MLC, eMLC, SLC
La mémoire SLC stocke 1 bit par cellule et est très résistante (100 000 écritures par cellule). La MLC, moins onéreuse, permet de stocker 2 bits par cellule (3 ou 4 sur certaines mémoires) mais a une résistance plus faible (5 000 à 10 000 écritures par cellule). La eMLC (entreprise MLC) stocke 2 bits par cellule tout en étant plus résistante que la MLC classique (30 000 écritures). Cette mémoire est considérée comme un bon compromis entre SLC et MLC et — couplée à de bons algorithmes — elle devrait sonner le glas de la SLC.
En plus de ses gammes grand public, qui sortiront en 2010 (au dernier trimestre), Intel va aussi proposer un refresh de ses SSD haut de gamme, les X25-E. Prévus pour 2011, les nouveaux modèles abandonneront la mémoire SLC et passeront directement de 50 nm à 25 nm (Intel n’a jamais proposé de X25-E avec mémoire en 34 nm).
Les Lyndonville seront chiffrés matériellement et écrirons plus rapidement (alors que les X25-E sont déjà très bons sur ce point) et ils utiliseront surtout de la eMLC. Cette mémoire, destinée aux SSD professionnels, est moins résistante dans le temps que la SLC (30 000 écritures contre 100 000) mais permet d’augmenter la densité. Et la nouvelle gamme proposera donc des SSD de 100, 200 et 400 Go. Comme sur le X25-E actuel, une partie de la mémoire est a priori réservée, au vu des capacités annoncées (le X25-E de 32 Go utilise réellement 40 Go de mémoire).
Reste à voir les performances pratiques et si les professionnels accepteront de passer à la MLC, qui a une sinistre réputation (injustifiée selon-nous) de fragilité.