Comparatif cartes mères 790i Ultra SLI : un chipset NVIDIA qui vaut le détour ?

Introduction

La supériorité des processeurs haut de gamme Intel n’est plus à démontrer, et nombre d’entre nous ont associé ces derniers avec des cartes mères à chipset Intel. Pourtant, NVIDIA s’est servi depuis plusieurs années du support exclusif de la technologie SLI comme fer de lance contre la concurrence sur ce marché. Comme vous le savez probablement, ce n’est pas que les chipsets du géant de Santa Clara soient incapables de gérer le SLI – mais le fait est que NVIDIA verrouille cette technologie pour ses propres plateformes par leurs pilotes, qui restreignent artificiellement le support matériel.

En restant presque constamment le leader du marché des cartes graphiques ces dernières années, NVIDIA a pu forcer les amateurs de configurations multi-GPU à s’équiper de chipsets SLI. Forte de cette exclusivité, la firme au caméléon n’a donc pas eu besoin de développer des chipsets extrêmement performants puisque les manques à ce niveau étaient occultés au profit du gain de performances graphiques lié au SLI.

Ce fut ainsi le début du quelconque nForce 4 SLI Intel Edition, des nForce 500 si problématiques que la plupart des prototypes de cartes mères n’ont jamais atteint le stade de la production de masse et pour finir, le nForce 680i plus convaincant mais cher. De plus, Intel ayant fait un peu de rétention d’information, les cartes mères 680i ne sont pas compatibles avec les Core 2 Quad 45 nm, ce qui mena NVIDIA à ajouter le 780i à sa gamme de produits, qui n’est ni plus ni moins qu’un 680i avec un nouveau pont PCI Express 2.0 indépendant.

L’historique peu brillant ne nous laissait donc entrevoir de que très minces améliorations par rapport au 790i, et pourtant, une surprise était au rendez-vous. Bien que faisant appel à une finesse de gravure de 90 nm qui commence à dater, le nouveau northbridge témoigne d’une conception totalement remaniée.

Le northbridge des cartes mères 790i supporte un total de 32 lignes PCI Express 2.0, les processeurs FSB 1600 MHz et la DDR3 haute fréquence. Le southbridge est techniquement plus vieux, fournissant un slot PCI Express 16x, un 8x et quatre 1x ainsi que la classique connectique d’entrées/sorties. Ce southbridge n’est vraisemblablement rien de plus que le chipset mono-chip qui était déjà présent sur le nForce 570 SLI pour processeurs AMD, qui a plus de deux ans. Notons qu’AMD et NVIDIA utilisent tous deux la technologie HyperTransport.

Le 790i Ultra SLI semble identique en tous points au 790i SLI, exception faite de la fréquence mémoire puisque le premier supporte officiellement la DDR3 jusqu’à 2000 MHz contre 1600 MHz pour le second. L’un comme l’autre peuvent bien entendu gérer tout type de DDR3, mais on ne peut exclure la possibilité que les meilleurs composants soient triés, ce qui conduira probablement les plus fortunés d’entre nous à acheter ce que NVIDIA présente comme étant le nec plus ultra.

Exception faite de la P5N64 WS PRO, notre comparatif du jour inclut toutes les cartes mères 790i Ultra SLI disponibles à ce jour et même mieux, puisque nous avons obtenu un modèle qui n’est pas (encore ?) commercialisé. Qui sont les concurrents du jour, que vaut le dernier né de NVIDIA par rapport au X48 Express d’Intel qui jouit d’une bonne réputation ? L’heure est venue de répondre à ces questions !

Asus Striker II Extreme

Nous avions déjà vu ce qu’Asus propose de mieux en matière de Chipset SLI il y a deux mois lors du duel entre X48 et 790i Ultra SLI . Entre temps, la dernière mise à jour du BIOS nous a conduits à changer d’avis sur plusieurs points.

Image 1 : Comparatif cartes mères 790i Ultra SLI : un chipset NVIDIA qui vaut le détour ?

Première chose qui saute aux yeux, d’ailleurs caractéristique des modèles « Republic of Gamers » récents, le Northbridge propose deux options de refroidissement : le waterblock est entouré d’un radiateur imposant, qui permet donc d’opter pour la ventilation à défaut de watercooling. Parmi les accessoires, on trouve un petit ventilateur encastré, le « Q-Fan », qui vient se fixer sur les ailettes servant à refroidir l’étage d’alimentation. Contrairement à la solution de refroidissement du chipset (Fusion Block System), le Q-Fan accompagne depuis un certain temps les cartes mères des séries Premium, Deluxe et R.O.G.

La Striker II Extreme comporte un Tri-SLI classique avec trois emplacements PCI Express 16x dont seulement deux sont en version 2.0. Asus a donc évité un quatrième slot 16x qui aurait de toute façon bridé en 8 x pour mieux attribuer la plupart des lignes PCI Express aux connecteurs embarqués.

Image 2 : Comparatif cartes mères 790i Ultra SLI : un chipset NVIDIA qui vaut le détour ?

On trouve également deux connecteurs PCI pour les cartes filles demandant une faible bande passante ainsi que deux emplacements PCI Express 1x qui sont en mesure d’accueillir des périphériques comme un tuner tv ou bien une carte Ethernet Gigabit. Le premier (en noir) de ces deux slots 1x peut accepter la carte son externe SupremeFX II ou bien un autre périphérique dans une limite de 17,5 cm, sachant qu’au-delà, le premier slot DRAM fait obstacle. De tous les emplacements PCI et PCI Express, il est le seul à pouvoir vraiment poser problème en raison de l’agencement des composants.

L’imposant système de refroidissement qui lie étage d’alimentation au northbridge à l’aide de caloducs restreint l’espace autour du processeur, ce qui là aussi peut poser problème avec les plus gros ventirads. Nous avons installé un Zalman CNPS9700 sans encombre pour le test, mais d’autres modèles n’ont pas forcément été conçus dans le même souci de compatibilité par rapport à l’agencement de la zone CPU.

Au niveau de la connectique, les choix d’emplacement sont plutôt heureux : les deux connecteurs d’alimentation sont idéalement placés pour une grande tour classique, en revanche, si l’alimentation est en bas à gauche du boîtier, il sera peut-être difficile de les atteindre vu qu’ils sont situés sur le coin opposé. De même, l’emplacement de la cage à disques durs des petits boîtiers peut bloquer l’accès aux ports SATA puisqu’ils sont inclinés à 90°.

Les grandes tours risquent en revanche d’être désavantagées au niveau du port Ultra ATA, puisque ce dernier est positionné relativement bas sur le côté droit de la carte ; on ne voit de toute façon pas comment Asus aurait pu le déporter plus haut. Rien à dire sur le connecteur disquette, parfaitement placé pour la plupart des boîtiers moyen-tour.

Image 3 : Comparatif cartes mères 790i Ultra SLI : un chipset NVIDIA qui vaut le détour ?

La seule vraie source d’ennuis que nous ayons constatée est l’emplacement du connecteur IEEE-1394 FireWire, en bas à gauche de la carte. Dans la plupart des cas, les câbles de la plupart de nos boîtiers seront à peine assez longs, voire tout simplement pas assez avec quelques modèles Thermaltake par exemple. Il serait trop facile de rejeter la faute sur les constructeurs de boîtiers, vu que l’emplacement choisi par Asus est tout sauf proche du panneau frontal. 

On note la présence de boutons power et reset dans le coin inférieur droit, de même qu’un interrupteur pour activer/désactiver le bouton CLR_CMOS situé au niveau de la connectique arrière. La standardisation de la connectique pour le panneau avant a beau exister depuis plusieurs années, Asus l’ignore toujours. C’est toutefois un mal pour un bien, puisque le système « Q-connector » propre à la marque permet de faire ses branchements sur un petit bloc blanc externe, qui vient s’enficher au final sur l’emplacement prévu à cet effet.

Caractéristiques

Asus Striker II Extreme (Révision 1.02G)
Northbridge NVIDIA nForce 790i Ultra SLI SPP
Southbridge NVIDIA nForce 790i Ultra SLI MCP
Etage d’alimentation Huit phases
BIOS 0901 (06/27/2008)
FSB-1333 par défaut (333.3 MHz) 333.3 MHz (+0.0%)
Clock Generator NVIDIA
Connecteurs et interfaces
Internes 3x PCIe 16 x (modes de transfert : 2x 2.0, 1x 1.0)
2x PCIe 1x
2x PCI 2.2
2x USB 2.0 (2 ports par connecteur)
1x IEEE-1394 FireWire
1x Disquette
1x Ultra ATA (2 disques)
6x Serial ATA 3.0 Go/sec
3x Connecteurs pour sondes thermiques
1x Connexion pour l’Asus LCD Poster
1x Prise ventilateur 4 points (CPU)
5x Prises ventilateurs 3 points (Boîtier & Chipset)
1x Bouton power interne
1x Bouton reset interne
Panneau E/S 1x Port PS2 (clavier)
6x USB 2.0
2x Sorties audio numériques (S/P-DIF optique + coaxiale)
1x Bouton CLR_CMOS
1x IEEE-1394 FireWire
2x eSATA
2x Ethernet RJ-45
Contrôleurs stockage
nForce 790i MCP 6x SATA 3.0 Go/sec (RAID 0, 1, 0+1, 5, JBOD)
JMicron JMB363 PCI-E 2x eSATA 3.0 Go/sec (RAID 0, 1 JBOD)
Réseau
2x Marvell 88E1116-NNC1 PCI-E 2x Connexions Gigabit LAN
Audio
Carte son Asus SupremeFX II 7.1 canaux + 2 sorties
FireWire
VIA VT6308P PCI 2x IEEE-1394a (400 Mo/sec)

Avec un total de vingt huit lignes PCI Express venant du southbridge dont seulement seize dédiées au troisième slot PCIe, Asus n’a eu aucun mal à gérer l’eSATA et les deux contrôleurs réseau Gigabit via les douze lignes restantes : en comptant en plus les deux slots PCI Express 1x (prenant une ligne chacun), on arrive à un total de cinq, il en reste donc sept libres. Compte tenu de ce fait, on pourrait alors se demander pourquoi Asus a choisi de gérer le contrôleur PCI IEEE-1394 FireWire en PCI. La réponse est simple : quand bien même l’interface PCI a une bande passante limitée, deux contrôleurs 400 megabit sont loin de la saturer.

La partie audio est gérée par une carte riser qui laisse les connexions numériques au panneau arrière. Un port clavier PS/2 à l’ancienne est bien présent, en revanche, on trouve deux ports USB là où on aurait pu trouver un port souris du même type. Le chipset gère les signaux audio HD qu’il envoie ensuite à la carte fille, tout en les rendant disponibles via les sorties numériques optiques et coaxiales de la carte mère.

Particulièrement facile d’accès en cas d’overclocking infructueux, un bouton CLR_CMOS est situé à droite des sorties numériques. Ce bouton est désactivable à l’aide de l’interrupteur à même la carte mère pour ceux qui craignent un enclenchement accidentel.

La carte son riser SupremeFX II embarque donc toutes les connexions analogiques, y compris l’entrée CD interne ainsi que la connectique pour le panneau audio frontal. Les ports au format Jack 2,5 mm gèrent huit canaux en sortie (7.1) ainsi que deux entrées ligne et micro, le tout en simultané. La puce ADI 1988B permet à la carte son de gérer le multiplexage, puisqu’elle peut gérer séparément les signaux du panneau arrière et frontal de concert, à condition de la configurer en conséquence.

Pour gérer les ports eSATA, Asus a opté pour la fameuse puce JBM363 de JMicron. Vu que la carte mère n’exploite pas l’interface Ultra ATA additionnelle de cette dernière, on a un peu de mal à comprendre pourquoi le constructeur taïwanais n’a pas choisi une puce plus simple. Rappelons que l’interface PCI Express assure une bande passante symétrique de 250 Mo/sec en simultané.

Les deux contrôleurs réseau Marvell 88E1116-NNC1 fournissent une pleine bande passante Gigabit bidirectionnelle grâce à leur interface PCI Express.

Largement suffisante pour deux connections de ce type, l’interface PCI est mise à contribution par le contrôleur FireWire VIA VT6308P IEEE-1394. On voit bien sur cette image la localisation assez farfelue du port FireWire en rouge pour les connexions externes, qui posera des problèmes de câblage vers le panneau frontal avec la plupart des boîtiers ATX.

Bios

Fréquences et tensions
FSB 400 à 700 MHz (par incréments d’1 MHz)
Ajustement coefficient multiplicateur Oui
Ratios DRAM synchrones Automatique, 1:1, 5:4, 3:2
Ratios DRAM asynchrones DDR3-800 à DDR3-3000
PCIe 100 à 200 MHz (par incréments d’1 MHz)
Vcore CPU 1.1000 à 2.4000 Volts (par incréments de 0.00625 Volts)
FSB CPU 1.20 à 2.46 Volts (0.02 Volts)
Northbridge (SPP) 1.30 à 2.20 Volts (0.02 Volts)
Southbridge (MCP) 1.50 à 1.85 Volts (0.05 Volts)
DRAM 1.50 à 3.10 Volts (0.02 Volts)
Plages de latence CAS tCAS : 5-18 ; tRCD : 1-15 ; tRP : 1-15 ; tRAS : 1-63

La fréquence maximale du FSB est de 750 MHz (FSB-3000), encourageant voire complètement irréaliste : nous n’avons jamais vu une carte mère à chipset NVIDIA non modifiée et refroidie par air atteindre 500 MHz au niveau du bus système jusqu’ici, ce qui ne nous empêche pas d’attendre beaucoup du 790i Ultra SLI.

Les néophytes de l’overclocking auront le bonheur de trouver des overclockings préréglés grâce à l’utilitaire « AI Overclock ». L’option « Cpu level up » permet de se rapprocher automatiquement des fréquences du processeur supérieur dans la même gamme (exp : avec un E8400, ce sera un E8500), tandis que le sous-menu « Overclock options » permet quant à lui de surfréquencer le CPU de 5 à 20 % par paliers de 5%.

La Striker II Extreme propose également l’overclocking automatique de la mémoire, mais dans le cas de notre PC-12800 (DDR3-1600), nous avons obtenu … la fréquence certifiée des barrettes ! D’autant plus curieux que la plus haute fréquence officielle sans o/c correspond à la PC-10600 (DDR3-1333) ; ça sent la combine pour mieux vendre des kits de DRAM avec profil EPP … et donc certification NVIDIA ! Ceci dit, on arrive bien entendu à ses fins en jouant sur les réglages manuels.

Comme la plupart des cartes mères à chipset NVIDIA sur socket LGA775, la Striker II Extreme dispose de plusieurs ratios FSB/Mémoire synchrones, mais seulement trois d’entre eux —1:1, 5:4, et 3:2— sont sélectionnables dans le BIOS. Les autres ratios synchrones sont soumis à la détection automatique, tandis que l’ajustement manuel à d’autres fréquences nécessite de désynchroniser le contrôleur mémoire de la DRAM.

Les plages de tension pour le Vcore et la DRAM, respectivement jusqu’à 2,4 et 3,10 Volts sont tout à fait suffisantes pour griller les configurations de la plupart d’entre nous, mais en revanche, elles sont susceptibles d’intéresser les amateurs d’Azote liquide. A défaut de servir, elles font toujours plaisir à voir.

On peut influer assez largement sur tous les principaux paramètres mémoire pour tirer le maximum de performances quelle que soit la fréquence de la DDR3 comme nous le verrons un peu plus loin dans la partie benchmarks mémoire et overclocking.

Logiciels et accessoires

Tandis que nous attendions que quelques marques concurrentes aient fini de concevoir leurs cartes 790i, toutes les cartes du service marketing d’Asus destinées à la presse ont trouvé preneur. Fort heureusement, une carte nue a été dégotée puis envoyé dans la boîte originale mais déjà ouverte et allégée de quelques accessoires ainsi que le DVD de pilotes. Nous avons donc téléchargé les versions les plus récentes sur le site d’Asus.

L’ « AI Suite » regroupe plusieurs applications pour gérer, entre autres, fréquence et tension du CPU aussi bien à la hausse qu’en underclocking.

On trouve également « AI Booster », « CPU Level Up », et « Q-Fan ». Le premier sous-menu permet un ajustement manuel de la fréquence tout en exerçant un contrôle automatique des tensions, ce qui ne nous a laissé que très peu de flexibilité.

« CPU Level Up », que nous avons abordé plus haut, augmente la fréquence du FSB pour parvenir à la fréquence du CPU supérieur, mais notre E6850 étant le plus rapide de tous les C2D core Conroe, « Crazy » était la seule option proposée. En l’activant, le Vcore est passé à 1,440 Volts et bus système à FSB-1556 pour une fréquence finale de 3,50 GHz contre les 3 GHz d’origine.

L’ « AI Gear » inclut les modes Auto, Turbo, High-Performance, Medium Power-Saving et Max Power-Saving. Turbo a pour effet de passer le bus système à FSB-1400, tandis qu’en High-Performance, ce dernier était bloqué à sa fréquence d’origine. En Medium Power-Saving le système est underclocké avec un FSB-1264 que le mode Max Power-Saving pousse encore plus loin avec FSB-1200 ainsi qu’une baisse à 6x du coefficient multiplicateur. En Auto, le logiciel surveille les ressources processeur pour ajuster automatiquement les performances à minima et à maxima.

L’EPU Monitor en appellera à votre sensibilité de l’environnement en estimant kilowatt par heure et rejets de CO2 réduits en fonction de l’utilisation d’un des modes visant l’économie énergétique, le tout avec une animation bon enfant.

Les informations relevées par Asus PC-Pro II sont relativement fiables ; il est possible d’enclencher une alarme dès qu’une valeur tombe en dessous/dépasse un seuil préalablement fixé.

Accessoires
Documentation & logiciels Manuel carte mère
DVD pilotes
Jeu : Company of Heroes – Opposing Fronts
Instructions pour la ventilation du chipset
Hardware
1x Carte son riser SupremeFX II
1x Kit d’accessoires pour le Fusion Block System
1x Pont Tri-SLI
1x Pont SLI classique
1x Ventilateur pour VRM
6x Nappes SATA
1x Kit Asus Q-Connector 3 en 1
1x Mini écran LCD pour les codes POST
1x Plaque arrière E/S
1x Nappe disquette
1x Nappe Ultra ATA
1x Double adaptateur molex à SATA
1x Bracket (2x USB, 1x IEEE-1394)

Faute d’avoir reçu tous les accessoires, nous avons pu y remédier avec Photoshop, bien que le « LCD Poster » ainsi que le DVD de pilotes et Company of Heroes manquent à l’appel. On remarque deux éléments caractéristiques des produits très haut de gamme chez Asus, qui sont le kit d’accessoires pour watercooling ainsi que la plaque arrière pourvue d’une LED.

Carte 790i Ultra « X »

Un retard dans la publication de ce comparatif a engendré une situation peu banale : nous avions déjà testé le modèle en question, et à quelques jours près, le constructeur n’aurait pas eu le temps de nous contacter in extremis pour nous informer des incertitudes quant à sa production en série et donc sa commercialisation. Les réticences clairement affichées vis-à-vis de toute communication sur le nom du produit ne nous ont pas dissuadé d’inclure cette carte mère au comparatif, d’autant plus qu’on trouve des tests tout à fait explicites sur plusieurs sites anglophones.

NB : aux dernières nouvelles, le constructeur aurait finalement cessé tout développement lié à cette carte, ce qu’on ne peut que déplorer …

Vu le nombre d’exemplaires de test qui circulent déjà, il n’était même pas envisageable de publier des photos retouchées pour en montrer le moins possible – on l’identifierait très rapidement de toute façon. C’est d’autant plus dommage que la carte en question est très bien finie, bourrée de fonctionnalités et très généreuse au niveau des accessoires, parmi lesquels on compte un système de refroidissement du chipset conçu pour le watercooling aussi bien que l’azote liquide ! Avec un indice pareil, vous n’aurez plus aucun mal à voir de quelle carte on parle …

Agencement et fonctionnalités

L’énorme système de refroidissement au-dessus du Northbridge attire immédiatement l’œil. Le constructeur fournit deux paires de raccords pour watercooling, au diamètre interne de 9,5 et 12,7 mm (3/8 et 1/2”) qui se fixent sur la plaque amovible au sommet du système. Cette dernière peut être remplacée par un godet en forme de tour pour verser de l’azote liquide.

Les trois ports PCI Express 16x, deux PCI Express 1x ainsi que les deux slots PCI sont agencés comme sur l’Asus Striker II Extreme. De même, le premier emplacement PCI Express peut accueillir une carte dans la limite de 17,5 cm tandis qu’aucune contrainte d’encombrement n’est à signaler pour les autres. Comme pour toutes les cartes mères 790i Ultra SLI, seuls deux ports 16x sont à la norme 2.0.

Par rapport au modèle d’Asus, l’agencement du modèle « X » est cependant mieux pensé : pas de problème de câblage dans les grandes tours pour le port Ultra ATA vu son positionnement à mi-hauteur par exemple ; de même, le connecteur disquette est situé juste à sa gauche. Il faut aussi signaler le positionnement des ports USB et IEEE-1394 FireWire qui, bien qu’étant tout en bas de la carte, on été disposés le plus à droite possible.

La perfection n’est pas atteinte pour autant, puisque les branchements pour le panneau audio frontal sont situés là où on trouve la connectique FireWire chez Asus, c’est-à-dire en bas à gauche. Ceci dit, vu les prix des cartes mères 790i Ultra SLI, on ne se privera pas d’opter pour une carte son externe qui prendrait donc un slot PCI ou PCI Express comme sur l’Asus Striker II Extreme.

Au-delà des différences évidentes au niveau de l’agencement, on trouve deux puces mémoire amovibles pour autant de BIOS ainsi qu’un affichage interne pour les codes POST. Non seulement la présence du double BIOS permet de récupérer le système après un problème de mise à jour, mais en plus, on peut brancher débrancher ces puces à chaud ! Au final, on aura l’esprit bien plus tranquille qu’avec la Striker II Extreme, dont l’unique BIOS est inscrit dans une puce solidaire de la carte mère. L’affichage interne pour les codes de démarrage a ses avantages et inconvénients : pas de câbles, mais l’information se résume à deux chiffres là où on lit des mots du côté d’Asus.

Caractéristiques

Carte mère 790i « X » (Révision 1.0)
Northbridge NVIDIA nForce 790i Ultra SLI SPP
Southbridge NVIDIA nForce 790i Ultra SLI MCP
Etage d’alimentation Numérique à huit phases
BIOS Version du 16/06/2008
FSB-1333 par défaut (333.3 MHz) 333.3 MHz (+0.0%)
Clock Generator NVIDIA
Connecteurs et interfaces
Embarqués 3x PCIe 16x (modes de transfert : 2x 2.0, 1x 1.0)
2x PCIe 1x
2x PCI 2.2
2x USB 2.0 (2 ports par connecteur)
1x IEEE-1394 FireWire
1x Port série
1x Port disquette
1x Port Ultra ATA (2 disques)
6x Ports Serial ATA 3.0Go/sec
1x Connecteur panneau audio frontal
1x Entrée CD Audio
1x Prise ventilateur quatre points (CPU)
3x Prises ventilateurs 3 points (Boîtier & Chipset)
1x Bouton Power interne
1x Bouton Reset interne
1x Bouton CLR_CMOS interne
Panneau E/S 2x Ports PS2 (clavier & souris)
2x Prises RJ45
6x USB 2.0
2x Connecteurs eSATA
1x IEEE-1394 FireWire
Contrôleurs de stockage
nForce 790i MCP 6x Ports SATA 3.0 Go/sec (RAID 0, 1, 0+1, 5, JBOD)
JMicron JMB362 PCIe 2x Ports eSATA 3.0 Go/sec (RAID 0, 1 JBOD)
Réseau
2x Broadcom xxx PCIe 2x Connections Gigabit LAN
Audio
Realtek ALC885 HD Audio Codec 7.1 canaux + 2 sorties
FireWire
Texas Instruments TSB43AB22A PCI 2x IEEE-1394a (400 Mo/sec)

Cette carte n’a donc que quelques fonctionnalités supplémentaires par rapport à un modèle haut de gamme typique. A l’inverse d’Asus, le contrôleur eSATA n’est pas surdimensionné puisque le JMicron JMB362 ne s’encombre pas à gérer inutilement l’Ultra ATA.

Outre les deux ports eSATA Gigabit 3.0, la connectique arrière est classique : deux ports PS/2, les sorties son numériques optique et coaxiale, six jacks analogiques pour la gestion du 7.1 ainsi que des entrées ligne et micro utilisables en simultané. On trouve également six ports USB 2.0, un IEEE-1394 FireWire et enfin deux connecteurs RJ45 tous deux dépendants de contrôleurs Ethernet Gigabit.

Bios

Fréquences et tensions
FSB 100 à 999 MHz (par incréments d’1 MHz)
Ajustement coefficient multiplicateur Oui
Ratios DRAM synchrones Automatique, 1:1, 5:4, 3:2
Ratios DRAM asynchrones DDR3-400 à DDR3-2500
PCIe 100 à 200 MHz (par incréments d’1 MHz)
Vcore CPU 0.81875 à 2.42 Volts (par incréments de 0.00625 Volts)
FSB CPU 1.20 à 1.95 Volts (0.05 Volts)
Northbridge (SPP) 1.202 à 2.054 Volts (50 incréments)
Southbridge (MCP) 1.50 à 1.85 Volts (0.05 Volts)
DRAM 1.418 – 2.810 Volts (59 incréments)
Plages de latences CAS tCAS : 5-18 ; tRCD : 1-15 ; tRP : 1-15 ; tRAS : 1-63

Les plages de tensions et fréquences proposées permettent de répondre à tous les besoins, y compris ceux des amateurs d’azote liquide. Les ratios mémoire synchrones sont caractéristiques de ceux d’un chipset NVIDIA sur socket LGA775 : certains ne sont pas sélectionnables manuellement mais apparaitront en mode « Automatique » en fonction des barrettes mémoire et FSB processeurs.

La tension du CPU est exprimée sur deux lignes, l’une étant tout simplement de multiplicateur pour l’autre. Une troisième ligne affiche le Vcore qui en résulte, appréciable dans la mesure où l’on a plus besoin de faire de calcul mental ou bien de sortir une calculette !

Comme la plupart des modèles haut de gamme récents, la carte mère « X » propose un réglage GTL (Gunning Transceiver Logic) pour quatre cores, dont le but est d’assurer un transfert de données plus rapide tout en minimisant les variations de tension. On peut donc souvent maintenir un overclocking avec un Vcore CPU un peu plus bas, ce qui permet de viser encore plus haut une fois que la tension maximale du processeur a été atteinte.

La tension des slots DRAM s’ajuste aussi individuellement ; là encore, les plages offertes sont suffisamment larges pour maximiser les performances à n’importe quelle fréquence DDR3.

Il est possible de sauvegarder jusqu’à huit réglages BIOS, toujours utile quant on a été contraint à effectuer un CLR_CMOS.

Logiciels et accessoires

A la demande du constructeur, il n’y aura malheureusement pas plus de photos pour illustrer les accessoires que pour le BIOS et la carte elle-même. Voici tout de même la liste ce qui est prévu au programme.

Bien que la carte mère « X » s’adresse à un public qui préfère de très loin l’overclocking manuel, un utilitaire pour Windows est fourni. Sur la première page, on trouve les principales fréquences, tensions, températures et vitesses des ventilateurs.

En deuxième page, il est possible de paramétrer là aussi une alarme lorsqu’une valeur franchit un seuil que l’on a déterminé au préalable.

La troisième page permet de modifier les tensions et fréquences : Vcore,VTT, DRAM, Chipset, PLL, FSB CPU et PCI Express. L’utilitaire ne nous a pas été d’une grande aide, mais ce n’est très probablement qu’une préversion.

Accessoires
Documentation & Logiciels Manuel carte mère
Guide d’installation rapide
Certificat de garantie
Ensemble « déco » (six décalcomanies, un autocollant)
CD pilotes Carte mère
Disquette pilotes RAID (Intel + Jmicron)
Plaques d’identification (Dog tags) collector
Hardware
10x Serre-câbles en plastique
1x Radiateur pour chipset
1x Ventilateur 50×15 mm pour chipset
1x Grille pour ventilateur 50 mm
1x Kit d’installation ventilateur
1x Ventilateur 120×25 mm à LED bleue
1x Plaque arrière E/S
1x Kit de connectique pour le refroidissement chipset
1x Ensemble de refroidissement chipset
1x Plaque en plexiglas pré-percée
1x Kit de pieds pour la plaque
1x Pont Tri-SLI
1x Pont SLI classique
6x Nappes SATA
1x Nappe ronde Ultra ATA 80 points
1x Nappe ronde disquette
6x Adaptateurs Molex à SATA
1x Bracket (2x USB, 1x IEEE-1394

Si la partie Hardware ne vous a pas impressionné, comment résister à cette débauche d’accessoires…

MSI P7N2 Diamond

Chez MSI, la série Diamond va encore un peu plus loin que les produits Platinum déjà orientés haut de gamme avec une solution audio discrete (disposant d’un blindage contre les interférences radioélectriques) au lieu d’un simple codec par exemple. Les modèles récents embarquent d’ailleurs cette solution sur une carte fille, ce qui simplifie la connectique arrière de la carte mère.

Le système de refroidissement massif caractéristique des cartes mères haut de gamme est bien là, mais c’est surtout le nombre et l’agencement des slots PCI Express 16x que l’on remarque sur la P7N2 Diamond.

MSI a placé le premier de ces ports aussi haut que possible, laissant ainsi un double espace avant le second emplacement. On pourrait donc imaginer un SLI avec deux énormes cartes graphiques triple slot, bien que celle du dessus bloque partiellement les ergots des barrettes mémoire une fois en place.

Cependant, le double espace a ses inconvénients : l’utilisation du quatrième slot obstrue le port disquette ; d’autre part, les troisièmes et quatrièmes ports 16x sont adjacents, ce qui rendrait donc impossible un Quad-SLI avec des cartes graphiques double slot.

De tous les constructeurs, MSI est le seul à exploiter les quatre connexions PCI Express offertes par le 790i Ultra SLI, avec toutefois une nette limitation due au chipset : le quatrième emplacement ne fournit que huit lignes PCI Express. D’autre part, le chipset ne permet des connexions en mode 2.0 qu’à seulement deux des slots 16x.

Ces quatre ports ont beau être le point le plus notable de la P7N2 Diamond, il ne faut pas pour autant occulter le système de refroidissement du chipset. La boucle effectuée par le « Circu-Pipe » est si grande qu’elle risque de poser problème avec les plus gros ventirads – Notre CNPS9700 est rentré, mais seulement grâce à sa forme particulière. De plus, les trois caloducs qui se rejoignent près d’un des coins du socket pourraient empêcher la fixation d’un ventirad, pour peu qu’il soit moins ergonomique que le Zalman. Enfin, MSI n’a trouvé meilleur remède pour éviter plus de problèmes de montage qu’en laissant à nu deux des huit phases d’alimentation dédiées au CPU.

On retrouve le même contrôleur JMicron eSATA que chez Asus mais utilisé à meilleur escient, puisque cette fois on trouve un deuxième port Ultra ATA. Ceci fait de la P7N2 Diamond la seule carte mère passée récemment entre nos mains à pouvoir assurer quatre connexions Ultra ATA en plus des quatre ports SATA et deux eSATA.

Le premier de ces deux ports est situé juste en dessous du connecteur ATX, position idéale pour faire un câblage depuis les périphériques 5,25 pouces. Même verdict pour le second port en bas à droite, parfaitement placé vis-à-vis des disques durs.

Malheureusement, le port disquette est lui bien trop éloigné de la baie 3.5 pouces pour la plupart des boîtiers. Le fait est qu’avec Windows XP, cette connexion s’avère encore nécessaire pour l’installation d’un RAID ou bien l’activation du mode AHCI. XP est certes en fin de vie, mais majoritairement présent dans les configurations.

Tout comme Asus, MSI incline les ports SATA à 90°, choix à double tranchant : pour les grandes tours, on peut obtenir un câblage très propre, dans les boîtiers à plus faible encombrement, les connexions peuvent en revanche s’avérer impossibles. MSI a au moins le mérite de rapprocher le port IEEE-1394 d’une dizaine de centimètres en avant par rapport à son concurrent …

Les boutons Power et Reset passent presque inaperçus en bas à droite de la carte, ils sont pourtant bien là pour faciliter les sessions de benchmarks.

Caractéristiques

MSI P7N2 Diamond (Révision 1.0)
Northbridge NVIDIA nForce 790i Ultra SLI SPP
Southbridge NVIDIA nForce 790i Ultra SLI MCP
Etage d’alimentation Huit phases
BIOS V25.0B3 (28/05/2008)
FSB-1333 par défaut (333.3 MHz) 333.3 MHz (+0.0%)
Clock Generator NVIDIA
Connecteurs et interfaces
Embarqués 2x PCIe 2.0 16x
2x PCIe 16x (Modes : 1x 16, 1x 8)
2x PCIe 1x
1x PCI
2x USB 2.0 (2 ports par connecteur)
1x IEEE-1394 FireWire
1x Port série
2x Ports Ultra ATA (2 connexions par connecteur)
6x Ports SATA 3.0 Go/sec
1x Prise ventilateur quatre points (CPU)
4x Prises ventilateurs 3 points (Boîtier & Chipset)
1x Bouton Power interne
1x Bouton Reset interne
Panneau E/S 2x Ports PS2 (clavier & souris
6x USB 2.0
1x IEEE-1394 FireWire
2x eSATA
1x Bouton CLR_CMOS
2x Prises RJ45
Contrôleurs de stockage
nForce 790i MCP 6x Ports SATA 3.0 Go/sec (RAID 0, 1, 0+1, 5, JBOD)
JMicron JMB363 PCI-E 1x Port Ultra ATA-100 (pour deux disques)
2x Ports eSATA 3.0 Go/sec (RAID 0,1, JBOD)
Réseau
2x Realtek RTL8211BL PHY 2x Connections Gigabit LAN
Audio
Carte son Creative X-Fi Xtreme Audio 7.1 canaux, sorties numérique et analogique
FireWire
JMicron JMB381 PCI-E 2x IEEE-1394a (400 Mo/sec)

La quasi-totalité des fonctionnalités qu’on attend d’une carte mère haut de gamme sont bien là, MSI fait même un pas supplémentaire en remplaçant le codec audio par une carte PCI Express discrete. Ce n’est pas une première pour autant, puisque même les plus abordables des modèles X-Fi chez Creative sont également pourvus d’un blindage de ce genre.

La carte son fournie ayant son propre signal numérique, MSI n’exploite pas les capacités audio HD du chipset. Que ce soit sur la carte mère comme au niveau du panneau arrière, pas la moindre sortie audio numérique sur la P7N2 Diamond.

Les bons vieux ports PS/2 permettent de brancher nos claviers et souris préférés malgré leur âge avancé. En plus des six ports USB 2.0 prévisibles, on trouve deux ports eSATA 3.0 Go/sec, deux ports réseau Gigabit et un connecteur IEEE-1394. Comme chez Asus, MSI propose un bouton CLR_CMOS, mais à contrario, impossible de le désactiver par interrupteur. Pour éviter une pression involontaire, MSI l’a juste fait plus petit et difficile d’accès. Peut-être qu’un clapet rabattable serait le compromis parfait ? C’est bien la première fois que l’on voit un constructeur utiliser un contrôleur IEEE-1394 FireWire en PCI Express, à savoir le petit JMB381 dans le coin supérieur droit de la photo. Bien que les connexions à moyens débits de ce genre n’aient pas besoin du PCI Express, la simplicité du câblage et le faible encombrement de cette puce lui donnent tout son sens. Cette dernière fait la même taille que contrôleur JMB362 qui gère l’eSATA sur les deux précédentes cartes mères du comparatif.

L’imposant JMB363 fournit une connexion Ultra ATA supplémentaire et deux ports eSATA 3.0 Go/sec.

Les deux puces Realtek RTL8211BL PHY font office d’interface directe avec le double contrôleur réseau NVIDIA intégré.

Bien que la conception des ports diffère, la X-FI Xtreme Audio d’MSI fait appel au même contrôleur que celles de Creative : on aperçoit sur le dessus la connexion pour le panneau audio frontal ainsi que la sortie numérique optique, qui se trouvent généralement à même les cartes mères.

Bios

Fréquences et tensions
FSB 100 à 999 MHz (par incréments d’1 MHz)
Ajustement coefficient multiplicateur Oui
Ratios DRAM synchrones Uniquement en mode automatique
Ratios DRAM asynchrones 400 – 2500 MHz
PCIe 100 à 200 MHz (par incréments d’1 MHz)
CPU Vcore Tension d’origine jusqu’à +0.78750 Volts (par incréments de 0.0125 Volts)
CPU FSB
Northbridge (SPP) De 1.200 à 1.600 Volts (par incréments de 0.025 Volts)
Southbridge (MCP) 1.500 à 2.000 Volts (0.025 Volts)
DRAM 1.50 à 2.50 Volts (0.10 Volts)
Plages de latences CAS tCAS : 5-18 ; tRCD : 1-15 ; tRP : 1-15 ; tRAS : 1-63

Autant les plages de tensions sont satisfaisantes pour tous les réglages proposés, autant deux absences sont franchement regrettables : les Ratios DRAM synchrones hors mode automatique, ainsi que la tension du FSB CPU.

Le menu CELL regroupe les principaux réglages sur une seule longue page, avec le FSB CPU, la fréquence mémoire, le coefficient multiplicateur et la fréquence du bus système en tête de liste.

Un peu plus bas, on arrive aux tensions avec un unique réglage CPU GTL pour tous les cores.

Les timings mémoire se trouvent dans un sous-menu, avec un réglage automatique pour chacun d’entre eux si l’on ne souhaite pas les modifier individuellement. Cette possibilité existe depuis longtemps chez la concurrence, mais elle est récente dans le BIOS MSI.

Logiciels et accessoires

Le logiciel MSI Core Center offre des réglages basiques pour les tensions et fréquences, aussi bien dans une optique overclocking qu’en underclocking. Le panneau principal relaie les fréquences FSB et processeur, tandis que les températures affichées sont complètement fantaisistes.

On trouve plus de détails sur un autre onglet, avec par exemple la rotation des ventilateurs ainsi que la fréquence du FSB processeur.

Passé un certain stade, les montées en FSB nécessiteront une augmentation des tensions pour stabiliser les composants liés ; en cliquant sur un bouton, on découvre donc les tensions pour le CPU, la mémoire et le northbridge. Celles-ci sont accompagnées des températures du processeur et du chipset, à côté de la plaque dans les deux cas.

Les moindres modifications des réglages on entrainé des crashs système, ce qui nous amène à penser que cette version du logiciel n’a pas été spécifiquement pensé pour la P7N2 Diamond.

Accessoires
Documentation & logiciels Guide d’installation rapide
Cd pilotes X-Fi Xtreme Audio
Cd pilotes carte mère (Windows XP, Vista)
Hardware
3x Ponts SLI
6x Nappes SATA
1x Kit « M-Connector »
3x Adaptateurs molex à SATA
1x Nappe Ultra ATA 80 points
1x Nappe disquette
1x I/O Panel Shield
1x Bracket SATA à eSATA (2ports)
1x Câble eSATA (port) à SATA (périphérique)
1x Adaptateur molex à SATA (externe)
1x Bracket (2x USB, 1x IEEE-1394)

L’ensemble des accessoires fournis par MSI est satisfaisant, on a même droit à des câbles pour connecter les disques internes sur une interface externe. Les trois ponts permettent des configurations SLI classique ou triple, sachant que dans ce dernier cas, le plus long des trois sert à relier la carte la plus haute à celle tout en bas.

XFX nForce 790i Ultra

Nous avons donc contacté tous les principaux fabricants de cartes mères et ainsi récupéré un exemplaire de tous les modèles 790i Ultra SLI à l’exception de l’Asus P5N64 WS PRO. Toutefois, vous savez probablement qu’à l’image des cartes graphiques NVIDIA, quelques marques commercialisent des cartes mères qui ont trait pour trait les caractéristiques du modèle de référence tel que conçu par la firme au caméléon.

Parmi ces marques, XFX a été la seule à nous fournir un exemplaire de test strictement identique au modèle de référence (et au modèle eVGA). Fort heureusement, les seules différences entre ces marques portent sur les accessoires, service client et garantie. NVIDIA fait donc produire ces modèles par un seul sous-traitant, sur une unique ligne de production et les revend tout simplement à ses partenaires, allant même jusqu’à leur fournir le BIOS. Ces derniers n’ont alors plus qu’à rajouter leur logo dans le BIOS et leur sigle (ce qui n’est pas du gout des autres fabricants qui doivent eux se fendre de leur propre design).

Agencement et fonctionnalités

L’agencement de la XFX nFORCE 790i ULTRA reprend dans les grandes lignes ceux de l’Asus Striker II Extreme et de la carte mère « X », mais vu le code couleur noir et vert propre à NVIDIA, le slot 16x « diminué » ne se distingue pas visuellement.

Comme pour toutes les autres cartes, seuls deux ports 16x sont en PCI Express 2.0, tandis que le troisième slot, relié au southbridge, utilise la précédente norme. Tous trois bénéficient de seize lignes, et tout ce qui a été dit pour l’agencement des ports PCI Express de la carte Asus s’applique aussi à ce modèle de référence ainsi qu’à la carte mère « X » dont nous n’avons pas pu tirer le portrait.

Un énorme ensemble de radiateurs qui entoure le socket semble avoir été conçu spécifiquement pour accepter les ventirads arrondis qui s’installent à la verticale comme notre Zalman CNPS9700. Trois des angles autour du processeur sont suffisamment dégagés pour fixer le système de rétention d’un ventirad, mais ne pensez même pas pouvoir faire une pince avec le pouce et l’index pour autant, à moins d’avoir des mains très fines. Il n’empêche que la plupart des gros ventirads devraient renter, mais il y aura forcément des exceptions. Point positif pour les modèles de référence, ils sont tellement répandus que l’on trouve facilement les retours d’utilisateurs ayant tenté l’expérience avec tel ou tel ventirad.

Quelques choix d’agencement sont à souligner vu ce qu’ils apportent en vue d’un câblage bien ordonné : le connecteur Ultra ATA est à l’extrémité droite, suffisamment haut pour atteindre les périphériques optiques dans les grandes tours et le port disquette juste en dessous est tout aussi idéalement placé. Quatre des six connecteurs SATA liés au chipset sont orientés de face, entre les slots mémoire et le port Ultra ATA avec juste ce qu’il faut d’espace pour ne pas êtres bloqués par une longue carte graphique. Les deux autres connecteurs SATA sont en bas à droite de la carte, orientés à 90° pour éviter cette fois d’être obstrués par un ventirad GPU – bien que cette orientation puisse poser problème avec la cage disques durs.

Un septième connecteur SATA rouge est isolé au-dessus du premier slot PCI Express 1x. Il est raccordé au contrôleur eSATA capable de gérer deux connexions ; la donc la XFX nFORCE 790i ULTRA n’offre donc au final qu’un seul port eSATA. Certains regretteront cette absence, alors que d’autres y verront un coup de génie : le connecteur interne déporté est parfait pour brancher un rack novateur comme le Vantec EZ Swap EX

Dans le coin inférieur droit, on remarque une puce ROM contenant le BIOS qui est amovible, ainsi qu’un affichage LCD à deux chiffres pour les codes POST.

Tout comme la carte mère « X », les ports USB 2.0 et IEEE-1394 FireWire de la XFX sont positionnés aussi loin que possible vers l’avant, ce qui laisse une fois encore la connectique audio dédiée au panneau frontal dans ce coin inférieur gauche si déplaisant pour le câblage. A quelques centimètres sur la droite, les boutons Reset et Power sont parfait pour les sessions de benchmark sauvages, mais seront inaccessibles pour la plupart des configurations une fois celles-ci montées.

Caractéristiques

XFX nForce 790i Ultra (Révision 01)
Northbridge NVIDIA nForce 790i Ultra SLI SPP
Southbridge NVIDIA nForce 790i Ultra SLI MCP
Etage d’alimentation Six phases
BIOS P06 (25/06/2008)
FSB-1333 par défaut (333.3 MHz) 333.3 MHz (+0.0%)
Clock Generator NVIDIA
Connecteurs et interfaces
Embarqués 3x PCIe x16 (Modes : 2x 2.0, 1x 1.0)
2x PCIe 1x
2x PCI
2x USB 2.0 (2 ports par connecteur)
1x IEEE-1394 FireWire
1x Port série
1x Ultra ATA (pour deux périphériques)
7x Serial ATA 3.0 Go/sec
1x Front Panel Audio
1x Bouton Power interne
1x Bouton Reset interne
1x Prise ventilateur quatre points (CPU)
4x Prises ventilateurs 3 points (boîtier & chipset)
Panneau E/S 2x Ports PS2 (clavier & souris)
2x Sorties audio numériques (S/P-DIF optique + coaxiale)
1x eSATA
1x IEEE-1394 FireWire
6x USB 2.0
6x Ports audio analogiques type Jack (7.1 canaux, entrées ligne et micro)
2x Prises RJ45
Contrôleurs de stockage
nForce 790i MCP 6x Ports SATA 3.0 Go/sec (RAID 0, 1, 0+1, 5, JBOD)
JMicron JMB362 PCI-E 1x eSATA + 1x SATA 3.0 Go/sec
Réseau
2x Broadcom B5071A2KFBG PCI-E 2x Connections Gigabit LAN
Audio
Realtek ALC888S 7.1 canaux + 2 sorties, compatibles multiplexage
FireWire
Texas Instruments TSB43AB22A PCI 2x IEEE-1394a (400 Mo/sec)

Encore une liste typique d’une carte mère haut de gamme, à un détail près : la XFX nForce 790i Ultra possède sept ports SATA et un eSATA, contrairement aux 6 + 2 que l’on rencontre habituellement.

La connectique arrière inclut deux ports PS/2, les sorties audio numériques coaxiale et optique, l’unique port eSATA, une connexion IEEE-1394 FireWire, six USB 2.0, six jacks audio analogiques et enfin, deux ports Ethernet Gigabit.

Pour la deuxième fois du comparatif, on voit le petit contrôleur JMicron JMB362 qui sert à gérer la connexion eSATA ainsi que le septième port SATA, que l’on voit juste en dessous.

Complètement à contre courant sur ce point, la XFX nForce 790i Ultra fait appel à des condensateurs solides pour le contrôleur audio Realtek ALC888S tandis qu’ils sont électrolytiques presque partout ailleurs. Toutefois, ces derniers sont des Samxon, marque dont la réputation n’est plus à faire parmi ses concurrents non-japonais.

Le contrôleur TSB43AB22A IEEE-1394 FireWire est caché sous le loquet d’un des ports PCI Express 16x. On voit à sa gauche une puce ROM contenant le BIOS amovible puisque montée sur socket.

Bios

Fréquences et tensions
FSB De FSB-400 à FSB-3000 MHz (par incréments d’1 MHz)
Ajustement coefficient multiplicateur Oui
Ratios DRAM synchrones Mode automatique, 1:1, 5:4, 3:2
Ratios DRAM asynchrones DDR3-400 à DDR3-2500 MHz
PCIe 100 à 200 MHz (par incréments d’1 MHz)
CPU Vcore De 0.51250 à 2.00000 Volts (par incréments de 0.00625 Volts)
CPU FSB 1.20 à 1.55 Volts (0.05 Volts)
Northbridge (SPP) 1.30 à 1.55 Volts (0.05 Volts)
Southbridge (MCP) 1.500 à 1.75 Volts (0.05 Volts)
DRAM 1.50 à 2.275 Volts (0.025 Volts)
Plages de latences CAS tCAS : 5-11 ; tRCD : 1-15 ; tRP : 1-15 ; tRAS : 1-63

Le BIOS de la XFX nForce 790i Ultra offre des plages de réglages plus généreuses qu’avec la précédente génération de cartes mères, mais elles ne se distinguent pas pour autant de celles proposées par Asus et MSI. La radinerie de NVIDIA en ce qui concerne les Ratios DRAM synchrones est constante.

Le menu « System Clocks BIOS » porte un nom trompeur puisqu’on n’y trouve pas plus que les fréquences PCI-Express et HyperTransport Interconnect, la part belle étant faite aux coefficients multiplicateurs.

« FSB & Memory Config » n’usurpe pas son nom et bien entendu, on y retrouve un sous-menu pour les latences mémoire.

L’étendue des timings proposée est raisonnable et permet de tirer le meilleur de sa DRAM quelle que soit sa fréquence.

On sent un peu plus de frilosité concernant les plages offertes pour les tensions, bien qu’elles soient suffisantes à pousser son matériel à la limite pour la plupart d’entre nous.

Logiciels et pilotes

Quoi de plus logique pour une carte mère de référence NVIDIA que d’être accompagnée d’un utilitaire dédié à l’overclocking, propre à NVIDIA ? La suite fournie va toutefois plus loin que le nTune de base, puisque le panneau de configuration 6.00 affiche clairement l’intention de proposer des fonctions plus avancées.

Les réglages pour l’overclocking sont assez inutiles pour l’instant, vu qu’on a le droit à un blocage système avec la moindre modification à moins d’y aller très, très doucement. L’augmentation du Vcore aurait pu aider, mais cette fonction n’est pas encore, comment dire … fonctionnelle !

Des ajustements plus approfondis auraient pu être possibles dans le menu « Motherboard » si tous les réglages voulaient bien marcher. Vu l’impossibilité de paramétrer la moindre tension avec une carte mère de référence NVIDIA, mieux vaut ne pas nourrir d’espoirs avec les autres marques tant que ce programme n’aura pas été sérieusement revu.

Encore une fois, les paramètres pour la mémoire ont l’air satisfaisant au premier coup d’œil mais on ne peut tout simplement pas les changer.

Le logiciel permet des mises à jour pilotes et BIOS automatiques.

Accessoires
Documentation & logiciels Manuel utilisateur
Guide d’installation rapide
Pancarte « Do not disturb »
DVD pilotes carte mère (Windows XP, Vista)
Hardware
1x Ventilateur chipset
1x Pont Tri-SLI
1x Pont SLI classique
6x Nappes SATA
4x Doubles adaptateurs molex à SATA
1x Nappe ronde Ultra ATA 80 points
1x Nappe ronde disquette
1x Bracket USB (4 ports)
1x Bracket IEEE-1394 (1 port)
1x Plaque arrière

Toutes les cartes de référence 790i Ultra SLI incluent le même ventilateur chipset, ainsi que deux ponts SLI : classique et 3-way. XFX y rajoute une bonne quantité de câbles ainsi qu’une pancarte « Ne pas déranger » (Do not disturb) qu’on est sensé mettre en place lorsque l’on joue.

Configuration de test

Plateforme
Processeur socket 775 Intel Core 2 Duo E6850
(Conroe 65 nm, 3.00 GHz, 4 Mo de cache L2)
DDR3 Crucial Ballistix BL12864BA1608.8SFB DDR3-1600
2x 1024 Mo, DDR3-1066, CL 5-5-5-15
DDR2 Crucial Ballistix BL12864AA804.16FD3 DDR2-800
2x 1024 Mo, DDR2-1066, CL 5-5-5-15
Disque dur système Western Digital WD1500ADFD-00NLR1, Firmware : 20.07P20
150 Go, 10,000 tr/min, 16 Mo de cache, SATA/150
Disques pour benchmarks 2x Gigabyte I-RAM BOX (4 Go SATA150)
Carte graphique Gigabyte GV-RX385512H (Radeon HD 3850)
GPU à 670MHz, 512MB de GDDR3-1660
Carte son Asus Xonar D2X (PCI-Express)
Alimentation Coolermaster RS850-EMBA (850W, ATX12V v2.2)
Logiciels et pilotes
OS Windows Vista Ultimate 6.0.6000 (Vista Retail)
DirectX Version 10.0
Plateforme NVIDIA nForce version 9.64
Graphique ATI Catalyst 8.4

Processeur, RAM et carte graphique sont ceux que nous avons utilisés dans les articles récents.

Le principal défi du chipset 790i Ultra SLI sera d’égaler, voire surpasser les performances ainsi que les capacités d’overclocking du X48. Le chipset le plus avancé d’Intel sera représenté par la carte mère ayant affiché le plus de constance lors du comparatif X48 : la Gigabyte GA-X48-DQ6.

Parmi les cartes X48, les performances de la GA-X48-DQ6 ont été surprenantes dans la mesure où elle fonctionne avec de la DDR2. Afin de permettre un parallèle entre les précédents comparatif et cet article, nous avons systématiquement cadencé les kits mémoire à 1066 MHz en CAS 5-5-5-15.

Vu l’importance de l’overclocking dans ce comparatif, nous avons utilisé un waterblock Swiftech Apogee GTX, une pompe MCP-655b à haut débit ainsi qu’un radiateur 360 muni de trois ventilateurs 120 mm pour avoir les températures les plus basses possibles. Ce kit nous a si bien rendu service que nous l’avons utilisé pour quatre comparatifs de cartes mères LGA775 consécutifs.

Dans un souci de gain de temps, nous avons ressorti deux Gigabyte I-RAM, chacun pourvu de quatre barrettes Crucial PC-3200 en CAS 3.

L’Asus Xonar D2X possède un excellent ratio signal-bruit en entrée ligne, elle nous a donc servi de périphérique d’entrée audio pour les tests.

Certains testeurs n’ayant pas les droits d’accès pour quelques logiciels, les benchmarks ont été effectués sous Windows Vista Ultimate, en version boîte identique à celle disponible dans le commerce.

Protocole de test

Applications et réglages
Jeux
Crysis Version 1.1
Résolutions : 800×600 (low), 1920×1200 (high)
Qualité : Low Details (basse), Very High Details (la plus haute)
Anti-aliasing : sans (low), 8x (high)
Benchmark : Benchmark_CPU.bat
Supreme Commander Version 3.220
Résolutions : 1024×768 (low), 1920×1200 (high)
Qualité : Lowest Details (la plus basse), Highest Details (la plus haute)
Anti-aliasing : sans (low), 8x (high)
Configuration : medium
Localisation du test : Options/Performance/Test Settings
Unreal Tournament 3 Version 1.2 (patch dual-core)
Résolution : 640×480 (low), 1920×1200 (high)
Qualité : Lowest Details (la plus basse), Highest Details (la plus haute)
Post Processing : Default (bas), Intense (haut)
Benchmark : botmatch à 16 bots (war-marketdistrict)
Applications
Grisoft AVG Anti-Virus Version 7.5.467
Base virus : 269.6.1/776
Benchmark : Analyse des 3.82 Go du dossier Programmes
Maxon Cinema 4D Version 10.008
Résolution : 1280 x 1024
Benchmark : Rose Drop, 8-bits (50 Frames)
Adobe Photoshop CS3 Version 10.0×20070321
Filtrage à partir d’une photo format TIF de 69 Mo
Benchmark : Tom’s Guide V1.0.0.4
Rarlab Winrar Version 3.70 BETA 8
Compression = Meilleure
Dictionnaire = 4096 Ko
Taille du dossier non compressé : 642Mo
Vidéo
TMPEGEnc 4.0 Xpress Version 4.2.10.211
Fichier importé : Terminator 2 SE DVD (2 minutes)
Résolution : 720×576 (PAL) 16:9
Audio : Dolby Digital, 48000 Hz, 6-Canaux, anglais
Advanced Acoustic Engine MP3 Encoder (160kb/s)
DivX 6.6 Version 6.6.1
Profil : Home Theater Profile (720 x 576)
1-passe, 780 ko/s
Mode encodage : Insane Quality
Optimisation multicore
XviD 1.1.2 Version : 1.1.2
Target quantizer : 1.00 (qualité maximum)
Clone DVD 2 Version 2.908
DVD “Terminator II SE” (V.O)
Transcodage de DVD-9 à DVD-4.7
Audio : Anglais, Dolby AC-3/6 (surround) – DTS
Sous-titres : sans
Synthétiques
SiSoftware Sandra XII Version 2008.4.14.20
Test mémoire : Bandwidth Benchmark
RAID
Performance bas niveau h2benchw 3.6 (de c’t Magazine)
Performance E/S IOMeter 2003.05.10
Benchmark serveur fichiers
Benchmark serveur web
Benchmark base de données
Benchmark station de travail
Audio
Rightmark Audio Analyzer Version 6.0.6
Qualité du flux : 16 bits, 44.1 KHz

Jeux

La MSI P7N2 Diamond prend la tête en basse résolution sans filtres, mais rentre dans le rang en 1920×1200 avec AA x8. Toutes les cartes mères 790i Ultra SLI devancent la X48, mais les différences sont si infimes qu’on ne les remarque pas en jouant.

Avec Supreme Commander, les résultats sont bien plus constants et serrés ; la Striker II Extreme l’emporte d’un cheveu.

En basse configuration, la carte mère X48 possède ici une avance significative qui fond par la suite comme neige au soleil avec des réglages plus élevés.

Applications

Les benchmarks de ce genre sont souvent limités par la fréquence processeur, il n’y a donc rien de surprenant à ce que les performances soient quasiment identiques entre les configurations 790i Ultra SLI et X48.

Les résultats sous WinRAR sont assez étranges, puisque l’on s’attendait là aussi à voir des résultats quasi identiques et pourtant, la carte mère X48 est loin derrière. Cela indique en théorie la carte mère dotée de la bande passante mémoire ou de la latence la moins bonne. Nous verrons ce qu’il en est plus loin.

Conversions vidéo et tests synthétiques

GA-X48-DQ6 et Striker Extreme II sont aux coudes à coudes pour la première place tandis que les suivants ne sont pas loin derrière.

On ne peut ici expliquer l’avantage considérable du 790i Ultra SLI au niveau de la bande passante mémoire par l’écart entre DDR2 et DDR3, puisque tous les kits ont été cadencés à fréquence et timings identiques. Intel a longtemps régné sur les contrôleurs mémoire malgré les assauts de NVIDIA, mais on tient aujourd’hui un nouveau roi. Ceci explique aussi la contre-performance de notre carte X48 sous Winrar.

Performances RAID : H2benchw

Nous avons testé les performances en RAID 0 de tous les contrôleurs eSATA à une exception près par rapport aux contrôleurs intégrés du 790i Ultra SLI et X48 : le contrôleur eSATA tiers de la XFX nForce 790i Ultra n’a pu être évalué faute de permettre un RAID quelconque. Cette carte mère nous a cependant permis d’évaluer les performances du NVRAID.

Suivant l’implémentation sur les cartes mères, le contrôleur JMicron JMB363 finit à la première et à la dernière place pour les temps d’accès. Le JMB362 présent sur la carte « X », pourtant plus rudimentaire, finit premier ex aequo.

On retrouve un duel au sommet concernant la bande passante interface, avec le contrôleur intégré Intel légèrement derrière.

La carte mère « X » continue en tête sur tous les tests de bande passante en lecture, tandis que le taux minimum est particulièrement faible chez Intel.

Les résultats en écriture sont similaires à ceux en lecture, mais remarquons tout de même les performances en retrait du contrôleur NVIDIA intégré.

Performances RAID : IOmeter

Concernant le nombre d’opérations E/S par seconde, le NVRAID domine sur l’ensemble des tests. L’utilisation des deux I-RAM explique les courbes très linéaires quel que soit le contrôleur.

Qualité audio

Les solutions audio ont été testées avec un flux 16 bits, 44.1 KHz pour voir comment un standard courant (celui d’un CD en l’occurrence) était géré.

La carte son de MSI est la seule à pouvoir atteindre 20 KHz dans de bonnes conditions, même si la solution d’Asus n’est pas loin. Du côté d’XFX, on note une chute vers 18 KHz.

Le graphique concernant les niveaux de bruit semble brouillon, pourtant chaque codec avait un niveau d’environ – 110 dB pour la plupart des fréquences. La solution embarquée sur la carte XFX affiche le plus grand nombre de pics de bruit.

Résultats similaires pour l’écart entre les amplitudes maximum et minimum sans distorsion : la solution ayant le moins bon niveau de bruit affiche ici la moins bonne constance.

Pas de changement majeur avec la distorsion harmonique totale : chaque solution affiche des performances dans la continuité des deux précédents tests.

Consommation et températures

Les chipsets NVIDIA sont connus pour être extrêmement calorifiques ce qui se vérifie ici.

Difficile de quantifier précisément le dégagement de chaleur en regardant simplement la température de l’étage d’alimentation, vu qu’elle dépend surtout du radiateur qui le recouvre. La Striker II Extreme finit première parmi les 790i Ultra SLI.

Overclocking

A l’image du modèle XFX, les cartes mères de référence sont généralement celles qui permettent le meilleur FSB parmi les 790i. La courte avance du X48 ne discrédite pas pour autant le passage de deux cartes mères au-dessus de la barrière symbolique à 500 MHz. Les maigres 462 MHz de la carte « X » s’expliquent par sa propension à donner tout son potentiel avec des solutions de refroidissement extrêmes.

Bien entendu, un gros FSB est inutile si la carte mère n’est pas en mesure de stabiliser le processeur. La carte Asus nous a réservé une grosse surprise, puisqu’elle est parvenue à la même fréquence maximale que la X48. Cette même Striker II Extreme nous avait récemment déçus, mais la mise à jour du BIOS a fait des miracles.

Asus a également fait des merveilles pour l’overclocking mémoire du 790i Ultra SLI et prend encore une fois les devants. La Striker II extrême établit même un record avec ces barrettes mémoire, puisqu’elle devance aussi la P5E3-Premium. Cette victoire ajoutée à l’avance du chipset 790i au niveau de la bande passante mémoire sous Sandra finit d’établir la domination d’NVIDIA sur le marché des contrôleurs DDR3 – tout du moins jusqu’à ce qu’ils deviennent obsolètes avec l’arrivée du prochain socket Intel parce qu’intégrés à la carte mère là où les processeurs i7 en intègreront un.

Récapitulatif des performances

Ce bref récapitulatif souligne plus les similitudes que les différences entre les quatre cartes mères 790i Ultra SLI. Commençons par les jeux : Intel étant la référence, nous sommes partis d’un indice 100 pour le X48.

Image 4 : Comparatif cartes mères 790i Ultra SLI : un chipset NVIDIA qui vaut le détour ?

Intel mène la danse, mais la Striker II Extreme et la P7N2 Diamond sont à moins d’ 1% derrière.

Image 5 : Comparatif cartes mères 790i Ultra SLI : un chipset NVIDIA qui vaut le détour ?

Pas de changements en tête, la carte Asus en 790i Ultra SLI est toujours à moins d’1%.

Image 6 : Comparatif cartes mères 790i Ultra SLI : un chipset NVIDIA qui vaut le détour ?

La Striker II Extreme permet au chipset NVIDIA de surpasser celui d’Intel, bien que la différence ne soit que de 0,06%.

Image 7 : Comparatif cartes mères 790i Ultra SLI : un chipset NVIDIA qui vaut le détour ?

Voilà l’heure du verdict – la performance moyenne pour tous les tests -, l’excellent X48 domine le 790i Ultra SLI de seulement 0.14%. Bien évidemment cette différence est imperceptible au quotidien.

Conclusion

NVIDIA a finalement rendu une copie propre sur le marché des chipsets : son 790i Ultra SLI est presque l’égal du X48 en termes de performances et d’overclocking, tout en proposant bien plus de fonctionnalités, avec en premier lieu les trois slots PCI Express 16x dont deux en version 2.0.

On serait tentés de penser que la fonctionnalité clef est le SLI, mais il s’agit d’une restriction au niveau des pilotes et non pas d’une fonction propre au chipset. Sans un refus persistant d’ouvrir la technologie SLI à d’autres chipsets, NVIDIA n’aurait probablement pas pu rester suffisamment longtemps sur ce marché pour développer ce 790i Ultra SLI qui est une franche réussite.

Quel modèle choisir ? Il y en a un qui s’est constamment distingué en finissant premier au niveau des performances globales avec la plus importante fréquence CPU en overclocking, une optimisation de la mémoire de premier plan tout en ayant l’étage d’alimentation le moins calorifique. Il s’agit de l’Asus Striker II Extreme.

Vu sa domination dans les principaux benchmarks, nous attribuons en toute logique notre plus haute distinction à la Striker II Extreme : le prix d’excellence.

Une autre est sortie du lot, non pas pour ses performances extraordinaires mais pour son prix. En moyenne, la MSI P7N2 Diamond coûte 50 € de moins que la Striker II Extreme. MSI n’obtient pas de distinction aujourd’hui, mais les fonctionnalités, performances et capacité d’overclocking de leur carte se rapprochent du meilleur modèle tout en coûtant significativement moins, ce qui mérite d’être souligné.