphique elle-même et le fait est que nous avons aussi subi la malchance durant ce test, mais une telle accumulation de problèmes ne devrait pas arriver.
Le choix du disque dur et la consommation
Nous avons voulu mesurer la consommation de la plateforme et surtout nous avons voulu vérifier si le choix des composants influait beaucoup sur la consommation globale. Pour la première partie des tests, nous allons nous intéresser au disque dur.
2,5 pouces ou 3,5 pouces ? IDE ou SATA ?
Nous avons choisi quelques disques durs dans notre labo et nous les avons testés successivement sur la plateforme. Nous avons aussi testé (quand elle voulait bien fonctionner) une Compact Flash comme disque dur. Les modèles sont les suivants :
- Un disque dur 2,5 pouces PATA de 60 Go (5 400 tpm) (Hitachi 5K80)
- Un disque dur 2,5 pouces SATA de 160 Go (5 400 tpm) (Fujitsu MHW2160H)
- Un disque dur 3,5 pouces PATA de 80 Go (7 200 tpm) (Maxtor DiamondMax Plus 9)
- Un disque dur 3,5 pouces SATA de 250 Go (7 200 tpm) (Maxtor DiamondMax 10)
- Un disque dur 3,5 pouces SATA de 74 Go (10 000 tpm) (Raptor WF740GD)
- Une Compact Flash de 4 Go (Transcend 266x)
Comme on peut le voir, les deux disques durs 2,5 pouces consomment globalement la même chose, et la Compact Flash est évidemment sous les disques durs. Point intéressant, notre disque dur IDE, un peu ancien, consomme 2 W de plus que les disques durs SATA et le Raptor ne consomme pas plus que les autres disques durs SATA. L’absence de score pour la Compact Flash en charge vient du fait que le test a été impossible.
Dans l’absolu, un disque dur 2,5 pouces SATA est donc (évidemment, serions-nous tentés de dire) un meilleur choix pour la consommation mais pas nécessairement pour les performances. Notons qu’un adaptateur (vendu généralement moins de 10 euros) est nécessaire pour brancher un disque dur 2,5 pouces PATA alors que la version SATA utilise le même connecteur que les modèles 3,5 pouces.
Mémoire, lecteur optique et carte graphique
Nous avons ensuite essayé de mesure la consommation de deux composants qui ne sont pas souvent pris en compte dans ce genre de calcul : la mémoire et le lecteur optique.
La mémoire : + 3 Watts
C’est assez simple, en passant de 1 à 2 Go de mémoire vive (et donc de 1 à 2 barrettes de DDR2), la consommation a augmenté de 3 W. Nous avons utilisé de la DDR2-800 Crucial Ballistix (nous n’avions que cette mémoire haut de gamme sous la main). Même si ça peut paraître peu, on est proche d’une augmentation de 7 % sur la consommation de la plateforme. Sachant que sous Windows XP, le gain entre 1 et 2 Go est très faible et que la carte mère ne prend pas en charge le dual-channel, le choix est vite fait. Attention, sous Windows Vista les 2 Go de mémoire seront a priori nécessaires.
Le lecteur optique : un choix intéressant
Le lecteur optique est souvent le parent pauvre de la configuration : les utilisateurs achètent généralement le moins cher. Cet accessoire auparavant très prisé est de moins en moins utilisé et les prix ont atteint une limite en dessous de laquelle il sera difficile de descendre. Pourtant, entre un lecteur 5,25 pouces classique et un modèle slim, par exemple, la consommation peut varier énormément. Pour notre test, nous avons utilisé un lecteur de DVD tout à fait classique (Asus DVD-E616A), en interface PATA. Le second modèle du test est un graveur ultraslim (9,5 mm) récupéré dans un MacBook Pro (Hitachi-LG GSA-S10N). Un simple adaptateur (moins de 10 euros) nous a permis de connecter ce graveur prévu pour les PC portables à notre PC de test.
Comme on peut le voir, la consommation globale de la machine augmente d’environ 1 W avec chacun des deux appareils. Par contre, une fois lancé un test de lecture, la différence est flagrante, à l’avantage du lecteur ultraslim. Attention, les amateurs de vitesse seront déçus par les lecteurs slim et ultraslim : alors que notre graveur classique atteint un peu plus de 8x au maximum sur le DVD de Crysis (DVD double couche de 5,25 Go), l’ultraslim ne dépasse pas les 3,7x. C’est nettement plus lent et l’installation d’un logiciel prend donc beaucoup plus de temps.
En pratique, utiliser un lecteur optique de PC portable permet de limiter le bruit et la consommation, au détriment de la vitesse. Notons tout de même que des programmes permettent de limiter la vitesse (et donc la consommation) des lecteurs classiques.
Cartes graphiques
Durant deux tests que vous allez retrouver dans les pages suivantes, nous avons utilisé des cartes graphiques PCI-Express. Dans le premier cas, une Radeon HD 2400, dans le second une Geforce 8800 Ultra. Notons que la Geforce n’a pas été poussée dans ses retranchements, le CPU limitant la carte très rapidement.
Comme on le voit, autant utiliser une carte graphique d’entrée de gamme a un impact faible, autant passer à un modèle (très) haut de gamme joue sur la consommation.
Tests pratiques : la lecture HD
Cette carte mère pourrait être intéressante pour un PC de salon, et nous avons donc tenté de lire des films en HD. En attendant un lecteur de Blu-ray, nous avons utilisé un lecteur de HD DVD (oui, cette norme est morte, mais ça n’empêche pas les tests d’être intéressants) et essayé quelques films.
Nous avons utilisé Power DVD Ultra en version 7.3730a pour le test, avec deux films : « Opération Espadon », un chef-d’oeuvre encodé en VC1 (assez léger) et « L’interprète », un des rares films HD DVD qui utilise le H.264. Le lecteur de HD DVD est un modèle Asus (en réalité un Toshiba SD-H802A).
Avec ou sans accélération, même combat
Nous comptions essayer de lire un HD DVD avec le Chrome 9 HC intégré et ensuite avec une carte graphique capable de prendre en charge l’accélération des formats HD (une AMD Radeon HD2400XT 256 Mo). Malheureusement, après 15 minutes de chargement, Power DVD nous a prévenus que les pilotes du Chrome 9 HC n’étaient pas compatibles avec le décodage de films en HD (sans donner la raison précise).
Impossible de lire un film
En pratique, même avec une carte qui prend en charge le décodage (du moins en grande partie), il nous a été impossible de lire un film correctement. Sur le film en H.264, Power DVD affiche la première image du chapitre, et ensuite… plus rien. Le lecteur répond, mais rien ne bouge. Changer de chapitre permet de changer d’image et c’est tout. Le processeur est à 100 %, mais rien ne réagit (du moins après les 30 minutes que nous avons patiemment laissées passées). En VC1, format plus léger, notre machine de test affiche une image toutes les deux à trois secondes. L’effet diaporama est intéressant mais ne permet pas de suivre l’intrigue. Notons que si le fond est fixe avec simplement un objet en mouvement, le C7 est capable d’atteindre un semblant de fluidité (entre 10 et 15 images par seconde).
Au final, n’espérez pas lire un Blu-ray avec une plateforme à base de C7, même si vous utilisez une carte qui prend en charge le décodage des formats HD. L’Isaiah, qui va succéder au C7, devrait par contre être capable d’effectuer cet exercice (du moins selon les premiers tests).
Tests pratiques : Crysis et Aero
Au départ, nous voulions vous proposer quelques tests ludiques avec cette plateforme, mais nous avons finalement abandonné l’idée : le Chrome 9 HC est vraiment trop faible. De plus,les jeux ne se lancent pas ou sont buggés visuellement dans la majorité des cas. Il faut donc bien prendre l’IGP pour ce qu’il est : une solution dédiée à la bureautique.
Avec une Geforce 8800 Ultra
Nous n’avons reculé devant rien durant ce test et nous avons donc testé le C7 avec une carte graphique en PCI-Express. Tant qu’à faire, nous avons choisi une carte puissante : une Geforce 8800 Ultra. Pour parfaire le tout, nous avons choisi le jeu que vous plébiscitez : Crysis.
Crysis, en détail « High », a un comportement intéressant : les performances ne varient pas (ou presque) entre le 800 x 600 sans filtres et le 1 920 x 1 200 AA4x. Nous n’avons pas poussé le vice à tester en 2 560 x 1 600, mais les résultats sont a priori similaires. En diminuant les détails, nous avons réussi à atteindre environ 11 images/s en 800 x 600 avec des détails réglés en « Low », mais l’ensemble ne fait ni honneur à Crysis ni à la Geforce 8800 Ultra.
Comme prévu, le C7 et sa FPU pitoyable limitent donc totalement les performances. Être limité par le CPU est finalement assez rare en pratique, mais ce test est une parfaite illustration de cette situation.
Aero
Le Chrome 9 HC supporte Aero, mais avec un indice de performance Vista de 1.0, on sait à quoi s’attendre. L’interface de Windows Vista est extrêmement lente avec le Chrome 9 HC et le flip 3D (Windows + Tab) est saccadé, même avec deux ou trois fenêtres seulement. En dehors du fait que Windows Vista est trop lourd pour le C7, nous conseillons vraiment de rester sous Windows XP pour garder une interface réactive.
Au final, ça consomme peu
Au final, ça consomme peu et c’est un avantage. On peut monter une configuration complète qui ne dépassera jamais les 45 W. Mais en pratique, les performances ne suivent pas. Sous Windows Vista, la machine est à la limite de l’inutilisable : il est presque obligatoire de couper les services d’indexation et même dans ce cas, le processeur n’est jamais totalement au repos.
À l’usage, la machine est parfaitement capable de lire des vidéos, que ce soit en DVD ou en DivX, mais uniquement si on se limite au format SD (le 480p semble en gros la limite du processeur). Pour la bureautique, l’ensemble est efficace et réactif, et OpenOffice.org et Microsoft Office sont parfaitement utilisables. Enfin, pour les adeptes du surf, la navigation reste agréable sur les sites classiques mais devient laborieuse dès que la technologie Flash est utilisée. N’espérez pas ouvrir deux sites avec beaucoup de Flash et Youtube en même temps : le processeur vous rappellera à l’ordre avec une occupation de 100 %.
Sachant que la carte mère est disponible entre 60 et 75 €, il est possible de se monter une machine destinée à la bureautique (ou au visionnage de vidéos, si on oublie la haute définition) pour un prix modique tout en préservant la planète grâce à la consommation très faible de l’ensemble. Il faudra juste s’habituer à patienter de temps en temps.
La carte mère + une barrette de DDR2 (1 Go,
), un disque dur 2,5 pouces SATA ( pour 120 Go) et un lecteur de DVD de PC portables () permettent de s’en tirer pour moins de 250 euros avec les accessoires (et sans écran), ce qui est intéressant.- Les plus
- Les moins
- Le prix
- La consommation
- Les performances du CPU
- Les performances de l’IGP
- Les bugs et les problèmes de pilotes