Heureusement, grâce à l’utilisation du streaming, la configuration minimale reste relativement accessible.
Flight Simulator titille le pilote qui sommeille en chacun de nous depuis des mois, en s’exhibant à travers de nombreuses vidéos. Il a déjà mis en avant son système météo, l’aérodynamisme de ses avions ou plus simplement son mode multijoueur. Et le moins que l’on puisse dire après avoir vu tout ceci, c’est que le jeu jouit d’une belle plastique. Alors forcément, on se demandait s’il allait être exigeant, s’il ne se laisserait dompter que par des pilotes ayant une configuration de type Airbus A380, ou si, au contraire, il autoriserait ceux munis d’un vieux coucou à explorer ses cieux. Fin du suspense, puisque Microsoft dévoile officiellement les configurations.
Celles-ci se déclinent en versions minimales, recommandées, et « idéales ». Bonne nouvelle, grâce à l’utilisation d’un système de streaming via les serveurs Microsoft Azure, la configuration minimale n’est pas monstrueuse. Elle impose tout de même 8 Go de mémoire ainsi qu’un processeur quadricœur : AMD Ryzen 3 1200 ou Intel Core i5-4460. Pour la carte graphique, une RX 570 ou un GTX 770 suffisent. En revanche, prévoyez de la place sur votre disque dur, puisque Flight Simulator occupe 150 Go. Cela reste toutefois inférieur au 175 Go de CoD Modern Warfare. Votre rédacteur a rapidement élaboré ce type de configuration sur TopAchat pour avoir une idée du tarif. Avec un processeur Ryzen 3 2200G et une carte mère B450, il vous en coûterait environ 560 euros.
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Une partie du rendu streamé depuis Microsoft Azure
La configuration recommandée mentionne un processeur Ryzen 5 1500X ou Intel Core i5-8400 et passe la quantité de mémoire à 16 Go. Niveau GPU, les GTX 970 ou Radeon RX 590 font l’affaire. Enfin, la configuration idéale est nettement plus gourmande, avec carrément 32 Go de mémoire, un Ryzen 7 Pro 2700X ou Core i7-9800X et une Radeon VII ou RTX 2080. L’espace disque requis est toujours de 150 Go, mais sur SSD cette fois.
En revanche, comme mentionné ci-dessus, Microsoft Flight Simulator génère une partie du rendu via le streaming. Ce système, basé sur l’infrastructure Microsoft Azure, impose une bande passante internet de 5 Mbit/s au minimum, et jusqu’à 50 Mbit/s pour pousser les graphismes du jeu à fond.
Source : FlightSimulator
rien que ça….tout ça pour du google map amélioré..
Bizarres, les specs minimales – aucune des CG des fabricants équipées des puces minimales n’a existé avec une telle config RAM. Je pense que Microsoft n’a pas testé de cartes plus vieilles que 3 générations et que la taille de la VRAM dépend complètement du réglage de qualité des textures. Je ne serais pas étonné qu’une R9 285 arrive à faire tourner le bouzin proprement en qualité mini (je choisis cette carte parce qu’elle était la première équipée d’un scheduler hardware et donc à supporter l’async compute, et que sa succession, la R9 380, n’en était qu’une version légèrement overclockée).
C’est tout à fait normal, FS est une application de loisir très sympa, mais ça peut être aussi un outil de formation très puissant. Les configurations les plus hautes sont à la destination des centres de formations et des apprentis qui souhaitent approfondir leur entrainement.