OpenAI est actuellement en période difficile. Tous les regards sont tournés vers l’entreprise qui a créé ChatGPT, car elle fait face à des problèmes internes de gestion du personnel ainsi que de son intelligence artificielle.
Récemment, OpenAI semblait être en plein essor avec le lancement gratuit du chat vocal de ChatGPT et son annonce concernant de futurs chatbots 100% personnalisables, les GPTs. Malheureusement, pour l’entreprise, ces fameux problèmes internes viennent tout chambouler.
Pour commencer, l’un des fondateurs de la firme, Sam Altman, a été licencié, pour être réengagé quatre jours plus tard. Pendant ce laps de temps, près de 90% de la force de travail de l’entreprise avait menacé de quitter OpenAI.
Si les raisons de ce problème de personnel étaient encore inconnues, un nouvel élément de réponse pourrait expliquer le chaos ambiant régnant dans l’entreprise d’intelligence artificielle.
Ce serait un problème avec un nouveau projet d’intelligence artificielle qui serait à l’origine des difficultés d’OpenAI. Ce ne serait donc pas la faute de l’union de DALL-E et de ChatGPT ou des frasques de Bing qui résout des Captcha mais celle de Q*.
Q* (à prononcer Q star), selon de nombreux chercheurs de l’entreprise, représente un véritable danger pour l’humanité. Ce serait à la suite d’une lettre ouverte envoyée au conseil d’administration que Sam Altman aurait été licencié.
La nouvelle IA peut faire des Maths et c’est préoccupant
Ce nouveau projet serait une avancée prodigieuse dans le domaine de l’IA, permettant à OpenAI de s’approcher de l’AGI (Artificial General Intelligence). Si ce terme ne vous évoque rien, il s’agit en fait d’un stade avancé de l’IA la rendant capable de surpasser l’intelligence humaine.
Selon les informations de la lettre, le projet Q* aurait été capable de résoudre des problèmes mathématiques complexes, un tour de force absolument impossible pour les intelligences artificielles de génération de texte actuelles. Le licenciement de Sam Altman serait à l’origine d’une divergence d’opinion sur ce projet Q*. En effet, celui-ci serait particulièrement fier et impliqué dans les progrès de Q* sans se soucier des conséquences.
Sachant qu’une bonne partie du conseil d’administration se réclame du mouvement “effective altruism”, qui met en garde contre le potentiel destructeur de l’intelligence artificielle, un mouvement que Sam Altman qualifie comme étant “incroyablement déficient”. C’est sans doute ce point précis qui a poussé le conseil d’administration à licencier Sam Altman.
Cependant, celui-ci a depuis été réintégré et a probablement repris le travail sur Q*. Malheureusement, il y a peu d’informations sur ce projet, la lettre ouverte des chercheurs d’OpenAI n’ayant pas été partagée avec la presse. Il faudra donc attendre une annonce officielle de l’entreprise ou le déploiement de Q* pour savoir si ce projet sera responsable du soulèvement des machines.
Source : Reuters