Une faille de sécurité toucherait de très nombreuses applications, dont certains des navigateurs les plus utilisés comme Google Chrome ou Edge. Les développeurs réagissent toutefois.
Chrome, Firefox, Brave ou Edge. Sans doute connaissez-vous et utilisez-vous même un ou plusieurs de ces navigateurs internet. Ceci sans nécessairement vous poser la question de la sécurité de vos données et de tout ce que vous y faites. Alors que chez Free aussi, l’heure est au hacking, les équipes travaillant sur ces navigateurs ont récemment dû prendre des mesures face à un problème important concernant leurs produits.
Ainsi, une vulnérabilité logicielle permettait à des hackers d’accéder facilement à votre ordinateur. Raison pour laquelle les développeurs ont réagi. Google, récemment condamné pour l’utilisation des données de ses usagers, Mozilla, Microsoft et Brave ont notamment publié des correctifs de sécurité. Ceci afin d’empêcher des pirates d’accéder à l’ordinateur de leurs clients ou d’y exécuter des actions malveillantes.
De nouvelles versions des logiciels que sont Chrome, Fireforx, Thunderbird, Edge ou encore Brave ont donc été publiées. Ces dernières apportent plus de sécurité. Vous pouvez retrouver les versions en question ci-dessous :
- Chrome version 116.0.5846.187 (Mac / Linux)
- Chrome version 116.0.5845.187/.188 (Windows)
Mozilla
- Firefox 117.0.1
- Firefox ESR 102.15.1
- Firefox ESR 115.2.1
- Thunderbird 102.15.1
- Thunderbird 115.2.2
Microsoft
- Edge version 116.0.1938.81
Brave
- Brave Browser version 1.57.64
D’autres applications touchées par cette large faille ?
D’autres entreprises seraient aussi touchées par ce problème. Ainsi, les applications de messagerie Signal ou Telegram sont concernées. Honeyview de Bandisoft Affinity, Gimp, LibreOffice ou encore de nombreuses applications Android n’y échapperaient également pas.
Certaines de ces dernières ont déjà vu leur sécurité être corrigée, au même titre que chez Apple, qui vient tout juste de présenter son iPhone 15. Un correctif de sécurité pour ce qui semble être la même faille aurait été publié cette semaine. Ce dernier fait toutefois référence à un numéro de problème différent sur le site du National Institute of Standards and Technology NIST.
Les membres de cette entité se sont en effet intéressés à ce problème d’importance. Ils classent en effet cette faille parmi les graves. La vulnérabilité serait liée au code utilisé pour passer les images en format WebP. Une manière de faire très largement adoptée. À voir comment ce sujet évoluera. Une chose est sûre : les développeurs des différentes entités concernées ne se laissent pas faire.
Source – The Verge