De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

Image 1 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

L’Atari 2600, la première « console »

Sortie en 1977 aux Etats-Unis (1978 en France), l’Atari 2600 est la première console de jeu qui a eu du succès. Des hits comme Pac-Man, Pitfall ou E.T. viennent de cette console et même si les énormes pixels de la console font sourire actuellement, à l’époque elle impressionnait.

Atari 2600
Date de sortie (USA/Europe)
14 octobre 1977 // 1978
CPU
MOS Technology 6507
Type de CPU
8 bits
Fréquence CPU
1,19 MHz
RAM
128 octets
Définition maximale
160 x 192
Nombre de couleurs
128 (NTSC), 104 (PAL), 8 (SECAM)
Sortie vidéo
composite
Stockage
Cartouche ROM
Capacité maximale
4 ko
Image 2 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

L’ancêtre : la NES

La NES, alias Famicom au Japon, est la première console de salon de Nintendo. La console très célèbre a accueilli des mythes comme Super Mario Bros, Picsou ou les Tortues Ninja. Nintendo a aussi proposé des accessoires innovants, comme un pistolet ou même un robot.

Nintendo NES (Famicom)
Date de sortie (Japon/Europe)
15 juillet 1983 // 1 septembre 1986
CPU
MOS Technology 6502 (custom)
Type de CPU
8 bits
Fréquence CPU
1,66 MHz (PAL)
RAM
2 kio
GPU
RP2C07 (PAL)
Fréquence GPU
5,32 MHz
Mémoire GPU
2 kio
Définition maximale
256 x 240
Nombre de couleurs
52
Sortie vidéo
RF // composite // RGB
Stockage
Cartouche ROM
Capacité maximale
2 Mio
Stockage optionnel
Disque magnétique réinscriptible
Capacité maximale
112 kio
Connectivité réseau
modem en option

La console était réparable jusqu’en 2007 et Nintendo a proposé différents design, en fonction des pays. Les cartouches changeaient aussi selon les pays, au niveau du brochage, et les versions NTSC (Etats-Unis et Japon) sont plus rapides que la version PAL européenne.

Image 3 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

La Master System et ses avatars

Dans les années 80, Sega améliore ses consoles Mark I et Mark II pour lancer la Mark III, alias Master System. La console 8 bits n’a jamais eu le succès de la NES mais les ventes ont été bonnes dans certaines régions, notamment en Europe et au Brésil.

Sega Master System
Date de sortie (Japon/Europe)
20 octobre 1985 // septembre 1987
CPU
Zilog Z80
Type de CPU
8 bits
Fréquence CPU
2,5 MHz
RAM
8 kio
GPU
VDP (Texas Instrument TMS9918A)
Fréquence GPU
2,5 MHz
Mémoire GPU
16 kio
Définition maximale
256 x 192
Nombre de couleurs
32
Sortie vidéo
composite
Stockage
Cartouche ROM
Capacité maximale
?
Stockage optionnel
Cartouche ROM format carte de crédit
Capacité maximale
32 kio
Stockage optionnel
Jeux intégrés
Capacité maximale
32 kio en ROM interne

Les premières consoles proposaient un port cartouche au format carte de crédit, abandonné dans les versions II et III. La Master System est aussi la première console à proposer des jeux en « 3D », avec de la stéréoscopie anaglyphe. Enfin, les jeux de la console pouvaient être utilisés sur la Game Gear (proche en termes de capacités matérielles) et sur la Mega Drive, avec un adaptateur (le processeur de la Master System sert de coprocesseur dans la Mega Drive).

Image 4 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

La PC Engine de NEC

Peu connue en France, la PC Engine de NEC (alias TurboGrafx-16 Entertainment SuperSystem) est une console de la génération 8 bits. C’est la première console à proposer un lecteur de CD-ROM (en option)

NEC PC-Engine
Date de sortie (Japon/Europe)
30 octobre 1987 // 22 novembre 1989
CPU
Hu6280
Type de CPU
8 bits
Fréquence CPU
7,6 MHz
RAM
8 kio
GPU
HuC6260 et HuC6270A
Mémoire GPU
64 kio
Définition maximale
320 x 256
Nombre de couleurs
256
Sortie vidéo
composite
Stockage
Cartouche ROM (HuCard)
Capacité maximale
2,5 Mio
Stockage optionnel
lecteur CD-ROM
Capacité maximale
650 Mio

La console pouvait recevoir un lecteur de CD-ROM en option, qui ajoutait de la mémoire vidéo à la console : 64 ou 256 kio. La console est sortie en France, mais de façon assez discrète.

Image 5 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

Mega Drive, Sega passe dans l’ère 16 bits

En 1988, Sega annonce la Mega Drive, la première console 16 bits. Vendue sous le nom Genesis aux Etats-Unis, elle a été un des plus gros succès de Sega et a accueilli un personnage devenu mythique depuis, Sonic. La console est 16 bits (avec un Motorola 68000) mais intègre aussi le processeur de la Master System, qui sert à la rétrocompatibilité et à la gestion du son.

Sega Mega Drive / Genesis
Date de sortie (Japon/Europe)
29 octobre 1988 // 30 novembre 1990
CPU
Motorola 68000
Type de CPU
16 bits
Fréquence CPU
7,61 MHz (PAL)
CPU secondaire
Zilog Z80
Type de CPU
8 bits
Fréquence CPU
3,58 MHz
RAM
64 kio
RAM secondaire
8 kio
GPU
VDP (Texas Instrument TMS9918)
Mémoire GPU
64 kio
Définition maximale
320 x 224
Nombre de couleurs
61
Sortie vidéo
composite // RF // RGB
Stockage
Cartouche ROM
Capacité maximale
4 Mio
Stockage optionnel
lecteur CD-ROM
Capacité maximale
500 Mio

La console a été proposée en plusieurs versions et a surtout reçu deux « add-on » : le Mega CD, un lecteur de CD-ROM, et le 32X, un module transformant la console en un modèle « 32 bits ». La Mega Drive a aussi reçu des accessoires comme des cartouches avec un coprocesseur (Sega Virtua Processor, cadencé à 23 MHz), un adaptateur Master System ou un pistolet. Enfin, des consoles intégrant Mega Drive et Mega CD existent, ainsi que des PC intégrant directement une Mega Drive (Amstrad Mega PC).

Image 6 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

La Neo Geo, un mythe

1990. SNK sort la Neo-Geo AES (Advanced Entertainment System), pendant « grand public » de la borne d’arcade Neo-Geo MVS (Multi Video System). Cette console extrêmement onéreuse (plus de 450 € sans jeu à sa sortie) ne disposait au départ que de jeux en location, la vente n’étant venue que plus tard. Techniquement au-dessus de la concurrence, cette console est devenue mythique avec ses jeux d’arcade.

SNK Neo-Geo AES
Date de sortie (Japon/Europe)
31 janvier 1990 // novembre 1990
CPU
Motorola 68000
Type de CPU
16 bits
Fréquence CPU
12 MHz
CPU secondaire
Zilog Z80
Type de CPU
8 bits
Fréquence CPU
4 MHz
RAM
64 kio
RAM secondaire
2 kio
GPU
custom
Mémoire GPU
64 kio + 2 kio (accès rapide)
Définition maximale
320 x 224
Nombre de couleurs
4 096
Sortie vidéo
composite // RGB
Stockage
Cartouche ROM
Capacité maximale
88,5 Mio
Stockage secondaire
Carte mémoire
Capacité maximale
2 kio

La console utilise des cartouches de grande capacité, mais une version CD de la console a aussi été proposée plus tard. Cette dernière diminuait le prix des jeux, au détriment de la vitesse de chargement.

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La Super Nintendo débarque

Novembre 1990. Nintendo lance la console qui va succéder à la NES, la Super NES. Cette console 16 bits a été un succès, avec des jeux comme Mario Kart, Zelda ou Star Wing.

Super NES (Super Famicom)
Date de sortie (Japon/Europe)
21 novembre 1990 // 11 avril 1992
CPU
65C816
Type de CPU
16 bits
Fréquence CPU
3,58 MHz
RAM
128 kio
GPU
PPU custom
Mémoire GPU
128 kio
Définition maximale
256 x 224
Nombre de couleurs
4 096
Sortie vidéo
composite // RGB
Stockage
Cartouche ROM
Capacité maximale
6 Mio
Connectivité réseaumodem satellite en option

La console à reçu quelques « add-on » comme le Super Game Boy (qui permet de jouer aux jeux Game Boy sur la télévision) et Nintendo et Sony avaient travaillés sur le « Super Nintendo Play Station », un lecteur de CD pour la console devenu une console très connue suite à des divergence d’opinion entre Sony et Nintendo. Une des particularités de la Super NES est de proposer des coprocesseurs sur certaines cartouches, comme le Super FX, permettant d’ajouter des fonctions « 3D » à certains jeux.

Image 8 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

Amiga CD32, un joli flop

En 1993, Commodore sort l’Amiga CD32, une console de jeu basée sur l’Amiga (elle pouvait être transformée en Amiga 1200). Flop commerciale, la console est pourtant une des premières à proposer un lecteur de CD-ROM en série.

Amiga CD32
Date de sortie (Europe)
Septembre 1993
CPU
Motorola 68EC020
Type de CPU
32 bits
Fréquence CPU
14,32 MHz
RAM
2 Mio
GPU
AGA
Définition maximale
1 280 x 512 (en interlacé)
Nombre de couleurs
256
Sortie vidéo
S-VIDEO // composite // RF
Stockage
CD-ROM
Capacité maximale
650 Mio
Système d’exploitation
Amiga OS 3.1

Assez complète, elle pouvait recevoir un clavier, un écran, une souris, etc. La majorité des jeux sont des adaptations directes des jeux de l’Amiga 1200.

Image 9 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

La 3DO, encore un flop

Autre flop des années 90, la 3DO. La 3DO (pour Three Dimensional Objects) est une console sous licence. En gros, les fabricants achètent un droit d’exploitation et vendent une console sous leur nom, avec la technologie. Panasonic, Sanyo, Goldstar et même Creative Labs (avec une carte ISA pour PC) ont proposé des 3DO.

3DO
Date de sortie (Japon/Etats-Unis)
20 mars 1994 // 4 octobre 1993
CPU
ARM 60
Type de CPU
32 bits
Fréquence CPU
12,5 MHz
RAM
2 Mio
GPU
custom
Mémoire GPU
1 Mo
Définition maximale
768 x 576
Nombre de couleurs
65 536
Support de stockage
CD-ROM
Capacité maximale
650 Mio

La versions PC de la 3DO, proposée par Creative Labs, nécessitait une carte ISA contenant une 3DO complète, avec les sorties vidéo et audio détournées vers les sorties du PC. Un lecteur de CD-ROM Panasonic (ou la version Creative Labs remarquée) était aussi nécessaire. Dans la pratique, la 3DO a été un échec notable, essentiellement à cause de son prix de 700 $ à sa sortie.

Image 10 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

Troisième beau flop : la Jaguar

Troisième flop d’un constructeur voulant concurrencer Nintendo et Sega, la Jaguar. Cette console est « 64 bits » selon ses concepteurs, mais elle utilise dans la pratique un CPU 16 bits assez classique, avec des coprocesseurs mathématiques 64 bits. 

Jaguar
Date de sortie (Etats-Unis/Europe)
18 novembre 1993 // 1994
CPU
Motorola 68000
Type de CPU
16 bits
Fréquence CPU
13,2 MHz
RAM
2 Mio
GPU
Tom
Type de GPU
RISC 32 bits + 2 coprocesseurs 64 bits
Fréquence GPU
26,59 MHz
Définition maximale
720 x 526
Nombre de couleurs
16 millions (24 bits)
Support de stockage
Cartouche ROM
Capacité maximale
6 Mio
Support de stockage optionnel
lecteur CD-ROM
Capacité maximale
650 Mio
Support de stockage optionnel
Cartouche EEPROM
Capacité maximale
128 kio

Flop commercial, la console a tout de même reçu un lecteur de CD (optionnel), ce qui ne l’a pas empêché d’être un échec pour Atari.

Image 11 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

32X : la descente aux enfers de Sega

En 1994, Sega sort le projet « Mars », alias 32X. Mars est un des trois projets de Sega pour succéder à la Mega Drive, avec Jupiter (abandonné) et Saturne (devenu la console que l’on connait). La 32X est une console 32 bits, assez proche techniquement de la Saturn, qui nécessite une Mega Drive pour fonctionner, c’est un add-on de la console 16 bits phare de Sega. Peu intéressante et sortie en même temps (ou presque) que la Saturn, elle aura un très faible succès, avec moins de 200 000 exemplaires vendus.

Sega 32X
Date de sortie (Japon/Europe)
3 décembre 1994 // 14 novembre 1994
CPU
Deux Hitachi SH2 + CPU de la Mega Drive
Type de CPU
32 bits
Fréquence CPU
23 MHz
RAM
256 kio
GPU
Sur CPU + VDP de la Mega Drive
Mémoire GPU
128 kio
Définition maximale
320 x 224
Nombre de couleurs
32 768
Support de stockage
Cartouche ROM
Capacité maximale
4 Mio
Support de stockage optionnel
lecteur de CD-ROM
Capacité maximale
500 Mio

La 32X utilise des processeurs dédiés mais est aussi capable d’utiliser les deux CPU de la Mega Drive. De plus, un système de retour vidéo permet en fait à la 32X de gérer les effets « avancés » et à la Mega Drive de gérer les effets de base, comme les éléments de menu. Qui plus est, certains jeux nécessitent une console 32X et un Mega CD pour fonctionner (ils sont rares). Enfin, un projet « Neptune » était prévu chez Sega, une console intégrant une Mega Drive et une 32X dans la même console (et éventuellement un Mega CD).

Image 12 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

Sega Saturn : Sony passe devant

Environ au même moment que la 32X (alias Mars), Sega lance la Saturn, une console 32 bits basée sur un support CD. Très performante en 2D (à un moment où la 3D arrive), elle a le défaut d’être très compliquée à programmer, avec deux CPU principaux, deux « GPU » et une organisation mémoire assez particulière. Onéreuse à produire, elle souffrira de la concurrence d’un nouveau venu, Sony.

Sega Saturn
Date de sortie (Japon/Europe)
22 novembre 1994 // 8 juillet 1995
CPU
Deux Hitachi SH2
Type de CPU
32 bits
Fréquence CPU
28,63 MHz
CPU secondaire
Motorola 68EC000
Type de CPU
16 bits
Fréquence CPU
11,3 MHz
RAM
2 Mio (1 Mio en SDRAM, 1 Mio en DRAM)
GPU
Deux VDP custom (un pour la 2D, un pour la 3D)
Fréquence GPU
28,63 MHz
Mémoire GPU
1 540 kio (512 kio + 2 x 256 kio (VDP 1), 512 kio + 4 kio (VDP2))
Définition maximale
704 x 480
Nombre de couleurs
16 millions (24 bits)
Sortie vidéo
S-VIDEO // RF // RGB // EDTV
Support de stockage
lecteur de CD-ROM
Capacité maximale
650 Mio
Support de stockage
Cartouche ROM
Capacité maximale
4 Mio

Certains jeux de la console utilisaient des cartouches ROM pour accélérer les accès aux données. De plus, Sega a aussi proposé des add-on permettant de lire les Video-CD et les Photo-CD (deux formats abandonnés depuis).

Image 13 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

La PlayStation est un énorme succès

C’est en 1994 que Sony attaque frontalement Nintendo et Sega. La PlayStation — première du nom — est une évolution du projet Play Station, un accessoire apportant un lecteur de CD à la Super NES. La console, qui utilise des CD-ROM, est vendue moins cher que sa concurrente la Saturn, a de très bon jeux et a un gros avantage : elle se pirate facilement.

Sony PlayStation
Date de sortie (Japon/Europe)
3 décembre 1994 // 29 septembre 1995
CPU
MIPS R3000A
Type de CPU
32 bits
Fréquence CPU
33,8 MHz
RAM
2 Mio
GPU
custom
Mémoire GPU
1 Mio
Définition maximale
640 x 480
Nombre de couleurs
16 millions (24 bits)
Sortie vidéo
RGB // composite
Support de stockage
lecteur de CD-ROM
Capacité maximale
650 Mio
Support de stockage
Cartouche EEPROM
Capacité maximale
128 kio

La PlayStation est plus simple à programmer que la Saturn, ce qui lui permet de devenir rapidement un best-seller et de gagner le cœur des joueurs. Une version plus petite et moins onéreuse, la PlayStation One, sortira en 2000. Enfin, les jeux PlayStation sont jouables sur PlayStation 2, PlayStation 3 et PSP, avec (selon les appareils) une émulation matérielle ou logicielle.

Image 14 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

La Nintendo 64 reste sur les cartouches

En 1996, Nintendo sort la Nintendo 64, une console 64 bits qui reste sur les cartouches, contrairement aux concurrentes passées aux CD-ROM. La console est performante, mais a le défaut de proposer des textures assez basiques et un brouillard permanent dans beaucoup de jeux, pour deux raisons : la limitation en mémoire pour les textures (4 kio) et la capacité limitée des cartouches. Qui plus est, la console est compliquée à programmer et Nintendo ne fournit certains outils qu’à des développeurs triés sur le volet.

Nintendo 64
Date de sortie (japon/Europe)
23 juin 1996 // 1 mars 1997
CPU
NEC VR4300 (MIPS)
Type de CPU
64 bits
Fréquence CPU
93,75 MHz
RAM
4 Mio RAMBUS
RAM optionelle
8 Mio RAMBUS
GPU
Reality Co-Processor
Fréquence GPU
62,5 MHz
Mémoire GPU
mémoire unifiée + 4 kio texture
Définition maximale
640 x 480 entrelacé
Nombre de couleurs
16 millions (24 bits)
Sortie vidéo
composite // S-VIDEO
Support de stockage
Cartouche ROM
Capacité maximale
64 Mio
Support de stockage optionnel
64DD (disque réinscriptible)
Capacité maximale
64 Mio

La console est la seule qui a été proposée avec une extension de mémoire RAM, le fameux « Expansion Pack ». Ce dernier est en fait un boîtier contenant 4 Mio de mémoire RAMBUS pour la console, ce qui est obligatoire pour certains jeux et permet à d’autres de proposer des options supplémentaires. La Nintendo 64 est globalement un échec pour Nintendo, même si les ventes sont très correctes : la console n’a pas été la plus vendue, alors que la NES et la Super NES étaient les meilleures dans leurs catégories.

Image 15 : De quoi étaient faites nos vieilles consoles de jeu ?

Le meilleur pour la fin, la Pippin

Terminons cette première rétrospective par un énorme flop, provenant d’une société qui s’est bien relevée depuis, la Pippin. Cette console Apple a été construite par différents constructeurs (essentiellement Bandai) et s’est vendue à moins de 50 000 exemplaires. La console était (en simplifiant) un Macintosh sous System 7 et elle a reçu très peu de jeux.

Apple Pippin
Date de sortie (Japon/USA)
28 mars 1996 // 1 septembre 1995
CPU
PowerPC 603
Type de CPU
32 bits
Fréquence CPU
66 MHz
RAM
5 Mio
GPU
custom
Mémoire GPU
unifiée
Définition maximale
640 x 480
Nombre de couleurs
65 536 (16 bits)
Sortie vidéo
composite // S-VIDEO // VGA
Support de stockage
lecteur de CD-ROM
Capacité maximale
650 Mio
Connectivité réseau
modem en option (33,6 kilobits/s)
Système d’exploitation
Apple System 7.5.2

Très chère et peu intéressante, la console a été rapidement abandonnée. Elle est surtout connue comme étant un des échecs marquants d’Apple, l’exemple typique de ce qu’il ne faut pas faire dans le monde des jeux vidéo.

Vous retrouverez les consoles moins obsolètes dans un prochain dossier.