Voici une sélection de jeux vidéo qui ont mis à l’épreuve nos cartes graphiques, provoquant parfois des ralentissements même après ajustement des paramètres, mais offrant également des expériences visuelles d’un réalisme saisissant qui récompensent largement ces défis techniques.
Il n’est plus un secret que les PC, équipées de composants et de technologies de pointe telles que le ray-tracing et l’upscaling via DLSS ou FSR, restent le terrain de jeu idéal pour débrider la créativité des studios de développement. Oui, les consoles de dernière génération embarquent plus que jamais des composants dernier cri n’ayant rien à leur envier, mais votre marge de manœuvre reste infiniment supérieure avec les titres PC, grâce à des paramètres plus nombreux et plus fins, et surtout un arsenal technologique encore supérieur… si votre budget le permet.
Souvent considérés comme de vraies démos technologiques, en marge de leur pur intérêt vidéoludique et de leur sens du gameplay, certains de ces titres œuvrent comme de véritables benchmarks et stress-tests pour classer des CPU et des GPU ou départager des configurations entre elles. Ils ne manquent d’ailleurs pas de figurer dans nos propres tests de cartes graphiques ou de configurations complètes ! Voici une sélection non exhaustive de certains des jeux les plus gourmands disponibles sur PC.
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Microsoft Flight Simulator
Inattendu comeback en août 2020, Flight Simulator renoue avec l’une des plus anciennes licences de jeux vidéo, avec un premier épisode développé en 1977 avant d’être revendue à Microsoft qui la commercialise pour l’IBM PC en 1982. Après près d’une décennie sans nouvelle, c’est l’équipe française d’Asobo Studio, déjà à l’origine du fabuleux A Plague Tale, qui prend le manche.
Et avec quel talent ! Le titre brille tout autant par la qualité et l’authenticité de sa simulation, qui vous met aux commandes d’un grand assortiment d’avions, que par le réalisme de sa carte et de sa modélisation. Mais bien évidemment pour accéder à un tel niveau de sensations et une telle qualité de reproduction, vous devrez disposer d’un très sérieux arsenal graphique. Le jeu a d’ailleurs profité depuis son lancement de plusieurs mises à jour destinées à améliorer les performances ou à proposer une version DirectX 12. Et il est même désormais possible d’utiliser le DLSS de NVIDIA !
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Standard Edition
Premium Deluxe
Forza Horizon 5
Célébrant plus de dix ans d’existence déjà, la série des Forza Horizon n’est plus cette seule “récréation” par rapport à la voie classique des Motorsport : elle s’impose aujourd’hui comme un pur défouloir en monde ouvert, avec un rendu plus arcade mais aussi des missions d’une grande diversité. Dans ce cinquième épisode, cap sur le Mexique avec l’une des cartes les plus larges et riches de la série, 50% plus grande que celle de l’épisode précédent.
Et cet environnement prend vraiment vie à l’écran, avec des décors variés, des éclairages et des lumières qui subliment les villages et les routes parcourus ainsi qu’un impressionnant niveau de détails tant sur les modèles de voitures que sur la végétation ou les obstacles qui parsèment votre progression. Cerise sur le gâteau, le titre exploite la prise en charge du ray-tracing des dernières cartes graphiques, avec un grand niveau de paramétrage.
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Far Cry 6
Autre série vedette d’Ubisoft, Far Cry a vécu une transition intéressante, de pure démonstration technologique à ses débuts jusqu’à un monde ouvert plus classique mais aussi très dépaysant dans ses derniers épisodes. Et ça tombe bien : avec ses airs de révolution, Far Cry 6 renouvelle un peu la formule, tant sur le plan du gameplay que sur celui de la réalisation technique.
Avec sa végétation luxuriante et ses décors très riches qui vous mènent tout autant au bord de l’eau qu’en haut de montagnes, il y a de quoi apprécier le rôle de touriste. Là aussi, le jeu profite d’un calcul du ray-tracing pour sublimer les effets de lumière, sur les dernières cartes graphiques compatibles.
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Cyberpunk 2077
Même s’il paraît aujourd’hui un peu en-dehors des radars, alors qu’une incroyable hype précédait sa sortie (au point de susciter une grande vague de déceptions voire d’agressivité, face à ses retards successifs !), Cyberpunk 2077 reste indubitablement un excellent candidat pour stresser votre CPU/GPU … et un jeu d’action-RPG aussi épique qu’inspiré.
Publié en décembre 2020 et développé par CD Projekt, c’est aussi le premier titre vraiment taillé pour exploiter et mettre à mal les GeForce RTX 3000 et les Radeon RX 6000. Développé en parallèle de The Witcher 3: Wild Hunt, puis entièrement remanié par la suite, Cyberpunk 2077 profite de la dernière version du moteur maison REDEngine 4. Le titre tire par ailleurs parti des possibilités de calcul de ray-tracing des dernières générations de cartes graphiques. Il a également accompagné l’essor des services de cloud gaming, comme GeForce Now et Stadia, sur lesquels il était disponible dès sa sortie. L’éditeur devrait prochainement proposer une mise à jour proposant un mode Overdrive apportant de nombreuses améliorations ainsi que l’ajout du DLSS 3.
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Ashes of the Singularity
Publié le 31 mars 2016, Ashes of the Singularity est un jeu de stratégie en temps réel qui commence sérieusement à dater mais qui a marqué à sa manière l’histoire du genre … et du rendu des jeux vidéo au sens large. Il se démarquait notamment par la gestion poussée de milliers d’unités individuelles simultanément pour un monde et une aire de jeu bien plus large que la plupart de ses concurrents de l’époque. Et c’est justement l’échelle des conflits qui en a fait un véritable calvaire pour les plus petites configurations ! Il fut aussi le tout premier jeu vidéo à prendre en charge DirectX 12 et Vulkan, pour le grand bonheur des testeurs.
Pour pouvoir afficher autant de détails à l’écran, Nitrous, le moteur du jeu, se distingue par un usage exemplaire et impressionnant du parallélisme. Il est donc capable d’extraire les performances des cœurs d’un CPU, mais aussi de l’asynchronous compute (calcul asynchrone) qui permet à un GPU d’optimiser son efficacité de calcul. Cette dernière fonctionnalité a sérieusement plombé les performances des GeForce, car Nvidia utilisait un ordonnanceur statique trop rigide pour ce type de calculs, ce qui a grandement profité aux Radeon. Il aura fallu attendre l’architecture Pascal et son ordonnanceur dynamique pour que Ashes of the Singularity tourne correctement sur les GPU verts. Le titre reste tout de même si demandeur qu’il est très souvent utilisé comme benchmark, encore à l’heure actuelle.
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Final Fantasy XV Windows Edition
Après quelques années dans l’enfer du développement, et un changement de nom, Final Fantasy Versus XIII a enfin fini par sortir, y compris sur PC. Ce jeu, que nous connaissons désormais sous le nom de Final Fantasy XV, est l’un des plus beaux de la série, essentiellement grâce à l’utilisation de Luminous Studio, le moteur créé par Square Enix pour l’occasion.
Le jeu est très symbolique, car pendant longtemps aucune carte graphique, y compris les plus puissantes d’entre elles en SLI ou CrossFire, ne parvenait à le faire tourner dans la définition 4K60 promise avec le niveau de détail le plus élevé. Il est vrai que le titre manquait aussi d’optimisations, Final Fantasy XV étant également gourmand en ressources parce qu’il fait énormément appel à certains effets comme le Turf Effect (qui joue sur la qualité des brins d’herbe), le HairWorks ou encore le Shadow Libs et le Voxel Ambiant Occlusion. Au final, le titre est superbe et il est rapidement devenu un temps un benchmark utilisé par l’industrie, même si le benchmark officiel qui en est tiré s’est finalement avéré décevant.
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GTA V
On se souvient que GTA V était sorti avec presque deux ans de retard sur PC afin d’optimiser ses graphismes et de mieux tirer parti des ressources disponibles sur ces machines. On sait aujourd’hui que le pari est réussi, l’opus étant l’un des jeux vidéo les plus vendus au monde avec plus de 170 millions d’exemplaires écoulés. L’ironie est que l’on n’attendait alors rien de Rockstar et de son moteur RAGE, tout du moins sur le plan technique. Le jeu aurait très probablement été une franche réussite commerciale, même si ses graphismes étaient restés identiques à ceux de GTA IV, mais les développeurs ne se sont pas reposés sur leurs lauriers et ont sorti un environnement qui est resté pendant longtemps l’une des références en la matière.
Malgré une direction artistique proche des bandes dessinées et comics, on retrouve des jeux d’ombres très travaillés et des lumières convaincantes. Les graphismes sont riches et les textures détaillées, ce qui offre des paysages mémorables. Le jeu est aussi extrêmement bien optimisé, limitant grandement le nombre d’objets apparaissant soudainement (popup) lorsque l’on entre dans de nouveaux lieux. Enfin, la communauté a pondu d’innombrables mods graphiques qui valent vraiment le détour et propulsent le titre à des niveaux incroyables.
Star Citizen
Ce classement rompt avec ses dogmes et fait de la place pour un titre qui n’est (toujours) pas encore sorti en version finale : Star Citizen. Très anticipé, son gameplay et la beauté de ses graphismes de la version actuelle laisse sans voix. Annoncé en 2012 sur Kickstarter, il s’inspire beaucoup de Wing Commander et Freelancer et il est l’un des grands titres à utiliser Lumberyard, le moteur d’Amazon fondé sur CryEngine, sur lequel nous sommes déjà revenus.
Les développeurs ont intégré des calculs physiques précis permettant de bien gérer les particules, des textures riches et des espaces d’une grandeur impressionnante. Le parallélisme du code pour mieux exploiter les threads des CPU est l’un des axes de développement majeurs, tout comme l’anticrénelage et les jeux de lumière sur les surfaces vitrées. On espère seulement avoir bientôt une vraie date de sortie !
Assassin’s Creed Valhalla
Douzième et dernier (véritable) épisode en date de la série vedette d’Ubisoft, Assassin’s Creed Valhalla ne révolutionne pas fondamentalement la formule mais constitue un bon mètre-étalon pour mesurer les performances de votre PC. L’intrigue vous mène des terres gelées de la Norvège à la constitution d’une colonie viking dans l’Angleterre du IXème siècle.
Comme d’habitude dans la saga, cette trame est le prétexte à un open world époustouflant, avec une aire de jeu gigantesque qui renferme des paysages variés à perte de vue. En particulier, les effets de lumière et la distance d’affichage participent à un grand spectacle, susceptible de mettre à mal votre PC. Nous ne sommes pas sur un titre optimisé à fond pour tester les cartes graphiques dernier cri, notamment au niveau des effets de ray-tracing sur lesquels il fait l’impasse, mais le talent de l’équipe de développement a de quoi soumettre votre machine à dur régime.
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Diablo IV
Diablo IV, le quatrième opus de la série bien-aimée de Blizzard, se distingue par sa profusion spectaculaire de démons et d’effets de sorts à l’écran, créant ainsi parfois des batailles visuellement impressionnantes mais aussi très exigeantes pour les PC. De plus, c’est la première fois qu’un jeu Blizzard intègre le ray tracing, apportant un niveau de réalisme et de détail graphique inégalés dans la série. Il est donc nécessaire d’être équipés de machines puissantes, avec des cartes graphiques modernes et des processeurs performants pour maintenir une expérience fluide, en particulier lorsque les paramètres graphiques sont réglés au maximum.
Le monde de Diablo IV est conçu pour être vaste et interconnecté. Chaque région présente des paysages distincts, de vastes donjons et des effets météorologiques dynamiques qui ajoutent une couche supplémentaire à la complexité graphique et des effets de lumière et d’ombre, essentiels dans les scènes sombres typiques de la série. Mais c’est dans les combats que votre PC à le plus de chance de souffrir, lorsque des hordes de centaines de démons viendront vous assaillir et qu’il vous faudra déchaîner toute votre puissance.
Starfield
Starfield est le premier jeu de Bethesda à utiliser le tout nouveau moteur : Creation Engine 2. Ce dernier promet des graphismes révolutionnaires et une fidélité visuelle sans précédent. Les vastes étendues de l’univers de Starfield, les effets de lumière, les ombres et les textures détaillées exigent une configuration assez exigeante, surtout si vous voulez jouer avec les graphismes aux maximum.
En plus de ses graphismes, Starfield se distingue par son ambition en matière de gameplay et de taille de l’univers. Le jeu propose une exploration spatiale à grande échelle, avec des centaines de planètes à découvrir, chacune avec ses propres caractéristiques et environnements. Les chargements rapides et les transitions fluides entre les différentes zones de jeu seront notamment facilités par l’utilisation d’un SSD, ce qui est presque impératif pour maintenir l’immersion. Starfield a été conçu pour être une véritable vitrine technologique.
Red Dead Redemption 2
Red Dead Redemption 2 est un chef-d’œuvre de Rockstar, ce titre offre un monde ouvert d’une richesse et d’une narration sans précédent. Les paysages vastes et variés, allant des montagnes enneigées aux marais humides en passant par des villes animées, sont rendus avec une précision impressionnante. Chaque feuille d’arbre, chaque rayon de soleil filtrant à travers les nuages, chaque texture de sol et chaque reflet d’eau sont conçus pour offrir une expérience visuelle époustouflante. Pour profiter au maximum de cette beauté, le jeu nécessite une configuration de pointe, vous vous en doutez.
L’optimisation de Red Dead Redemption 2 sur PC a été un défi important, surtout lors de son lancement, où de nombreux utilisateurs ont rencontré des problèmes, même avec des configurations haut de gamme. Rockstar a depuis publié plusieurs mises à jour pour améliorer la stabilité et les performances, mais le jeu reste exigeant. Et nous ne parlons même pas des mods graphiques qui peuvent venir embellir le jeu davantage. Vous l’aurez compris, pour ceux qui cherchent à jouer en 4K avec des paramètres ultra, une configuration dernier cri est indispensable.
Homeworld 3
Homeworld 3, développé par Blackbird Interactive, est une référence en matière de jeux de stratégie en temps réel, offrant une expérience visuelle et technique des plus impressionnante. Le jeu se distingue par ses batailles spatiales massives, où chaque vaisseau, de la plus petite frégate aux gigantesques vaisseaux-mères, est rendu avec un niveau de détail exceptionnel. Sans parler des effets d’ombres et de lumières. Ces éléments visuels complexes exigent une configuration puissante pour gérer les nombreux calculs nécessaires à la simulation en temps réel et aux graphismes détaillés. Les batailles impliquent souvent des centaines de vaisseaux, chacun avec des mouvements et des attaques distincts, ce qui met à l’épreuve les capacités de traitement de votre machine.
L’ampleur de Homeworld 3 ne se limite pas à ses visuels ; le jeu propose également une profondeur stratégique remarquable. Chaque mission présente des défis uniques nécessitant une planification et une gestion minutieuses des ressources et des unités. La complexité des interactions entre les différents vaisseaux et les environnements spatiaux crée des scénarios de jeu riches et variés, demandant non seulement des compétences tactiques mais aussi une machine capable de suivre le rythme.
Control
Dans l’univers fascinant de Control, les joueurs sont plongés au cœur de l’Oldest House, un bâtiment en apparence banal qui abrite une myriade d’activités paranormales. Ce cadre unique sert de toile de fond à une exploration dense et intrigante, où la réalité semble constamment remodelée par des forces invisibles. La conception artistique du jeu, alliant architecture brutaliste à des manifestations surnaturelles, crée un monde visuellement captivant. Les graphismes, intensément détaillés et fluides, nécessitent des configurations PC robustes.
Le gameplay de Control se distingue par une combinaison de combats dynamiques et de pouvoirs télékinétiques, offrant une expérience de jeu à la fois riche et variée. Les interactions avec l’environnement, qui peuvent aller de la lévitation d’objets à leur projection brutale contre des ennemis, exploitent pleinement les capacités graphiques avancées du jeu. Cela inclut l’utilisation de technologies telles que le ray-tracing et le DLSS pour améliorer les effets de lumière et d’ombre, rendant chaque combat visuellement époustouflant. Ces éléments graphiques et de gameplay demandent des cartes graphiques puissantes et une bonne quantité de RAM pour maintenir des performances fluide et réactive.
Metro Exodus
Metro Exodus plonge les joueurs dans un périple captivant à travers une Russie post-apocalyptique, où les environnements extérieurs et souterrains sont rendus avec un réalisme saisissant. La technologie graphique du jeu permet de capturer des détails incroyablement fins, depuis les tempêtes de neige balayant les terrains désolés jusqu’aux ruines sombres et oppressantes des métros abandonnés. Chaque scène est conçue pour maximiser l’immersion, avec des cycles jour-nuit dynamiques et des conditions météorologiques changeantes qui influencent directement le gameplay et la stratégie du joueur.
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Gears 5 ?
et le contre exemple de tout ça, c’est horizon forbidden west, qui est splendide sans nécessiter un ordi à 4000 euros, comme quoi c’est possible de faire du tres bon developpement..
ça vous dirait un dossier “les jeux les plus optimisés et jolis de l’histoire”, histoire d’avoir le total opposé 😀 ?
Il manque Alan Wake 2 quand même, non ?