Une nouvelle technologie redéfinit la manière d’interagir avec le Vision Pro. Une interface cerveau-machine permet à des patients paralysés d’utiliser le casque de réalité mixte via la pensée sans se servir de la voix ni de la gestuelle imposée par Apple.
Le casque Vision Pro d’Apple n’a pas eu le succès que l’entreprise espérait. Les ventes sont décevantes et la production est au ralenti. Le géant de Cupertino n’a pas su convaincre les consommateurs, son casque VR/AR (réalité mixte) ne disposant pas d’arguments suffisamment solides pour en faire le nouveau produit phare du catalogue de la firme.
Si une version low-cost pourrait être dans les cartons d’Apple, il n’est pas certain que celle-ci révolutionne le marché. Elle serait bridée et les fonctionnalités déjà peu nombreuses sur “l’ordinateur spatial” de base seraient possiblement moins présentes.
Malgré son échec commercial, le Vision Pro a tout de même une utilité. La machine a par exemple trouvé grâce dans le milieu médical où il est utilisé lors d’opérations chirurgicales. Mieux encore, une nouvelle fonctionnalité d’interface cerveau-ordinateur (BCI) pourrait aider les personnes paralysées et peut-être redéfinir l’usage et les interactions possibles avec le casque.
Contrôler le Vision Pro par la pensée est possible
Développée par l’entreprise américaine Synchron, cette technologie BCI s’intégrerait parfaitement avec le Vision Pro. L’interface implantée de façon chirurgicale permet donc de contrôler le casque par la pensée sans avoir recours à la gestuelle mise en place par Apple et servant d’interface entre l’utilisateur et la machine.
De la même manière que la puce Neuralink de Tesla, la BCI de Synchron a permis à un patient américain d’interagir avec un ordinateur, ici le Vision Pro, en regardant Apple TV, en envoyant des messages et même en jouant au solitaire. Une bonne partie de l’écosystème Apple serait d’ailleurs compatible puisque le même patient a pu utiliser un iPad et un iPhone.
Alors que l’entreprise serait déjà à la tâche sur une version inédite du casque sous le nom de code “Alaska”, il est pour l’instant impossible de dire s’il s’agit du modèle low-cost ou d’un Vision Pro 2. Si Apple s’inspire du projet Neuralink, l’interface cerveau-machine de Synchron pourrait redéfinir les fonctionnalités et la façon d’utiliser une future version du Vision Pro.
La fonctionnalité qui manquait au Vision Pro ?
La nouvelle machine, selon les informations disponibles sur internet, pourrait avoir les mêmes défauts que l’appareil de base, n’évoluerait que très peu et pourrait s’avérer décevante. Compte tenu de l’échec du premier modèle, il faut s’attendre à ce que la nouvelle itération ait du mal à convaincre elle aussi.
En tablant sur une BCI similaire à celle de Synchron, Apple pourrait fournir aux usagers et au secteur médical la fonctionnalité manquante de son casque actuel. Outre l’intérêt médical évident, ce nouvel usage du Vision Pro pourrait être un argument de vente auprès du public.
Si cela pourrait relever du domaine de la science-fiction pour certains, les avancées dans le domaine de la haute technologie sont rapides. L’exemple de Neuralink est d’ailleurs assez parlant. Le but actuel de Tesla, comme Synchron, est d’aider les personnes paralysées. Cependant, l’entreprise compte bien faire de son interface cerveau-machine un produit destiné au grand public à l’avenir.
- Une interface cerveau-machine redéfinit la façon d’utiliser le Vision Pro.
- Le casque de réalité mixte d’Apple peut être contrôlé par la pensée.
- Développée par Synchron, l’interface a un usage médical.
Source : BusinessWire