Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Introduction

Ceux parmi nous qui ont acheté une configuration autour du socket LGA 1156 l’année dernière le savent : les nouveaux Core i3/i5/i7 2000 ont tout simplement mis la barre plus haut en termes de performance par core et par Watt. On constate aussi de nouveaux records d’overclocking avec des dissipateurs classiques, même s’il faut relativiser puisque seuls les Sandy Bridge série K sont concernés. Reste que la marge de manœuvre au niveau de l’enveloppe thermique est telle qu’un Core i5 2500K overclocké peut dans certains cas surpasser un Core i7 980X à fréquence d’origine, malgré les six cores de ce dernier et son statut de vitrine technologique. D’autre part, c’est encore une fois les processeurs Sandy Bridge qui sortent gagnants dans les jeux qui n’utilisent pas plus de quatre cores.

Image 1 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Outre le cas des processeurs que l’on a déjà abordé il y a peu, c’est l’arrivée d’un nouveau chipset et donc de nouvelles cartes mères qui nous intéresse aujourd’hui. Pour y voir plus clair, nous avons réuni 9 modèles pour ce comparatif, dont voici les principales caractéristiques.

 ASRock P67 Extreme4Asus P8P67 ProBiostar TP67XE
Version PCB
1.071.015.0
ChipsetIntel P67 ExpressIntel P67 ExpressIntel P67 Express
Etage d’alimentation
10 phases12 phases10 phases
UEFI/BIOSM1.20A (14/12/2010)0803 (23/11/2010)A2 (12/11/2010)
Fréquence BCLK100,4 MHz (+0,4 %)100 MHz
100,1 (+0,1 %)
Générateur de fréquence
Intégré au P67
Intégré au P67Intégré au P67
Interfaces internes
PCIe 16x3 (16x/0x/4x ou 8x/8x/4x)3 (16x/0x/4x ou 8x/8x/4x)2 (16x/0x ou 8x/8x)
PCIe 1x/4x2/02/0 (partagés avec le 4x)2/0
PCI222
USB 2.03 (6 ports)3 (6 ports)3 (6 ports)
USB 3.01 (2 ports)1 (2 ports)/
IEEE-1394111
Port série
1/
1
Port parallèle
/
/
/
Port disquette
1
/
/
Ultra-ATA 133/
/
/
SATA 3 Gb/s443
SATA 6 Gb/s442
Prises ventilateur 4 points
221
Prises ventilateur 3 points
422
Connecteur audio frontal
Oui
OuiOui
CD audio
Oui
NonNon
S/PDIF E/SSortie uniquement
Sortie uniquementSortie uniquement
Bouton power
OuiNonOui
Bouton reset
Oui
NonOui
Bouton CLR_CMOS
CavalierCavalierCavalier
Affichage diagnostics
Numérique
DEL ok/échec
Numérique
Connecteurs panneau E/S
P/S 2221
USB 2.0666
USB 3.0222
IEEE-1394111
Réseau
1
1
1
eSATA121
Bouton CLR_CMOS
Oui
NonNon
Sorties audio numérique
Optique & CoaxialeOptique & CoaxialeOptique & Coaxiale
Entrée audio numérique///
Sorties audio analogiques
666
Divers
/
Bluetooth
/
Contrôleurs de stockage
SATA Chipset 2x SATA 6 Gb/s
4x SATA 3 Gb/s
2x SATA 6 Gb/s
4x SATA 3 Gb/s
2x SATA 6 Gb/s
3x SATA 3 Gb/s
1x eSATA 3 Gb/s
Modes RAID Chipset
0, 1, 5, 100, 1, 5, 100, 1, 5, 10
SATA additionnels
Marvell 9120 PCIe
1x SATA 6Gb/s
1x SATA/eSATA partagés
Marvell 9120 PCIe
2x SATA 6Gb/s
JMicron JMB362
2x eSATA 3Gb/s
/
Ultra ATA additionnel
//
/
USB 3.02x EtronTech EJ168A2x NEC D720200F11x NEC D720200F1
IEEE-1394VT6315N PCIe
2x 400 Mb/s
VT6308P PCI
2x 400 Mb/s
VT6315N PCIe
2x 400 Mb/s
Ethernet Gigabit
LAN primaire
RTL8111E PCIeIntel WG82579V PHYRTL8111DL PCIe
LAN secondaire
/
/
/
Audio
Codec audio HD
ALC892ALC892ALC892
DDL/DTS Connect/
/
/
 ECS P67H2-A2Foxconn P67A-SGigabyte P67A-UD4
Version PCB
1.01.01.0
ChipsetIntel P67 ExpressIntel P67 ExpressIntel P67 Express
Etage d’alimentation
9 phases4 phases14 phases
UEFI/BIOS101022BS (22/10/2010)AF46F1016 (22/11/2010)F2 (22/10/2010)
Fréquence BCLK99,8 MHz (-0,2 %)99,8 MHz (-0,2 %)99,8 MHz(-0,2 %)
Générateur de fréquenceIntégré au P67Intégré au P67Intégré au P67
Interfaces internes
PCIe 16x2 (16x/0x ou 8x/8x)2 (16x/0x ou 8x/8x)2 (16x/0x ou 8x/8x)
PCIe 1x/4x1/03/03/0
PCI222
USB 2.03 (6 ports)3 (6 ports)3 (6 ports)
USB 3.01 (2 ports)/1 (2 ports)
IEEE-1394/
//
Port série
111
Port parallèle
///
Port disquette
///
Ultra-ATA 133/
1 (2 périphériques)/
SATA 3 Gb/s444
SATA 6 Gb/s422
Prises ventilateur 4 points132
Prises ventilateur 3 points202
Connecteur audio frontalOui
OuiOui
CD audioNonNonNon
S/PDIF E/SSortie uniquementNonSortie uniquement
Bouton powerOuiOuiNon
Bouton resetOuiOuiNon
CLR_CMOS ButtonCavalierCavalierCavalier
Affichage diagnosticsNonNumériqueNon
Connecteurs panneau E/S
P/S 2111
USB 2.0868
USB 3.0222
IEEE-1394NonNonNon
Réseau
2 (agrégables)1
1
eSATA222
Bouton CLR_CMOSOui
NonNon
Sorties audio numériqueOptiqueOptique + CoaxialeOptique + Coaxiale
Entrées audio numériqueNonNonNon
Sorties audio analogique
566
Divers
/
//
Contrôleurs de stockage
SATA chipset
2x SATA 6 Gb/s
4x SATA 3 Gb/s
2x SATA 6 Gb/s
4x SATA 3 Gb/s
2x SATA 6 Gb/s
4x SATA 3 Gb/s
Modes RAID Chipset0, 1, 5, 100, 1, 5, 100, 1, 5, 10
SATA additionnels2x Marvell 9128 PCIe
  2x SATA 6 Gb/s
2x eSATA 6 Gb/s
2x RAID 0, 1
Marvell 6121 PCIe
2x eSATA 3 Gb/s
Marvell 9128 PCIe
2x eSATA 6 Gb/s
2 x RAID 0, 1
Ultra-ATA additionnels/
Marvell 6121 PCIe/
USB 3.02x EtronTech EJ168A1x NEC D720200F12x NEC D720200F1
IEEE-1394/
/
/
Ethernet gigabit
LAN primaireRTL8111E PCIeRTL8111E PCIeRTL8111E PCIe
LAN secondaire
RTL8111E PCIe/
/
Audio
Codec audio HDALC892ALC888SALC892
DDL/DTS Connect//
Dolby Digital Live
 Intel DP67BGJetway HI08MSI P67A-GD65
Version PCB010.12.0
ChipsetIntel P67 ExpressIntel P67 ExpressIntel P67 Express
Etage d’alimentation
8 phases14 phases8 phases
UEFI/BIOS1780 (29/11/2010)T07 (30/11/2010)1.5B2
Fréquence BCLK99,8 MHz (-0,2 %)99,8 MHz (-0,2 %)99,8 MHz (-0,2 %)
Générateur de fréquenceIntégré au P67Intégré au P67Intégré au P67
Interfaces internes
PCIe  16x2 (16x/0x ou 8x/8x)3 (16x/0x/4x ou 8x/8x/4x)2 (16x/0x ou 8x/8x)
PCIe 1x/4x3/01/03/0
PCI222
USB 2.03 (6 ports)2 (4 ports)1 (2 ports)
USB 3.0/
/1 (2 ports)
IEEE-13941/
1
Port série
/
11
Port parallèle
/
1/
Port disquette
/
/
/
Ultra-ATA 133/
/
/
SATA 3 Gb/s444
SATA 6 Gb/s224
Prises ventilateur 4 points411
Prises ventilateur 3 points014
Connecteur audio frontalOui
OuiOui
CD audioNonOuiOui
S/PDIF E/SSortie uniquementSortie uniquementSortie uniquement
Bouton powerOuiOuiOui
Bouton resetOuiOuiOui
Bouton CLR_CMOS
CavalierCavalierCavalier
Affichage diagnosticsNumériqueNumériqueNon
Connecteurs panneau E/S
P/S 2Non11
USB 2.0888
USB 3.0222
IEEE-13941Non1
Réseau
1
11
eSATA1Non2
Bouton CLR_CMOSOui (retour au BIOS)OuiOui
Sorties audio numérique
OptiqueOptique + CoaxialeOptique + Coaxiale
Entrées audio numérique
NonNonNon
Sorties audio analogique566
Divers/
//
Contrôleurs de stockage
SATA chipset 2x SATA 6 Gb/s
4x SATA 3 Gb/s
2x SATA 6 Gb/s
4x SATA 3 Gb/s
2x SATA 6 Gb/s
4x SATA 3 Gb/s
Modes RAID Chipset0, 1, 5, 100, 1, 5, 100, 1, 5, 10
SATA additionnelsMarvell 6111 PCIe
1x eSATA 3 Gb/s
NonMarvell 9128 PCIe
2x SATA 6 Gb/s (RAID)
JMicron JMB362 PCIe
2x eSATA 3 Gb/s
Ultra-ATA additionnelsNonNonNon
USB 3.0NEC D720200F1ASMedia ASM10422 x NEC D720200F1
IEEE-1394TSB43AB22A PCI
2x 400 Mb/s
NonVIA VT6308P PCI
2x 400 Mb/s
Ethernet gigabit
LAN primaireIntel WG82579V PHYIntel WG82579LM PHYRTL8111E PCIe
LAN secondaireNonNonNon
Audio
Codec audio HD
ALC892ALC888ALC892
DDL/DTS ConnectNon
NonNon

ASRock P67 Extreme4

Comme d’habitude, ASRock cherche à offrir le meilleur rapport prestations/prix avec sa P67 Extreme4 : trois ports PCI Express 16x, quatre SATA 6 Gb/sec et deux contrôleurs USB 3.0 de manière à offrir une connectique en façade comme à l’arrière.

Image 2 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Ces fonctionnalités supplémentaires se paient toutefois par quelques compromis : le troisième port PCIe n’est par exemple câblé qu’en 4x, tandis que les deux premiers passent de 16x à 8x lorsqu’ils sont tous deux utilisés. D’autre part, l’eSATA est relié au même contrôleur que les connecteurs SATA 6 Gb/sec additionnels… la connexion externe nécessite donc de faire l’impasse sur un port interne.

Image 3 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Le pont ASM1083 ajoute la compatibilité PCI tandis qu’un contrôleur PLX permet aux composants reliés en PCIe de fonctionner dans des conditions satisfaisantes à défaut d’être parfaites.

ASRock est conscient que Windows Xp est encore loin d’avoir été abandonné chez les joueurs (en seconde position avec 24,64 % de parts de marché parmi les utilisateurs de Steam en décembre 2010 par exemple) sans même parler du grand public, d’où la présence d’un port disquette pour charger les pilotes AHCI durant l’installation de l’Os. En termes de câblage, sa présence ne coûte rien vu qu’il est géré par le contrôleur Multi E/S là où il aurait fallu un contrôleur additionnel pour un port Ultra ATA. La démarche mérite d’être saluée : en plus de ne pas faire gonfler le prix de la carte mère, ce port est placé de manière à ne pas perturber l’agencement des câbles s’il n’est pas utilisé.

L’agencement de la P67 Extreme4 est très bien pensé, si ce n’est le connecteur pour le panneau audio frontal qui pourrait poser problème avec certains boîtiers. A moins d’aplatir la tête des câbles à grand coups de carte graphique, c’est en fait l’accès à tous les ports de relai pour le panneau frontal qui va devenir un casse-tête lorsque l’on utilise trois Radeon en CrossFire X.

Image 4 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

ASRock a été le premier constructeur à opter pour une approche « universelle » du port USB 3.0 en façade et l’on constate avec plaisir que la marque va plus loin encore en proposant cette fois une équerre ainsi qu’une baie 2,5 pouces pour relayer les ports USB 3.0 là où on le souhaite.

P67 Extreme4 UEFI

Là où le passage à l’UEFI s’est traduit chez certains concurrents par des artifices visuels ou une ergonomie revue à la baisse, la structure simplifiée du menu chez ASRock permet de s’y retrouver facilement. Il est également possible (mais pas nécessaire) d’utiliser une souris. 

Image 5 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Le seul défaut que nous ayons relevé est l’obligation de choisir le mode « manual » d’un menu avant de pouvoir modifier les réglages en arborescence. Ceci s’applique aux menus « CPU ratio », « power protection »  et « BLCK controls  » de même que les latences mémoires en bas de page.

Image 6 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Les réglages XMP (Extreme Memory Profile) n’ont pas pu être appliqués correctement avec le firmware M1.20A : les deux profils se sont traduits par des ratios mémoire de DDR3-1600, nous obligeant à paramétrer nous-mêmes un ratio DDR3-2131. ASRock a toutefois prévu un correctif spécifique aux XMP dans une  prochaine mise à jour de l’UEFI.

Image 7 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Au niveau des tensions, quelques réglages ont été rebaptisés sans que leur rôle en soit changé. S’ils sont indispensables pour l’overclocking, le fait d’avoir un processeur série K le sera tout autant.

Image 8 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Parmi les héritages du BIOS, on voit les trois profils utilisateurs en bas du menu overclocking de la P67 Extreme4.

Asus P8P67 Pro

Pour se démarquer de la concurrence sur les modèles les plus accessibles, Asus équipe sa P8P67 d’une connexion Bluetooth (assez rare pour une carte mère quelle que soit son prix) ainsi qu’un contrôleur additionnel pour les deux ports eSATA. De plus, le contrôleur réseau Intel 82579 accède directement au port Ethernet du chipset pour en améliorer les performances tout en libérant un port PCIe.

Image 9 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Un point risque de passer inaperçu jusqu’à ce que l’on retire la carte mère de sa configuration : le système de rétention sur le connecteur d’alimentation 8 points est orienté vers le bas de la carte mère de manière à faciliter le débranchement dans un boitier exigu ou encore éviter un blocage à cause d’un câble avoisinant. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une nouveauté, c’est un point qui mérite d’être souligné.

Image 10 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Asus reprend le connecteur USB 3.0 frontal qu’ASRock a été le premier à implémenter bien qu’on attribue souvent par erreur le mérite à Intel. Celui-ci est presque au bord de la P8P67 Pro (juste à côté d’un emplacement DRAM et du connecteur d’alimentation ATX) de manière à simplifier la gestion des câbles. L’agencement de la carte est globalement très satisfaisant à l’exception du connecteur pour panneau audio frontal curieusement placé dans le coin inférieur gauche.

S’il s’agit d’un cas de figure extrême, notons que le troisième port PCI Express (relié en 4x bien qu’étant au format 16x) n’est pas recommandé pour brancher une carte graphique tout simplement à cause du problème d’espacement avec les ports placés immédiatement en-dessous de ce port à moins bien sûr d’être prêt à faire l’impasse sur la connectique frontale.

Les deux autres connecteurs PCI Express sont heureusement séparés de trois emplacements de manière à ce que la carte située au-dessus ait un meilleur flux d’air. Avec une seule carte, le premier port fonctionnera en 16x tandis que les ports un et deux basculeront automatiquement en 8x s’ils sont tous deux occupés, tandis qu’un pont ASMedia ASM1083se permet d’utiliser des lignes PCIe pour offrir les ports PCI avoisinants.

Image 11 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Nous espérons évidemment que les fabricants de boîtiers prennent maintenant systématiquement la peine de proposer des connexions frontales compatibles USB 3.0 sur leurs produits, mais en attendant, Asus ne fournit pas de baie 5,25 pouces à cet effet contrairement à ASRock. Il faudra donc faire avec les ports au niveau arrière ou bien l’équerre PCI que l’on voit ci-dessus.

P8P67 Pro UEFI

Là encore l’UEFI constitue un changement radical, ce qui n’empêche pas chacun d’y trouver son compte : la rubrique « AI Tweaker » héritée des précédents BIOS de la marque est accessible via un bouton cliquable « Advanced Mode » depuis le menu principal. Si le cheminement semble avoir été pensé pour décourager les néophytes, les réglages sont par contre assez simples une fois qu’on y est.

Image 12 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Si le chipset ne se montrera stable que dans une fourchette très mince, le Blck s’avère très flexible dans ces limites grâce aux incréments de 0,1 MHz. Par ailleurs, une option du menu AI Tweaker permet de régler automatiquement les paramètres de la DRAM en fonction de leur profil XMP et l’on peut bien entendu régler manuellement la fréquence comme le coefficient multiplicateur en parallèle.

Image 13 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grillImage 14 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Image 15 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Les réglages relatifs à la tension des composants sont tous (presque) accessibles sur une même page.

Image 16 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Outre le fait de pouvoir affiner les réglages spécifiques au Turbo Mode (y compris la tension CPU), l’UEFI de la P8P67 Pro permet de stocker jusqu’à huit profils utilisateur.

Biostar TP67XE

Si Biostar pâtit encore d’une distribution confidentielle en France, la marque propose depuis plusieurs années des produits orientés overclocking qui surpassent parfois des modèles nettement plus onéreux. A l’heure où nous écrivons ces lignes, la Biostar TP67XE est introuvable en France alors que nos voisins allemands et suisses peuvent se la procurer pour 140 euros voir moins.

Image 17 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Si le rapport performances/prix est donc généralement bon chez ASRock, le constructeur a aussi tendance à limiter les connectiques et fonctionnalités supplémentaires comme peut en témoigner la TP67XE : seulement deux ports USB 3.0 situés au niveau du panneau arrière, tandis que l’unique port eSATA condamne un port SATA s’il est utilisé. Curieusement, on trouve une connexion en FireWire.

Image 18 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

L’étage d’alimentation est impressionnant vu le prix de la carte : 10 phases pour le CPU, deux connecteurs EPS 8 points.

Au niveau multi-GPU, les deux ports PCI Express 16x ont le mérite d’être positionnés à trois espaces d’écart mais il faudra se contenter de débits 8x lorsque deux cartes sont branchées. L’agencement de la carte est globalement bien pensé même s’il l’on peut formuler un reproche assez habituel : les connecteurs pour le panneau audio frontal sont une fois de plus dans le coin inférieur gauche et nécessiteront donc des câbles particulièrement longs.

Image 19 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Le jeu d’accessoires fournis est un peu maigre, mais soulignons tout de même la présence du connecteur CrossFire que certaines marques tendent à oublier.

TP67XE UEFI

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’UEFI de Biostar ressemble beaucoup à un BIOS… au moins, les habitués de la marque ne seront pas déroutés et retrouveront notamment les réglages nécessaires pour l’overclocking dans le menu O.N.E.

Image 20 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

On retrouve un réglage du BLCK par incréments de 0,1 MHz, dommage qu’il faille impérativement un processeur série K pour utiliser le plein potentiel de la carte.

Image 21 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Notre kit de RAM dispose de profils XMP DDR3-2000 et DDR3-2133, mais la TP67XE ne reconnait que le premier. Vu qu’il n’est pas possible de vraiment jouer sur le BLCK, la carte nous a gratifiés d’un « out of range » lorsque nous avons essayé d’utiliser le second profil, mais un réglage manuel nous a tout de même permis d’arriver à 2133 MHz.

Image 22 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

L’option « CPU VCore LoadLine » active/désactive la gestion du Vdroop (écart de tension moyen entre repos et charge), que l’on trouve parfois sous le nom de « Load Line Compensation » chez d’autres marques. De notre côté, le moyen le plus efficace pour atteindre 1,35 Volt en pleine charge (durant les tests d’overclocking) s’est avéré de désactiver cette option. La tension du CPU à l’état statique a par ailleurs été légèrement baissée pour atteindre 1,30 Volt.

ECS P67H2-A2

A l’image de Biostar, il est assez difficile de se procurer une carte mère ECS en France. La P57H2-A2 a pourtant des qualités à faire valoir, notamment une connectique très riche au niveau du panneau arrière, un agencement bien pensé et quelques fonctionnalités supplémentaires bienvenues.

Image 23 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Plutôt que d’ajouter un troisième port PCI Express 16x qui aurait été câblé en 4x, la marque a ici fait le choix d’optimiser le placement des deux ports en laissant trois espaces d’écart. Dans le même esprit, on voit d’emblée que la deuxième carte ne viendra pas buter contre les connecteurs pour panneau frontal même avec un modèle double slot. La répartition des lignes PCIe est assez classique : le premier port fonctionne en 16x et bascule en 8x comme le second si tous deux sont utilisés.

Image 24 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

La P57H2-A2 compte deux contrôleurs SATA 6 Gb/sec supplémentaires permettant d’arriver à un total de huit connexions en interne ainsi que deux ports eSATA 6 Gb/sec, chose suffisamment rare pour être soulignée d’autant plus qu’ils sont compatibles RAID. Ajoutons à cela deux ports Ethernet, deux contrôleurs USB 3.0 EtronTech offrant deux connexions à l’avant comme à l’arrière et l’on voit bien que la P57H2-A2 est clairement au dessus du lot pour ce qui est de la connectique.

ECS doit partir du principe que les pages Windows XP et Vista ont été tournées puisqu’on ne trouve pas de connecteurs IDE ou disquette, reste par contre un port série et un PS/2.

Encore une fois, la seule ombre au tableau en termes d’agencement est le positionnement du connecteur pour panneau frontal qui se voit une fois de plus relégué dans le coin inférieur gauche de la carte.

Image 25 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

A notre connaissance, ECS a été le premier fabriquant de cartes mères à inclure un adaptateur pour relayer des ports USB en façade à l’époque où la norme 2.0 a été introduite. La baie USB 3.0 fournie ici est non seulement utile mais aussi soignée avec une finition aluminium brossé, tandis que l’on apprécie de voir autant de câbles SATA qu’il y a de ports internes sur la P57H2-A2.

P67H2-A2 UEFI

L’UEFI d’ECS s’est montré très efficace pour l’overclocking, bien qu’il souffre de quelques problèmes de jeunesse que l’on espère voir vite corrigés.

Image 26 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Premier problème, les erreurs de dénomination : les réglages de la tension DIMM influent en fait celle du CPU (l’inverse est également vrai), de même que la tension rapportée de la tension mémoire est complètement irréaliste comme on peut le voir ci-dessus.

Image 27 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Le second problème est plus d’ordre mathématique : au lieu d’afficher la valeur du BLCK avec des décimales, ECS a choisi une échelle de 10 kHz.

Image 28 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

La plupart des cartes mères en P67 limitent les multiplicateurs turbo dans la durée, mais l’UEFI d’ECS semble aller jusqu’à neuf heures. Il s’agit plus probablement d’une échelle en millisecondes …

Image 29 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Au niveau des latences, le choix est extrêmement limité. L’application de réglages manuels via le menu M.I.B.X empêche tout simplement l’application de profils XMP sans qu’il soit possible de revenir à un paramétrage « automatique ».

Foxconn P67A-S

Les premiers clients de Foxconn sont les OEM et ODM, les particuliers venant loin derrière. Après quelques rumeurs l’année dernière selon lesquelles Foxconn était sensé se retirer du marché de détail, nous ne sommes pas surpris de voir l’entreprise porter son effort sur des produits à fort volume plutôt que des modèles haut de gamme. En revanche, il est plus surprenant que la marque ait accepté de nous fournir cette P67A-S sachant que ses rivales du jour sont bien plus chères et à priori mieux équipées.

Image 30 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

En voyant la P67A-S arriver nous étions tenté de croire que la cible de Foxconn était la même que celle de Biostar : gros potentiel d’overclocking à prix serré. Une carte mère avec un étage d’alimentation costaud et peu de fonctionnalités additionnelles à 140 euros voir moins serait effectivement la bienvenue, or on voit justement que la P67A-S n’embarque qu’un seul contrôleur additionnel (pour l’eSATA), pas de troisième slot PCIe 16x superflu parce que câblé en 4x et seulement deux ports USB 3.0 à l’arrière. Ceci dit, la carte donne une toute autre impression une fois déballée.

Image 31 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Les deux ports PCI Express  sont séparés de trois espaces et basculent en 8x avec deux cartes graphiques installées. Au chapitre des curiosités, on note la présence d’un port Ultra ATA juste à côté du connecteur ATX tandis qu’un affichage à deux chiffres ainsi qu’un jeu de boutons power et reset à même la carte mère tend à rappeler les produits de la marque orientés overclocking. Vu son étage d’alimentation à quatre phases, on n’attend justement pas des merveilles à ce niveau.

A défaut d’être idéal, le placement du connecteur audio frontal a été avancé de quelques centimètres par rapport au coin inférieur gauche de la P67A-S. Le placement des ports SATA est en revanche loin de constituer un progrès : l’accès aux deux connecteurs jaunes risque d’être bloqués par une carte graphique aux dimensions supérieures à celles d’une GTX 460 / HD 5770 par exemple.

Image 32 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le jeu d’accessoires fourni est spartiate : deux nappes SATA et une plaque arrière.

P67A-S UEFI

On retrouve chez Foxconn l’UEFI Aptio (d’origine American Megatrends) déjà présent chez ECS et Biostar bien que chaque marque ait des menus différents. Si celui de Foxconn est assez proche de ce que l’on a vu chez ECS, il est plus restrictif.

Image 33 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Le paramétrage de la tension fonctionne, mais c’est bien le seul réglage offert ici.

Image 34 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Le menu avancé laisse espérer une plus grande liberté, mais il a été impossible de tirer quelque chose des tensions CPU et la régulation de la fréquence CPU semblait marcher de façon aléatoire. La gestion des ratios n’est pas plus brillante puisque la valeur hors mode Turbo est bloquée aux spécifications d’origine du processeur, tandis qu’une baisse en dessous de 43x en mode Turbo se traduisait tout de même par un coefficient 43x en pleine charge.

Image 35 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Maigre consolation, les réglages en latence mémoire fonctionnent. Il faudra par contre se contenter des quatre principaux timings.

Image 36 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

En cherchant dans les menus nous sommes finalement arrivés aux réglages DIV-2S, lesquels sont similaires à ceux d’ECS. Manque de chance, impossible d’appliquer le moindre changement.

Gigabyte P67A-UD4

Deux détails ont retiré notre attention d’emblée avec la P67A-UD4 : tout d’abord le fait qu’elle a été fabriquée à Taiwan, ce qui est sensé être un gage de qualité, mais aussi son PCB noir mat.

Image 37 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Autre surprise, l’absence d’IEEE-1394 FireWire : ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose vu que nous n’avons pas vu de périphérique compatible depuis 2008, voilà donc un poste de réduction des coûts peu pénalisant. La surprise tient surtout au fait que Gigabyte a toujours aimé cette interface, de même qu’elle a continué à nous gratifier de ports parallèles jusqu’à mi-2007.

Image 38 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Gigabyte est donc un fabricant plutôt conservateur en matière de connectique, ce qui nous fait encore plus apprécier la présence d’un connecteur USB 3.0 frontal. On note également la compatibilité RAID des ports eSATA.

Pas de surprise pour ce qui est de la répartition des lignes PCI express : 16x avec une carte, 8x avec deux cartes. Les deux ports sont séparés de trois espaces, un choix idéal pour les configurations bi-GPU que Gigabyte est loin de faire systématiquement (voir les modèles en X58 par exemple). Plutôt que de proposer un troisième emplacement PCI Express format 16x, la marque a opté pour un port PCIe 1x et deux PCI.

Les quatorze phases de l’étage d’alimentation constituent un appel à l’overclocking encore plus fort que le noir mat du PCB ou encore le style des dissipateurs, on ne manquera donc pas de voir plus loin ce qu’il en est.

Autre signe caractéristique de Gigabyte, le positionnement du connecteur pour récupérer l’audio en façade : celui-ci est traditionnellement derrière le panneau E/S et la P67A-UD4 ne fait pas figure d’exception. Si cette solution permet d’éviter les problèmes de câbles trop courts, ces derniers risquent par contre de donner du fil à retordre en matière d’agencement.

Image 39 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Le jeu d’accessoires est assez maigre et si l’on peut se contenter de quatre câbles SATA, on aurait apprécié avoir un pont CrossFire vu que celui prévu pour le SLI est fourni. L’absence qui se fait le plus sentir est probablement la baie frontale USB 3.0 pour exploiter le connecteur embarqué sur la carte mère.

P67A-UD4 BIOS

Il ne s’agit pas d’une erreur typographique, la P67A-UD4 est bien la seule carte mère du comparatif munie qu’un BIOS à l’ancienne avec ses avantages comme ses limites.

Image 40 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grillImage 41 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Premier point, l’overclocking est plus facile : le BIOS nous a permis de désactiver toutes les économies d’énergie et d’utiliser un coefficient multiplicateur fixe. Si l’on n’est pas vraiment en phase avec les recommandations d’Intel (lesquelles ont été bien plus suivies par la concurrence) le fait est que l’overclocking est bien plus intuitif de cette manière et rien n’empêche de jouer sur l’overclocking par le Turbo Boost quand on souhaite optimiser la consommation.

Image 42 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grillImage 43 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Outre le classique mode « Auto » pour se faciliter la tâche, les plages de réglages offertes au niveau des latences mémoires sont larges.

Image 44 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Tout est là pour affiner l’overclocking mémoire. La P67A-UD4 gère par ailleurs les commandes « F11 » et « F12 » propres à Gigabyte, à savoir l’enregistrement de réglages manuels en tant que profils ainsi que la restauration de précédents réglages qui n’auraient pas été sauvegardés.

Intel DP67BG

Intel aidant les fabricants de cartes mères partenaires à concevoir leurs produits, le modèle du géant de Santa Clara semble assez logiquement avoir servi de source d’inspiration.

Image 45 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Il faut mettre au crédit d’Intel le bouton de retour au BIOS au niveau du panneau E/S : celui-ci permet de démarrer et d’effectuer les modifications nécessaires dans le BIOS en passant outre les paramètres précédemment rentrés par l’utilisateur. Non seulement il n’y a plus besoin de « CLR_CMOS » en cas de démarrage infructueux, mais en plus les routines de prévention d’échec des autres marques sont surpassées dans la mesure où aucun réglage n’est perdu.

Image 46 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

L’agencement de la DP67BG est globalement très satisfaisant : outre les trois emplacements d’écart entre les deux ports PCIe (passant de 16x/0x à 8x/8x), le connecteur audio frontal est placé un peu plus haut que ce que l’on voit d’habitude tandis que l’affichage dédié aux diagnostics se trouve à droite des emplacements mémoire.

Les choix opérés par Intel laissent donc penser qu’une variante micro-ATX pourrait être développée très rapidement sur cette base ce qui est confirmé par le placement à la verticale de tous les ports SATA.

En parallèle nous sommes perplexes quant à certaines fonctionnalités ou bien leur simple absence : pourquoi intégrer un pont PCIe vers PCI (IDT 89HMPEB383ZA) offrant deux ports PCI après avoir fait l’impasse sur cette connectique au niveau chipset ? D’autre par le contrôleur FireWire n’était pas indispensable alors que l’absence totale de ports USB 3.0 est particulièrement regrettable.

DP67BG UEFI

Bien qu’étant limité, l’UEFI d’Intel dispose quand même des réglages cruciaux pour l’overclocking.

Image 47 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Sur la première page figurent le BLCK (host clock) ainsi que les tensions chipset et processeur.

Image 48 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

La page « Processor Overrides » abrite la tension du core, les plafonds et coefficients multiplicateurs. Faute de pouvoir affiner la gestion du Turbo Boost, l’overclocking à ce niveau devra donc se faire exclusivement par ses coefficients.

Image 49 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Le choix de réglages en matière de latences mémoire est assez riche tout comme les tensions. D’autre part, la DP67BG a même accepté le profil XMP-2133 de nos barrettes.

Malheureusement nous avons rencontré des problèmes de « cold boot » lorsque la mémoire était réglée au-delà de DDR3-1600 avec deux barrettes et DDR3-1333 avec quatre, ce sont donc les valeurs que nous avons rapportées plus loin lorsqu’il s’agit d’overclocking.

Jetway HI08

La série HI de Jetway (dont le nom officiel est « Hummer Studio ») vise les joueurs à budget serré comme en témoigne la HI08 puisqu’il s’agit du seul modèle du comparatif à pouvoir accueillir trois cartes graphiques double slot.

Image 50 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Image 51 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Les ports PCI Express méritent qu’on s’y attarde : outre un fonctionnement 16x, 8x/8x et enfin 8x/8x/4x, le fait d’en proposer trois (tous capables d’accueillir une carte graphique double slot) sur un format ATX a nécessité quelques compromis. Par rapport à ASRock et Asus, on peut voir que le slot inférieur a été remonté d’un espace tout comme celui du milieu ce qui ne laisse finalement que deux espaces d’écart entre le premier et le deuxième port.

Jetway a manifestement opté pour un système de caloducs et radiateur très volumineux plutôt que d’optimiser le placement de ces ports et il faudra donc s’accommoder d’un flux d’air réduit avec deux ou trois cartes. On regrette ce choix dans la mesure où il nous aurait semblé plus cohérent d’inverser le deuxième et le troisième emplacement, les configurations tri-GPU étant tout sauf indiquées vu le nombre de lignes PCIe disponibles.

Fort heureusement les six ports SATA ont été disposés de manière à ne pas être obstrués par une carte graphique, plus particulièrement les deux connecteurs SATA 6 Gb/sec placés à 90 degrés. On retrouve par contre le connecteur audio frontal déporté dans le coin inférieur gauche de la carte et plus surprenant, un port série juste à côté. Ce dernier est géré par la même puce que la prise PS/2.

Image 52 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

S’agissant des accessoires nous espérons qu’il ne s’agit pas de la version finale vu qu’il n’y a ni pont CrossFire ni pont SLI alors que la carte est compatible d’après le site de la marque.

HI08 UEFI

L’UEFI Aptio de Jetway est en fait une version pas loin du stade alpha et ressemble à celui d’Intel pour chipset H67 : plusieurs réglages relatifs au circuit graphique du processeur sont donc présents à l’écran bien qu’ineffectifs ou grisés.

Image 53 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Dans la rubrique Turbo Boost, impossible de faire prendre en compte les changements de coefficients multiplicateurs.

Image 54 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Outre les réglages redondants dans ce menu, on trouve aussi la tension CPU qui s’est avérée inchangeable ainsi qu’un BLCK suffisamment souple dans l’immédiat pour laisser espérer quelque chose de positif pour la prochaine mise à jour de cet UEFI.

Image 55 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Si l’on trouve un plus grand choix que chez ECS et Foxconn au niveau des latences mémoire, il manque une possibilité de réglage automatique.

Image 56 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Jetway a opté pour une page dédiée aux tensions chipset, contrôleur et bus mémoire. Vu les bons résultats en matière d’overclocking mémoire, on peut au moins dire que les réglages d’alimentation des barrettes sont fonctionnels et espérer (encore une fois) une amélioration globale pour la prochaine mise à jour.

MSI P67A-GD65

Si l’ECS P57H2-A2 reste la carte mère la plus riche du comparatif pour ce qui est de la connectique, la MSI P67A-GD65 n’est pas loin avec deux contrôleurs USB 3.0 et deux contrôleurs SATA additionnels.

Image 57 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

L’un d’eux fournit deux connexions SATA 6 Gb/sec compatibles RAID 0 ou 1, tandis que l’autre permet de brancher deux disques en eSATA 3 Gb/sec. On ne trouve qu’un port Ethernet, par contre la P67A-GD65 embarque les ports FireWire absents sur la P57H2-A2.

L’étage d’alimentation se distingue dans la mesure où on ne dénombre « que » huit phases mais MSI insiste sur leur qualité en les qualifiant les composants de « classe militaire  ». L’overclocking étant le meilleur révélateur pour un étage d’alimentation, on ne manquera pas de voir ce qu’il en est.

Image 58 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Autre singularité chez MSI, la carte dispose de plusieurs points de contacts regroupés sur un connecteur pour vérifier les tensions chipset, mémoire et processeur à l’aide d’un multimètre.

Comme toutes les autres cartes mères du comparatif, le branchement de deux cartes graphiques se traduit une répartition des lignes en 8x/8x (P67 oblige, il faut une puce additionnelle type NF200 pour arriver à 16x16x), tandis que le positionnement des ports PCI Express est doublement bien pensé : trois emplacements d’écart entre les deux et suffisamment d’espace sous le second pour ne pas obstruer les connexions vers le panneau frontal.

La P67A-GD65 n’offre qu’un port USB 2.0 frontal là où on en trouve deux chez la concurrence, mais celui-ci est épaulé par deux ports USB 3.0. Ces derniers n’ont malheureusement pas été placés de façon très heureuse pour les rares boitiers compatibles, tout comme le connecteur pour panneau audio frontal.

Image 59 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

MSI semble tout de même avoir tenu compte du positionnement du connecteur USB 3.0 frontal en incluant une équerre PCI, mais une baie en façade reste la solution la plus accessible. Une fois encore, on constate cette mauvaise habitude qui consiste à fournir un pont SLI mais à faire l’impasse sur l’équivalent pour CrossFire.

P67A-GD65 UEFI

L’aspect graphique léché n’empêche heureusement pas l’UEFI d’embarquer les réglages essentiels, même si la navigation de même que la réactivité semblent en retrait par rapport à un BIOS traditionnel. Celui-ci a au moins le mérite de proposer des réglages vraiment effectifs.

Image 60 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

MSI permet à la fois un overclocking soucieux du rendement grâce au mode Turbo Boost, mais aussi une approche en détail pour tout gérer manuellement. Les principales tensions et coefficients multiplicateurs sont tous regroupés sur une seule et même page.

Image 61 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Même constat pour les latences mémoire : en plus d’un choix très riche, on peut toujours se reposer sur le paramétrage automatique.

Image 62 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Les six profils pour sauvegarder ses réglages sont plus que suffisants.

Configuration du test

Composants
CPUIntel Core i7-2600K LGA 1155
3,4 à 3,80 GHz, 8 Mo de cache L3
DRAMKingston KHX2133C9D3T1K2/4GX (4 Go)
DDR3-2133 @ DDR3-1600 CAS 7-7-7-21 pour 1,6 Volt
Carte graphique
Nvidia GeForce GTX 580 1,5 Go
GPU @ 772MHz , GDDR5-4008
Disque dur
Western Digital WD1002FBYS 1 To
7200 tr/min, SATA 3 Gb/s, 32 Mo de cache
SonCircuit audio intégré
Réseau
Ethernet gigabit intégré
Alimentation
OCZ-Z1000M 1000 Watts Modulaire, ATX12V v2.2, EPS12V, 80 PLUS Gold
Logiciels
OsMicrosoft Windows 7 Ultimate 64 bits
GraphiquesForceWare 263.09
ChipsetIntel INF 9.2.0.1019

Le kit de DRAM Kingston HyperX 2133 nous permet d’évaluer le potentiel d’overclocking mémoire pour chaque marque, tout du moins dans les limites du processeur. Pour les benchmarks, celui-ci a été configuré de manière moins agressive en DDR3-1600 CAS 7-7-7-21.

Image 63 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Benchmarks et paramètres
CrysisPatch 1.2.1, DirectX 10, version 64 bits, benchmark intégré
Test 1: High sans AA
Test 2: Very High avec AA 4x
F1 2010V1.01, benchmark THW
Test 1: High sans AA
Test 2: Ultra avec AA 8x
Just Cause 2Version 1.0.0.2, Benchmark intégré “Concrete Jungle”
Test 1: Medium, sans AA, AF 8x
Test 2: Highest, AA 8x et AF 16x
S.T.A.L.K.E.R.: Call Of PripyatCall Of Pripyat version benchmark, toutes options activées, HDAO
Test 1: High, DX11 EFDL, SSAO High, sans AA
Test 2: Ultra, DX11 EFDL, SSAO High, MSAA 4x
Encodage audio/vidéo
iTunesVersion: 9.0.3.15
CD audio (“Terminator II” SE), 53 min.
Conversion au format par défaut (AAC)
HandBrake 0.9.4Version 0.9.4, conversion du premier fichier .vob de The Last Samurai (1 Go) en .mp4, profil qualité élevée
TMPGEnc 4.0 XPressVersion: 4.7.3.292
Fichier importé : Terminator 2 SE DVD (5 minutes)
Résolution: 720×576 (PAL) 16:9
DivX Codec 6.9.1Mode d’encodage : Insane Quality
Multithreading optimisé SSE4 activé
Quarter-pixel search
Xvid 1.2.2Display encoding status = off
MainConcept Reference 1.6.1MPEG-2 vers H.264, codec MainConcept H.264/AVC, 28 sec. d’un flux 1920×1080 (MPEG-2), audio: MPEG-2 (44.1 KHz, 2 canaux 16 bbits, 224 Kb/s), Mode: PAL (25 ips)
Productivité
Adobe Photoshop CS4Version: 11 64 bits
Filtrage d’une image TIF de 16 Mo (15000×7266)
Filtres: flou radial, flou de forme, médiane, coordonnées polaires
Autodesk 3ds Max 2010Version 11.0 64 bits, rendu d’une image de dragon en 1920×1080 (HDTV)
WinRAR
Version 3.90 64 bits, dictionnaire de 4096 Ko, Benchmark: THG-Workload (334 Mo)
7-ZipVersion 9.20. format=Zip, compression=Ultra, méthode=Deflate, dictionnaire =32 Ko, taille des mots=128, Threads=8
Benchmark: THG-Workload (334 Mo)
Test synthétiques
3DMark 11Version 1.0.1.0, Benchmark seul
PCMark VantageVersion 1.0.1.0 64 bits, tests système, productivité et disque dur
SiSoftware Sandra 2011Version 2011.1.17.25, tests processeur : CPU Arithmetic / tests multimédia & mémoire : bandwidth Benchmark

SiSoftware Sandra

Tandis que la plupart des cartes mères réunies utilisent un BCLK très légèrement sous-cadencé à 99,8 MHz, ASRock et Biostar sont respectivement à 100,4 et 100,1 MHz. La différence est trop ténue pour leur permettre de dominer sur l’ensemble des tests mais ne devrait pas passer inaperçue avec les tests CPU sous Sandra.

Image 64 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Image 65 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Image 66 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Malgré ce très léger overclocking la carte d’ASRock n’est pas en tête pour ce qui est du test en bande passante mémoire, ce qui s’explique probablement par l’utilisation de sous-latences relâchées.

Crysis

Malgré sa mauvaise gestion du Turbo Mode, la HI08 ne souffre pas sous Crysis en 1280×720 tandis que la P67A-UD4 prend les commandes.

Image 67 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Image 68 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Avec anti-aliasing c’est Asus qui se distingue, mais les écarts restent infimes.

Encodage audio & vidéo

Image 69 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

La dernière position de Jetway s’explique par la gestion défaillante du Turbo Mode, alors que l’avant-dernière place de Gigabyte est plus difficile à comprendre. L’écart entre le plus fort et le plus faible dépasse tout de même 6 % ici.

Image 70 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Handbrake permet de constater un nouveau duel au sommet entre ECS et Biostar tandis que Jetway continue de fermer la marche.

Image 71 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Le transcodage de MPEG2 à MPEG 4 réussit bien à Gigabyte, en particulier avec Xvid.

Image 72 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Les résultats obtenus sous MainConcept reflètent ce à quoi l’on s’attendait avec tous les programmes d’encodage : beaucoup d’ex-æquo au sommet.

Photoshop CS4, 3ds Max 2010, WinRAR & 7-Zip

Image 73 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

La mauvaise gestion du Turbo Mode est regrettable pour Jetway, mais elle permet de voir aussi l’importance de ce mode sous Photoshop CS4, 3ds Max et 7-Zip.

Image 74 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Image 75 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Image 76 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Overclocking

Plages de fréquences et tensions UEFI/BIOS
 ASRock P67
Extreme4
Asus
P8P67 Pro
Biostar
TP67XE
BLCK
95-110 MHz (1 MHz)80-300 MHz (0,1MHz)100-300 MHz (0,1MHz)
Coeff. multiplicateur CPU
Jusqu’à 57xJusqu’à 57xJusqu’à 100x*
DRAM
1066-2133 (266,6 MHz)800-2400* (266,6 MHz)1066-2133 (266,6 MHz)
Vcore0,86 à 1,52 Volt (5 mV)0,80 à 1,99 Volt (5 mV)1 à 1,79 Volt (10 mV)
Tension Sys. Agent (Uncore)
0,66 à 1,87 (12,5 mV)0,8 à 1,7 V (6,25 mV)0,9 à 1,61 V (12,5 mV)
Tension PCH
0,78 à 1.65V (9 mV)0,8 à 1,7 V (10 mV)1 à 1,5 V (12,5 mV)
Tension DRAM
1,20 à 1,8 V (15 mV)1,2 à 2,2 V (6,25 mV)1,3 à 2,2 V (12,5 mV)
Latence CAS
5-153-153-15
tRCD4-154-15
3-15
tRP4-15
4-153-15
tRAS10-40
4-409-63
Plages de fréquences et tensions UEFI/BIOS
 ECS
P67H2-A2
Foxconn
P67A-S
Gigabyte
P67A-UD4
BLCK
100-106 MHz (0,16 MHz)100-300 MHz (0,1 MHz)80-200 MHz (0,1 MHz)
Coeff. multiplicateur CPUJusqu’à 50xJusqu’à 50xJusqu’à 57x
DRAM
1066-2133 (266,6 MHz)1066-2133 (266,6 MHz)1066-2133 (266,6 MHz)
Vcore-0,8 à +0,63 V (50 mV)jusqu’à +1 V (20 mV)0,75 à 1,7 V (50 mV)
Tension Sys. Agent (Uncore)-0,8 à +0,63 V (50 mV)Pas réglable
0,66 à 1,31 V (10 mV)
Tension PCH
1,08 à 1,23 V (50 mV)Pas réglable0,84 à 1,94 V (20 mV)
Tension DRAM-0,8 à +0,63 V (50 mV)1,5 à 2 V (12,5 mV)0,9 à 2,6 V (20 mV)
Latence CAS
3-15
3-155-15
tRCD3-15
3-151-15
tRP3-15
3-151-15
tRAS9-63
9-63
1-40
Plages de fréquences et tensions UEFI/BIOS
 Intel
DP67BG
Jetway
HI08
MSI
P67A-GD65
BLCK100-120 MHz (1 MHz)100-300 MHz (0,1 MHz)89-282 MHz (0,06 MHz)
Coeff. multiplicateur CPU Jusqu’à 57xJusqu’à 50xJusqu’à 60x*
DRAM1066-2133 (266,6 MHz)1066-2133 (266,6 MHz)800-2133 (266,6 MHz)
Vcore1 à 2,3 V (6.25 mV)+ 0,255 V (1 mV)0,8 à 1,8 V (5 mV)
Tension Sys. Agent (Uncore)0,85 à 1,75 V (25 mV)1,14 à 1,25 V (35 mV)0,93 à 1,59 V (20 mV)
Tension PCH1 à 1,5 V (6,25 mV)1,08 à 1,18 V (34 mV)Pas réglable
Tension DRAM1,2 à 2 V (10 mV)1,54 à 2,2 V (50 mV)1,11 à 2,46 V (6,25 mV)
Latence CAS5-16
5-165-15
tRCD5-165-16
4-15
tRP5-165-164-15
tRAS15-7515-7510-40

*valeur excédant les ratios CPU disponibles.

Image 77 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Il vaut mieux disposer d’un processeur série K pour l’overclocking vu que la marge de manœuvre sur le BLCK est très faible, sans quoi il ne reste plus que les coefficients multiplicateurs du Turbo Mode pour s’amuser. Quand ce dernier est mal géré, on le paye cher.

Image 78 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Parce que le test est effectué avec le coefficient multiplicateur par défaut, la DP67BG se permet d’aller au-delà des spécifications du BLCK. L’exercice est nettement plus difficile avec un coefficient multiplicateur plus élevé, on ne se penchera donc pas sur la question ici.

Avant d’aller plus loin, il est nécessaire de préciser qu’un BLCK élevé peut corrompre les données d’un disque dur/SSD vu que le PCI Express comme le DMI sont touchés par la montée en fréquence. Les tests qui suivent se focalisent sur la stabilité CPU, GPU et DRAM.

Image 79 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Ce sont les mêmes limitations BLCK qui limitent l’overclocking du CPU et DRAM. La Jetway HI08 avait par exemple des problèmes à démarrer avec un coefficient multiplicateur de 21,33x pour la mémoire, ce qui nous a obligés à jouer sur les limites du BLCK pour trouver une fréquence mémoire très probablement loin de ses capacités réelles. La DP67BG s’est montrée capable de dépasser les 2133 MHz mais à chaud uniquement, d’où les 2176 MHz qui figurent plus haut.

Consommation, dissipation et rendement

La carte mère d’Intel étant assez simple, nous ne sommes pas surpris de la voir mettre en avant les bonnes prestations de cette nouvelle plateforme sur le plan de la consommation. C’est aussi logiquement que l’on voit la carte mère la mieux équipée, l’ECS P67H2-A2, se retrouver en queue de peloton.

Image 80 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

ECS ayant également les températures les plus élevées au niveau de l’étage d’alimentation, on peut en déduire que quelques Watts de plus par rapport à la concurrence sont perdus à ce niveau.

Image 81 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Nous avons fait les moyennes des écarts de performance au travers de tous les tests pratiques pour voir le rendement, c’est-à-dire le rapport entre productivité et consommation ici. Les résultats sont normalisés sur la base de la plus performante, la Biostar TP67XE.

Image 82 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Sans surprise, huit des neuf cartes mères se tiennent dans un mouchoir de poche tandis que la Jetway HI08 ne s’en tire finalement pas si mal vu l’absence de Turbo Boost.

Image 83 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grill

Grâce à une conception simple ainsi qu’aux régulateurs de tension CPU à haut rendement, Intel domine de la tête et des épaules au niveau du rendement performances/consommation.

Conclusion

Image 1 : Comparatif : 9 cartes mères P67 sur le grillQuelques cartes mères de ce comparatif n’attendent plus que de pouvoir arriver sur le marché français, les autres arrivent au compte gouttes et risquent donc de voir leur prix gonfler jusqu’à ce que les stocks puissent satisfaire la demande.

L’ECS P67H2-A2 est la plus riche du panel en termes de fonctionnalités, allant jusqu’à inclure des possibilités de RAID pour ses deux contrôleurs 6 Gb/sec additionnels (SATA et eSATA), deux ports Ethernet gigabit agrégables ainsi qu’une baie avec finition aluminium brossé pour relayer deux ports USB 3.0 en façade. Son potentiel d’overclocking n’est pas en reste pour autant vu qu’elle a fini juste derrière le modèle d’Asus. Le seul reproche que l’on puisse lui formuler tient à son UEFI immature et plus particulièrement la mauvaise dénomination de certains paramètres. Si cette carte mère arrivait en France à un prix raisonnable (elle est d’ores et déjà disponible à 199 $ aux Usa) avec un UEFI plus abouti, elle serait une option à sérieusement considérer.

A l’opposé d’ECS, la Foxconn P67A-S est avare en fonctionnalités en plus de souffrir d’un UEFI extrêmement limité. Si elle ne s’est pas avérée sous-performante pour autant, tout va se jouer sur le prix : nous n’y mettrions pas plus de 110 euros.

Asus s’est particulièrement distingué au chapitre de l’overclocking et dispose d’une fonctionnalité absente chez ECS. Certes, il manque à la P8P67 Pro un deuxième port Ethernet ou encore la compatibilité RAID de ses ports eSATA, mais le Bluetooth intégré constitue une économie d’une quinzaine d’euros et se montre plus esthétique qu’un adaptateur en USB. Le placement du connecteur USB 3.0 pour panneau frontal est par ailleurs bien pensé (même s’il faut rappeler l’absence d’une baie pourtant bien pratique), un point particulièrement intéressant quand on s’apprête à changer de boitier pour prendre un modèle compatible. Pour ne rien gâcher, la carte est très courante ce qui tend à tirer les prix vers le bas : on la trouve à moins de 150 euros sans problème.

Globalement bien placée partout sans sortir du lot, la seule faiblesse de la MSI P67A-GD65 est de n’avoir jamais vraiment surpassé le modèle d’Asus qui propose des fonctionnalités très proches. Reste à voir la politique tarifaire de MSI dans le temps, sachant qu’une opération promotionnelle récente permettait de se la procurer pour 120 euros.

L’ASRock P67 Extreme4 a montré le meilleur potentiel d’overclocking mémoire ainsi que le deuxième meilleur rendement du comparatif, tandis que la Gigabyte P67A-UD4 s’est placée juste derrière elle pour l’overclocking mémoire et deuxième ex-æquo au niveau de l’overclocking CPU. Comme à son habitude, ASRock est agressif sur les prix ce qui permet de trouver la P67 Extreme4 à moins de 150 euros là ou le modèle de Gigabyte dépasse les 170 euros.

Si huit des cartes mères sont très proches en termes de performance, la Biostar TP67XE a su finir première d’un cheveu. Nous avons particulièrement apprécié l’arborescence à l’ancienne dans son nouvel UEFI mais il lui faudrait maintenant une distribution en France sachant qu’elle est systématiquement affichée sous la barre des 150 euros outre-Rhin.

Enfin, nous avons la Jetway HI08. Cette carte semble très bien conçue, propose trois ports PCIe et ne devrait pas être proposée à un prix astronomique. Le problème tient à son UEFI : son immaturité est telle que les performances en pâtissent. En l’état actuel des choses, c’est donc le seul modèle que l’on ne peut pas recommander.