Un petit concours
Pour pimenter un peu le jeu, nous avons lancé un jeu sur notre compte Twitter : il vous suffit de suivre @TomsHardware_FR et de faire u message indiquant la date de mort présumée de notre SSD. Pour que nous trouvions votre message, le hashtag #THSSDContest est obligatoire.
Notre SSD est toujours en vie. Fin décembre, nous lancions un petit jeu : essayer d’user un SSD en écrivant séquentiellement sur ce dernier pour voir après combien de temps la mémoire MLC — considérée en général comme peu résistante dans le temps — allait survivre. Force est de constater qu’après 6 semaines, le tout est plutôt vaillant et les propos alarmistes de certains sur la durée de vie sont contredis par notre expérience, même si ce que nous faisons est un simple test et pas une expérience scientifique.
Le contexte
Nous avons pris un SSD à base de contrôleur Indilinx, d’une capacité de 128 Go et en mémoire MLC 4x nm, d’origine Samsung. La mémoire est donnée pour une durée de vie (moyenne) de 10 000 cycles d’écriture et le SSD était utilisé depuis environ 18 mois comme disque système sur un OS qui ne prenait pas en compte le TRIM. Au départ, l’usure moyenne était de 1 761 cycles et — selon les informations SMART — 7,1 To de données. Selon les informations SMART, l’usure maximale était de 3 335 cycles, sans que l’on puisse savoir le nombre de cellules usées à ce niveau.
Pour le test, nous écrivons donc en permanence depuis le 20 décembre en copiant des fichiers de 1 Go lus sur un Velociraptor et en les effaçant ensuite. Le SSD est remplis et nous atteignons dans ces conditions environ 5 To de données écrites par jour. Compte tenu du fait que les constructeurs considèrent qu’un utilisateur moyen écrit entre 2,5 Go et 10 Go par jour, on est largement au dessus de la normale.
Aujourd’hui, nous avons presque écrit 250 To (245 370 Go environ) et l’usure moyenne de notre SSD n’est que de 4 561 cycles. Selon les informations SMART, l’usure maximale est de 5 266 cycles (au-delà de la résistance annoncée des puces 34 nm). En pratique, le SSD fonctionne toujours parfaitement, la capacité n’a pas bougé et le SMART ne donne aucune erreur.
Attention tout de même à un point : l’usure moyenne dépend de la capacité. En effet, comme le contrôleur a un algorithme qui essaye de lisser l’usure, plus le SSD a une capacité élevée, plus l’usure moyenne est faible et donc plus sa durée de vie est élevée. Reste que si notre SSD a des cellules annoncées pour 10 000 cycles d’écriture, la majorité des modèles actuels se limitent à 5 000 cycles et les prochaines générations devraient passer à 3 000 cycles. En pratique, la durée de vie devrait être suffisante pour la majorité des utilisateurs, sauf à prendre un SSD de 32 Go doté de mémoire en 25 nm, les personnes utilisant de manière intensive un modèle de ce type pouvant être amenées à l’user totalement en quelques années.
- Durée de vie des SSD : on va tester [1]
- Durée de vie des SSD : premier bilan [2]
- Durée de vie des SSD : en 25 nm il serait mort (3)