Comparatif de 11 sites de tirage photo online

Ca y est ! Les vacances d’été se sont terminées, du coup, des milliers d’individus vont prendre les boutiques de développements photographiques d’assaut, histoire de tirer sur papier les nombreuses photographies qu’ils ont prises dans leur période de détente. Afin d’éviter de faire la queue, les plus malins auront pris la précaution de passer par les sites de développements en ligne, pour peu qu’ils aient pris leurs photos à partir d’appareils numériques. Mais voilà : tous les sites de laboratoires online ne se valent pas, et ceux qui ne sont pas chers ne sont pas forcément les meilleurs. De même, les plus chers n’offrent pas les meilleures prestations de services. Nous avons donc fait un petit test entre 11 labos photo online, histoire de mieux vous aider à choisir le bon laboratoire.

Avertissement

La chose la plus importante à savoir d’une manière générale, et à propos des tirages papiers, c’est que le même laboratoire peut, du jour au lendemain, présenter de gros changements d’un tirage à l’autre. Ces changements concernent peu la qualité des sites, et la nature des prestations offertes par ceux-ci (sauf révolution de la part des décisionnaires), mais bien la chaîne de tirage des épreuves. D’un mois à l’autre, les laboratoires peuvent changer de papiers, et le renouvellement des produits chimiques (la « soupe ») peut faire varier la qualité des tirages. Ainsi, les périodes de fin de vacances ne sont pas très propices pour demander des agrandissements : les laboratoires tournent à plein régime, et la quantité de travaux photographiques traités rend aléatoire la qualité des bains de développement. De fait, il n'est pas surprenant que, dans une période de deux mois écoulés, un même labo tire une même photo sur un papier différent. Cette photographie présentera aussi de grandes différences de couleurs par rapport au premier tirage.

Non seulement nous voulions vérifier les prestations des sites à travers leur portail, mais nous avons surtout voulu nous faire une idée de la qualité des développements. Si l’on avait voulu vérifier par un simple rapport qualité/prix, n’importe quel site discount aurait fait bonne figure, mais dans la mesure où nous nous sommes dit qu’un photographe était en droit d’exiger un tirage très fidèle de sa prise de vue numérique, on a regardé de près la qualité des épreuves papier.
Nous avons donc sélectionné trois photos distinctes, qui devaient être tirées en modèle standard, et en agrandissement. Le format de ces photos était volontairement choisi en 24×36. En effet, la prédominance 4/3 ne pose plus de problème aux laboratoires online, mais dans la mesure où il existe des appareils photo numériques 24×36, il fallait savoir si les labos étaient mesure de traiter aussi ce format « exotique » dans le monde de la photo numérique. Dans le cas éventuel d’un recadrage de la photo 24×36 dans un format 4/3, il est intéressant de savoir si l’image est présentée entière dans le format, donc avec des marges, ou si elle est tronquée.
Nous avons regardé de près le temps de livraison, le choix qualitatif du papier, et nous avons jugé les qualités de tirage en comparant les photos, avec l’image originale sur un écran calibré. De là, on a regardé de près les différences colorimétriques, le grain généré par l’agrandissement, et la balance des contrastes et de la lumière.

Trois photos ont été sélectionnées. Celles-ci constituent autant de pièges pour les laboratoires, puisqu’elles ont été prises dans des conditions particulières. Elles ont toutes été prises en 400 ISO, avec un reflex numérique Nikon D100. Le choix de cette sensibilité générant un léger bruit sur ce type d’appareil, le grain deviendrait donc prédominant dans tout agrandissement fait à la va-vite.
La première photo est une image prise dans la jungle de l’île de la Réunion. La prédominance des végétaux fait qu’une grande variété de verts figure à l’écran. Si un tirage se révèle trop contrasté, ces nuances disparaîtront.
La deuxième photo est une prise de vue de la Plaine des Sables, près du Piton de la Fournaise. Dans la plupart des cas, les labos ont tendance à tirer toujours un peu trop vers le rouge, ou vers le bleu. Dans les deux cas, cette déviance se verra tout de suite sur cette image. Si on va trop dans le bleu, la terre deviendrait grise, et si on va trop dans le rouge, l’ensemble deviendrait trop rose, aplatissant notamment les végétaux du premier plan.
La troisième image est une photo de portrait de deux enfants. Prise en contre-jour, celle-ci est un véritable piège à grains ! Si le tirage est mal réglé à ce niveau la, la peau des sujets se fait envahir par un bruit gris-bleu dans toutes les zones d’ombre. Dans les pages consacrées aux tests, nous nous évertuerons à placer à gauche l'image issue du tirage, et à droite, l'image "native".

Se réclamant le leader européen du tirage photographique sur papier, il fallait bien que PixDisccount fasse partie de notre test. Nous avons été accueillis par un site dont le design ressemble beaucoup à une réclame publicitaire permanente. Le choix des couleurs agresse le fond rétinien, et c’est une chance de ne pas avoir des chiffres aux proportions monstrueuses envahir l’écran. Après ce martelage publicitaire, on peut passer au téléchargement des fichiers.

Ici, il n’est pas question de créer un album. L’utilisateur fait glisser ses photos d’une fenêtre vers l’autre, et basta ! Il ne suffit plus qu’à cliquer sur « téléchargement » pour voir un pop up s’ouvrir, nous informant du téléchargement en cours, sans pour autant que l’on puisse avoir une barre de progression. Il est à noter que sous Mozilla, nous avons eu quelques problèmes quant au bon déroulement des opérations. Heureusement qu’un mode de téléchargement alternatif est présent pour ce genre de cas épineux. Pour le reste, la navigation dans le site est claire, et on ne rencontre aucun problème majeur de visibilité à ce stade.
La sélection du format de l’image en offre de tous types… Mais il faut bien le choisir !

Il est en effet impossible de demander plusieurs formats. Il est donc impossible de faire une commande groupée mélangeant formats 24×36 et 4/3 ! A chaque format, l’utilisateur est contraint de remplir un nouveau formulaire de commande, et donc, à chaque fois, il est obligé de payer pour chaque format distinct. Le système de commande de format est tellement simple, qu’il rend excessivement complexe une commande de plusieurs formats ! Comme quoi, même en matière de simplification des interfaces, le mieux est l’ennemi du bien. Histoire d’enfoncer le clou, on regrette l’absence d’un bouton « rajouter une image ». Cette option n’est possible qu’en se rendant dans une très discrète fenêtre affichant un menu déroulant.

En ce qui concerne les formats proposés, si Pixdiscount offre des tirages standards en 10×15, les agrandissements, eux, sont tous en homothétie 4/3 ("homothétie" est un terme qui définit le fait qu'une proportion d'image reste la même quel que soit son format) et n’excèdent pas le format 15×20. Reste à savoir si une image en format 24×36 sera placée en entier dans le papier, ou si, comme nous le redoutons, elle sera tronquée de manière à ce que ledit papier soit intégralement rempli.
Il va sans dire que pour porter commande, il faut là aussi s’ouvrir un compte ; la majorité des sites testés dans cet article rendent cette étape obligatoire. Pour le paiement, ce dernier est assuré par l’organisme PayBox, sous la bénédiction de la banque BNP Parisbas. La page de paiement est parfaitement sécurisée.
On remarquera au passage que le prix d’envoi des épreuves est gratuit. En revanche, le prestataire fait payer l’acte de développement à raison de 4 euros par commande. Raison de plus pour bien choisir ses formats, avant de les grouper lorsqu’on fait appel à PixDiscount.

PixDiscount nous a fait parvenir son enveloppe dans les temps. Pas de problème de délai encore une fois, et l’ensemble est arrivé intact dans une enveloppe de carton épais. Les tirages standards étaient rangés dans une étrange boite de plastique translucide, tandis que les agrandissements étaient rangés dans une simple pochette en carton.
Le papier utilisé pour le tirage est un papier Agfa Splendix qui, s’il a des qualités pour les restitutions des couleurs, est très fin. Les imprimés et même les filigranes, placés au verso des épreuves, sont bien trop visibles en transparence. Le papier est susceptible de souffrir pendant des manipulations, laissant apparaître des « becs » ou des pliures. De même, le papier semble très fragile à l’humidité et à toute projection accidentelle de liquide. Certes, tous les papiers photographiques le sont, mais celui-là voyait ses couleurs se modifier à vue d’œil après que de petites gouttes d’eau aient accidentellement éclaboussé le support.

La restitution des images est moyenne. Si l’image n’est pas parasitée par le grain, celui-ci demeurant très fin, les couleurs tirent trop vers le magenta, et les contrastes sont un trop élevés. L’image du Piton de la Fournaise nous apparaît plate, et les nuances de couleurs de la jungle sont rabattues. Reste la plus mauvaise nouvelle : comme on le redoutait, le format 15×20 tronque l’image 24×36 de 10 %. Prudence donc si vos photographies sont prises avec un appareil dont le capteur est homothétique avec le format 24×36.

La commande

L’internaute est accueilli, en premier lieu, sur une page dans laquelle il doit choisir le pays à partir duquel il souhaite faire son tirage, puis, il peut passer sur la page principale du site. Comme tout site de tirage photo discount qui se respecte, l’utilisateur en prend plein les yeux . L’agression visuelle est bien au rendez-vous dès la page d’accueil, et c’est une chance que les champs de demande de développement papier ne soient pas noyés dans ce déluge d’icônes et d’écritures. Heureusement les choses s’arrangent lorsque l’on cherche à télécharger ses fichiers.

La bonne nouvelle, ici, c’est que l’ouverture d’un album n’est en rien du tout obligatoire. En effet, dans la plus grande partie des sites testés, l'utilisateur doit télécharger une première fois ses photos dans un registre, ou album, avant de pouvoir re-sélectionner ces images pour demander un tirage. Finalement, cela rajoute une étape dont beaucoup peuvent se passer. L’utilisateur ne peut pas télécharger plus de 500 photos à la fois, et ces dernières doivent être en format Jpeg, tout en ayant une taille n’excédant pas 5 Mo chacune.
Le téléchargement s’effectue sans que l’utilisateur ne puisse voir si le processus d’upload est bel et bien engagé : aucune fenêtre témoignant du transfert ne s’affiche à l’écran.
La mauvaise nouvelle vient plutôt du « non-choix » des formats. En homothétie 24×36, l’utilisateur n’a le droit de tirer que des photos en 10×15, tandis qu’en 4/3, on n’aura le choix qu’entre du 11×15 et du 15×20… Et c’est tout !
Le traitement du reste des informations se fait d’une manière très classique. On regrette l’absence d’une option permettant d’enregistrer son adresse, afin de nous en épargner la saisie lors de commandes ultérieures. Le paiement se fait sur une page sécurisée, sous le regard bienveillant de la banque CIC.

Foto.com s'est illustré dans ce comparatif comme étant le seul laboratoire qui nous a envoyé les tirages en retard. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la nature de l’emballage est étrange. L’ouverture du paquet fait que ce dernier ne puisse pas resservir à stocker les photographies, et les épreuves qui sont à l’intérieur ne sont pas protégées par une enveloppe supplémentaire, chose qui aurait été bienvenue.
Le papier utilisé pour les tirages est un Fujifilm Fujicolor Crystal Archive. Ce dernier est bien plus fin que le Fujifilm Crystal Archive Paper Supreme. On n'est donc pas surpris de voir transparaître les inscriptions dorsales apposées par les imprimantes du labo. Pour ne rien arranger ces dites inscriptions ne sont pas discrètes. Le papier en lui-même semble bien fragile. Sa faible épaisseur peut contribuer à l’apparition de becs et de pliures. La bonne nouvelle, c’est qu’il a l’air résistant à l’humidité.

Les tirages sont de qualité moyenne. Si la colorimétrie semble bien respectée sur l’ensemble des développements, les formats 10×15, comme les agrandissements 15×20, souffrent d’un contraste un peu trop élevé. Du coup, les zones de lumières et d’ombre de la photo de la jungle donnent un ensemble pas très agréable à l’œil, les nuances de verts étant assommées par la gestion des contrastes. La gestion du grain, elle, n’est pas très bonne. La photographie des enfants voit toutes ses zones d’ombre envahies par ce bruit violacé… Heureusement que l’agrandissement 20×30 n’était pas disponible, sinon, ça aurait été carrément gênant.

Enfin, les formats 10×15 sont présentés en margés, alors que la case, lors de la commande était bien décochée. On mettra cela sur le compte d’une inattention… En revanche, et comme nous le redoutions, le cadrage de l’agrandissement dans le format 15×20 se fait au détriment de l’image, puisqu’elle est coupée. Le site s’adresse donc bien aux possesseurs d’appareils photo numériques classiques, prenant des images en homothétie 4/3.

La commande

Photo Station nous accueille sur sa page orange, placardée de plusieurs messages publicitaires. Tous types de navigateurs sont reconnus par le site, et on n’a pas constaté d’incompatibilité avec Mozilla. En cliquant de-ci, de-là, on nous permettant de savoir mieux gérer un album photo, oui nous donnant quelques conseils judicieux quant à la nature des formats papiers proposés, et à l’art de maîtriser l’homothétie des-dits formats. Les tirages standards sont tous en homothétie 4/3, alors que les agrandissements, eux, proposent le 20×30, compatible avec le format 2/3 de la photographie argentique. Prudence donc si vous voulez tirer des images issues d’un reflex numérique.

La navigation se fait assez aisément jusqu’à la sélection des clichés que l’on veut voir tirés. Cependant, l’interface est assez mal pensée : l’utilisateur doit d’abord valider ses choix en cliquant d’abord sur la case « sélectionner », puis sur « appliquer » avant de pouvoir confirmer sa commande. S’il ne fait pas ça, il est obligé de recommencer toute sa manipulation de sélection de photos. La livraison se fait au choix dans les magasins de la chaîne Photo Station, ou au domicile du client. Notez que ces taquins de Photo Station cochent par défaut « livraison en magasin » histoire de faire venir le client en boutique.

En ce qui concerne le règlement, la petite icône du cadenas barré de rouge en bas de la page n’est pas la pour nous rassurer. Après vérification, le site est bien sécurisé, mais cette fantaisie graphique est très loin d’être rassurante. Une fois les coordonnées bancaires saisies, et validées, inutile de chercher un bouton récapitulatif de la commande, avec une option de validation de l’achat, ou de refus de celui-ci. L’achat est directement validé !
D’autre part, si l’on veut faire une commande multi-formats, en demandant un tirage format « classique » et un agrandissement de la même photo, il faut passer deux commandes distinctes, l’interface refusant obstinément de cumuler plusieurs formats de tirages dans la même commande.

Le papier sur lequel sont tirées les épreuves est un papier AgfaPhoto Sensatis de bonne tenue. Le dos n’est pas marqué par une impression de labo. Ce n’est pas plus mal dans le sens où si l’on écrit au dos des photos, une écriture peut facilement se voir par effet de transparence. Le tout est emballé dans une enveloppe cartonnée résistante au pliage, et à « l’encornage ». Evidemment, puisqu’il a fallu commander pour chaque format de tirage, ce sont deux enveloppes distinctes qui nous sont parvenues le même jour : preuve du souci de Photo Station pour tenir ses délais de livraison.
On est assez perplexe devant le travail de Photo Station. Si les agrandissements 20×30 sont de qualité correcte, les tirages 10×15 semblent avoir été bâclés.

En ce qui concerne les agrandissements, la plupart des pièges tendus par les images originales ont été correctement évités. La photographie de jungle est restituée avec une bonne gamme de verts, et ne souffre pas d’un trop grand contraste. Idem pour la photographie de la Plaine des Sables du Piton de la Fournaise. Bien que cette dernière manque un peu de contraste, les couleurs sont restituées avec une certaine justesse. Les deux photos présentent un très léger grain très acceptable. La-dessus, on ne voit pas de problème majeur.

Reste la photographie des deux enfants. Cette dernière présente aussi des couleurs correctes, mais le grain de l’image est nettement plus visible, et ce, surtout dans les zones d’ombre. D’une manière générale, les agrandissements 20×30 ont une colorimétrie correcte, mais le contraste global des images est un pouillème trop faible.
En ce qui concerne le tirage 10×15 standard des images, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas très bon. Les couleurs sont ultra saturées, notamment sur le cliché du désert, les images sont trop contrastées, et la granularité de celles-ci, en comparaison avec les agrandissements 20×30, est bien trop importante. Bref… Si les agrandissements valent le coup, il vaut mieux éviter le tirage standard !

La commande

Le site de Labo Digibao (ou Digibao pour les intimes) fait partie des références dans le domaine des services de tirages papiers online. Il était donc plus que logique qu’il figure dans notre sélection. L’internaute est accueilli sur un site plutôt bien fait graphiquement. L’œil ne souffre pas, et la navigation est assez claire dans l’ensemble. Manifestement, le site cherche tout aussi bien à répondre à sa première mission, à savoir proposer des tirages photographiques, qu’à répondre aux questions des internautes. Ainsi , il n’est pas surprenant de voir un grand nombre de menus permettant de se renseigner sur les prestations proposées, et sur les démarches à suivre afin de pouvoir passer commande. En ce qui concerne la navigation, celle-ci reste la même quel que soit le type de navigateur utilisé par l’internaute.

Sous Mozilla, nous n’avons rencontré aucun problème d’incompatibilité.
L’Internaute est donc invité à télécharger ses fichiers. Cette manœuvre ouvre automatiquement un album photo à partir duquel il peut sélectionner ses épreuves. L’utilisateur peut télécharger ses images Jpeg par paquet de 20, tant que chaque envoi ne pèse pas plus de 80 Mo. Il est intéressant de noter que l’on peut télécharger des archives ZIP, TGZ, ou TAR. En ce qui concerne les fichiers RAR, le système ne fonctionne pas. Il va sans dire que ces archives ne doivent pas dépasser la taille de 80 Mo également.
L’internaute est averti du téléchargement du fichier via une fenêtre apparaissant en pop-up, affichant une barre de progression du téléchargement.
En ce qui concerne le choix des formats, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est étendu.

Chaque fichier peut se faire développer selon le bon vouloir de l’utilisateur. Ce dernier peut aussi bien choisir d’avoir une image margée ou tronquée, pour peu qu’il passe d’une homothétie reconnue à l’autre. Une très bon outil de pré-visualisation est accessible, et permet à l’utilisateur de se faire très facilement une idée de ce qu’il aura en matière de cadrage de son épreuve. De plus, Digibao propose un très grand format de 25×38. Evidemment, il vaut mieux faire appel a ce format lorsqu’on son épreuve a été prise avec un appareil ayant un capteur d’au moins 6 mégapixels.

Enfin, cerise sur le gâteau, Digibao propose deux formats dits « d’expositions ». L’image est alors margée d’un large bandeau noir de très belle tenue. On se demande pourquoi le laboratoire n’a pas encore eu la présence d’esprit d’intégrer un outil de recadrage, mais on peut parier que cet ajout ne devrait pas tarder à voir le jour.
Le dernier point intéressant du site concerne son mode de paiement. Certes, on retrouve une page sécurisée très conventionnelle lors d’un règlement par carte, mais il est aussi intéressant de voir une possibilité de règlement par « points » que l’on peut acheter par paquets. Dans la mesure ou tout utilisateur pourra voir arriver des points en cadeau, on ne peut rêver mieux pour fidéliser une clientèle.

Le tirage

Digibao nous a fait parvenir nos épreuves dans une enveloppe en carton presque trop fin. C’est une chance que les épreuves n’aient pas souffert des affres du trajet par la Poste. Les épreuves nous sont arrivées dans les délais. Pas de problème à ce niveau.
Les photos ont conditionnées dans deux pochettes en papier glacé : les 10×15 d’un côté, les 20×30 de l’autre. Les épreuves sont sorties sur un papier Fujifilm Crystal Archive Paper Supreme. Les impressions dorsales des labos sont assez discrètes, et de toute façon, vu la qualité du papier, elles sont invisibles en transparence.
Du format 10×15, au 20×30, les qualités de développements n’ont pas de différence. Globalement, le contraste des épreuves est trop élevé, et cela se voit considérablement sur la photographie de la jungle, où toute la verdure est complètement « tuée ». L’image en est presque illisible. En dehors de cela, les balances des couleurs sont correctes, si on arrive à faire la part entre les couleurs elles-même, et le contraste de l’image. En ce qui concerne la finesse, le grain de l’image est moyen, et bien qu’il soit discret, les hauts contrastes appliqués au tirage ont tendance à « bouffer » les détails dans des zones d’ombre, et dans les zones de forte luminosité.

La commande

Comme tous les sites de tirage photos que nous avons visités, Photo Web ne déroge pas à la règle, et oblige le consommateur à s’inscrire de manière à ce qu’il puisse profiter des prestations du labo.
La navigation est assez claire, et on arrive sur le menu de téléchargement des fichiers via un onglet lisible. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la lecture de l’ensemble est limpide.
L’Internaute a le choix soit de télécharger ses photos sur un album, soit de naviguer directement sur son ordinateur pour uploader ses clichés.
Cette dernière solution est notamment recommandée pour les utilisateurs de Mozilla ou de Netscape. Dans les choses particulièrement appréciables, on note la présence d’une option permettant le téléchargement des images de son ordinateur vers le site qui est supposée marcher avec tout. Pour peu que l’internaute rencontre des problèmes dans ses manipulations de téléchargements, il peut tout aussi bien cliquer sur ce menu. C’est certes plus lent, mais ça marche à tous les coups !

Histoire de rassurer le consommateur, une barre de progression est visible dans une fenêtre en pop up durant le téléchargement des fichiers.
Une fois les fichiers téléchargés, il ne reste alors plus qu’à choisir le format. Les photos sont calibrées en homothétie. Le photographe peut ainsi demander le tirage de photos 4/3 et de photos 24×36 le plus tranquillement du monde. Pour demander un agrandissement en plus, il faut alors dupliquer la photo souhaitée, en cliquant sur l’icône située sous celle de la poubelle, à côté de la vignette, puis demander un autre format.
Photo Web met aussi en ligne un outil formidable qui permet à l’utilisateur de recadrer sa photo, avant de la demander dans un format se rapprochant au mieux du cadrage recherché. C’est aussi simple que génial, et il fallait juste y penser !
Le paiement se fait juste après une dernière phase de vérification de la commande qui peut être, à ce stade, encore modifiée. Pour le reste, le site propose des paiements sécurisés via les prestations des banques BNP et CIC, tout en acceptant les règlements par chèque (envoie des tirages après réception du chèque).

Le tirage

Les tirages de Photo Web nous sont parvenus dans un temps record ! Une telle rapidité était presque un modèle du genre. Reste à savoir si la qualité des tirages n’a pas été sacrifiée sur l’autel de la vitesse. Les épreuves sont conditionnées dans une seule et même pochette. Les images sont développées sur un papier Fujifilm Crystal Archive Paper Supreme de très grande qualité, ne laissant pas apparaître en transparence les impressions dorsales apposées par le laboratoire.
Quels que soient les formats, les qualités des tirages sont les mêmes. On a été très surpris par la saturation des images. Non seulement les contrastes sont élevés, mais les couleurs semblent, elles-aussi, saturées, comme pour mieux supporter le réglage outrancier du contraste.
Du coup, on y perd en finesse ! La photographie de la jungle restitue plus de nuances de verts que d’autres épreuves trop contrastées, mais sa lecture est assez désagréable à l’œil tellement les zones de lumière paraissent scintiller dans tout le format. C'est d'autant plus vrai lorsque l'on regarde la phto de la Plaine des Sables : les contrastes trop forts "plombent" littéralement l'image, accentuant bien trop la dérive de la colorimétrie vers le rouge. Pour la dernière épreuve, on a l’impression bizarre que le grain naturel de la photo des portraits est à la fois augmenté, et atténué en même temps. Les deux enfants semblent couverts par une étrange feutrine. Cette dernière peut paraître discrète, mais un examen plus poussé nous fait constater que c’est la présence constante de celle-ci autant sur les zones de lumières que sur les zones d’ombre qui fait qu’elle ne tape pas à l’œil dès la première lecture de l’image

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La commande

L’arrivée sur le service de tirage photo de la Fnac se fait via le portail de la Fnac, au fond à droite de l’écran. Afin de pouvoir bénéficier du service de tirages en ligne, il faut avoir un compte client sur le site de la Fnac.
Les tirages photographiques se font à partir de l’album photo que l’on garnit. La navigation dans l’interface se fait péniblement. L’ensemble est confus, et arriver jusqu’à son album photo n’est pas autant aisé que sur la plupart des autres sites. Il est important de noter que la Fnac remplit ledit album avec quelques images génériques et bidons.

Le consommateur bien avisé supprimera donc les images de ces illustres inconnus, prêts à être tirés histoire de « démontrer à notre aimable clientèle que notre système fonctionne bien ».
On ne télécharge que des images Jpeg (et uniquement en RVB si on est un heureux propriétaire d’un Mac). La taille maximale des images ne doit pas dépasser 5 Mo, un nombre maximum de 200 images est prévu pour remplir son album, et la taille maximale de ce dernier ne peut pas dépasser 500 Mo.

Le téléchargement des fichiers se fait de manière totalement anonyme. Aucun pop up ne s’ouvre pour informer l’Internaute que le téléchargement a bien lieu, et c’est assez regrettable.
Autre point regrettable, surtout venant de la Fnac, les formats proposés sont d’une homothétie du type 4/3, limitant l'usage de tout format du type 24×36, comme on en trouve sur les reflex Nikon ou Canon. Alors que les formats en 24×36 restent disponibles en boutique, les services via le site ne proposent que des formats en 4/3. On a donc passé une commande, en espérant que, à l’instar de ce qu’il se passe en boutique, les photos soient recadrées dans des formats de papiers argentiques.
Pour le reste, une fois la commande terminée, le règlement se fait via la page dédiée à cet effet du site Fnac, donc ultra sécurisée. Evidemment, le règlement par carte Fnac est possible.

Le tirage

Les photographies arrivent dans les temps, dans une enveloppe de papier cartonné classieux, mais trop fragile : l’emballage malmené par les soins de la poste, ou du postier, pourrait très bien se plier en moins de temps qu’il ne le faut pour le lire.
Les tirages sont faits sur des papiers FujiFilm Fujicolor Archive Crystal Supreme. Aux prix affichés par la FNAC, le choix d’un autre papier aurait été pour le moins mal venu. Les impressions dorsales du labo sont invisibles en transparence, et le papier a une très bonne tenue, tout comme un contact très agréable.
Pour les tirages standards, comme pour les agrandissements, les qualités photographiques sont bonnes.
Les contrastes sont étalonnés avec justesse, la colorimétrie est un peu rouge, et la finesse des images est bonne. Nous n’avons pas eu trop de mauvaise surprise sur le tirage en lui-même.

Le couac s’est produit sur les agrandissements. Comme nous le redoutions, l’agrandissement 20×30 fait partie de l’histoire ancienne. Les images en homothétie 24×36 on été salement tronquées dans un format 20×27 aux proportions 4/3. La réputation de la Fnac, en ce qui concerne son goût prononcé pour la photographie, en prend un vilain coup ! Surtout lorsque l’on s’aperçoit que les tirages standards ont respecté l’homothétie 24×36. C'est très décevant de la part de la FNAC, et surtout, au regard du prix de ses prestations.

La commande

Se réclamant être le leader européen du tirage photo, il est donc logique que la première page vue de myPIXmania aligne une kyrielle de petits drapeaux indiquant la nationalité de la langue, ainsi que l’endroit où seront tirées les épreuves. Les neuf petits drapeaux s’affichent donc sagement en colonne, attendant le choix de l’Internaute.
Ce n’est qu’une fois le choix de la nationalité fait que l’on peut accéder à la suite. Le site est assez clair, et nous offre dès sa page d’accueil le choix de nous rendre sur les différents menus afin de passer commande, ou d’organiser son album photo.

Afin de pouvoir tirer des photos, l’utilisateur doit ouvrir obligatoirement un album. Si l’on veut sortir plusieurs formats différents de la même photographie, il faut aussi télécharger plusieurs fois la même photo, a raison de une fois par format différent désiré. D’autre part, myPIXmania n’accepte que des formats de fichiers du type Jpeg.

On est agréablement surpris par la lisibilité claire des choix des formats proposés pour chacune des photos. L’utilisateur peut choisir à volonté entre des formats du type 4/3, ou 2/3 (proportion du 24×36). Cependant, si un format original de photo se fait recadrer dans un format autre que le sien, il sera développé de manière tronquée, et non margé. Si l’utilisateur ne prend pas garde à ce qu’il fait, il verra donc ses images coupées de 10%.
Le règlement se fait après que l’utilisateur ait pu bien vérifier l’état de sa commande. Il a donc toujours la possibilité de revenir sur sa décision, et d’annuler sa commande. Cependant, une fois qu’il a validé son paiement, il est alors impossible de faire machine arrière. Il est à noter que le paiement sécurisé est pris en charge par la société générale, et que, de fait, le paiement par e.carte bleue est possible.

 

Le tirage

L’enveloppe de carton épais nous est arrivée dans les délais. myPIXmania a conditionné les épreuves dans deux emballages distincts, à l’intérieur de son enveloppe. Une grande pochette de papier cristal pour abriter les agrandissements 20×30, et une pochette de photo de papier glacé ont été utilisées pour emballer les tirages.
Les papiers utilisés sont des FujiFilm Crystal Archive Paper de bonne qualité, comme ceux utilisés par le laboratoire Photoways, entre autres.
Que ce soit pour les agrandissements 20×30 ou les tirages standards 10×15, les qualités de tirages sont les mêmes.
En matière de couleur et de finesse de l’image, myPIXmania a fait du bon travail. Les portraits tout comme la photo du Piton de la Fournaise ne souffrent d’aucun défaut de colorimétrie majeur, si ce n'est un contraste un peu trop élevé, et les grains des zones d’ombre des deux enfants ne parasitent pas l’image, et encore moins les sujets pris en photo.
Le seul défaut relevable dans cette série de tirage est visible surtout grâce à la photographie de la jungle. Les contrastes sont trop forts, ce qui fait « scintiller » l’image, écrasant notamment les reliefs et les nuances dans les blancs et les noirs. Du coup, dans cette photo en particulier, on passe à côté de nuances de verts de la jungle environnante, rendus par endroit un peu trop fades.

La commande

On arrive sur un site clair, agréablement présenté, lisible, et qui ne croule pas sous des annonces promotionnelles potentiellement agressives. Le site de Photoreflex s’illustre par un savant mélange entre sobriété, simplicité, et justesse dans son design. Comme pour les autres sites de la sorte, l’Internaute doit créer un album photo afin de commander ses tirages.
L’Internaute dispose ici d’un espace illimité pour accueillir ses photos, pendant une durée de trois mois. Cependant, il ne peut télécharger ses documents que par « tranches » de 30 photos, celles-ci ne pouvant pas excéder 4 Mo, et devant être au format Jpeg. On regrette une fois de plus l’absence d’une barre de progression, informant l’utilisateur de l’état d’avancement des téléchargements en cours.
Une fois les documents téléchargés, l’utilisateur peut alors consulter son album et passer à la commande de ses tirages. On regrette qu’une icône plus lisible ne soit pas présente sur le site pour emmener directement l’internaute vers sa sélection.

Une fois sur la fenêtre des clichés sélectionnés, on peut à loisir choisir le ou les formats des photos. Ces derniers sont tous « classiques », et sont représentatifs de ce que l’on trouve dans les services de tirages papiers argentiques et numériques. Dans la famille des détails intéressants, si une photo est commandée dans un format qui ne lui est pas nativement homothétique, cette dernière sera présentée margée, et non tronquée. Sachez cependant que lorsque vous sélectionnez la totalité de votre album à tirer en épreuve papier, toutes les photos seront par défaut sélectionnées en 1 exemplaire, en format 11×15, et ce, même si vos photos sont par défaut en homothétie 24×36.
Une fois les images commandées, l’Internaute est dirigé vers la zone de paiement. Celle-ci est totalement sécurisée, et c’est le groupe Crédit du Nord qui se porte garant de la transaction.

Le tirage

Nous avons reçu les tirages de Photoreflex dans les temps. Les épreuves nous sont parvenues dans une enveloppe cartonnée, contenant deux pochettes, l’une pour les agrandissements 20×30, l’autre pour les tirages 10×15.
Le papier des épreuves est un Agfa Sensatis Paper de bonne qualité. Il jouit d’une bonne épaisseur lui permettant de masquer correctement les impressions dorsales du labo ; celles-ci ne sont donc pas visibles en transparence. De même, le papier est bien plus solide que le Agfa employé par Pixdiscount, et son contact est beaucoup plus agréable au toucher.
Deux épreuves sur trois ont été correctement restituées sur les agrandissements. Les photographies du Piton de la Fournaise et de la jungle ont toutes les deux de bonnes couleurs, contrastes, et leur grain reste assez fin. L’agrandissement des enfants est lui, par contre, complètement raté : le grain est presque partout, donnant l’impression que le cliché a été pris à une sensibilité de l’ordre de 1600 ISO. Il est clair que si les conditions d’éclairage d’un sujet sont délicates, il vaudra mieux éviter de la faire agrandir chez Photoreflex.
Pour les formats 10×15, la donne est à peu près similaire, sauf qu’ici, les couleurs tirent trop dans le magenta.

Site de tirage papier officiel de la firme Kodak, il fallait bien que ce site soit à la hauteur de l’exigence professionnelle du photographe américain.
L’accueil de l’Internaute se fait sur un site sérieux, clair, sans pour autant avoir une approche graphique « spartiate ». L’utilisateur passe par la case obligatoire de la mise en ligne d’un album photo, avant de pouvoir commander les tirages papiers désirés.
Une fenêtre s’ouvrant sur l’écran avertit l’usager que ses fichiers se téléchargent. Aucune information quant au stade de la progression du téléchargement n’est présente, mais l’animation a au moins le mérite de démontrer à l’Internaute que son fichier est en cours de transit.
L’interface de choix du format est à l’image du reste du site : simple, claire, et précise. On peut demander plusieurs formats pour la même image. Cependant, quant au choix des homothéties, on est un peu surpris par les choix de Ofoto. Par défaut, les formats sont calibrés façon 24×36. Autant le format de base dans cette proportion 24×36 qu’est le 10×15 est bien présent, autant le format de base des appareils 4/3 qu’est le 11×15 brille par son absence.

Le premier format homothétique avec cette proportion de format est le 15×20, et on ne trouve que le 20×25 pour le plus grand des formats disponibles en 4/3. Ce dernier agrandissement est d’autant plus étonnant qu’il est « tronqué » par rapport au 20×27 que l’on trouve partout ailleurs. Ce choix est d’autant plus troublant que l’utilisateur n’a pas d’outil de pré-visualisation pour le tirage standard de ses épreuves. Impossible de savoir dans quelle mesure une photographie peut être tronquée par rapport au fichier natif.
Malgré ce défaut, il faut quand même insister sur la présence d’un outil de recadrage des images très bien fait, d’une grande souplesse d’utilisation, et qui peut se révéler être très pratique. A lui tout seul, cet outil représente, en fait, le seul outil de pré-visualisation de l’image lorsqu’elle sera commandée dans un format particulier.
Le paiement se fait dans une page intégrée au site Ofoto. Si aucun organisme bancaire ne semble s’afficher officiellement sur la page de règlement, il n’en demeure pas moins que celle-ci semble parfaitement sécurisée : le petit cadenas jaune est bien présent pour nous rappeler cela.

Surprise : les épreuves nous ont été envoyées d’Allemagne ! L’air de rien , on est quand même agréablement surpris que le délai de livraison soit si bien respecté dans ces conditions. Les épreuves sont rangées dans une grande enveloppe de carton fin et glacé. Les épreuves 20×30 sont rangées dans une pochette de plastique transparent, tandis que les tirages standards 10×15 sont rangés dans une pochette photo classique, un peu comme celle que l’on trouve auprès de n’importe quel labo de France et de Navarre.
Sur les dos des papiers sont très discrètement imprimés les dates de tirage. Ces inscriptions demeurent invisibles en transparence. Le papier en lui-même est un Kodak DuraLife de bonne tenue.
Des agrandissements 20×30, aux tirages standards 10×15, les qualités de la colorimétrie sont les mêmes. Les images sont correctement contrastées, et leur colorimétrie est très correcte. En matière de grain d’image, l’ensemble est lui aussi valable, les images sont fines et les détails sont lisibles. Mais pour l’agrandissement 20×30 de la photographie des enfants, Ofoto s’est correctement planté, en nous offrant une photo plombée par un grain trop important qui parasite énormément les zones d’ombre. Méfiance donc si on veut faire tirer des agrandissements de portraits pris dans des conditions d’éclairage très délicates : les amateurs de clairs-obscurs sur des peaux délicates risquent d’être déçus.

La commande

Le choix des formats est assez vaste. L’internaute peut choisir des tirages en formats 24×36 ou 4/3, quelle que soit l’homothétie du format natif. On regrette l’absence d’un outil de pré-visualisation. En revanche, PhotoWays met en ligne un service permettant le téléchargement des images sur téléphone portable via MMS.
De même, la présence d'un remarquable format panoramique 5/2 contribue a étoffer une offre de différents formats déjà très complète. Le reste de la manipulation reste très classique. Un répertoire stocke l’adresse de l’utilisateur permettant de lui épargner une saisie lorsqu’il souhaite refaire appel aux services de PhotoWays. Le paiement se fait sur une page sécurisée via PayBox, avec la bénédiction, une fois de plus, de la BNP Parisbas.

Le tirage

Les tirages papiers nous sont parvenus dans une enveloppe de carton relativement épais et rigide. Les agrandissements étaient regroupés dans une pochette cartonnée, elle-même servant de protection supplémentaire à l’intérieur de l’enveloppe d’expédition. Les délais de livraison ont été tenus, tout comme la plupart des délais des laboratoires présents dans ce test.
Les photos sont imprimées sur un papier Fujifilm Crystal Archive Paper, d’une épaisseur correcte, et au toucher très agréable. Le dos des photos est imprimé par des indications de tirage assez lisible qui, grâce à l’épaisseur du papier, ne se voient que très peu en transparence.

En matière de contraste et de finesse, Photoways nous offre des travaux de bonne qualité, que cela soit pour les agrandissements 20×30, ou les tirages standards 10×15. Les pièges liés au contraste des feuillages et au grain de la peau des enfants ont été évités sans aucun problème, et les images sur papier sont très agréables à la lecture. Les photos ont tendance à tirer un peu trop vers le rouge, ce qui rend, dans nos exemples de prise de vues, la photographie du Piton de la Fournaise un peu trop plate. Dommage…

L’internaute est accueilli par la robe noire et sérieuse du site. La présentation peut paraître assez sévère, mais elle a au moins le mérite d’aller droit au but dans ce que recherche l’internaute, à savoir, un tirage papier de ses épreuves.
La navigation est claire, nette et précise. On se retrouve sur le menu de tirage photo par simple clic sur un onglet. De là, on peut choisir entre tirer une photo en la téléchargeant, ou en la sélectionnant dans l’album photo que l’on peut composer. Photo Service accepte les fichiers Jpeg, Tiff non compressés, et BMP. De même, ils proposent un agrandissement poster de 60×90 !
On regrette l’absence d’une barre de progression du téléchargement pendant que le fichier est en transit. Cette dernière a quand même tendance à rassurer l’utilisateur quant au bon déroulement des opérations pendant la délicate phase du téléchargement, et pour peu que le fichier soit volumineux, il est quand même plus confortable d’observer ledit bon déroulement des opérations.

Une fois que l’Internaute peut visualiser son cliché téléchargé, il peut alors choisir un format de sa convenance. Ces derniers vont de 10×15 à 20×30, et l’image est automatiquement calibrée selon son homothétie. Ainsi, les formats 4/3 auront le choix approprié de format typiquement numérique, tandis que les formats 24×36 retrouveront l’homothétie issue du monde de la photographie argentique. Néanmoins, il est intéressant d’observer que l’on peut avoir le choix de passer ses photos 24×36 sous format 4/3 et inversement, (au risque de tronquer l’image).
Le règlement se fait sur une page sécurisée, agrémentée de la banque Crédit Lyonnais.

L’enveloppe dans laquelle sont arrivées les épreuves est juste énorme ! Faite de carton rigide et épais, il est clair que Photo Service tient à protéger au mieux les documents envoyés. Au même titre que la grande majorité des autres sites, Photo Services a respecté les délais de traitement et de livraison. Les tirages sont exécutés sur des papiers Fujifilm Fujicolor Crystal Archive Paper Supreme, dont on ne dira jamais assez qu’ils sont de bonne qualité. L’impression du labo au verso des photographies n’est pas visible en transparence, et le papier est, une fois de plus, autant résistant qu’agréable au toucher.
En ce qui concerne les tirages, Photo Service avait une réputation à défendre. Même en matière de labo online, la réputation n’est pas usurpée. La qualité de tirage est remarquable, qu’elle soit sur les tirages standards 10×15, ou sur les agrandissements 20×30. Tous les pièges que nous avons tendus ont été évités, et chacune des photos rendues sont assez respectueuses des couleurs, contrastes, luminosité, et formats des fichiers natifs. La colorimétrie tire vers le rouge, comme dans tous les autres labos, mais dans des proportions bien plus raisonnables.
Nous avons cependant un tout petit-petit-petit regret : nous n’avons pas eu le souvenir d’avoir commandé des images margées. Au regard des qualités des tirages, on ne fera pas attention a ce détail.

 

Globalement, les prestations des sites sont assez similaires, pour peu que l'on se contente de prendre des photos avec un appareil numérique du type 4/3 (qui représente actuellement la grosse majorité du marché). Les choses se compliquent lorsque l'on est l'heureux possesseur d'un reflex numérique, ce type d'appareil photo numérique prend ses clichés sous un format homothétique 24×36. En dehors de cela, la bonne surprise, c'est que la majeure partie des sites tiennent leurs délais de livraison, ces derniers s'étendant de 3 à 5 jours ouvrés. Seul Foto.com a souffert d'un retard de 3 jours.
En ce qui concerne la qualité des tirages, "à l'impossible, nul n'est tenu !" ; tous les tirages que nous avons reçus tirent vers le rouge.
Il faut
donc bien chercher à savoir lequel de ces labos tire le moins vers ce
réchauffement des couleurs. Ceci dit, bien qu'il soit absolument clair que la restitution fidèle d'une image pour en faire un tirage papier de qualité est très difficile, la qualité des finesses de l'image est très variable d'un labo à l'autre. Si l'on devait conclure sur ce test comparatif au demeurant très ouvert, on pourrait dire que le choix du laboratoire online est non seulement lié aux prix qu'il affiche, mais qu'il est surtout déterrminé par la nature des tirages que le consommateur souhaite voir. On ne choisira donc pas un labo pour des tirages standards, comme on choisit un labo pour des agrandissements.

Vous trouverez ci-après le tableau de notations des laboratoires photo online.

 

Nous avons noté les sites selon trois critères. Le plus important d'entre eux est, à nos yeux, la qualité des tirages, puis, viennent le rapport qualité/prix, et la qualité du site, comprenant la variété des prestations offertes (ces deux derniers points ayant le même coefficient). Si l'on s'en tient à ce tableau, le grand favori est donc Photo Service, grâce notamment à la qualité de ses tirages,
qui tient le haut du pavé, suivi de Photoways pour les mêmes raisons. Vient après Foto.com, mais ce dernier doit surtout sa présence sur le podium grâce à ses prix. Enfin, on trouve Digibao, avec la même note, qui réussi a s'imposer grâce aussi à ses prix, et surtout, grace à son site. Mais attention : les prix les plus hauts ne fournissent pas forcément la meilleure qualité dans les tirages 20×30, tout comme les prix discounts les plus bas ne sont pas forcément les meilleurs plans pour les tirages standards… Après tout, l'un des intérêts principaux d'un tirage papier, c'est de donner envie d'être regardé.

Les prix des tirages standards 10×15 et des agrandissements de ce tableaux sont ceux qui ont été observés durant ce test comparatif. Ces derniers étant très variables, nous avons rajouté des liens à droite du tableau afin que vous puissiez voir les tarifs en "temps réel"