Flow Computing veut révolutionner le mode de fonctionnement des processeurs. À l’aide d’une unité de traitement parallèle (PPU), la start-up finlandaise affirme pouvoir multiplier par cent les performances d’un CPU.
L’industrie des processeurs pourrait bien être face à une petite révolution. Les efforts d’une start-up finlandaise auraient trouvé un moyen pour doper les performances des CPU et de leur architecture à l’extrême.
Le Core i9-14900KS, le CPU le plus rapide du monde, pourrait ne plus l’être très longtemps, la faute au composant créé par Flow Computing : l’unité de traitement parallèle (PPU) Flow. La start-up affirme même multiplier par cent les performances des CPU, de quoi faire rêver.
Évidemment, certaines personnes pourraient être dubitatives. Si les allégations de Flow Computing semblent trop belles pour être vraies, ce n’est peut-être pas sans raison. Il convient de rester prudent et de prendre ces informations avec précaution même si elles paraissent intéressantes.
Ainsi, l’intégration du PPU de Flow Computing au sein de l’architecture des CPU serait la nouvelle étape permettant leur évolution. Ce composant permettrait de résoudre les problèmes de stagnation des processeurs et serait adaptable dans tous les domaines, de la smartwatch au PC gamer.
Le PPU de Flow Computing voudrait révolutionner les CPU
Les PPU de la start-up seraient, en effet, compatibles avec de nombreuses architectures CPU, de la X86 d’Intel aux puces M d’Apple, en passant par les SoC Exynos mais également Arm. Ainsi, c’est la quasi-totalité de l’industrie de la tech qui pourrait bénéficier de cette fameuse multiplication par cent des performances CPU.
En vérité, cette amélioration et cette compatibilité avec de multiples architectures restent encore à prouver. Flow Computing n’ayant pas présenté de benchmark de l’utilisation du PPU, il va falloir se contenter des affirmations de la start-up pour l’instant.
En somme, la technique de Parallel Processing du PPU Flow devrait permettre la division d’une tâche complexe pour être traitée de façon plus digeste et rapide. Là où le composant se démarquerait, c’est dans sa capacité à accélérer le code des applications sans avoir à le retoucher. En revanche, ce dernier devrait tout de même être modifié afin d’atteindre des performances multipliées par cent.
Des affirmations sans fondements, pour l’instant
De plus, Flow Computing suggère que l’ensemble des composants pourraient bénéficier indirectement des améliorations apportées par le PPU, notamment les NPU et GPU. La composition variable du PPU, de 4 à 256 cœurs lui permettrait également de s’intégrer dans des appareils divers et variés.
La consommation énergétique de cette technologie serait bien entendu influencée par la configuration du PPU. Par exemple, un composant intégrant 64 cœurs en 3nm, devant fournir une multiplication de 28 à 107 des performances, consommerait 43,4 W. De même, la consommation d’un PPU de 256 cœurs serait de 235 W.
Pour l’instant, il convient de rester prudent. Sans exemple d’application concrète de cette technologie, les affirmations de Flow Computing sonnent un peu creux. Si la perspective de “Super-CPU” a de quoi faire rêver, il va falloir attendre que la start-up communique davantage sur son PPU avant de la croire sur parole.
- Flow Computing, une start-up finlandaise, veut révolutionner l’industrie des processeurs.
- À l’aide d’un PPU intégré à l’architecture CPU, une multiplication des performances par cent serait possible.
- La technologie serait très adaptable grâce à sa capacité à accèlerer le code des applications sans le retoucher.