L’entreprise a réagi : elle assure que ses cartes mères X470 et B450 prendront en charge les processeurs Ryzen 5000.
MàJ 14/10 : Asus a clarifié la situation. Ses cartes mères X470 et B450 recevront bien la mise à jour du microcode AGESA à partir de janvier 2021. L’entreprise rapporte que les informations transmises par l’utilisateur Reddit au support technique étaient incorrectes.
En mai dernier, des informations contradictoires au sujet de la prise en charge des Ryzen 5000 d’AMD sur les cartes mères série 400 avaient circulé. L’entreprise elle-même avait d’abord mentionné l’absence de compatibilité, avant de rétropédaler et d’assurer que les cartes mères X470 et B450 seraient bien susceptibles d’accueillir des processeurs Zen 3. Toutefois, si vous possédez une carte mère Asus série 400 et que vous comptiez mettre en application cette promesse, le succès n’est pas garanti.
En effet, un utilisateur rapporte sur Reddit des échanges troublants avec la marque. Ce dernier a interrogé le support d’Asus pour savoir quand sa carte mère Crosshair VII Hero X470 recevrait une mise à jour du BIOS censée assurer la compatibilité avec les Ryzen 5000. Voici la réponse de la société : “Je vous écris ce courriel pour vous tenir au courant de l’évolution de votre dossier. Selon nos ingénieurs, nous n’avons pas prévu que la Crosshair VII Hero supporte le Ryzen 5900X. Veuillez acheter la Crosshair VIII Hero et toute carte mère Asus B550 qui supportera le Ryzen 5900X et les processeurs de la série 5000”.
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Comme une impression de déjà-vu…
Il faut bien sûr recevoir ce témoignage avec prudence et attendre une confirmation officielle de la part d’Asus.
Concrètement, à l’instar de ce qui s’était passé pour les Ryzen 3000 et les cartes mères séries 300 et 400, AMD fournit un microcode assurant la prise en charge de ses nouvelles puces aux fabricants ; ces derniers se chargent ensuite de les diffuser à leurs cartes mères via des mises à jour du BIOS. Par conséquent, le délai peut varier selon les sociétés et les modèles.
En outre, parfois, des limitations techniques, notamment induites par la capacité de la puce SPI flash EEPROM qui stocke le firmware UEFI, compliquent la prise en charge. Par le passé, une marque comme MSI avait par exemple dû supprimer des fonctionnalités sur ses cartes mères série 400 pour garantir le support des Ryzen 3000. En cause : une puce EEPROM trop petite sur certaines références.
Enfin, n’excluons pas possibilité d’une absence de prise en charge pour des raisons mercantiles, simplement pour contraindre les clients à acquérir un nouvelle carte mère. Une attitude pour le moins risquée et certainement délétère sur le long terme pour l’image de marque d’une entreprise.
Source : TechPowerUp