Et en USB 3.0 ?
En USB 2.0, la valeur classique est donc 500 mA, avec une limite à 1,5 A. En USB 3.0, la valeur de base est de 900 mA, avec une limite à 2,7 A. En effet, l’USB 3.0 fournit plus d’énergie, au lieu de 5 « slots » de 100 mA, on a six « slots » de 150 mA, ce qui permet de mieux prendre en charge les disques durs externes.
L’iPad, encore l’iPad. La tablette d’Apple fait parler d’elle en posant quelques petits problèmes : la majorité des PC sont incapables de charger l’appareil d’Apple quand il est branché sur un port USB, alors que tous les Mac (depuis la mi-2007) en sont capables. La raison ? L’appareil d’Apple nécessite plus que les 500 mA habituels (sous 5 V) des ports USB et ne se charge qu’à partir de 1 A. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Apple n’utilise pas un système propriétaire, mais bien une des options de la norme USB, « Battery Charging ». Concrètement, la norme indique qu’un port USB 2.0 classique peut fournir 1,5 A aux appareils adaptés et qu’un port USB dédié à la recharge peut même proposer 1,8 A.
Tous les Mac depuis environ 3 ans utilisent une fonction de ce type : si un appareil comme un iPhone ou un iPad est détecté, l’intensité passe de 500 mA à 1 A. Et les constructeurs de cartes mères (MSI, Gigabyte et Asus) proposent maintenant des logiciels capables d’effectuer la même chose. MSI indique envoyer 1,2 A au total quand un iPad est détecté, les deux autres restent muets. Dixit Gigabyte, une carte mère dotée d’un ICH10 (P45, X58 et bien évidemment P55) est nécessaire, ou un modèle de la série 700 ou 800 chez AMD.
Attention tout de même, l’intensité reste faible et il sera peut-être nécessaire d’éteindre l’appareil ou — plus simplement — d’utiliser le chargeur fourni (qui atteint 10 W) pour recharger l’iPad rapidement.
Les logiciels sont prévus pour les cartes mères des fabriquants mais fonctionnent sur certains autres modèles. Attention tout de même, la surcharge des ports USB est toujours possibles et les constructeurs indiquent que seuls certaines cartes sont compatibles. Le plus simple est d’éviter d’utiliser ce type de logiciels sur d’anciennes machines, pas nécessairement adaptées. Notons enfin que les programmes sont dédiés à l’iPad et ne sont donc fonctionnels qu’avec ce périphérique (il n’ont aucun effet quand il n’est pas connecté).