Deux unités de calcul seulement, mais des capacités d’encodage / décodage pour les codecs actuels.
L’ajout d’un iGPU est l’une des nouveautés des Ryzen 7000. Jusqu’à présent, AMD réservait cette singularité à ses processeurs mobiles et, pour le segment desktop, aux gammes d’APU Ryzen-G. Sur cet aspect, les quatre Ryzen 7000 commercialisés à partir d’aujourd’hui (Ryzen 9 7950X, Ryzen 9 7900X, Ryzen 7 7700X et Ryzen 5 7600X) sont tous logés à la même enseigne : deux unités de calculs RDNA 2 capables d’atteindre 2200 MHz.
L’iGPU se trouve au niveau de la matrice IOD. N’attendez pas des performances extraordinaires : il s’agit essentiellement d’une solution graphique d’appoint qui ne mise pas sur la puissance brute. Pour la comparaison, les iGPU Radeon 680M et Radeon 660M des processeurs Ryzen 6000 Rembrandt pour ordinateurs portables mobilisent respectivement 6 et 12 unités de calcul, pour des fréquences maximales de 1,9 GHz et 2,2 GHz. Concrètement, l’iGPU des Ryzen 7000 offre 0,563 TFLOPS de performance en simple précision, soit à peu près un tiers des performances GPU du Steam Deck (1,638 TFLOPS) ; l’AMD Radeon 680M (Rembrandt) délivre 3,7 TFLOPS FP32.
En revanche, le GPU RDNA 2 intégré des Ryzen 7000 conserve des capacités d’encodage et de décodage vidéo modernes. Il supporte notamment l’encodage et le décodage des codecs H.264 et H.265 ainsi que le décodage AV1 ; prend en charge les sorties HDM 2.1 et DisplayPort 2.0.
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Un IOD en 6 nm
Pour en revenir à l’IOD, TSMC la grave désormais en 6 nm au lieu du 12 nm pour les deux précédentes générations de Ryzen. Le passage au nœud N6 permet d’augmenter considérablement le nombre de transistors : 3,4 milliards, soit 63 % de plus que la génération précédente, sur une surface de 122 m2. L’IOD prend en charge la mémoire DDR5-5200 et 28 lignes PCIe Gen5.
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