Après les cartes graphiques RX 7000 puis RX 6000, l’AMD Fluid Motion Frames débarque sur les solutions graphiques intégrées Radeon 700M. Un coup de pouce sûrement opportun pour les iGPU, avec toutefois quelques réserves à signaler.
Progressivement, l’AMD Fluid Motion Frames (AFMF) devient compatible avec de plus en plus de produits : initialement limité aux Radeon RX 7000 (sous architecture graphique RDNA 3), il avait ensuite toléré les Radeon RX 6000 via un nouveau pilote. Désormais, c’est au tour des Radeon 700M d’y avoir droit.
Les Radeon 700M sont les iGPU des Ryzen 7000 et des Ryzen 8000. Cette famille comprend les Radeon 740M (4 unités de calcul / 256 processeurs de flux), Radeon 760M (8 unités de calcul / 512 processeurs de flux) et Radeon 780M (12 unités de calcul / 768 processeurs de flux).
Ce pilote, 23.40.01.10 introduit donc la prise en charge des Radeon 700M disponibles dans les séries mobiles Ryzen 7040 et Ryzen 8040 ; les APU Ryzen 8000G en socket AM5 ; les Ryzen Z1 qui équipent les consoles portables ASUS ROG Ally et Lenovo Legion Go. Notez quand-même que le pilote reste en version Preview pour le moment.
Une option à activer à partir de 60 IPS, recommande AMD
L’AFMF fait partie de la boîte à outils du FSR 3. Il est censé fonctionner dans tous les jeux DX11 et DX12 désormais ; une polyvalence qui se fait au détriment de la prise en compte de vecteurs de mouvement dans la génération de nouvelles images, ce qui a pour effet d’altérer la qualité du rendu.
En outre, à l’instar de toutes les technologies de génération, il induit de la latence, laquelle peut être contrebalancée par l’Anti-Lag, idéalement l’Anti-Lag+ dans certains jeux. Néanmoins, c’est sans doute pour des considérations relatives à la réactivité qu’AMD recommande d’activer son AFMF uniquement lorsque la fréquence d’images par seconde dépasse les 60.
Bref, la disponibilité de l’AFMF pour les Radeon 700M ne fera par des miracles dans tous les titres, mais reste un ajout bienvenu pour éviter d’avoir à réduire drastiquement la définition ou de désactiver certains paramètres graphiques jugés indispensables ; en outre, la latence est plus ou moins acceptable en fonction du type de jeu.