Guide d’achat : choisir son kit CPL

Nous avons tous, dans notre salon ou dans une chambre, une box qui permet d’accéder à Internet à partir de son ordinateur de bureau (PC de bureau ou PC portable), via une connexion filaire (Ethernet) ou sans fil (Wi-Fi). Et lorsqu’on désire raccorder d’autres appareils au Web, il faut soit tirer un câble Ethernet jusqu’à sa box, soit configurer la liaison Wi-Fi. Le souci, c’est que ces deux modes de raccordement ont le même inconvénient majeur : ils n’aiment pas les grandes distances. Ainsi, les performances des signaux Wi-Fi baissent drastiquement lorsqu’ils traversent des cloisons épaisses (dalle de béton, mur en pierre, etc.), ce qui peut poser des problèmes dans les grands appartements ou les maisons à plusieurs étages. Et ne parlons pas des câbles Ethernet qu’il faudrait faire courir le long des murs ou faire passer au travers de ces derniers pour atteindre un appareil éloigné de la box…

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En fonctionnant par l’intermédiaire du système électrique de la maison, la technologie CPL (courants porteurs en ligne) est une solution très pratique, car simple et rapide à mettre en œuvre, pour abolir la barrière de l’éloignement. En effet, dans ce contexte, elle offre à la fois une meilleure souplesse d’utilisation et de meilleures performances que le Wi-Fi ou l’Ethernet filaire.

En compilant les informations provenant des divers sites – français et anglophones – qui effectuent régulièrement des tests de boîtiers CPL et les nombreux commentaires des utilisateurs que l’on peut trouver sur les sites de vente en ligne, nous avons sélectionné pour vous les kits CPL pouvant répondre à des besoins plus ou moins exigeants.

Notre sélection :

Parmi les kits CPL les moins chers, le TP-Link TL-PA2015P paraît le plus intéressant. Le kit comprend un duo d’adaptateurs HomePlug AV (200 Mbps) et se trouve aux alentours de 30 euros seulement (chez LDLC par exemple). Assez compacts, équipés d’une prise électrique femelle filtrée, les deux adaptateurs sont dotés d’un seul connecteur Ethernet 10/100 Mbps. L’ensemble permet donc de relier très facilement sa box à une machine trop éloignée pour envisager une connexion Ethernet ou Wi-Fi et ne nécessitant pas un taux de transfert élevé. En pressant un bouton sur les deux boîtiers, les communication sont cryptées (AES 128 bits). En outre, le constructeur a fait un effort notable concernant la consommation électrique, aussi bien en fonctionnement qu’en veille.

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En solution de milieu de gamme, nous avons retenu deux kits, avec et sans point d’accès Wi-Fi.

Le boîtier le moins cher (sans Wi-Fi donc) est le TP-Link TL-PA4015. Il s’agit d’un adaptateur 500 Mbps, doté d’un seul port Ethernet pouvant fonctionner à 100 Mbps maximum. Pourtant, ses performances sont bonnes, meilleures que celles du kit TP-Link à 200 Mbps. Cela explique la bonne note attribuée par Les Numériques (4/5). Sur le site Amazon, ces boîtier CPL sont proposés par deux à moins de 33 euros et par trois pour 50 euros. Une bonne façon de relier rapidement à Internet trois machines placées dans des pièces différentes.

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Afin de connecter encore plus d’appareils, le boîtier existe aussi avec deux connecteurs Ethernet (toujours 10 Mbps maximum). Sa référence est TL-PA4025PKIT. Il faut alors débourser 43 et 68 euros, respectivement pour le duo et le trio de boîtiers.

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Avec Wi-Fi, le constructeur Netgear propose une solution performante et pas chère : le kit XWNB5602, que l’on trouve à 60 € chez Amazon, et qui contient deux boîtiers CPL. Le premier, le XAV5001 est compact et ne comporte qu’un seul port Ethernet 100 Mbps pour se connecter à une box. Il n’offre pas de report de prise électrique. Le second, le Netgear XAV5602 offre deux ports Ethernet 100 Mbps, une prise électrique femelle et un point d’accès Wi-Fi.

En ce qui concerne les offres haut de gamme, le constructeur Devolo a le vent en poupe actuellement. Son boîtier 9370 DLan 1200+ est l’un des rares pouvant transmettre des données via le réseau électrique à la vitesse maximale (théorique) de 1,2 Gbps. Equipé d’un seul connecteur Gigabit Ethernet (c’est un peu dommage !), il intègre la technologie Range+, qui atténue la baisse des débits sur les grandes distances.

Le site AVforums.com, qui recommande ce boîtier CPL (note de 8/10), indique que “les deux vitesses maximales observées lors des tests correspondent à un pic à 338,61 Mbps (envois simultanés de deux fichiers de 1 Go sur une distance d’environ 2 m) et à une vitesse moyenne de 271,33 Mbps correspondant au transfert successifs de 100 fichiers de 5 Mo dans les mêmes conditions)”. Il est également précisé que “même en envoyant les deux fichiers de 1 Go vers une machine située dans un garage à 15m (en ligne droite), on atteint tout de même une excellente vitesse de pointe de 169,57 Mbps”.

Le boîtier 9370 DLan 1200+ est proposé au prix de 67 euros environ. Il existe aussi avec un point d’accès Wi-Fi ac (9384). L’adaptateur est alors commercialisé 135 € environ (avec deux ports Gigabit Ethernet cette fois), ou en Starter Kit (9391), 160 € chez Materiel.net, accompagné du boîtier 9370 pour connecter sa box. Attention toutefois, si vous possédez une Freebox Révolution, plusieurs commentaires signalent des problèmes de compatibilité avec ce boîtier CPL.

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Mais, pour ceux qui n’ont pas vraiment besoin d’un point d’accès Wi-Fi, Devolo propose une alternative un peu plus abordable, tout en proposant d’excellentes performances. Il s’agit du Devolo Dlan 650 Triple+ Starter Kit, que l’on trouve aux environs de 100 euros. Comme son nom ne l’indique pas, il s’agit bel et bien d’un kit CPL à 600 Mbps. Le boîtier destiné à la box ne dispose que d’un port Ethernet, mais il est rapide (1000 Mbps). L’autre adaptateur comporte trois de ces ports.

Malgré une vitesse maximale théorique deux fois inférieure à celle du kit Dlan 1200+, le 650 Triple+ s’en sort très bien lors des tests pratiques. Le site AVForums a mesuré un taux de transfert maximal de l’ordre de 265 Mbps, avec une moyenne de 174 Mbps. Cerise sur le gâteau, le kit atteint presque 132 Mbps sur une longue distance.

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Pour “distribuer” l’accès Internet via l’installation électrique, il faut bien évidement avant tout relier sa box à un adaptateur CPL, via un câble Ethernet. A partir de ce moment, tout appareil relié à une autre prise CPL (toujours par un câble Ethernet) a lui aussi accès à Internet, comme s’il était connecté directement à la box. Sont bien sûr concernés tous les équipements qui peuvent se connecter à Internet : un ordinateur de bureau (Pc/Mac), un PC portable, une télévision, le décodeur TV d’une box Internet, une console de jeu, un disque dur réseau, une caméra de surveillance, une imprimante, etc. Et même certains périphériques qui ne sont pas prévus à la base pour être reliés et partagés en réseau !

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En effet, grâce à l’ingéniosité de Netgear, qui a doté son kit Powerline Music Extender (XAUB2511) d’un port USB, il est possible de partager en réseau – via le CPL – une imprimante, un disque dur, une clé USB ou un kit audio dépourvu de connecteur Ethernet ou de Wi-Fi. Pour connecter des enceintes, le constructeur fournit un câble USB équipé d’entrées RCA (gauche et droite) et jack 3,5 mm. Un fois relié au kit CPL, le kit audio devient accessible par les tablettes, les smartphones ou les ordinateurs, qui le voient alors comme un périphérique AirPlay. L’adaptateur CPL est vendu 35 € chez Amazon, ou 85 € en version kit de démarrage (avec un second adaptateur pour brancher la box). Compatible avec la norme HomePlug AV, donc limité aux théoriques 200 Mbps (bien moins en réalité). Le site trustedreviews.co.uk indique que le Powerline Music Extender de Netgear est  “un des appareils CPL les plus innovants du marché”, ce qui en fait “le meilleur adaptateur CPL pour la musique et le stockage en réseau”.

Sus aux parasites et aux perturbations

Les prises électriques faisant souvent défaut dans un salon (pour la TV, le lecteur DVD/Blu-ray, les enceintes, la box, l’halogène, etc.) ou un bureau (pour un ordinateur, une imprimante, un kit audio, un disque dur externe, une lampe, etc.), on a recours aux prises multiples. Or, celles-ci sont les principales ennemies des boîtiers CPL. Si on branche la prise CPL sur une multiprise, les autres appareils électriques branchés à ses côtés génèrent des perturbations sur le réseau électrique, ce qui entraîne une baisse des performances du CPL.

Pour éliminer (ou du moins réduire) le problème, les adaptateurs intègrent une prise électrique femelle équipée d’un filtre antiparasites. De cette façon, il suffit de brancher le boîtier CPL sur une prise électrique murale et d’y connecter ensuite la prise multiple.

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La distance qui sépare les deux boîtiers CPL a également une importance vis à vis des performances observées. Si vous devez équiper deux pièces éloignées d’une quinzaine de mètres ou plus, il est recommandée d’opter pour des adaptateurs CPL compatibles avec la norme Homeplug AV2.

Une technologie CPL à quatre vitesses

A l’origine, les premiers kits CPL, fonctionnant de 14 à 85 Mbps, répondaient à la norme Homeplug 1.1. Ils ne sont plus commercialisés.

La norme HomePlug AV, apparue ensuite, et normalement limitée à 200 Mbps (25 Mo/s), a été poussée au fil du temps par les constructeurs à 500 Mbps (62,5 Mo/s). Si les kits à 200 Mbps sont progressivement remplacés dans les boutiques par leurs homologues à 500 Mbps, on en trouve encore à tout petit prix.

La dernière évolution en date du CPL, HomePlug AV2, a fait son apparition en version 600 Mbps (75 Mo/s). Elle a l’avantage d’offrir de meilleures performances sur les grandes distances, en exploitant le troisième fil de cuivre –  la terre ou masse – contenu dans les fils électriques (la technologie Range+ de Devolo utilise cette technique). La norme HomePlug AV2 peut aussi fonctionner en mode MIMO (comme le Wi-Fi). Ce dernier point permet d’exploiter deux à quatre canaux simultanément, pour obtenir un meilleur débit global, ou pour assurer de bons débits à plusieurs transferts réalisés en parallèle. Les récents boîtiers CPL censés fonctionner à 1200 Mbps en sont l’illustration.

Attention, comme souvent, ces valeurs sont purement théoriques. En pratique, les débits observés sont bien moins importants. Par exemple, le site 01net n’a obtenu – pour le kit Devolo Dlan 1200+ – qu’une vitesse maximale de 47,27 Mo/s, soit seulement 378 Mbps. Les nombreux tests réalisés aux quatre coins du monde montrent qu’il faut généralement s’attendre à des performances réelles comprises entre un quart et un tiers de la vitesse théorique annoncée par le constructeur. Donc, pour les “petits” kits CPL AV200, on atteint au mieux un débit d’environ 50 Mbps, ce qui convient déjà largement pour streamer des vidéos HD à partir d’un disque dur réseau.

Tous les tests illustrent également le fait qu’il est très compliqué de déterminer la vitesse maximale que vous aurez chez vous. La qualité des installations électriques, les perturbations liées à divers appareils (frigo, climatisation, four à micro ondes, etc.) et les méthodologies de tests sont quelques facteurs qui influent sur les résultats et qui font que vous pourrez obtenir des résultats différents (et rarement meilleurs malheureusement !). Pour preuve, le site AVForums a obtenu une mesure maximale de 338,61 Mbps avec le même boîtier Devolo Dlan 1200+, soit 40 Mbps de moins que 01net. Cela représente un écart de 10% !

Encore une fois, n’oublions pas de toute façon que – très souvent – un adaptateur HomePlug AV à 200 Mbit/s suffit amplement s’il s’agit juste de procurer l’accès à Internet à une télévision ou à un ordinateur, sachant que selon une étude récente le débit Internet moyen en France n’est que de 6,6 Mbps et que seuls 12 % de foyers ont un débit supérieurs à 10 Mbps… Maintenant, si vous désirez transférer des vidéos HD entre deux machines ou entre un ordinateur de bureau et un disque dur réseau, alors un kit très rapide, à 1,2 Gbps, avec des connecteurs de type Gigabit Ethernet est la solution idéale.

Certains kits CPL sont équipées de LED bien pratiques, qui permettent de s’assurer d’un simple coup d’oeil qu’il n’y a pas de problème sur la ligne électrique. Par exemple, sur les boîtiers Netgear, une LED permet même de connaître le niveau de performance de chaque prise électrique. Si elle est rouge, les performances CPL devraient être inférieures à 50 Mbps; la couleur orange correspond à des transfert compris entre 50 et 80 Mbps; si elle est verte, tout va bien. On est au dessus des 80 Mbps.

Type et nombre de connecteurs Ethernet

Le taux de transfert maximal réel entre deux appareils reliés au CPL dépend également du type de connecteur Ethernet choisi par chaque constructeur pour figurer sur ses boîtiers. En effet, si les modèles les plus récents sont équipés de connecteurs de type “Gigabit Ethernet” (jusqu’à 1000 Mbps), certains modèles fonctionnant à 500 Mbps n’offrent qu’un à trois connecteurs “Fast Ethernet” (100 Mbps maximum).
Enfin, quelques boîtiers, plus rares, à l’instar du Netgear XAVB6504 (60 € les deux adaptateurs, très bien noté par les utilisateurs chez tous les revendeurs en ligne d’ailleurs), mixent les deux types de connecteurs Ethernet, ce qui permet d’optimiser les branchements en fonction des besoins de chaque appareils reliés au réseau et à Internet. Par exemple, une imprimante se contentera très bien d’être reliée en 100 Mbps, alors qu’il sera préférable – pour un disque dur multimédia – d’utiliser un connecteur Gigabit Ethernet.

En considérant toutes les combinaisons possibles entre la technologie utilisée (200, 500, 600 ou 1200 Mps), le nombre de connecteurs Ethernet (de 0 à 4) et leur type (Fast Ethernet ou Gigabit Ethernet), il est difficile de ne pas trouver des adaptateurs CPL qui correspondent à vos besoins : boîtier CPL de base, sans report de prise électrique, fonctionnant à 200 Mbit/s et équipé d’un seul connecteur Ethernet 100 Mbit/s; duo de boîtiers très performants (650 ou 1200 Mbit/s) ne comportant chacun qu’une prise Ethernet Gigabit pour faire des transferts de fichiers rapides entre deux machines ou une machine et un disque dur; kit de démarrage incluant un boîtier doté de trois connecteurs Ethernet 100 Mbit/s pour relier au réseau autant d’appareils qui n’ont pas besoin de hautes performances (un PC pour consulter Internet, une imprimante, ou un disque dur pour sauvegarder ses photos, une caméra de surveillance, etc.). On a l’embarras du choix !

L’inter-opérabilité

En théorie, et souvent en pratique, des appareils de marques différentes répondant aux normes HomePlug AV et AV2 peuvent cohabiter sans problème sur le même réseau électrique. Bien sur, la communication entre deux blocs prévus pour des vitesses différentes s’effectue au mieux à la vitesse du module le plus lent.Toujours est-il que pour éviter d’éventuelles mauvaises surprises, il est plutôt conseillé de ne pas trop mélanger les marques.

Le CPL et les FAI

Les boîtiers CPL Orange portent le nom de Liveplug HD+ 500 Mbits. Ils sont vendus par deux, pour 59 euros. Ils intègrent chacun deux ports Ethernet (vraisemblablement en version 100 Mbps), ainsi qu’un report de prise électrique. Le hic, c’est qu’à la vue des nombreux commentaires négatifs laissés sur le site d’Orange, leur efficacité laisse à désirer… Autant vous tourner vers notre sélection !

Si les prises CPL proposées par SFR valent 69 euros, elles ont le mérite d’être réalisées par Netgear (Powerline AV 500), ce qui est généralement un gage de fiabilité. Ces boîtiers sont de taille réduite (114 x 55 x 32,5 mm), économes en énergie et comportent des LED de diagnostic qui permettent de voir immédiatement l’état et les performances du réseau CPL.

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Du côté de Free, la mise en œuvre du CPL passent par les Freeplugs, qui font office de prises CPL et de bloc d’alimentation. Pour les précédentes box, ces boîtiers CPL étaient optionnels, compatibles HomePlug AV et fonctionnaient à 200 Mbps. Les nouveaux modèles (HomePlug AV2 à 500 Mbps) sont désormais fournis en standard avec la Freebox Revolution.

Fournis par deux, ils sont reliés aux deux boîtiers de la Freebox (serveur et TV) via un câble, véhiculant simultanément les données et l’électricité. Du coup, seul le câble électrique doit être branché dans la prise murale. Petit inconvénient : du coup, deux prises murales sont monopolisées pour les boîtiers de Free (car, encore une fois, il est préférable de ne pas brancher les blocs CPL sur des multiprises).

Enfin, pour les possesseurs de Bbox, Bouygues propose deux options. La première, haut de gamme, n’est autre que la solution Devolo 1200+ (avec ou sans option Wi-Fi ac). La seconde, fonctionnant à 500 Mbps, est constituée de deux kits de marque (française) BigBen. Assez basiques, ils sont de plus proposés à un prix élevé. Les boîtiers CPL que nous vous recommandons dans notre sélection de milieu de gamme sont moins chers et leurs performances ont été vérifiées par des spécialistes.

Dimensions : du simple au double

Trois facteurs qui influent sur la taille des boîtiers CPL :

1 – Le nombre de connecteurs Ethernet : de 1 à 3 la plupart du temps
2 – La présence ou non d’une prise femelle filtrée

3 – La présence ou non d’un point d’accès Wi-Fi

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Ainsi, les plus petits adaptateurs CPL sont ceux sans prise femelle filtrée et équipés juste d’un connecteur Ethernet. Par exemple, le XAV5201 de Netgear ne mesure que 6,6 x 5,4 x 3,4 cm environ. En revanche, les dimensions du boîtier Devolo 1200+ sont nettement plus imposantes : 15,2 x 7,6 x 4,1 cm, soit deux fois plus haut et environ 40 % plus large ! Un élément à prendre en compte si votre prise électrique est située dans un petit recoin.

Heureusement, les constructeurs ont tendance ces derniers temps à doter la prise électrique de leurs kits de deux fiches terre, ce qui permet de les brancher soit avec les connecteurs Ethernet vers le bas soit vers le haut. Le boîtier Netgear XAV5602 a cette particularité. C’est toujours pratique d’avoir la possibilité de brancher le boîtier CPL avec les connecteurs Ethernet vers le haut, si vos prises électriques sont placées très près du sol.

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La touche pour les paranos

Normalement, les données qui sont véhiculées sur votre réseau électrique ne peuvent pas être interceptées par vos voisins car elles sont censées être bloquées par le compteur de chaque domicile.

Mais si vous êtes un peu paranoïaque sur les bords, vous avez toujours la possibilité de crypter les données par un algorithme AES 128 bits. Cela ne prend que quelques secondes puisqu’il suffit d’appuyer sur un bouton sur chaque boîtiers CPL…

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Point d’accès Wi-Fi intégré : le meilleur des deux technologies

Les adaptateurs CPL équipés d’un point d’accès Wi-Fi constituent une solution très simple à mettre en oeuvre pour étendre votre réseau sans fil et ainsi atteindre des endroits où les signaux envoyés par la box sont trop affaiblis. Le réseau électrique CPL fait alors office de passerelle entre votre box et vos smartphones, tablettes et autres ordinateurs.

Si les modèles les plus récents intègrent un point d’accès compatible Wi-Fi ac (867 Mbps), la grande majorité des boîtiers CPL commercialisés à l’heure actuelle sont limités au Wi-Fi n (à 300 Mbps), ce qui est plutôt cohérent avec la vitesse maximale de 500/600/650 Mbps de la plupart des kits CPL.

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A l’instar du TL-WPL4235PKIT de TP-Link (vendu 120 € chez Amazon), les kits CPL les plus intelligents disposent d’un bouton qui permet de cloner instantanément les paramètres Wi-Fi (SSID, mot de passe). Autant dire que la mise en œuvre prend moins de 5 minutes.

Caméra de surveillance – trois possibilités

Lorsqu’on désire garder un œil sur l’intérieur ou l’extérieur de son habitation, on a trois solutions pouvant tirer parti du CPL. On peut tout d’abord se procurer une caméra IP “classique”. Dans ce cas, il faut l’alimenter et tirer un câble Ethernet vers l’adaptateur CPL. Plus ou moins pratique selon les cas de figure !

On peut aussi acheter une caméra IP compatible 802.3af (POE ou Power Over Ethernet), qui peut recevoir à la fois transmettre des données et recevoir son alimentation électrique par l’intermédiaire d’un simple Câble Ethernet. Mais, dans ce cas, il faut recourir à un injecteur POE, comme le TP-Link TL-POE150S v3 (30 € chez Materiel.net), qui vient s’intercaler entre la caméra et la prise CPL murale.

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Ce boîtier supplémentaire se charge de mixer le courant électrique et les données et de les transmettre via le câble Ethernet relié à la caméra. Cela simplifie quelque peu les branchements, car même si l’injecteur doit lui aussi être alimenté, on peut s’arranger pour cacher au mieux son boîtier et les câbles à proximité de la prise électrique. Seul un câble Ethernet doit alors être déployé vers la caméra.

Enfin, on peut se tourner vers une caméra CPL, comme la Devolo dLan LiveCam, que l’on trouve à 130 € chez Materiel.net. Son originalité est de ne nécessiter qu’un seul câble, électrique en l’occurrence. En effet, le kit comprend une prise CPL 500 Mbps pour raccorder sa box au réseau électrique, et la caméra, qui est elle même greffée sur la seconde prise CPL, qu’il suffit de brancher à une prise murale. Seul problème, à la vue des nombreux commentaires (sur Amazon), ses performances ne sont pas appréciées de tous, tout comme ses fonctionnalités. Un autre modèle similaire est disponible, la caméra D-Link DCS-6045DTK, que l’on trouve à 159 € sur Materiel.net ou à 149 € sur Cdiscount. Mais, faute de tests ou de commentaires d’utilisateurs, impossible de dire pour l’instant si elle se comporte mieux que la LiveCam.

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