Une “agriculture” pas si verte que ça.
C’est la nouvelle cryptomonnaie à la mode : le Chia. Sa particularité : elle ne se “mine” pas à l’aise d’ASIC ou de cartes graphiques vendus actuellement à des tarifs exorbitants et/ou introuvables, mais se “cultive” sur des parcelles de SSD et HDD, deux composants qui restent – pour l’heure – relativement peu onéreux. Comme expliqué sur la FAQ du Chia, cette cryptomonnaie utilise un “algorithme de consensus de blockchain” basé sur le “la preuve d’espace et de temps” plutôt que sur le traditionnel algorithme de “la preuve de travail”. Lexicalement, il n’est donc plus question de “mineurs” mais “d’agriculteurs”, dont l’activité est présentée comme plus “verte”. Néanmoins, si ces arguments champêtres vous avez séduit et que vous comptiez vous reconvertir en agriculteur numérique, soyez prévenu : cultiver du Chia peut flinguer votre SSD en quelques semaines.
Contrairement aux disques utilisés dans les centres des données, les SSD grand public n’ont pas été conçus pour supporter d’innombrables réécritures et être sollicités continuellement. Si dans le cadre d’un usage ordinaire, ils sont suffisamment endurants pour que leur durée de vie atteigne plusieurs années, les choses se compliquent pour leur santé lorsqu’ils servent à cultiver du Chia. Selon les estimations de Mydrivers, un SSD d’entrée de gamme de 256 Go succomberait en 40 jours, un modèle de 512 Go en 80 jours et un de 1 To en 160 jours.
Chia-D32H-D4 : une carte mère avec 32 ports SATA pour cultiver le Chia
De nouveaux SSD plus endurants à venir
Bien sûr, ce ne sont que des estimations susceptibles de varier selon l’endurance de chaque disque. Si malgré tout, vous souhaitez quand même vous lancer dans la culture du Chia avec des SSD, logiquement plus rapides que des HDD, privilégiez des modèles avec un TBW élevé. La plupart d’entre eux ciblent les centres de données ; par conséquent, ils héritent de diverses fonctionnalités inutiles pour la cultivation du Chia qui alourdissent la facture. Certaines sociétés ont cependant flairé l’opportunité et lancé des SSD “basiques” mais très endurants. C’est par exemple le cas de TeamGroup et son SSD T-Create Expert, dont la version 2 To affiche fièrement 12 000 TBW.
Parfait, encore une saloperie pour la planète. Déjà que les cryptos produisent du co2 à mort et qu’il est devenu difficile d’acheter une carte graphique… Moi, pour ma part, je bloquerai au niveau du web les signaux de cette bouse.
Sauf que ceux qui ont réalisés cette « étude » n’ont pas compris le fonctionnement ou partent du principe que le mineur augmente sa capacité de façon infinie.
Le SSD étant utilisé pour plotter il n’y a aucune raison de le laisser tourner 40 jours.
Cependant c’est en réalité ce qui va se passer parceque pour suivre le rythme il va falloir augmenter sa capacité en continu effectivement.
Pour être clair, acheter du matériel pour miner du chia aujourd’hui c’est un attrape cons.
Pour espérer être rentable il faut avoir au moins 100plots opérationnels tout de suite, et comme cela met environ 12h pour créer un plot et que l’on peut en faire 4 en parallèle, on fait au mieux 8 plot par jours.
Et pendant ce temps la taille du réseau augmente de façon ahurissante, tant est si bien que la semaine prochaine il faudra 300 plots pour être rentable, et vous n’en aurez créé que 56, vous ne serez donc jamais rentable à moins d’avoir 10 machines qui plottent en continu.
Donc vous serez constamment à la ramasse a courir derrière un train que vous ne rattraperez jamais.
Ceux qui ont miné en phase pré lancement sont les seuls vrai gagnant sur ce truc, les autres ce sont juste des pigeons.
J’ai du mal à croire qu’un périphérique tournant a 90 tps et s’arrêtant et redémarrant sans cesse puisse durer plus longtemps qu’un periferuqye Immobile
C’est que vous n’avez pas compris le fonctionnement du système. Les HDD sont assez peu sollicités une fois plottés.