Ces vieux kits de connexion Internet du siècle dernier sont des trésors de nostalgie.
Qui se souvient encore des débuts de l’Internet grand public, avant l’an 2000, avec l’indispensable modem 28.8/36.6k (parfois upgradable en 56k par la suite !) ou encore plus ancien (et lent) ? Qui se rappelle de ces kits de connexion livrés sur CD ou disquettes, des plusieurs dizaines de fournisseurs d’accès à Internet disponibles en France, et surtout de ces communications facturées à la minute, avant que les forfaits ne voient le jour ?
Au hasard de fouilles dans nos cartons poussiéreux, nous avons retrouvé un certain nombre de ces kits d’installation, véritables trésors de nostalgie. Nous les avons donc installés dans une machine virtuelle pour les revoir ! Bien entendu, cette liste est loin d’être complète, nous vous invitons donc à nous faire parvenir vos propres CD et kits si vous en possédez d’autres…
Comparatif : quel est le meilleur VPN en 2023 ?
1993 : Compuserve
Commençons donc par Compuserve, société à l’origine américaine qui proposa dès novembre 1993 ses services dans nos contrées. Basée sur le réseau Transpac de France Telecom à partir de 1995 (avec des débits de 14,4 ou 28,8 kbps), son offre se compose à l’origine d’un abonnement mensuel auquel il faut rajouter le temps de communication, payant. Des forfaits de 5 heures (70 francs, 11 euros) et 20 heures de connexion (175 francs, 27 euros) par mois seront proposés dès 1996.
1995 : Club Internet
En 1995, Club Internet voit le jour et lance sa première offre d’accès à Internet. L’abonnement mensuel, avec un tarif fixé à 77 francs (12 euros), ne comprend pas le coût des communications. Des forfaits de 5 heures, 15 heures, 50 heures et 100 heures de communication par mois seront par la suite proposés, avant que la vague de l’ADSL ne fasse oublier peu à peu le RTC.
1995 : Havas On Line
1995 est également l’année ou Havas Edition Electronique, société spécialisée dans l’édition électronique (CD-ROM éducatifs et culturels par exemple), lance son propre service d’accès à Internet baptisé Havas On Line. L’abonnement mensuel coûtait 65 francs (10 euros), et les coûts de communication n’étaient, bien entendu, pas compris…
1995 : Infonie
Infogrames décide en 1995 de lancer Infonie, alors présenté comme un bouquet fermé de services en ligne pour le grand public (informations, jeux, programmes éducatifs, forums de discussion,…), avec un accès presque anecdotique à Internet. Cette possibilité n’a d’ailleurs été incluse dans l’abonnement mensuel qu’à partir de 1996 ! Il existe un musée interactif d’Infonie, véritable mine d’or pour (re)découvrir à quoi ressemblaient les services d’Infonie à l’époque.
1996 : France Explorer
Derrière France Explorer se cache Jet Lag (qui deviendra Jet Multimédia), une société spécialisée dans les services Minitel depuis 1989. En 1996, le tout nouveau FAI propose une offre d’accès sans abonnement : seuls les coûts de communication sont facturés (entre 45 centimes et 9,21 francs la minute, soit de 7 centimes d’euro à 1,4 euro) via des numéros spéciaux de France Telecom (Kiosque Micro).
1996 : Wanadoo
Si France Telecom propose déjà depuis 1994 des services d’accès à Internet en X.25 via sa filiale Transpac, ceux-ci sont exclusivement destinés aux entreprises. C’est en 1996 que l’opérateur lance enfin son offre d’accès à Internet pour le grand public, Wanadoo (qui a échappé à des noms comme “Hublot”, “Pass’tek” ou “Zoominfo”), le tout placé dans France Telecom Interactive. La passerelle Minitel permet alors de continuer d’accéder à ses services historiques.
1996 : AOL
AOL a grandement participé à la démocratisation d’Internet en France via son offre “illimitée” (à 99 francs par mois, 15 euros) proposée en 2000. Mais dès 1996, le groupe propose en France ses services d’accès à Internet. Les utilisateurs d’AOL France ont alors droit à 3 à 5 heures de connexion par mois, compris dans un abonnement mensuel d’une cinquantaine de francs (8 euros environ). La particularité de ces offres est de passer exclusivement par un logiciel propriétaire, indispensable pour se connecter.
À lire également : Comparatif Cloud Gaming : profitez de vos jeux PC et consoles de n’importe où
1998, ma ville etait ville-test du cable internet: 512ko/s, la ferrari de france, adsl etait en test dans certaines villes aussi et on jouait entre testeur d adsl et de cable car on avait un bon ping.
Annecy ou Strasbourg ?
Manque quand même le cd blanc Free en 99 (ses débuts)
Sinon en 2000 il y a le cas Oreka! de notable, 18heures gratuites mais avec un super bandeau de pub :((
Je suis resté très longtemps sur club internet (début adsl compris, en 512 pendant des années) et surement brulé un peu de forfait Oreka pour du download.
A cette époque j’avais au mieux entre 7 et 14mo/h de download (14 vraiment quand ca va vraiment bien) malgré un modem 56K, cela ne me rend pas trop nostalgique.
C’est un peu comme mon upload actuel adsl, plus de 3minutes pour mettre une seule des photos de mon appareil photo, pratique pour faire des sauvegarde cloud. La fibre est tout autour de moi à 200-300m, elle arrive sans se presser, elle est aussi arrivée à mes 2 derniers logements depuis, fait juste 15ans que je l’attends elle.
world online ?
Ah ouais ! Les mille milliards de CD “AOL” qu’on trouvait partout, inutile pour ma part, la connexion Modem 33.5 Kbps, si je dépassais le 2 Ko, c’était un jour de fête devenant un jour férié à fêter chaque année… Et puis les “magouilles” M6 (la TV) qui offrait je ne sais plus combien d’heure gratuites… Ensuite, ben, on supprimait le fichier “.ini” et c’était reparti pour autant d’heures gratuites… Sinon, moins drôles, la ligne de tél. toujours occupée et les factures de téléphones quand on ne surfait plus en gratos…