Intro et config de test
Il y a tout juste un an, nous passions en revue tous les premiers Ryzen sous azote liquide. Depuis, AMD à remis le couvert avec des Ryzen 2000, encore plus convaincants que leurs aînés (voir notre test complet des Ryzen 2000). Il nous fallait donc prendre le fleuron 2700X, et le torturer en bonne et due forme !
Config de test
Bien que l’article traite du processeur, il n’est pas possible de le tester sans carte mère. Pour être sûr de ne pas être limité par celle-ci, autant prendre un modèle qui possède des fonctions d’overclocking avancées. Dans ce test nous avons principalement utilisé la MSI X470 GAMING M7 AC.La carte mère sera équipée de deux barrettes de G.SKILL FLARE X F4-3200C14D-16GFX. Ces modules sont développés spécialement pour Ryzen. Elles sont aussi équipées de puces Samsung B-die particulièrement douées pour l’overclocking.
Carte mère de test, et étage d’alimentation
Comme son nom l’indique, la MSI X470 GAMING M7 AC possède le chipset le plus haut de la gamme, le X470. Elle est équipée d’un socket AM4 compatible avec les Ryzen de première et seconde génération.
Voici ce à quoi elle ressemblait avant que nous commencions nos tests. Plutôt jolie, mais ne vous y attachez pas trop, cela ne va pas durer.
Une zone dédiée à la surveillance des tensions est également disponible, nous reviendrons dessus dans la partie préparation de la carte mère.
Étage d’alimentation : nos explications
- Rôle : les étages d’alimentation de la carte mère servent à adapter la tension délivrée aux différentes parties du processeur et à la RAM. Dans votre PC, vous disposez d’un bloc d’alimentation. Celui-ci alimente la carte graphique, vos SSD… ainsi que la carte mère par l’intermédiaire des port(s) 4 ou 8-pins EPS. Il délivre principalement du 12 V. Votre CPU n’a pas besoin de 12 V, mais de 1,35 V par exemple. C’est donc les étages d’alimentation de la carte mère qui vont « transformer » ces 12 V en tension utilisée par le CPU.
- En moyenne, la consommation des processeurs non overclockés ne dépasse pas les 100 W. Nous ne parlons bien sûr pas des monstres à plusieurs dizaines de cœurs. Une fois overclockée sous azote liquide, et bien que le froid réduit grandement la consommation, celle-ci peut avoisiner les 400 W pour un Ryzen. Ce chiffre peut sembler faible, mais 400 W avec une tension d’alimentation de 1,7 V, cela fait tout de même 235 ampères.
- Que se passe-t-il en cas d’étages d’alimentation trop faibles ? Dans le meilleur des cas, la carte est instable et plante. Dans le pire des cas, vous demandez plus de puissance qu’ils ne peuvent en fournir et ils prennent littéralement feu. Rassurez vous, de nos jours les protections sont quasi systématiques (pour peu qu’on ne les désactive pas volontairement…)
- Qualité : nous prenons souvent le raccourci un peu simpliste de dire « plus de phases = meilleur design ». Ceci est vrai si les composants sont identiques. Deux phases fournissant 20 A chacune seront mieux qu’une seule à 20 A, mais une seule à 50 A sera plus puissante. Il faut aussi prendre en compte les besoins de la carte : 100 A pour un Ryzen 3 en air et vous êtes le roi du monde, 200 A pour un Threadripper 32 coeurs et elle prend feu au premier boot.
- Le refroidissement des MOSFET : il est aussi très important de prendre en compte la température de fonctionnement des MOSFET. Plus celle-ci augmente, plus le rendement diminue, et moins ils peuvent fournir de puissance.
L’étage de la MSI X470 GAMING M7 AC en détail
- Zone verte -> Puce de gestion, contrôler PWM
- Zone bleue -> MOSFET du SoC
- Zone rouge -> MOSFET du Vcore
- C’est la puce verte, IR 35201 visible sur la photo de gauche qui va piloter les MOSFET, autoriser ou pas ceux-ci à fonctionner, en désactiver certains pour économiser de l’énergie, les couper en cas de surchauffe, gérer le LLC… en gros, le cerveau du système.
- Combien de phases d’alimentation sur cette carte ? Si vous savez compter, nous n’en doutons pas, vous répondrez sans doute 12+2. Vous n’êtes pas loin de la vérité, il s’agit plutôt de 6 doubles phases + 2. En effet la puce de gestion, en vert, et capable de piloter un étage de 6+2 ou 7+1 ou 8+0. MSI ayant jugé que 6 phases seraient trop faibles, chacune des 6 sorties destinées au Vcore est dirigée vers un composant qui dédouble le signal. Cela permet de mettre l’équivalent de 2 phases par sortie, augmentant ainsi la puissance maximum disponible. Le petit composant qui permet ce tour de passe passe est l’IR 3598 visible sur la photo du milieu. Il y en a 6, tous situés à l’arrière du PCB.
- Pour finir, les MOSFET eux-mêmes, petites puces noires plates visibles sur la photo de gauche. Ils peuvent être séparés, comme dans notre cas où 2 à 3 composants sont utilisés pour créer une phase d’alimentation, ou parfois regroupés en une seule et unique puce. Dans notre cas, nous avons affaire à des 4C024N sur la partie « Low-side » et 4C029N sur la partie « high-side ». Ce sont eux qui chauffent et qui vont moduler sur commande la puissance fournie au CPU.
- Les bobines, petits pavés gris qui vont ensuite lisser le courant. Elles créent un pont entre les étages d’alimentation et le processeur.
- Les condensateurs, petits cylindres noirs, qui vont lisser le tension afin que les oscillations soient réduites au maximum. En effet, les cœurs aiment avoir une alimentation aussi stable que possible. Sur le dessus du condensateur vous trouvez l’inscription 6,3 V, cela signifie qu’ils pourront travailler sans soucis sur un CPU alimenté de 1 à 2 V, nous avons de la marge. Ne jamais dépasser la valeur inscrite !
Préparation du matériel
Autre regret, les points de mesures n’ont pas été repérés sur le PCB. Rien de dramatique, en moins de 2 minutes nous parvenons à les appairer. Pour cela, il suffit de mettre des tensions différentes à chaque paramètre du BIOS et de chercher sur quel contact nous les retrouvons. Une fois repérées, nous modifions une à une les tensions. Sauf erreur, la modification doit être répercutée sur l’affichage du voltmètre.
- Tension CPU 1P8
- N’ayant aucune valeur, nous ne somme pas parvenu à l’identifier. Peut être un point dédié à l’IGP ? Cela serait surprenant, la carte n’ayant pas de sortie vidéo.
- Tension DRAM
- Tension CPU NB/SoC
- Tension CPU Core
- Enfin, nous avons utilisé la grosse vis de fixation comme masse (GND).
LN2 mode
L’isolation
Pour ne pas être limités par celle-ci, nous devons améliorer la dissipation de la chaleur. Le moyen le plus efficace d’y parvenir est de remplacer les systèmes de refroidissement conventionnels par un godet couplé à de l’azote liquide.
Les slots de RAM qui ne sont pas utilisés seront remplis de tissu, et les espaces entre les slots, les condensateurs, les bobines… subiront le même traitement. Pour finir, une plaque de néoprène entourera le socket. L’arrière de la carte peut également être protégé, une méthode que l’on affectionne particulièrement, le ruban adhésif. Rapide, imperméable, fiable… le rêve.
Mémoire
Le type d’IC est indiqué sur la puce, juste au dessus du trait rouge que nous avons ajouté, « 5WB ». En cas de puce E-die nous aurions eu un 5WE et pour les D-die 5WD. Pour les autres marques l’identification est différente.
Réglage du BIOS en overclocking
Le BIOS utilisé, E7B77AMS.111O2, était le dernier en date lorsque nous avons commencé nos essais. Nous utilisons généralement le BIOS disponible publiquement afin de vous permettre de reproduire nos résultats, mais cette fois, nous avons conservé ce BIOS extrême afin de tester le LN2 Mode. La seule différence notable, à notre connaissance, est la présence de ce mode LN2 que nous n’avons finalement pas utilisé puisque peu nécessaire.
- CPU Ratio : Il s’agit du multiplicateur utilisé pour le calcul de la fréquence du processeur. Augmentez celui-ci pour overclocker votre CPU. Attention, sur la plupart des cartes mères lorsqu’il n’est pas réglé sur Auto, l’XFR/turbo se désactive : le processeur passe automatiquement en mode overclocking et les économies d’énergie sont désactivées. Il est ajustable par palier de 0,25x. Pour nos tests en air, nous l’avons définit sur 40.00 afin que tous les processeurs puissent démarrer. Nous augmentons ensuite le coefficient depuis le système d’exploitation.
- Downcore control : Il permet de désactiver des cœurs de votre processeur. Sauf cas particulier, cela n’est pas nécessaire.
- Performance Regulator : Il permet d’améliorer l’efficacité du processeur et donc le score de celui-ci dans certains benchmarks. Une option indispensable pour un overclocker.
- CPU Base Clock : Il s’agissait d’une option très importante sur les cartes mères pour processeur Ryzen à leur sortie. Depuis, AMD à grandement amélioré les choses et a débloqué de nombreux paramètres mémoire. L’overclocking par BCLK n’est donc plus nécessaire, sauf si vous ne voulez pas modifier le ratio du CPU.
- A-XMP : Pour la plupart des tests nous l’avons définit sur le profil 2 qui règle automatiquement nos barrettes de G.skill flare X à 2933 MHz 14-14-14-34. Pour certains tests sous azote, la RAM a été réglée manuellement, nous en reparlerons.
- DRAM Frequency : Ici nous l’avons laissé en automatique puisque l’A-XMP s’est occupé de régler la fréquence de la mémoire.
- Memory Try It ! : Si vous avez des difficultés pour overclocker votre RAM, vous pouvez essayer certains des modes proposés afin de voir si ceux-ci vous permettent d’améliorer les choses.
- Memory Retry Count : Lorsque l’on commence à trifouiller cette option ce n’est généralement jamais très bon. Il s’agit du nombre de fois que la carte mère va essayer de démarrer avant de considérer qu’elle n’y arrivera pas. Si vous mettez 1, après une tentative elle vous indiquera « overclocking failed ».
- Advanced DRAM Configuration : Si vous avez quelques jours devant vous, c’est l’endroit ou il faut vous rendre. Cela ne sera pas simple, peaufiner vos timings permettra une nette augmentation de vos scores (voir notre étude des timings sur Ryzen 2000)
Voici un exemple de tension pour l’overclocking en ambiant/extrême.
- CPU Core Voltage : à 1,35 V sur notre exemple. Il peut être monté à 1.7 V voire plus sans soucis lorsque le godet est à -196°C. Lors de nos premiers tests, nous commencions à 1,5 V dans le BIOS et montions sous OS, mais avec un peu d’expérience, nous avons déterminé qu’il était plus simple, et non dommageable, de démarrer directement à la valeur souhaitée.
- CPU NB/Soc Voltage : En air, nous n’avons pas rencontré de difficulté avec seulement 1.05 V. Ce réglage permet notamment de stabiliser la RAM. Evitez de dépasser 1,2 V, et surtout attention, si vous utilisez un APU la tension de la partie graphique et liée à ce réglage. Sous froid, avec la RAM très fortement overclockée, le passage de 1,25 à 1,3 V nous a permis de suffisamment la stabiliser pour passer des tests qui échouaient auparavant.
- DRAM Voltage : Sur nos barrettes mémoire, 1,35 V était suffisant pour 3200 MHz en 14-14-14. Une fois la RAM fortement overclockée nous avons poussé celui-ci à plus de 1,8 V pour 3800 MHz en 12-11-11.
- CPU 1P8 Voltage : En air nous l’avons verrouillé à 1,8 V, mais sous froid celui-ci permet de stabiliser le processeur et surtout de tenir des températures plus faibles sans coupure. De 2,1 V pour la plupart de nos processeurs sous azote liquide, nous l’avons augmenté jusqu’à 2,3 V pour le plus pénible d’entre eux.
Passons au menu DigitALL Power, notre favoris.
Nous rappelons que le LLC permet de stabiliser la tension d’alimentation lorsque la charge s’amplifie. Quand le processeur est au repos, il consomme peu d’énergie et donc les 1,35 V demandés seront facilement atteints. Une fois le test démarré le processeur est d’avantage sollicité et la tension va baisser légèrement (à 1,3 V par exemple). Si le test est très lourd, elle peut même tomber d’avantage. Évidemment pour la stabilité du système, cela n’est pas bon. Les cartes possèdent donc parfois une fonction appelée Load-Line Calibration. Une fois activée, le LLC va augmenter artificiellement la tension d’alimentation en charge pour limiter cet effet.
- CPU Loadline Calibration Control : Le LLC est un paramètre important, nous y reviendrons dans les pages de ce dossier. Mais vous savez déjà que notre réglage idéal est en mode 3. Nous avions, comme à notre habitude, commencé un graphique pour déterminer le meilleur niveau, mais dans la mesure où la petite illustration à droite dans le BIOS est fiable, nous vous conseillons de vous y reporter. Avec le mode 3 la tension était parfaitement stable.
- CPU Over/Under Voltage Protection : Les OVP et UVP protègent le système des surtensions et des sous-tensions. Nous cherchons principalement la stabilité, une valeur plus importante offre une meilleure marge de manœuvre.
- CPU Over Current Protection : L’OCP protège le système des sur-courants, le mode [Enhanced] permet de pousser le système d’avantage avant que la protection ne soit enclenchée.
- CPU Switching Frequency : La fréquence de fonctionnement des étages d’alimentation, plus elle sera élevée et plus le système aura une alimentation stable, au détriment de la température de ceux-ci. Si vos VRM ont tendance à chauffer, essayez de mettre ce paramètre au minimum et de voir si la stabilité est toujours assurée.
- CPU VRM Over Température Protection : Les étages d’alimentation sont parfois mis à rude épreuve, mais sur cette carte mère, les étages d’alimentation sont suffisamment solides pour ne pas vous en inquiéter. Pour ce réglage [110 °C] nous a semblé une valeur suffisamment élevée, mais raisonnable pour ne pas risquer d’endommager de notre matériel.
- Les autres réglages sont identiques mais pour le northbridge (NB) intégré au CPU. Les noms varient en fonction des cartes mères et fabricants.
- VR 12VIN OCP Expander : Repousse la limite de consommation maximale autorisée. Avec une valeur trop faible, la consommation maximale sera réduite en impactant les performances. Une fois activé, le processeur aura plus de marge de manœuvre.
Scaling de fréquence à 20°C
Nous apprécions particulièrement ces courbes de progression en fonction d’un paramètre, que ce soit la température, la tension d’alimentation… Elles permettent, d’un simple coup d’œil, de voir si un paramètre mérite qu’on lui accorde du temps, que l’on investisse de l’argent, mais également de savoir quand s’arrêter.
Evolution en fonction de la tension d’alimentation
Et la consommation dans tout cela ? Nous l’avons relevé, ainsi que la température pour chaque point de fonctionnement.
- 32 MHz par Watt à 3725 MHz
- 26 MHz par Watt à 4000 MHz
- 23 MHz par Watt à 4150 MHz
- 18 MHz par Watt à 4250 MHz
Ryzen 7 2700X : tous égaux ?
Scaling de fréquence sous azote liquide
Si l’augmentation de la tension d’alimentation aide lors d’un overclocking, c’est loin d’être le seul paramètre, nous allons donc ajouter la composante température à l’équation, et pour cela quoi de mieux que l’azote liquide ?
Evolution en fonction de la température
Dans cette partie vous allez voir le comportement du processeur à différentes températures alors que la tension d’alimentation sera fixée à 1,5 V.
Pourquoi 1,5 V ? Parce que cela semble déjà très élevé pour un test à température ambiante et que nous ne souhaitions pas tuer le processeur pour un graphique. D’un autre côté, une fois à -196°C 1,5 V c’est peu… Nous avons donc retenu cette valeur comme meilleur compromis entre risque à température ambiante et performance en XOC.
Afin de constater l’évolution depuis la première génération de Ryzen nous avons inclus les données de notre 1800X.
full pot signifie que le godet d’azote liquide est plein. Ce terme est employé pour indiquer que nous sommes à la température minimum permise par l’azote liquide à savoir -196°C.
Au final, uniquement grâce à la réduction de la température, le processeur est capable de passer CineBench R15 à 1 GHz de plus ! Lorsqu’on vous dit que les processeurs aiment le froid !
Evolution en fonction de la tension d’alimentation
Sur ce graphique nous avons volontairement gardé une échelle verticale similaire à celle du graphique précédent, vous permettant ainsi de juger de la faible progression lors de cette étape. Mais la magie des graphiques va opérer.
En comparant nos deux combattantes, il semble qu’ASUS prend l’avantage d’une dizaine de MHz. L’écart à 1,7 V se justifie par les paliers de 25 MHz que nous effectuons. En d’autre terme, ASUS est devant, mais MSI n’est vraiment pas loin. En revanche, passer 1,75 V la carte MSI ne veut plus rien savoir. La progression au delà de 1,75 V n’est de toute manière plus très élevée, mais en overclocking extrême 20 MHz, c’est 20 MHz !
Ponçage du CPU
Bonus photos
Comme nous avons eu la chance de jouer de nombreuses heures sous froid avec ces Ryzen 2700X, nous allons vous en faire profiter un peu, et promis cette fois, peu de blabla. C’est parti pour un pèle mêle d’image.
Des débutants venus s’essayer à l’overclocking extrême lors d’une démonstration sur Ryzen :
Le plus gros Cinebench R15 que nous avons pu faire :
Un bench avec de la fréquence RAM. 3800 C12-11-11, bien loin des débuts chaotiques des premiers Ryzen :
Des dragons mignons qui ont pris froid. Encore un coup des marcheurs blancs !
Le full pot, nous en parlions, et bien le voilà :
Un cours d’XOC, formation accélérée, vous avez 10 minutes ?
Un dernier screen pour la route, à 5,5 GHz !
Conclusion
Toujours aussi solide, après des dizaines d’heures overclockés en air et sous froid, nos Ryzen n’ont pas montré le moindre signe de faiblesse. Et nous ne les avons pourtant pas ménagés : tensions d’alimentation de malade en air, multiples passages sous azote liquide, ponçage, et nous les avons même confiés à des débutants…
Des progrès pour Ryzen 2000 !
Si nous comparons la seconde génération à la première, que ce soit à température ambiante ou sous azote liquide, le 2700X n’a laissé aucune chance à notre 1800X. 1800X qui était pourtant l’un des exemplaires les plus doués au monde pour l’overclocking. Pas facile de vieillir…
Un progrès que nous pouvons également souligner sur ces nouveaux 2700X : la monté en fréquence de la RAM. Nous sommes parvenus à passer nos benchmarks à 3800 MHz en C12-11-11. A noter toutefois qu’avec des fréquences aussi élevées, les cœurs sont moins stables, à vous donc de trouver le meilleurs compromis : sacrifier 10 à 20 MHz au niveau des cœurs ou relâcher un peu la mémoire.
Que dire d’autre ? Que nous nous sommes beaucoup amusé ! Il faut dire que les Ryzen aiment le froid, et il suffit de regarder, même brièvement, les courbes de progression lorsque la température baisse pour s’en assurer. Cerise sur le gâteau, l’IHS soudé facilite grandement la tâche, surtout à faible température où le métal liquide ne pourrait pas être utilisé et où la pâte thermique conventionnelle gèle littéralement.
Côté négatif pour un overclocker extrême qui ne regarde que les scores : même si les fréquences de fonctionnement augmentent, elles restent encore trop faibles. Nous voulons un Ryzen avec des fréquences d’Athlon FX !
Lors de nos essais, nous avons utilisé le même processeur sur une carte mère MSI X470 GAMING M7 AC ainsi qu’une ASUS X470 CROSSHAIR VII HERO et même une ASUS X370 CROSSHAIR VI HERO et finalement, chaque carte mère à permis de pousser le processeur à la fréquence que nous considérerons être son maximum.