Nous avons déjà parlé de la charge en USB, une chose de plus en plus courante. Expliquons les différents modes qui existent pour charger un appareil mobile avec un port USB.
Premièrement, il y a le chargeur de base, qui ne fournit que le courant électrique. La norme est simple : c’est 100 mA au maximum quand il n’y a pas de signal de données. Les chargeurs bas de gamme n’ont généralement pas le signal en question et certains téléphones bloquent donc la charge quand sur ce type de chargeur : ils considèrent qu’ils ne vont recevoir que 100 mA, ce qui est trop peu pour une charge, même si le chargeur fournit plus.
Ensuite, il y a le chargeur « intelligent », qui fournit 500 mA et prévient le périphérique que c’est le cas, via les lignes de données. C’est le cas de la majorité des chargeurs de marque.
On trouve aussi les appareils à la norme « USB Battery Charging Specification 1.1 ». Il existe plusieurs modes, mais on reste (globalement) dans deux cas : soit l’appareil envoie des données, et l’intensité ne peut pas dépasser 500 mA, soit il s’agit d’un port dédié à la charge (intégré dans un ordinateur ou dans un boîtier externe) et l’intensité peut atteindre 1 500 mA (en 5 V, soit 7,5 W). Dans les deux cas, l’appareil doit envoyer des informations au périphérique pour que celui-ci connaisse (et accepte) l’intensité du courant.
Comme on le voit, l’USB a été pensé (dans ses dernières révisions) pour un usage « chargement » et la proposition de la Comission européenne d’utiliser le Micro USB est donc intéressante.
Notons toutefois que certaines marques (notamment Apple) vont parfois plus loin que la norme, avec par exemple des ports USB qui envoient 1 A tout en laissant passer des données (sur les Mac sortis après 2007).