GeForce RTX 50 : des monstres de puissance assoiffés d’énergie ?

Alors que le lancement de la prochaine génération de cartes graphiques de NVIDIA approche à grands pas, une question brûle les lèvres des gamers : à quelle consommation électrique faut-il s’attendre pour les GeForce RTX 50 “Blackwell” ? Les dernières informations suggèrent une augmentation significative, notamment pour le haut de gamme.

RTX 50 caractéristiques

La série GeForce RTX 50 “Blackwell” de NVIDIA est attendue avec impatience par les joueurs du monde entier. Mais le silence du constructeur sur les détails techniques, notamment la consommation électrique, alimente furieusement les spéculations. Des fuites récentes laissent entrevoir une augmentation significative du TDP (Thermal Design Power) pour l’ensemble de la gamme, avec des valeurs impressionnantes concernant la RTX 5090.

Augmentation de la consommation, des indices concordants

L’information provient de plusieurs sources concordantes. Kopite7kimi, leaker réputé dans le milieu, a déclaré sur Twitter que les RTX 50 “auront une certaine augmentation de la consommation d’énergie“, précisant que “les références les plus élevées augmentent davantage“.

Il ne mentionne cependant pas de chiffres précis, contrairement à Seasonic. Le fabricant d’alimentations a en effet récemment mis à jour son calculateur de puissance en incluant la série RTX 50, avec des TDP allant de 100W pour la RTX 5050 à 500W -voire 550W- pour la RTX 5090. Si ces chiffres s’avèrent exacts, cela signifierait que la RTX 5090 serait la carte graphique la plus énergivore jamais conçue par NVIDIA, surpassant même la RTX 4090 et son TDP de 450W.

Pourquoi une telle augmentation ?

Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette hausse de la consommation électrique. Le premier est lié aux performances accrues promises par l’architecture Blackwell. Qui dit plus de puissance brute de calculs, dit inévitablement une demande énergétique plus importante. La finesse de gravure, bien qu’améliorée, risque de ne pas suffire à compenser l’augmentation du nombre de transistors et de la fréquence d’horloge.

Un autre facteur, plus inattendu, pourrait être lié à des modifications de dernière minute apportées à la conception des puces Blackwell. Des problèmes de compatibilité thermique ont en effet été détectés sur les versions destinées aux centres de données, nécessitant une refonte de certaines parties du GPU. Bien que les puces grand public soient différentes, elles partagent une architecture similaire, ce qui pourrait avoir eu un impact sur leur consommation énergétique.

Comme souvent, ces informations restent à prendre avec des pincettes. NVIDIA n’a encore rien confirmé (et ne le fera probablement pas avant l’officialisation de ces GeForce RTX 50), et les spécifications finales pourraient être sensiblement différentes. Il faudra donc attendre la présentation officielle de ces nouvelles cartes graphiques, qui pourrait avoir lieu d’ici la fin de l’année ou lors du CES 2025, pour en avoir le cœur net.

  • Des sources concordantes tendent à confirmer une hausse de la consommation des GeForce RTX 50 Series.
  • Les valeurs supposées feraient de la RTX 5090 la carte grand public la plus énergivore de NVIDIA.
  • Des modifications de dernière minutes ont été apportées aux puces Blackwell pour les centres de données.

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