Introduction
Tous ceux n’ayant pas suivi l’évolution du Blu-ray depuis un certain moment seront surpris de remarquer que les prix des Blu-ray vierges ont énormément baissés. Les habitués des graveurs 4x seront tout aussi surpris par les performances des graveurs Blu-ray que nous avons testé. Avec un prix jusqu’à huit fois inférieur et une rapidité jusqu’à trois fois supérieure, il est grand temps de revoir nos idées reçues.
De part son prix élevé et sa faible vitesse de gravure, même les plus enthousiastes ont abandonné le support optique pour choisir des lecteurs flash plus rapides, dont la capacité de réécriture paraît infini. Pourtant, alors que la clé USB est devenue la disquette du 21ème siècle, force est de constater que le prix au Go atteint des sommets. Si l’on souhaite partager ses données avec ses amis, collègues ou membres de la famille, il est plus facile de leur laisser un disque optique que de se séparer de sa clé USB.
En plus des avantages allant de pair avec la distribution physique, le format optique reste une alternative intermédiaire aux gros disques durs quant-il s’agit de sauvegarder des données. Mais les coûts en déclins des disques durs posent problème au marché du stockage sur Blu-ray, qui essaie toujours de percer. Les prix actuels vont-ils enfin permettre aux disques simple-couche de rattraper leur retard ?
Tout ceci ne nous aurait pas intéressé si les vitesses de gravure étaient toujours limitées à 4x. Heureusement, les fabricants de lecteurs optiques ont réussi à atteindre des vitesses de 12x.
Les lecteurs externes ont l’avantage de pouvoir se connecter avec n’importe quelle machine, du PC portable au serveur, sans avoir à effectuer d’installation. Il est ennuyeux de voir que l’interface USB 2.0, si répandue, ne dépasse pas les 36 Mo/s dans la pratique, ce qui équivaut à un disque BD 8x. Les fabriquant ont réussi à dépasser ces limitations grâce à l’USB 3.0, le eSATA ou la combinaison des deux technologies.
Spécifications basiques de nos graveurs Blu-ray externes | |||
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Modèle | Asus BW-12D1S-U | LG BE12LU30 | Plextor PX-LB950UE |
Description | |||
Type d’installation | Externe | Externe | Externe |
Interface | USB 3.0 | eSATA USB 2.0 | USB 3.0 eSATA |
Vitesse de lecture (Simple couche/Double couche) | |||
BD-ROM | 8x/8x | 10x/8x | 8x/8x |
BD-R | 8x/8x | 10x/8x | 8x/8x |
BD-RE | 8x/6x | 8x/6x | 8x/6x |
DVD-ROM | 16x/12x | 16x/12x | 16x/12x |
DVD-R | 16x/12x | 16x/12x | 16x/12x |
DVD+R | 16x/12x | 16x/12x | 16x/12x |
DVD±RW | 12x | 12x | 12x |
DVD-RAM | 5x | 12x | 12x |
CD-ROM, -R | 40x | 48x | 48x |
CD-RW | 24x | 40x | 40x |
Vitesse d’écriture (Simple couche/double couche) | |||
BD-R | 12x/8x | 12x/12x | 12x/8x |
BD-RE | 2x/2x | 2x/2x | 2x/2x |
DVD-R | 16x/8x | 16x/8x | 16x/8x |
DVD+R | 16x/8x | 16x/8x | 16x/8x |
DVD-RW | 6x | 6x | 6x |
DVD+RW | 8x | 8x | 8x |
DVD-RAM | 5x | 12x | 12x |
CD-R | 40x | 48x | 48x |
CD-RW | 24x | 24x | 24x |
Caractéristiques principales | |||
Version du firmware | E101 | 4261 | 1.01 |
Support LightScribe | Non | Oui | Oui |
Mémoire tampon | 4 Mo | 4 Mo | 8 Mo |
Protection contre le déplacement de la mémoire | FlextraLink | Oui | Oui |
Support de l’overburn | Oui | Oui | Oui |
Bitsetting | Non | Oui | Oui |
Mount Rainier | Oui | Oui | Oui |
Prix | 160€ | 150€ | 180€ |
Asus BW-12D1S-U
C’est le seul lecteur du banc de test à ne posséder qu’une seule interface. Asus a opté pour la simplicité et les performances de l’USB 3.0. Le fabriquant montre aussi un intérêt croissant pour le Blu-ray 3D. C’est pourquoi on peut trouver, avec le lecteur, des lunettes 3D, ainsi qu’un adaptateur secteur universel, un câble USB 3.0 et la suite logicielle CyberLink.
L’adaptateur secteur, à deux broches, facilite les déplacements à l’international, tandis que le fait de trouver à la fois un logiciel de lecture audio et de gravure permet à l’utilisateur de faciliter la transition depuis ses anciens formats. PowerDVD comprend Magic Cinema, qui permet la conversion en temps réel de la 2D vers la 3D.
La touche d’éjection, sur le côté droit du lecteur, est presque invisible. Une lentille bleue, en forme de prisme, s’illumine lors de la mise en marche du lecteur.
L’interrupteur de mise sous tension du BW-12D1S-U est également plutôt bien dissimulé, puisqu’il ne dépasse pas du boîtier. L’utilisateur doit l’actionner en faisant glisser son doigt dessus. Une prise d’alimentation 12V se trouve à côté de celui-ci.
LG BE12LU30
Le LG BE12LU30 s’appuie sur l’interface eSATA pour obtenir des performances optimales et les appareils n’utilisant pas cette interface devront donc faire avec de l’USB 2.0. Bien sur, LG à voulu assurer la compatibilité avec nos plus vieux PC en fournissant un adaptateur SATA/eSATA.
LG a également fourni la suite logicielle CyberLink pour la lecture audio et la gravure, des câbles eSATA et USB 2.0 ainsi qu’un adaptateur secteur international. Le bloc d’alimentation LG utilise une connectique propriétaire, les utilisateurs trouveront donc plus aisé d’utiliser un kit de voyage universel quand il faudra brancher l’appareil sur une prise qui n’est pas d’origine.
S’il ressemble à un bouton classique, le bouton d’éjection est en fait une touche sensitive. Il est aussi possible de forcer l’éjection en insérant une épingle dans le trou en façade.
Les ports eSATA et USB 2.0 sont situés à l’arrière du lecteur, avec un petit interrupteur de mise sous tension et la prise 12 V. Si vous aviez encore des doutes sur les taux de transfert de l’eSATA, oubliez-les. En effet, la vitesse d’écriture, sur BD-R en 12x, ne demande que 62,5 Mo/s sur les 300 Mo/s que peut fournir l’interface.
Plextor PX-LB950UE
Le Plextor combine les avantages de ses deux concurrents en dotant son PX-LB950UE de ports USB 3.0 et eSATA. Cela peut sembler être la solution parfaite pour les possesseurs de systèmes nombreux et de différentes générations, puisque les ports USB 3.0 sont rétro-compatibles USB 2.0.
Plextor utilise le même type de bloc d’alimentation que LG, avec des prises interchangeable pas forcément évidentes à trouver. Heureusement, les composants peuvent tolérer les standards internationaux à l’aide des adaptateurs secteur du kit de voyage universel. Des logiciels et des câbles USB 3.0 et eSATA sont également inclus.
On peut trouver, parmi les logiciels fournis, un lecteur vidéo supportant la 3D, ainsi que la suite PlexUtilities qui couvre la plupart des autres besoins, dont l’aide à la configuration.
Les utilisateurs expérimentés le savent bien, les lecteurs externes ne sont ni plus ni moins que des lecteurs internes cachés dans un boîtier extérieur; le PX-LB950UE fait pourtant dans la finesse en ne rajoutant que 125 mm de largeur et de hauteur en plus par rapport au lecteur interne.
Les ports USB 3.0 et eSATA sont situés à l’arrière du lecteur, avec la prise 12 V et l’interrupteur à bascule. Ce type d’interrupteur rend la mise sous tension du Plextor très aisée.
Configuration et matériels de test
Configuration de test | |
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CPU | Intel Core i7-2600K (Sandy Bridge), LGA 1155, 3,40-3,80 GHz, 8 Mo de cache L3. surcadencé à 4,00 GHz sous 1,25 V |
Refroidissement | Thermalright MUX-120 avec de la pâte Zalman ZM-STG1 |
Carte Mère | Asus P8P67 Deluxe: BIOS 1502 (03/02/2011), Intel P67 Express, LGA 1155 |
Mémoire | Kingston KHX1600C9D3K2/8GX: DDR3-1600 CAS 9-9-9-27, 4 Go x 2 (8 Go) |
Carte Graphique | Nvidia GeForce GTX 580: 722 MHz GPU, 1.5 Go de mémoire GDDR5-4008 |
Disque dur | Samsung 470 Series MZ5PA256HMDR, SSD 256 Go |
Carte Son | Intégrée HD Audio |
Réseau | Contrôleur intégré Gigabit |
Alimentation | Seasonic X760 SS-760KM : 760 W, ATX12V v2.3, EPS12V, 80 PLUS Gold |
Software | |
OS | Windows 7 Édition Intégrale 64 bits |
Drivers vidéo | Nvidia GeForce 270.61 WHQL |
Chipset | Intel INF 9.2.0.1019 |
Un PC aussi puissant n’était pas nécessaire pour tester des lecteurs optiques, toutefois, cela nous permet de ne pas mettre en doute le système lors des tests. Nous avons overclocké le processeur Intel Core i7-2600K à 4 GHz sur une carte mère Asus P8P67 Deluxe, le tout épaulé par de la mémoire Kingston, une Geforce GTX 580 et un SSD Samsung performant.
Nos tests n’ont donc pas été limités par notre configuration, mais par le média puisque nous n’avons pas pu trouver de BD-R 12x. Nous avons cependant réussi à importer, tout droit du Japon, quelques-uns des légendaires disques Sony NN3. Pour un prix conséquent, il faut l’avouer. Ces disques 6x sont bien connus pour pouvoir atteindre des vitesses jusqu’à 12x.
Les disques Verbatim ne sont pas connus pour les mêmes raisons, mais leurs double couche 6x n’en sont pas moins parmi les meilleurs du marché. Nous nous sommes également procurés nos DVD double-couche 8x et simple-couche 16x chez Verbatim et, cerise sur le gâteau, tous ces disques sont disponibles chez nous.
Vous pouvez retrouver plus de détails sur les médias utilisés en cliquant sur les images ci-dessous.
Parmi différentes alternatives, Nero DiscSpeed nous a paru être le choix le plus évident pour nos besoins. Qui plus est, il est gratuit.
Benchmark Configuration | |
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Tests de vitesse | Nero DiscSpeed 6.2.3.100 |
Disques vierges | Verbatim BD-R DL 6x, DVD-R 16x, DVD+R DL 8x; Sony BD-R NN3 6x |
Performances en écriture sur BD-R
Nous voulions effectuer tous nos tests avec une seule interface, mais cela a été impossible puisque d’une part, le LG se repose principalement sur son port eSATA tandis que l’Asus ne jure que par son port USB 3.0. Le Plextor supporte les deux interfaces, bien que l’USB 3.0 soit plus flexible sur les nouveaux systèmes.
L’Asus BW-12D1S-U à permis aux disques 6x de Sony de s’exprimer à une vitesse de 12x. Nous avons atteint les 40 Mo/s avec une vitesse moyenne de 8,96x.
Le LG n’a pas dépassé les 10x avec son port eSATA, avec tout de même une vitesse moyenne relativement haute de 8,59x.
L’interface USB 3.0 du Plextor lui a permis de faire jeu égal avec l’Asus avec une vitesse moyenne de 8,95x.
Heureusement que le LG est doté de l’eSATA puisque son port USB 2.0 ne dépasse pas les 27 Mo/s…
On peut également noter que l’interface eSATA et USB 3.0 du Plextor obtiennent des performances équivalentes.
Performances en écriture sur BD-R DL
Bien que la plupart des graveurs ne peuvent pas les pousser dans leurs limites, les disques Verbatim double couche sont plutôt rapides.
L’Asus atteint les 8x presque instantanément, avec une moyenne de 7,46x sur la gravure complète.
Avec son port eSATA, le LG a mis un peu plus de temps pour atteindre les 8x et réalise une moyenne de 7,13x sur les disques Verbatim 6x.
Si le Plextor prétend fonctionner en P-CAV, c’est en mode CLV qu’il a gravé nos disques Verbatim 6x, réalisant la faible moyenne de 5,55x.
L’utilisation du port USB 2.0 ne fait pas honneur au graveur LG, bien que sa petite moyenne de 5,48x soit presque au même niveau que celle du Plextor.
Quand à ce dernier, son interface eSATA n’apporte rien de plus que L’USB 3.0.
Performances en écriture sur DVD-R
Retrouvés dans des cartons de 2009, nos DVD Verbatim brillent tout de même par leur qualité et permettent de pousser nos lecteurs dans leurs derniers retranchements.
L’Asus atteint le maximum théorique des 16x, commun aux trois lecteurs, avec une moyenne de 11,68x.
Cette fois, c’est LG qui prend la tête avec une moyenne de 11,87x. Cela serait-il du à son interface eSATA ?
Les performances de l’interface USB 3.0 du Plextor se placent entre l’USB 3.0 de l’Asus et la connexion eSATA du LG. Avant de déclarer celui-ci vainqueur, jetons un œil sur un dernier graphique.
On peut remarquer que le graveur LG obtient des performances légèrement meilleures en USB 2.0 ! Cela est plus du au lecteur en lui-même qu’à son interface, puisque les vitesses du DVD ont un débit de données bien moindre que celles du Blu-ray, mais la latence aurait pu poser problème.
Encore une fois, le passage entre l’USB 3.0 et l’eSATA n’apporte aucune différence pour le Plextor.
Performances en écriture sur DVD+R DL
Si Plextor nous a déçu par sa piètre performance en gravure sur Blu-ray double couche, Asus nous surprend dans le bon sens sur les DVD double couche.
Encore une fois, le lecteur, supposé fonctionner en mode CAV, utilise en fait la méthode d’écriture CLV.
L’interface eSATA du LG se débrouille plutôt bien, elle atteint les 8x, comme la plupart des lecteurs, avec nos disques double couche, et obtient une moyenne de 6,96x.
Plextor indique écrire en mode CLV, mais sa moyenne d’écriture de 6,26x arrive quand même en dessous les performances du LG en mode CAV.
Le changement d’interfaces, que ça soit pour les graveurs LG ou Plextor, ne change en rien leurs performances sur les DVD double couche.
Performances en lecture sur BD-R
Comme pour leurs homologues DVD, les graveurs Blu-ray en sont rendus au point qu’ils gravent plus vite qu’ils ne lisent. Les modèles Asus et Plextor affichent une limite de 8x en lecture contre 12x en gravure sur les Blu-ray.
Après avoir vu d’incroyables performances en gravure, la vitesse de lecture d’un BD-R simple couche de l’Asus semble bien faible. Aucune erreur n’a été détectée lors de l’analyse.
Le graveur LG est très rapide en lecture, atteignant un maximum de 10x et réalisant une moyenne de 7,65x.
Plextor se place entre ses deux concurrents avec une vitesse de pointe de 8x en lecture et une vitesse moyenne de 6,07x en lecture simple couche.
L’USB 2.0 du LG nous démontre avec plaisir à quoi peut ressembler un fort taux de transfert sur une interface à faible bande passante.
Le Plextor PX-LB950UE obtient déjà d’excellentes performances en USB 3.0, l’eSATA n’apporte rien de plus.
Performances en lecture sur BD-R DL
Les performances médiocres du modèle Asus en lecture sur simple couche viennent peut être de nos disques. Les disques double couche Verbatim vont-ils renverser la tendance ?
L’Asus BW-12D1S-U obtient donc les mêmes performances sur double couche, avec une moyenne de 4,78x, remarquée précédemment pour les simple couche.
LG est plus rapide qu’Asus, atteignant un maximum de 8x et une vitesse moyenne de 6,10x.
Plextor atteint les mêmes performances sur double couche que LG, avec une vitesse maximum de 8x et une moyenne de 6,08x.
L’interface USB 2.0 du LG ne dépasse pas les 30 Mo/s, et atteint donc une vitesse maximum de 6x et la vitesse moyenne descend à 4,59x.
L’avantage supposé de l’interface eSATA du Plextor est vraiment médiocre, puisque sa vitesse de lecture est légèrement en dessous de celle remarquée sous l’interface USB 3.0
Performances en lecture sur DVD-R
Tous les lecteurs testés sont certifiés atteindre 16x en lecture de DVD, avec une limitation de la vitesse de rotation pour empêcher l’explosion du disque. Tous les lecteurs peuvent atteindre cette même limite en écriture, nous ne nous attendons pas à voir un gros avantage en lecture.
Le BS-12D1S-U atteint, à la fin de la lecture, la vitesse de rotation maximale de 16x autorisée par les standards de l’industrie, avec une moyenne de 11,96x.
Le LG atteint la vitesse légèrement plus élevée de 16,51x, permettant à la vitesse moyenne en lecture d’atteindre les 12,35x.
Le Plextor se place entre l’Asus et le LG avec une moyenne de 12,07x.
Le LG nous démontre avec une moyenne de 12,36x que l’USB 2.0 est suffisant pour supporter le DVD.
L’USB 3.0 a beau être l’interface privilégiée de Plextor, le lecteur à l’intérieur est probablement basé sur le SATA. Les deux interfaces offrent des performances identiques.
Performances en lecture sur DVD+R DL
Bien que les disques double couche impliquent des vitesses de lecture et d’écriture plus faibles, plusieurs de nos tests nous ont démontrés que la partie optique de ces lecteurs est souvent capable de suivre la partie mécanique.
Comme indiqué, l’Asus ne dépasse pas le 12x, alors que nous pensions retrouver les mêmes taux de transfert que pour les simple couche. La moyenne obtenue est de 9,48x.
LG arrive légèrement en dessous de l’Asus avec une moyenne de 9,29x.
Et le Plextor se place encore légèrement en dessous du LG avec une moyenne de 9,07x. La compétition est serrée !
Les taux de transfert du DVD sont bien en dessous de la limitation de l’USB 2.0 du LG, c’est pourquoi ses performances sont identiques aux autres interfaces.
C’est plutôt bien vu de la par de Plextor de nous laisser le choix de l’interface, mais au niveau des performances, cela n’apporte aucun avantage sur les DVD double couche.
Des performances surprenantes
Nous voulions que tous nos tests soient réalisés avec les médias les plus performants. Pourtant, notre configuration n’a pas donné les meilleurs résultats dès le début et certains de nos disques ont été gravés pour rien. Nous avons du effectuer quelques légers changements, comme d’activer le streaming de données sur Nero, avant que la procédure soit rodée. C’est pourquoi nous avons eu besoin de disques supplémentaires.
Nous avons donc ressorti des vieux disques Verbatim pour quelques vérifications basiques de la configuration, mais nous avons eu droit à d’étranges résultats.
Asus a poussé un Blu-ray 4x Verbatim, datant de 2009, à la vitesse de 10x, atteignant presque les performances de notre disque Sony NN3 d’importation et hors de prix. Tout le monde voudrait pouvoir graver des données aussi rapidement et sans surcoût, et cet exemple démontre que cela est possible.
LG a gravé nos disques de test 4x à une vitesse de 8x. Même si ce n’est pas aussi rapide qu’Asus, c’est quand même le double de la vitesse indiquée pour ce disque.
Le Plextor, quand à lui, a reconnu la vitesse 4x indiquée par le disque et n’a pas cherché à aller plus loin.
On pourrait très bien reprocher au Plextor de ne pas avoir tenté d’augmenter la vitesse, mais on est aussi en droit de se poser la question de l’intégrité des données à plus haute vitesse. Heureusement, aucune erreur n’a été détectée sur la totalité des gravures. Tous ceux qui auraient un doute peuvent jeter un œil sur l’album photo de l’article pour les résultats complets des analyses.
Conclusion
Le format Blu-ray atteint enfin le prix et les performances nécessaires pour en faire un moyen de stockage intéressant. Bien moins cher que les clefs USB, il est aussi plus transportable qu’un disque dur externe. La question est donc : quel graveur choisir pour ce média ?
Du côté de l’interface eSATA, c’est le LG BE12LU30 qui l’emporte, mais il ne fait logiquement pas le poids en USB 2.0. Les superbes performances de l’Asus BW-12D1S-U, réalisées sur le vieux disque Blu-ray 4x, le place en seconde position, bien que sa vitesse de lecture soit moins enthousiasmante.
Le Plextor PX-LB950UE a gravé les disques double couche ainsi que nos vieux Blu-ray en mode CLV, alors que le programme prétendait utiliser le mode CAV. Même s’il n’y a pas eu d’erreur, la vitesse d’écriture en a souffert suffisamment pour placer le lecteur en troisième position.
LG a également réalisé de belles performances sur DVD, avec des performances en écriture sur double couche impressionnantes, qui lui ont octroyé la victoire.
La plupart d’entre vous se seraient arrêtés ici pour choisir le LG et ses performances au dessus du lot. C’est effectivement celui que nous utiliserions sur nos machines de bureau… si c’était un graveur interne. Mais concernant les modèles externes, les utilisateurs favorisent généralement la flexibilité aux performances.
Nous avons examiné tous nos systèmes récents, dont des portables haut de gamme, afin de voir qu’elle interface était la plus utilisée. Chacun d’entre eux supportaient soit l’USB 3.0, soit l’eSATA. Certains supportaient les deux, et peu d’entre eux n’avait pas de support eSATA. Puisque l’USB plombe les performances du LG, Le Plextor prend la tête pour sa compatibilité avec notre matériel.
Pour ceux d’entre vous qui ne jurent que par les performances en écriture, nous leur recommandons l’Asus. Rien que le fait d’atteindre une vitesse d’écriture de 8,6x sur des vieux disques 4x bon marché le rend particulièrement intéressant, et le BS-12D1S-U arrive à égalité avec les autres lecteurs sur les formats récents.
Au final, bien que nous ayons un gagnant pour les performances brutes, chaque modèle conserve sa supériorité sur un domaine. Asus obtient les meilleures performances sur l’interface USB 3.0, LG dispose des meilleures performances globales sur eSATA et Plextor est le seul à laisser le choix entre les deux interfaces.