Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s’arracher les dents !

Si le joueur incarne systématiquement le héros, l’aventure ne serait rien sans des antagonistes de qualité. C’est pourquoi nous allons revenir cette semaine sur des combats de boss mémorables par leur difficulté.

Image 1 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Hommage aux vaincus

Dans un jeu vidéo, le joueur est quasi systématiquement le héros : il doit aller libérer la princesse emprisonnée dans un autre château, lutter contre l’empire maléfique qui menace le monde ou encore affronter une horde d’ennemis afin de sauver le tissu même de l’univers. Autant de destinées héroïques qui ne seraient pourtant pas grand-chose sans la présence d’antagonistes de qualité, que l’on connaît désormais sous l’appellation générique de boss.

Battre un boss, c’est démontrer que l’on a vaincu le jeu, et que l’on mérite soit de continuer sa progression, soit d’obtenir la satisfaction d’assister aux crédits de fin. Mais battre un boss n’est pas pour autant chose aisée, les développeurs aimant créer des adversaires retors, sachant taper là où cela fait mal. Des adversaires parfois tellement difficiles qu’ils paraissent imbattables… ce qui provoque généralement un certain agacement chez le joueur vaincu. Rendons aujourd’hui hommage à ces monstres détestés.

Image 2 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Absolute Virtue (Final Fantasy XI)

Les boss de raids des MMORPG sont réputés pour leur difficulté, et à raison. Débarquant au terme d’une quête épique, et détenteurs de butins prodigieux, ils demandent souvent une intense préparation et une coordination sans faille de la part des membres du raid. Si le C’Thun de WoW est notoirement connu pour sa difficulté (il était imbattable dans sa version vanilla), nous avons décidé d’aborder le cas de l’Absolute Virtue de Final Fantasy XI.

Pendant très longtemps, ce boss a été réputé imbattable en raison de son nombre élevé de points de vie, de sa régénération de vie élevée, ainsi que par sa capacité à utiliser le sort Bénédiction, qui lui rend l’intégralité de ses points de vie. Néanmoins, après un raid particulièrement long par une équipe qui a vu ses membres vomir ou s’évanouir en raison d’un temps de jeu trop important (pas loin de 18 heures d’affilées), Square-Enix a imposé une limite de temps (2 heures) pour vaincre le boss, tout en le nerfant un tantinet.

Image 3 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Arme Rubis et Arme Emeraude (Final Fantasy VII)

RPG emblématique de l’ère PlayStation, Final Fantasy VII possède bon nombre de boss cultes. Si la plupart des gens se souviennent de Jenova ou de ce bon vieux Sephiroth, ce n’est pas d’eux dont nous allons vous parler aujourd’hui. Si ces boss sont mémorables de par leur importance pour l’histoire du jeu, il ne s’agit pas des combats les plus durs qu’il sera possible de disputer. Ce titre revient en effet à deux boss facultatifs apparaissant dans la dernière partie du jeu : l’Arme Rubis et l’Arme Emeraude.

Créés par la planète pour se protéger de tous périls mortels, ces deux boss constituent un challenge extrêmement relevé pour les joueurs dans la mesure où ils possèdent un nombre de PV incroyable, et des attaques capables d’envoyer votre équipe ad patres d’un seul coup. Les joueurs décidant de s’attaquer à ce challenge devaient donc se préparer soigneusement et utiliser à fond les particularités du système de matéria pour infliger de lourds dégâts très rapidement. Un combat épique, long, et surtout extrêmement répétitif puisqu’il fallait regarder ad nauseam l’animation de l’invocation Chevalier de la Table Ronde…

Image 4 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Astaroth (The Nomad Soul)

The Nomad Soul, aussi connu sous le nom Omikron chez nos amis anglo-saxons est un jeu de 1999 créé par Quantic Dream, et extrêmement connu pour posséder une bande originale composée par le regretté David Bowie (qui incarne d’ailleurs un personnage dans le jeu). Mettant en scène une enquête policière située dans le futur sur la planète Phaenon, ce titre mélange allégrement FPS, jeu d’aventure, puzzle game et jeu de combat pour un résultat extrêmement réussi.

The Nomad Soul est aussi très connu pour son boss final : Astaroth. Démon bien décidé à arracher l’âme de notre héros, ce boss est réputé pour être quasi imbattable en raison de sa rapidité et de ses dégâts monstrueux. Afin de le battre, il fallait en effet être en mesure d’atteindre son seul point faible situé dans son dos, un exploit quasi impossible en raison de sa vitesse. Nombre de joueurs ont ragé, impuissants face à ce monstre et beaucoup ont dû recourir à des techniques particulières, nécessitant d’aller se réfugier dans un coin du niveau en priant pour qu’Astaroth expose son dos.

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General Raam (Gears of War)

Le General Raam est l’antagoniste principal de Gears of War. Soldat Locuste de premier ordre, il mènera sans relâche l’assaut contre les humains, bien décidé à les exterminer jusqu’au dernier. Tout au long  du jeu, il ne cessera de s’opposer à Marcus et sa bande, tuant par la même occasion quelques-uns de ses compagnons. Il trouvera la mort lors de l’offensive Lightmass des mains de Marcus et Dominic au terme d’un combat particulièrement rude.

Car voyez-vous, le General Raam est un dur à cuire. Armé d’une mitrailleuse lourde Troïka, le bougre était capable d’infliger de lourds dégâts aux joueurs en très peu de temps. Histoire de corser la donne, il disposait d’un bouclier organique constitué de Kryll, des bestioles particulièrement vicieuses croisées durant le jeu. Extrêmement dur, ce combat demandait d’être très bien préparé, et parfaitement organisé sous peine de décéder rapidement. La solution la plus simple consistait d’ailleurs à réaliser ce combat en co-op.

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Gill (Street Fighter 3)

Boss final de Street Fighter 3, Gill est une véritable plaie pour les joueurs ayant essayé de le vaincre. Pourquoi ? Hé bien tout simplement parce qu’il assez injuste et déséquilibré (comme de nombreux autres boss issus des jeux de baston de Capcom). Outre une IA vindicative qui semble deviner à l’avance les coups que vous allez lancer pour les mieux les contrer, Gill possède la capacité de remplir sa barre de vie une fois que vous l’avez amené aux portes de la mort.

Pour le vaincre, il faut rester en garde la plus grande partie du combat et attendre une ouverture pour lancer un combo dévastateur. À noter que les développeurs, bien conscientS de la difficulté du BOSS, avaient inclus une mécanique permettant d’abaisser la difficulté du combat après plusieurs défaites successives. Il était d’ailleurs possible de noter cette réduction de la difficulté en observant Gill, qui se mettait à rire comme un forcené, comme pour se moquer des échecs du joueur.

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Giygas (Earthbound)

Earthbound, ou Mother 2 est un RPG sorti en 1994 sur SNES au japon, puis aux états unis. Peu connu en nos vertes contrées, il jouit cependant d’une excellente réputation auprès des amateurs du genre. Loin des canons du RPG, son histoire se déroule dans un monde contemporain du nôtre où l’on suit les aventures de Ness et de sa bande pour empêcher la destruction du monde. Le responsable de cette possible apocalypse ? Giygas, autrement connu comme le Destructeur Universel (rien que ça).

Boss final de ce jeu, Giygas est impossible à battre si l’on ne connaît pas la méthode. Outre des attaques erratiques et étranges, il est pratiquement impossible pour les héros de le blesser. Afin de le vaincre, il fallait utiliser la commande « prayer » de Paula, l’un des personnages de l’équipe. Une commande qui, au passage, n’avait servi à rien durant la totalité du jeu, et que bien des joueurs avaient oublié.

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Kai Leng (Mass Effect 3)

Croisé durant le troisième épisode de Mass Effect, Kai Leng est un assassin de haute volée qui a posé bien des problèmes aux joueurs du RPG d’Electronic Arts. Sbire dévoué du fameux Homme Trouble, Kai Leng a effectué pour lui de nombreuses missions cruciales, telles qu’assassiner les membres du Conseil de la Citadelle. Le combat final entre lui et l’équipe de Shepard se tiendra dans le bureau même de l’Homme Trouble, et ne sera pas une sinécure pour notre membre préféré du N7.

Extrêmement rapide, Kai Leng tape aussi très fort, ce qui empêche le joueur de construire calmement sa stratégie en utilisant les couverts. Histoire de compliquer la chose, Kai Leng peut aussi invoquer de nombreux sbires robotiques. Afin de triompher, il faudra donc tirer le meilleur parti de ses alliés, et surtout être capable d’ajuster au mieux ses tirs.

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Larsa (Mushihime-sama Futari)

Créé en 2004, la série Mushihime-sama appartient au genre du shoot them up, et plus précisément, au sous-genre du manic shooter ou bullet hell. Il s’agit d’un sous-genre qui met en scène des affrontements contre des ennemis capable de remplir l’écran de projectiles, rendant la navigation extrêmement difficile. Sorti en 2009, Mushihime-sama Futari pousse le concept à l’extrême avec son boss final, la Reine Larsa.

Pour la vaincre, il n’existe pas de véritable stratégie. Il faudra « seulement » disposer d’une excellente coordination main-œil pour anticiper la trajectoire des projectiles, et naviguer parmi eux sans que la hitbox du vaisseau ne soit exposée. Les mots manquant pour rendre parfaitement compte de l’horreur que représente ce combat, nous vous proposons d’aller jeter un coup d’œil à cette petite vidéo.

Image 10 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Lavos (Chrono Trigger)

RPG emblématique de la SNES, Chrono Trigger est encore à l’heure actuelle considéré comme l’un des meilleurs RPG de l’histoire. La raison ? Une histoire originale et entraînante qui joue habilement sur les codes du voyage temporel, des personnages attachants au possible sublimés par le chara-design d’Akira Toriyama, ainsi qu’un gameplay parfaitement maîtrisé.

Antagoniste principal du jeu, Lavos est un ennemi redoutable qui a surpris de nombreux joueurs. En effet, il est possible de l’affronter très tôt dans le jeu. Néanmoins, penser pouvoir défaire ce parasite alien tôt dans le jeu relève du doux rêve tant il s’avère puissant, et nombre de joueurs ont du s’y casser les dents en pensant avoir affaire à un adversaire facile. Avec ses trois formes successives et ses attaques dévastatrices, Lavos est un boss redoutable qu’il faudra affronter avec une équipe bien préparée.

Image 11 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Living Ice (Lost Odyssey)

Si vous êtes amateurs de RPG japonais, vous devez sans aucun doute connaître Lost Odyssey. Et si vous ne le connaissez pas, nous vous prions instamment d’aller y consacrer quelques dizaines d’heures, tant ce jeu concocté par Hironobu Sakaguchi est une petite merveille, sur le fond et sur la forme. Outre un système de jeu au tour par tour qui frise la perfection, Lost Odyssey se démarque par l’emphase mise sur sa narration, qui comporte de nombreux moments de grâce, et lui permet sans conteste de se classer parmi les plus grands JRPG qui soient.

La narration est tellement importante dans Lost Odyssey, qu’elle influe à de nombreuses reprises sur le gameplay du jeu, en imposant par exemple une composition d’équipe. Et c’est précisément ce qui rend le combat contre Living Ice extrêmement déplaisant. En effet, ce boss est immunisé aux dégâts magiques, le laissant donc vulnérable uniquement aux attaques physiques. Problème, à ce moment-là du jeu, votre équipe est aux trois quarts composés de magiciens, et le seul personnage capable d’infliger des dégâts est sans doute le personnage le moins aimé de tout le jeu. Il est donc probable qu’à ce stade du jeu, vous ne l’ayez pas fait monter de niveau, et qu’il soit ridiculement faible ; rendant le combat long et pénible. Une petite erreur de design donc, qui ne vient cependant pas gâcher le plaisir ressenti en jouant à ce chef d’œuvre.

Image 12 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Mike Tyson (Mike Tyson’s Punch Out)

Jeu de boxe sorti sur la NES en 1987, Mike Tyson’s Punch Out constitue la première apparition de Little Mac, le boxeur vidéoludique le plus célèbre. Dans ce jeu, il fallait affronter successivement 13 adversaires tous plus étranges et forts les uns que les autres, jusqu’à tomber contre Iron Mike en personne. Orienté arcade, ce titre proposait un gameplay simple à maîtriser, tout en offrant une difficulté relativement élevée. Chaque adversaire disposait d’un indice permettant de prévoir ses coups, ainsi que d’une faiblesse qu’il fallait exploiter pour les mettre KO.

Mike Tyson en revanche, constituait une toute autre paire de manche dans la mesure où il disposait d’une vitesse d’exécution hallucinante, et d’une force incroyable. Pire, les indices permettant de prévoir ses coups étaient assez subtils pour être manqués. En résultait un combat assez tendu qui a dû frustrer bien des joueurs.

Image 13 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

The Nameless King (Dark Souls 3)

Depuis son premier épisode, Dark Souls est une série qui a décidé d’en mettre plein la tronche à ses joueurs à grand renfort de monstres hyper puissants capables de vous envoyer manger les pissenlits par la racine en deux coups de cuillère à (Paul) pot. Néanmoins, il faut reconnaître que la série de From Software ne fait rien gratuitement, et que chaque pic de difficulté auquel les joueurs sont confrontés peut être surmonté à condition qu’il prenne le temps d’analyser la situation, et de se préparer en conséquence.

Une règle vraie pour la vaste majorité des affrontements, mais qui prend du plomb dans l’aile lorsque l’on parle du Nameless King, l’un des boss de Dark Souls 3. Gigantesque chevalier en armure équipé d’une lance électrique, allié des dragons après avoir passé sa vie à les massacrer, le bonhomme est loin d’être un rigolo. Lorsque vous l’affronterez, le Nameless King passera son temps à voler aux quatre coins de l’arène en tentant de vous embrocher avec sa lance. Histoire de rigoler un bon coup, ses attaques sont imprévisibles, et le bougre est accompagné par son pote Wyvern qui essaie dans le même temps de vous roussir les moustaches. Cerise sur le gâteau, si vous arrivez malgré toutes ces difficultés à battre le Nameless King, il se relèvera pour une seconde phase pas piquée des hannetons. 

Image 14 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Ornstein and Smough (Dark Souls)

Lorsqu’on évoque la difficulté dans le jeu vidéo, il est un nom qui revient sans cesse : Dark Souls. La série de From Software se plait à martyriser les joueurs. Et si progresser au sein des donjons s’avère déjà délicat, les combats de boss peuvent devenir un véritable calvaire. De Demon Souls à Dark Souls 3 (et en incluant Bloodborne pour faire bonne mesure), From Software a offert aux joueurs une ribambelle de combats épiques et mémorables, mais pour ce dossier, nous avons décidé de retenir un affrontement issu du premier Dark Souls : le duel face à Ornstein et Smough.

Si vous avez joué à Dark Souls, nul doute que cet affrontement est gravé au fer rouge dans votre mémoire de joueur. Ornstein, le chevalier élancé, rapide et agile comme pas deux et son compère Smough, lent et brutal sont en effet un véritable cauchemar tant leur paire est efficace. Alors que Smough se plait à démolir le décor à grands coups de marteau dévastateurs, Ornstein est pour sa part capable de traverser toute la salle où se déroule le combat pour venir vous empaler de sa lance. Cerise sur le gâteau, la mort d’un des deux aura pour effet de régénérer la santé de l’autre, et de le faire rentrer en mode « berserk » qui booste ses stats.

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Pyschomantis (Metal Gear Solid)

Parler de boss de jeu vidéo sans évoquer le cas d’Hideo Kojima relèverait de l’hérésie tant le bonhomme à un don pour créer des affrontements épiques et surtout, originaux. La série Metal Gear Solid a livré une galerie de boss qui demeurent assurément au panthéon des meilleurs boss de l’industrie vidéoludique.

Parmi eux, Psychomantis a dû faire s’arracher les cheveux à de nombreux joueurs. Si l’histoire de ce combat de boss est désormais connue de tous, imaginez un peu ce que les pauvres joueurs de l’époque ont dû ressentir lorsqu’ils l’ont affronté pour la première fois. Un ennemi capable d’anticiper chacune de vos actions et de faire des commentaires sur les jeux auxquels vous avez joué sur votre PlayStation. Extrêmement bien conçu, ce boss pouvait en effet lire tous les inputs rentrés sur le port manette 1, et avait accès aux données de la carte mémoire. L’astuce pour le vaincre consistait à brancher sa manette sur le port 2, ce qui neutralisait ses « pouvoirs psychiques ». Une astuce de game design incroyablement maligne de la part de ce bon Hideo.

Image 16 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Senator Armstrong (Metal Gear Rising : Revengence)

Spin-off foutraque et libéré de Metal Gear Solid, Metal Gear Rising : Revengence est un titre assez improbable qui vous mettra dans les baskets de Raiden, ninja cybernétique et héro improbable venu tout droit de Metal Gear Solid 2. Véritable OVNI, ce beat them all de Platinum Games ne ressemble à rien de connu, et enchaîne les moments de bravoure pour un rendu absolument jouissif. On se souviendra notamment de cette scène, presque au début du jeu, ou Raiden s’en va découper un mécha gigantesque, sautant de missiles en missiles avec Rules of Nature résonnant en fond.

Mais ce n’est pas là le combat qui nous intéresse, car aujourd’hui nous nous intéressons à l’affrontement avec le Sénateur Armstrong. Présenté tout au long du jeu comme un politicard avide de pouvoir, manipulant tout le monde pour atteindre son but, il s’avère que cet improbable sosie de François Hollande n’hésite pas non plus à se salir les mains lorsque la situation l’exige. Dopé au nanomachine, Armstrong (qui porte décidément bien son nom) est capable d’asséner des coups d’une rare puissance, entamant drastiquement la barre de vie du joueur si ce dernier n’esquive pas parfaitement. Ajoutez à cela une propension à balancer des rochers de plusieurs tonnes et à prendre le temps de discourir sur les USA et leur système politique durant le combat et vous obtenez un combat extrêmement exigeant qui demandera aux joueurs une attention de tous les instants, et un skill hors pair, sous peine de devoir tout recommencer à zéro, y compris ce satané discours politique.  

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Skolas (Destiny : La maison des loups)

Sorti en 2014 après de longues années de développement, annoncé comme le renouveau du jeu de tir à la première personne, Destiny a, au final, déçu pas mal de monde. Malgré ses défauts, le jeu comportait tout de même de belles séquences, comme le Raid proposé dans la dernière extension. Côté boss, ce titre pouvait aussi compter sur quelques combats tendus demandant non seulement une préparation impeccable, mais aussi un certain skill afin de ne pas succomber. Néanmoins, aucun de ces combats n’était impossible pour peu que l’on s’y mette sérieusement.

Ce n’est pas le cas de Skolas, le boss final de première extension de Destiny, La maison des loups. Une fois battu dans le cadre de la campagne, ce boss pouvait être affronté à nouveau à l’occasion des challenges hebdomadaires. A cette occasion, les joueurs devaient refaire la mission en étant affecté par différents modificateurs venant compliquer la chose. L’un d’entre eux, Arc Burn, augmentait les dégâts occasionnés par les armes faisant des dégâts d’Arc, armes bien évidemment portées par Skolas et ses sbires, les rendant ainsi extrêmement puissant, et capable d’annihiler une équipe en quelques secondes seulement. A tel point que les équipes de Bungie ont fini par retirer ce modificateur de la rotation afin que tous puissent envoyer Skolas ad patres.

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Tyrant (Resident Evil Code Veronica)

La principale difficulté de la série Resident Evil, du moins dans les premiers épisodes, réside dans les choix cornéliens qu’il propose en matière de gestion des ressources. À cause d’un inventaire limité et de munitions qui demeurent au final, assez rares, chaque coup de feu doit être soigneusement pesé. Si le Nemesis de Resident Evil 2 représentait déjà un challenge de haute volée, le Tyrant de l’épisode Code Veronica a pour sa part fait rager bon nombre de joueurs.

Ce monstre encaisse diablement bien les coups et ses attaques font extrêmement mal, mais ce n’est pas le pire. Les joueurs devaient en effet affronter le Tyrant avant de rejoindre un avion et de s’envoler pour de meilleurs cieux. Manque de bol, après avoir battu le boss sur le Tarmac, ce dernier se pointait à nouveau dans l’avion pour un second round en espace cette fois-ci réduit. Les joueurs ayant déjà dépensé une bonne partie de leurs munitions durant le précédent combat se retrouvaient souvent incapables de triompher une deuxième fois. Du moins, jusqu’à ce qu’ils découvrent qu’il était possible d’utiliser les marchandises présentes dans la soute pour pousser le Tyrant hors de l’avion…

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Rebel Flagship (Faster Than Light)

Faster Than Light est un rogue-like spatial sorti en 2012 qui nous mettait à la tête d’un vaisseau et de son équipage lancé dans une course contre la montre pour sauver la fédération galactique des mains d’une armée de rebelles bien décidés à renverser l’ordre établi. Pour ce faire, il fallait sauter de système en système afin de récolter ressources et équipements afin d’être à même de vaincre le vaisseau amiral ennemi. Rogue-like oblige, chaque partie était générée aléatoirement, et proposait une aventure différente à chaque fois. Aventure qui se terminait souvent en eau de boudin suite à des choix discutables.

Si arriver jusqu’au vaisseau amiral ennemi représentait déjà un petit exploit en soi, le vaincre était une toute autre paire de manche. La première rencontre avec lui reste à jamais gravée dans l’esprit de tous les joueurs de FTL tant elle est synonyme de combat unilatéral. Lourdement armé et protégé, ce vaisseau était capable de réduire à néant le vôtre en quelques minutes, alors même que vous pensiez être armé et dangereux.  

Image 20 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Vortex Queen (Ecco the Dolphin)

Ah Ecco le dauphin, un jeu au premier abord mignon comme tout avec son petit cétacé virevoltant dans les flots à la recherche de ses compagnons mystérieusement disparus. Un jeu nettement moins mignon lorsque l’on comprend que lesdits compagnons ont été enlevés à fins alimentaires par une race d’extra-terrestres nommés Vortex, et que le brave Ecco devra voyager à travers le temps et l’espace pour sauver tout le monde, non sans un petit passage par Atlantis (eh oui rien que ça).

Au terme de cette aventure palpitante, et un brin étrange il faut bien l’avouer, Ecco ira défier les Vortex sur leur propre monde, et bottera les fesses de leur reine sobrement nommé Vortex Queen. Un combat extrêmement pénible puisque la reine, gigantesque tête flottant entre deux eaux, passe son temps à envoyer des projectiles dans tous les sens, invoque des soldats vortex, et peu en un instant d’inattention, vous transporter au début du niveau précédent, vous obligeant à le retraverser, et à reprendre le combat du début. Un boss qui fit rager de nombreux joueurs de l’époque.

Image 21 : Diapo : les 20 pires boss de jeux vidéo, à s'arracher les dents !

Yellow Devil (Megaman)

Depuis son premier épisode, la série canonique des Mega Man se fait fort de proposer des boss impeccablement designés, avec une personnalité et des capacités tranchées qui font leur charme, et offrent des combats souvent complexes (du moins, tant que l’on ne connait pas leurs faiblesses). Ce n’est pourtant pas l’un des maîtres de fin de stage que nous allons retenir ici, mais plutôt un boss secondaire : le Yellow Devil.

Moins charismatique que ses congénères, cet énorme humanoïde orange n’en demeure pas moins extrêmement pénible à battre. Après avoir tiré un projectile, le Yellow Devil se dématérialise partie par partie pour se rematérialiser de l’autre côté de l’écran, chacune des parties filant prendre sa place à travers l’écran de jeu. Il faut alors les esquiver sous peine de prendre de lourds dégâts, ce qui demande au joueur une habileté et un sens du timing d’une rare précision. On doit en plus réagir assez rapidement pour le toucher avant qu’il ne recommence son cycle. Un combat long et assez pénible qui ne laisse que peu de place à l’hésitation.